Mac, Stella et Flack se trouvait dans la petite boutique de quartier, dans laquelle les deux inspecteurs se trouvaient il y a peu de temps avant. L'éclairage ne s'était pas améliorer en l'espace de plusieurs heures, par contre, l'arrière boutique était d'hors à présent vide. Ayant vu la police venir les interroger, ils préférèrent cacher toute les preuves possibles, du moins c'est ce qu'ils croyaient.
A peine entrée, le regard de Stella se posa sur une petite boite en métal derrière le comptoir. Malgré sa couleur bleue marine discrète, elle n'échappa à la scientifique. Elle contourna le comptoir, mis des gants en latex et attrapa la boite qu'elle posa sur le comptoir. Elle était fermée à clef, mais pas pour très longtemps. Elle sortit un petit kit de sa mallette et ouvrit soigneusement la mystérieuse boite qui gémi avec un petit grincement. Et une liasse d'argent ainsi qu'un petit sachet contenant une poudre blanche se dévoila à la scientifique.
"Je me demande ce qu'il nous dira pour expliquer sa..." Dit Stella avec un petit sourire malicieux au coin des lèvres, tout en montrant le contenu de la boite à ses deux coéquipiers.
"Mais il faut se méfier d'eux, ils trouvent toujours une raison quoi qu'il se passe…" Répondit Mac, de son ton le plus calme et professionnel.
Flack qui était derrière Mac, s'avança vers le fond de la boutique et entra dans l'arrière boutique. Il regarda un peu partout, malgré qu'il ne soit pas un scientifique, il avait quand même l'œil à trouver des pièces à conviction.
L'arrière boutique avait un petit air de boucherie. De grandes tables en bois occupaient la plus grande partit de la salle, et un petit canapé confortable se trouvait au fond de la pièce. Sur les tables, de la fine poudre blanche était éparpillé par-ci par-là sur les tables, comme si l'on avait essuyés les tables rapidement, sans vraiment s'en souciés. Pris dans la précipitation, ils n'avaient pas vraiment fait attention aux quelques présences de poudres sur les tables.
Flack se baissa et regarda sous les tables, cherchant à voir si ils n'avaient pas égarés quelque chose en courant. En scrutant sous celle-ci, il tomba sur une petite liasse de photos, sûrement tombés de la table, et poussés par les pas précipités des propriétaires. L'inspecteur se leva alors et eut comme un flash-back, voyant comment les propriétaires s'enfuirent, laissant malencontreusement tombés les photos de la table.
Il s'approcha donc des photos et plus il s'avançait mieux les contours des visages photographiés se dessinait. Arrivés à leur hauteur, il regarda de plus près les photographies. Ces visages étaient familiers. C'était les photos de chaque membre de la famille Lewis.
"Mac, Stella!" Les appela t-il, ne détournant pas son regard des pièces à conviction.
Ses deux coéquipiers arrivèrent donc peut de temps après. Flack étant de dos, ils ne virent pas tout de suite sa découverte. Mais en approchant, ils regardèrent par-dessus ses épaules et virent les photos des Lewis.
"Elles ont était prise de loin, sans même que les Lewis le sache." Reprit Flack.
Aucun de tous les membres de la famille ne regardait l'appareil, aucun d'entre eux ne l'avait remarqué. La plupart d'entre-elles furent prise au même endroit, Central Park. Vivant à New York depuis longtemps ils avaient tous reconnut l'endroit et sa verdure entourante.
Mac se mit à marcher à travers la salle, regardant les alentours, sa mallette médico-légale toujours en main. Il s'arrêta soudainement au milieu du passage. Son regard était attiré par une tache rouge de forme circulaire sur le sol. Il regarda un peu plus loin et vit qu'il y en avait plusieurs, menant jusqu'à une porte. Les autres taches n'étaient par contre pas circulaires comme la première. La personne avait sûrement bougé et s'était dirigé vers la pièce d'à côté. En tout cas, elle n'avait pas était traînée.
Il prit un coton tige dans sa mallette, prit un échantillons du sang et se leva. Son regard se posa sur la porte en métal rouillé du fond de la salle. Ses sourcils se froncèrent, pourquoi avoir une autre salle alors qu'il y a déjà un arrière boutique? Il se dirigea vers celle-ci et l'ouvrit doucement. Elle s'ouvrit relativement facilement dans un grincement. Il regarda alors les gonds de la porte. Elle n'était pas souvent utilisé, mais on l'avait ouverte il y a peu de temps, car elles étaient enduites d'huile récemment versé.
Flack et Stella qui avait entendu la porte s'ouvrir, se tournèrent vers elle et virent Mac entrer dans la pièce. La scientifique le suivit dans l'antre sombre, seulement éclairer par les deux lampes de poches des deux policiers. Flack décida de rester avec les agents de polices présents dans la boutique.
Mac continua à avancer lentement, se référent au mur fissuré et rouillé de bout en bout. Stella, juste derrière lui, le suivait sans dire un mot, regardant autour d'elle, impressionnée par la longueur du couloir dans lequel ils se trouvaient. L'endroit était sombre et lugubre, ils sentaient l'humidité dans l'air et l'odeur de pourriture s'infiltra dans leur nez. C'était un couloir à donner la chair de poule, Stella pouvait en témoignée. La phobie des rats est communes à beaucoup de gens dont elle, et en plus de l'air mystérieux de l'endroit, la peur des rats ne l'aidait vraiment pas à se sentir mieux.
C'est alors qu'ils arrivèrent au bout du couloir. Mac se demandait sérieusement depuis combien de temps ils avaient marchés et surtout à quel point ils s'étaient éloignés de la boutique. Au bout du couloir se trouvait une autre porte, autant rouillé que les précédentes.
Mac se tourna vers Stella qui le regardait avec un regard suppliant. Elle l'implorait d'agir vite et de faire du plus vite qu'il pouvait afin de revenir à l'air libre au plus vite. Un sourire amical se dessina alors sur les lèvres du scientifique, essayant de la rassurer un peu. Puis il se tourna de nouveau vers la porte, mais avant qu'il ne puisse l'ouvrir, ils entendirent quelqu'un tousser dans la pièce.
Ils dégainèrent tout les deux leurs armes et se regardèrent. Qui pouvait bien être à l'intérieur? L'appréhension monta d'un cran chez les deux policiers qui se regardaient toujours. Mac hocha la tête pour lui signalait de se tenir prêt. Stella prit une profonde respiration et attendit. Cette attente était insupportable, tellement de question la tourmentait et la peur se mêlée à tout cela, ce qui produisait un étrange mélange.
Le scientifique ouvrit soudainement la porte avec fracas et entra dans la pièce, Stella sur ses talons. Sa torche et son arme se braquèrent sur la silhouette au fond de la pièce, Ernst Mandes. Ses sourcils froncés, les yeux minuscules, il était aveuglé par la lumière des deux lampes torches qui le désignait. Il leva alors les mains en signe de reddition et haussa les épaules avec un sourire faussement sympathique.
"Tient, j'aurais pensé que vous seriez partit…" Dit Mac avec une petite pointe d'amusement dans la voix.
"Vous êtes arrivés alors que je m'apprêtait à partir." Sa voix profonde n'accompagnait pas vraiment le sentiment exprimé par son visage.
Stella paraissait maintenant beaucoup plus confiante, elle arborait même un sourire amusé. Elle partageait le même sentiment que Mac en se moment. "C'est bête, vous avez dû resté enfermé ici longtemps…" L'ironie s'entendait dans sa voix.
Mac remit son arme dans son étui quand il fût sur et certain que sa coéquipière le tenait en joue. Il sortit ses menottes et les passa aux mains du suspect. "Bon, suivez nous."
Et ils se mirent en route à travers le long couloir sombre vers la boutique illuminée. Le silence s'installa de nouveau alors qu'ils marchaient, cette fois accompagné de Ernst Mandes. Celui-ci ne tarda pas à briser le silence pesant.
"Vous savez, vous ne devriez pas faire sa…" Dit-il légèrement, avec le même ton qu'il aurait pu utiliser pour dire bonjour ou au revoir.
Stella le regarda alors dans les yeux. "Et pourquoi donc?" Un sourcil froncé, elle le regardait avec un regard d'incompréhension.
Le propriétaire du magasin se mit alors à rire, un rire à la fois nerveux et crispant. "Vous le saurez bien vite… Je vous aurez prévenu…" Il s'était arrêté de rire, mais un sourire malicieux était toujours présent sur son visage. "Ne venez pas pleurer après…"
Stella et Mac se regardèrent. Se demandant si il fallait prendre les paroles de l'homme au sérieux. Puis la scientifique haussa les épaules et ils continuèrent à marcher.
C'est alors que le silence fût interrompue et déchirer par le bruit d'un coup de feu. Il s'ensuivit alors des cris terrifiés, et d'autres coups de feu. Cela venait de l'extérieur.
