A/N: Voilà, voilà le 9ème chapitre. Vous allez sûrement vous dire que beaucoup de personnage ont une réaction très étrange et excessif, mais je me fait emporté par mon inspiration et donc… ' Mais ne vous inquiétez pas, je me reprendrais la prochaine fois, j'ai même déjà une idée. Donc bonne lecture et s'vous plaît, R&R!
Arrivé devant le lycée Union, Stella s'arrêta pour observer l'architecture particulière du lieu. Elle se retrouvait seule, Hawkes étant retourné au labo. Le bâtiment se trouvait au milieu du Bronx, ce qui par conséquent élevait fortement le taux de délinquance par rapport à ceux de Manhattan. Les murs gris ternit par le temps était recouvert de tags de toutes sortes, certain était plutôt artistique, mais certain voulait juste montré que leur auteur était passé par là. Etrange façon de s'exprimé certain dirait mais il y avait dans tout cela un sentiment de volonté de sortir de l'anonymat et d'enfin avoir une vrai vie, non pas dans les bas quartiers du Bronx, mais dans les beaux quartiers de Wall street ou de Greenwich.
Elle se rappela alors de la jeune Lewis. Qu'avait à faire un lycéen du Bronx avec une jeune collégienne d'un collège réputé de Manhattan? D'abord où aurait-ils puent se rencontrer et puis comment? Cette affaire était une vraie énigme pour la scientifique.
Stella entra alors dans le petit hall miteux, des fissures traversants les murs et quelques vieilles affiches étaient la décoration principale de la réception. Une dame qui semblait sympathique se trouvait derrière le comptoir, un livre à la main. Plongée dans son livre la femme ne remarqua même pas la scientifique qui dû se racler la gorge pour attirer son attention. Celle-ci sursauta un peu et se remit mieux sur sa chaise, laissant son livre à plat devant elle.
"Bonjour, êtes vous la mère du petit Antony?" Demanda t-elle, s'apprêtant déjà à sortir le cahier sur lequel était marqué les parents qui venait cherchait leur enfant malade.
Stella fût surprise par la réaction de la concierge, apparemment il ne devait recevoir que des parents. Après tout, c'était logique pour un lycée, pensa t-elle. "Non non, je suis de la police scientifique." Répondit-elle en montrant son badge à la dame qui ouvrit de gros yeux ronds de surprise.
"C'est étrange, nous ne vous avons pas appelé…" Dit la femme songeuse, aurait-elle eut un trou de mémoire? Ce n'était pas la première fois que cela lui était arrivé.
"Non, bien sûr que non. Je veux juste parler à…" Commença t-elle en sortant un bout de papier de sa poche. "Steeve McFine."
"McFine? Qu'à t-il encore fait…" Soupira t-elle, elle semblait le connaître très bien, et savait qu'il était très insolent.
Les sourcils de Stella se froncèrent, si il avait de grave antécédent de délinquant et peut-être pire, il serait alors un possible suspect. "Pourquoi? Qu'à t-il fait avant?"
"Oh, McFine, aime à énerver ses professeurs, leur répondant tout le temps, aimant se bagarrer aussi, et à une tendance a toujours donné son avis quoi qu'il se passe…" Expliqua la dame, son ton était morose et sombre. Stella eut un sourire triste, cette femme aimait travailler ici, cela se voyait. Malheureusement, les élèves en sont rarement conscients.
Elle s'approcha alors de l'interphone et d'une voix douce mais monotone appela le jeune Steeve. Elle reposa son dos sur le dossier trop dur de la chaise en bois et attendit en silence, elle semblait en pleine réflexion, mais Stella ne pu lire sur son visage et ses yeux ses sentiments du moment. Elle était un peu comme Mac, les émotions pratiquement impossible à voir. Mais Stella commençait à le connaître de mieux en mieux après toute ses années de travail ensemble et découvrait petit à petit la clef de son esprit renfermé.
Une porte s'ouvrit dans le couloir juste à droite de Stella et un jeune homme habillé à la façon sketcheur sortit. Il semblait si rebelle, mais la scientifique était sûre qu'en dessous de cette carapace se trouvait un jeune en détresse, voulant s'exprimé et dire son opinion. Comme chaque adolescent il devait se sentir incompris par le monde des adultes et s'enfermait dans son monde à lui.
"Steeve?" Demanda t-elle, pour se faire remarqué du jeune homme qui marchait, regardant ses chaussures.
Il leva la tête et s'arrêta, surpris. Il s'attendait à voir soit le proviseur soit l'un de ses parents mais à la place, une inconnue l'attendait. Ses sourcils se froncèrent, se qui accentua son sentiments d'incompréhensibilité. "Oui, c'est moi…" Dit-il d'une voix grave, tellement grave que parfois on avait du mal à comprendre tout ce qu'il disait. Il se remit à marcher mais avec plus d'hésitation dans les pas.
"Je suis l'inspecteur Bonasera, de la police scientifique." Reprit-elle posément, elle s'approcha de lui avec un sourire sympathique, ne voulant pas le frustrer.
La surprise se mêla alors à la méfiance. On lui avait appris à se méfier de la police de New York, appris à les fuir, et à les détester. Et pourtant, là il devait s'approchait de l'une d'entre eux. Il hésita d'abord à s'enfuir, mais voyant l'expression de Stella qu'il interpréta comme un mauvais air de sympathie, il avança malgré sa réticence, elle ne devait pas être bien méchante. "Et que me veux la police?" Demanda t-il nonchalamment. Il cachait ses soupçons derrière son attitude rebelle et importuner.
"C'est à propos de Kate, Kate Lewis." Dit-elle professionnellement, elle s'attendait à une réaction du jeune homme, mais ne s'attendait pas à une réaction comme celle là. Il cachait vraiment son jeu derrière ses air de mauvais garçon.
Celui-ci s'arrêta à mi-chemin, sa bouche s'entrouvrit et il s'adossa au mur près de lui, comme si ses jambes n'arrivaient plus à retenir son corps. "Que… que lui est-il… arrivait?" Demanda t-il d'une voix affolés qui cherchait ses mots. Il semblait complètement bouleverser, encore plus que tous les proches de Kate. Il respirait mal et ses yeux fixaient un point sur le mur d'en face, un point invisible. Apparemment il se doutait que quelque chose n'allait pas, il savait qu'il aurait pu arrivé malheur à Kate, ce qui se passa.
"Je pense que tu devrais m'accompagner au poste, tu dois avoir énormément de chose à m'expliquer." Répondit Stella, essayant de ne pas être trop affecté par cela. Jouait-il la comédie? Non, c'était impossible, l'expression de frayeur et d'inquiétude dans ses yeux le prouvait. Celui-ci hocha la tête et suivie la scientifique sans dire un mot de plus. Il était perdu dans ses pensé et marchait presque machinalement.
Arrivé au poste, ils étaient allés dans une salle d'interrogatoire. Ces salles sombres et recluses oppressaient les suspects afin de les faire avouer. Mais Steeve ne semblait même pas effleuré par le sentiment de peur que pouvait donnée la salle. Il était assis sur sa chaise, les yeux fixés sur ses mains moites qui s'entremêlaient. Devant lui se trouvaient Stella et Mac, un peu déconcertés par le comportement de l'adolescent.
"Dit nous tout Steeve, je sais que tu te doutais de se qui est arrivé à Kate." Dit Stella, plaidant pour pouvoir au moins entendre la voix du jeune garçon. Celui-ci leva enfin les yeux vers eux, mais ses yeux étaient enduis de larmes. Il n'aimait pas qu'on le voit comme cela, mais ne pu s'empêcher, c'était parfaitement humain, mais peut de personne accepte de pleurer devant quelqu'un.
Il ouvrit la bouche, mais réfléchit un peu avant de parler, et enfin le son de sa voix grave et profonde sortit de sa bouche. "Moi et Kate sortions ensemble… Depuis au moins 2 ans." Commença t-il difficilement, il regarda les deux inspecteurs devant lui, n'étant pas sûr de pouvoir ou de vouloir dire la suite, mais les regards déterminés et espérant de Stella et Mac l'insistèrent à parler. "Nous vendions de la drogue pour un cartel… Je savais que c'était extrêmement dangereux mais j'avais besoin de cette argent."
Les deux scientifiques restèrent mués, écoutant attentivement l'adolescent. Un petit silence s'installa, le temps que Steeve reprenne. "Mais un jour, elle a perdu un paquet. Elle est venue me voir se jour là…"
"Steeve!" Cria la voix d'une jeune fille derrière lui. Le jeune McFine se retourna rapidement pour voir courir vers lui Kate Lewis. Son visage avait une expression affolés, se que sa voix accompagnait parfaitement. "J'ai… j'ai perdue un des paquets!" Elle regardait tout autour d'elle, s'attendant à se que quelqu'un se jette sur eux à tout moment.
"Calme toi, okay?" Dit-il calmement, il posa ses mains sur les épaules de l'adolescente et la regardait intensément, comme pour lui communiquer son calme. La jeune fille respira profondément mais ne réussit pas à se calmer, son angoisse montant chaque seconde qui passait.
"Mais ils vont me tuer!" Exclama t-elle, indifféremment des gens qui passaient par là. Mais c'était le Bronx, et personne ne s'occupait jamais des affaires des autres.
Steeve jeta un regard rapide sur toute la rue et passa une main derrière le dos de Kate. "Allez, viens avec moi. Tu verras tout vas s'arranger." Dit-il très posément, mais lui-même n'était pas sûr de ce qu'il venait de dire mais essayait de cacher son appréhension.
Le jeune homme soupira au souvenir de ce moment. Il aurait dû vraiment faire quelque chose, si seulement il aurait pu remboursé le cartel, Kate serait toujours en vie. Il s'en voulait tellement, c'était de sa faute et seulement la sienne.
"Pour qui travaillait vous?" Demanda finalement Stella, brisant le silence gêné qui s'était imposé.
Le regard de Steeve s'affola alors, le même regard que la jeune Kate avait eut le jour où elle lui annonça qu'elle avait perdue le paquet. Il était complètement incrédule par la question posée par la scientifique. "Mais je ne peut pas vous le dire. Ils me tueront! Vous ne les connaissez pas, ils sont prêts à tout!" Dit-il très rapidement, sa respiration et ses battements de cœur s'emballèrent. "Vous avez bien vu ce qu'ils ont fait à Kate, moi se sera encore pire! Dénoncer notre dileur c'est dix fois pire que de perdre quelque chose." Il semblait complètement à bout de souffle, la méfiance augmentant.
"Ne t'inquiète pas, nous pouvons te protéger." Mac dit très calmement, son visage exprimait de la confiance pour le jeune homme qui se calma un peu. "Allez tout va bien, si tu es ici tout se passera bien. Donc calme toi."
Steeve respira très profondément avec beaucoup d'insistance, essayant de se calmer du mieux qu'il pût. S'était effrayant de voir à quel point un homme pouvait faire peur à tant de gens, rien qu'avec le son de sa voix, certain se suicidait ou encore pire tuait. L'emprise de ces grandes figures de la drogue effrayés tout un quartier et même plus, et la police n'y pouvait pas grand-chose. D'ailleurs elle a souvent essayé mais par leur richesse, ses hommes pouvaient se payer d'excellents avocats qui trouvaient toujours une faille dans le dossier, dans la justice et s'en sortait sans même une amende.
Stella posa un calepin sur la table et demanda à Steeve d'écrire dessus le nom des dileurs qu'il connaissait, lui promettant de même de le protéger quoi qu'il se passe. Quand il eut finis, Mac prit le calepin et lu: Ernst Mandes et Hugh Cortez.
Il leva alors les yeux vers le jeune homme. Ernst Mandes… Ce nom lui disait quelque chose…