A/N: Pardonnez-moi… Je suis extrêmement désoler pour avoir mis autant de temps pour se chapitre. Déjà que depuis que j'ai des cours, j'ai plus de mal à écrire, mais avec les révisions du brevet je vous ne parle pas xD. Vous me direz que c'est rien le brevet mais j'espère avoir une bonne note alors . En tout cas, vraiment désoler. Donc bonne lecture et des reviews sur votre avis me ferais grand plaisir!

Les coups de feux furent brefs, mais terrifiant. Le silence retomba alors dans le couloir sombre et humide. Aucun des trois ne bougea, sans voix. Du moins Mac et Stella ne trouvaient pas les mots dans ce moment. Que s'était-il passer? Quelqu'un était-il blessé ? Et Flack? Que lui était-il arrivait? Tellement de question dont ils ne pouvaient trouver de réponse, du moins tant qu'il n'était pas revenu dans la boutique.

"Oh mon dieu…" Murmura alors Stella horrifié, trouvant enfin la voix pour dire se qu'elle pensait. Elle s'attendait au pire.

"Reste ici, je vais aller voir." Ordonna Mac, alors qu'il commençait à courir vers la porte de l'arrière boutique. Il n'avait pas perdu son calme, toujours aussi professionnel que d'habitude.

Sa respiration augmenta au fur et à mesure qu'il courait. Ils ne semblaient pourtant pas si loin de la porte, et pourtant le temps qui lui prit pour arriver jusque dans la boutique lui parût interminable. Les secondes s'égrainant si lentement que s'en était insupportable, pour lui comme pour Stella.

Enfin, la faible lumière de sa lampe de poche se reflétait sur le métal dur de la porte massive. Plus que quelques mètres. Il monta les marches deux par deux, trébuchant une ou deux fois, et arriva au sommet des escaliers. Il ouvrit la porte et fût momentanément éblouis par le soudain éclat des lampes de l'arrière boutique ainsi que par les quelques rayons qui filtrait à travers les fenêtres de la boutique et qui parvenait à passer par la porte ouverte de la pièce.

Clignant des yeux plusieurs fois afin que ses yeux s'habituent à la luminosité des lieux, il resta sur place. C'est alors qu'il entendit des pas venir vers lui. C'était un policier en uniforme du nom de McGrath.

"Est-ce que ça va lieutenant?" Demanda le jeune policier. Il n'avait même pas vingt ans et il se trouvait déjà dans les forces de l'ordre, mettant en danger sa vie tout les jours. Il y avait des fois, alors que Mac se baladait au poste, il voyait passer devant lui plusieurs policier en uniforme, semblant à peine sortit de l'adolescence et commençant à devenir des hommes. Comment cela se pouvait-il? Mais là n'était pas la question alors. Il se souvint des coups de feux.

Mac commença alors à marcher rapidement vers la boutique, le jeune officier à ses talons. Ne répondant même pas à sa question, une seule question était de mise pour lui. "Que s'est-il passé?"

Arrivé dans la boutique, il ne vit d'abord que quelques autres officiers de police. "Eh bien, des coups de feux ont été tirés depuis l'un des immeubles en faces, et le lieutenant Flack ainsi que Handerson ont été touchés." Répondit le jeune policier avec sa voix si peu professionnel. Il n'avait pas l'habitude de tout cela.

Quand Mac entendit le nom de son jeune «coéquipier», et ami, il s'arrêta et se tourna vers le policier, qui surprit, ne s'attendait pas à une réaction pareille. "Où est-il?"

Mais une voix familière devança le jeune officier. "Mac, j'suis là!" C'était Flack.

Le scientifique se tourna alors dans la direction depuis laquelle il avait entendu la voix. Don était assis sur le comptoir, caché de la vue de Mac par une étagère, une main sur son bras ensanglanté. Malgré tout cela, le jeune inspecteur souriait. Une attitude plutôt étrange pour la situation, mais il ne semblait pas vraiment souffrir.

"Ne t'inquiète pas, la balle a seulement effleurée mon bras." Dit alors Flack avec une voix rassurante.

"Flack! Que t'es t-il arrivé?" Exclama la voix de Stella. Elle venait de rentrer dans la boutique, accompagné par Ernst Mandes qui lui, paraissait s'ennuyer. Mac avait complètement oublié qu'il avait laissé Stella dans le couloir sous la boutique, mais elle avait prit l'initiative de venir par elle-même, malgré son ordre de rester en bas.

"C'est rien, comme je viens de le dire à Mac, la balle m'a seulement effleuré." Il était encore plus calme que précédemment. Qu'il y ait eu ses coups de feu ou pas, sa n'aurait pas fait de différence pour lui.

C'est alors qu'ils entendirent les sirènes de plusieurs ambulances arrivées et peu de temps après, elles s'arrêtèrent devant la boutique. Regardant tous par la fenêtre les ambulanciers sortir des véhicules, ils voyèrent de même, la foule agglutinée autour de la boutique, seulement éloigné du lieu par des policiers qui tentait tant bien que mal de les repousser et de les forcer à reprendre leur route.

Un ambulancier entra dans la boutique et se dirigea vers Flack qui n'avait pas bouger depuis. Il enleva sa main de la blessure et laissa l'ambulancier l'examiner. Celui-ci sortit des compresses et une bouteille d'un produit qu'il versa sur les compresses. Il les appuya alors sur la blessure du jeune inspecteur qui grimaça. Cette fois-ci, il sentait vraiment la douleur provenant de la blessure.

Et enfin, l'ambulancier lui mit un bandage sur la blessure. "Voilà, sa devrait aller maintenant." Lui dit-il avec un petit sourire. Après tout, se n'était pas grand-chose.

"Ouais, merci." Et Flack sauta du comptoir et revint sur ses deux pieds. Malgré que cela fasse bien dix minutes que Ernst Mandes était dans la pièce, Don ne le vit qu'à cet instant. "Tiens, voilà notre vieil ami Ernst!"

Un sourire ironique apparu alors sur les lèvres de l'homme menotté. Sa pour sûr, il n'était pas très content de le revoir.

Mac fit un signe à Stella, comme pour lui dire de l'emmener à la voiture. Ce qu'elle fit sans attendre.

C'est alors qu'un inspecteur hirsute, un air pas très sympathique, vint les voir. "Mac!" L'appela celui-ci. "Ne serait-ce pas Ernst Mandes?"

Mais il n'eut pour réponse qu'un hochement de tête. Mac ne l'appréciait pas vraiment, il avait la réputation d'un policier un peu trop fière de ses qualités. Il se pensait indispensable au sein des forces de l'ordre, se que beaucoup d'entre eux contestait. Comme l'a écrit Victor Hugo: "Il y a de ses fatalités qui se croient des providences."

"Tu t'attaques à très gros… Même moi je n'ai pas pût les attraper. Es-tu sûr de toi?" Demanda t-il, son énorme sourire antipathique sur les lèvres.

"Désoler Ben, mais nous n'avons pas les même méthodes." Dit Mac insensible aux paroles de l'inspecteur. "Et si sa ne te gène pas, j'ai d'autre chose à faire." Sur se, il se dirigea alors vers la sortie du magasin sans même se retourner et monta dans la voiture.

L'inspecteur Spader resta planté là, un peu abasourdi, personne ne lui avait jamais rien dit de tel. Puis il regarda Flack qui lui souriait, content de la réponse de Mac. Quelqu'un lui avait enfin cloué le bec. Après tout, comme il était assez haut gradé, personne n'osé donc lui faire des reproches et étant le petit chouchou d'un supérieur, c'était presque impossible de le toucher.

De retour dans la salle d'interrogation, Mac accompagné de Stella ainsi que de Flack, s'apprêtait à mener un interrogatoire. Mais cette fois-ci, ce n'était pas le jeune Steeve McFine, c'était Ernst Mandes. Sa taille imposante et son petit air ennuyé, ne montraient pas une bonne augure pour la suite. Celui-ci ne donnerait jamais ses complices ou du moins, pas ceux avec qui il travaillait. La salle n'oppressant déjà pas l'adolescent, pourquoi Ernst serait-il effrayé par sa noirceur? Après tout il y avait toujours un espoir, les preuves étaient accablantes sur lui et le témoignage de Steeve ne l'arrangeait encore moins.

"De toute façon, vous serais inculper de meurtre au premier degré. Donc si vous coopérez, le juge sera plus clément avec vous. Et en plus en bonus, vous aurais de la compagnie." Dit Flack, pas vraiment dénué de son humour. "Vous êtes gagnant à tout les coups!"

Malgré le discours très persuasif de l'inspecteur, l'homme ne flancha pas. Mac s'avança alors vers la table où été assis le suspect. Il s'assit devant lui et posa plusieurs dossiers ainsi que des sacs en plastiques contenant les preuves. "Tout vous désigne." Commença Mac, il poussa ensuite vers le suspect un sac en plastique. "Nous avons d'abord trouvés ses photos de la famille Lewis. Etrangement ceux-ci se sont fait assassiner il n'y a pas longtemps. Coïncidence? Je ne pense pas."

L'homme ouvrit la bouche pour parler, mais Mac le coupa. Ne voulant pas entendre ses soit disante explication. "Ensuite, les taches de sang dans votre arrière boutique provienne de cette arme que nous avons trouvé dans la salle où vous vous cachiez. Se qui nous dit que vous avez assassiner quelqu'un d'autre ou du moins blessé cette personne, vu que les Lewis ont été tués avec des armes à feux. Ce qui aggrave votre cas…"

Stella s'avança alors devant Ernst Mandes et posa un autre sac, contenant pour sa part, un sac de poudre blanche. "Et vous savez peut-être ce que ceci faisait dans votre-"

"Ce n'est pas à moi." Coupa l'hispanique, mais il ne semblait pas réellement indigné. Il regardait dans le vague, sur le côté. Tout ceci lui paraissait inutile, il ne parlerait jamais. Il soupira et s'assit plus confortablement sur sa chaise.

Par contre Stella le regardait avec un regard indigné. Elle aurait voulu lui donner une gifle, mais se retint. Elle savait que Mac avait un autre moyen de persuasion. C'était peut-être extrême, mais comment faire autrement? Il ne parlerait pas sans que quelque chose auquel il tient soit mis en jeu.

"Vous avez une fille, non?" Demanda Mac, en ouvrant un dossier. "Lucia Mandes…" Il avait lu le nom de la jeune demoiselle sans émotion dans la voix. Bien sûr, il n'allait rien lui faire, mais pour le persuader, il fallait miser sur tout.

Dès qu'il entendit ce nom si familier, ce nom qu'il chérissait tellement, il ne pût se retenir de se lever de sa chaise. Son regard était féroce, et l'expression de colère se dessinait sur son visage."Vous n'avez pas intérêt à toucher à ma fille!" Explosa t-il, sa respiration haletait et ses poings étaient plaqués contre la table.

De son côté, Mac n'avait pas bougé d'un pouce. Il l'avait regardé agir, s'attendant à cette réaction. "Non, ne vous inquiétez pas. Nous n'allons rien lui faire." Commença t-il, très sûr de lui. "Mais imaginez que vos 'supérieur' ait vent que vous nous avez vendu l'un de vos petit camarade. Que se passera t-il alors?" C'était très habile de sa part et sa il le savait.

Ernst se rassit alors, vraiment pas convaincu. Il arborait même un sourire moqueur aux lèvres. "Vous ne connaissez même pas le nom de l'un d'entre eux." Dit-il dans le vague, avec un petit rire.

Mais Mac continuait toujours de sourire, se qui déstabilisa un peu le suspect. Non, cela ne se pouvait pas qu'il connaisse l'un d'entre eux. C'était tout bonnement impossible. "Hugh Cortez, sa doit vous dire quelque chose, non?"

Une expression de frayeur apparue alors sur le visage de Mandes. Il pensa à sa fille, à se qu'il lui ferait si ils pensaient que c'était lui qui l'avait vendu. Il ne pouvait vraiment pas les laisser faire sa. Il soupira alors en résignation. "Promettez-moi alors que vous la protègerez…" Dit-il avec une voix grave, une voix de défaite, mais aussi une voix d'inquiétude, d'appréhension.

Un sourire amical remplaça le sourire malicieux sur le visage du scientifique. "Oui, vous pouvez compter sur nous." Répondit Mac, mais il s'arrêta là, attendant que l'homme lui raconte se qu'il voulait entendre. Du moins, le pourquoi il était après lui et ses confrères.

"En ce qui concerne la famille Lewis, ce n'est pas moi. Parlez à… Fernandez Hamilton." Expliqua Ernst Mandes, il hésita avant de donner le nom de son camarade, mais après tout c'était de la vie de sa fille dont ils parlaient.

Mac hocha lentement la tête, se rappelant le nom de ce tueur sans pitié. Puis il reprit : "Mais, il faut aussi que vous nous donnez les noms de vos supérieurs, mais aussi celui de la victime que vous avez poignardé."

Ernst soupira. Il s'était assez enfoncé comme cela. Mais il n'avait pas le choix, il avait commencé, autant continuer. S'en était finis de lui, finis de tout son beau trafic et des objets qu'il pouvait offrir à ses proches. Il prit donc le bloc note que lui tendait le scientifique et se mit à écrire.

Finalement, Mac y était arrivé, même beaucoup plus facilement qu'il ne l'aurait cru. L'inspecteur Spader ne pourrait plus rien lui dire, encore moins lui reprocher. Maintenant resté encore à voir si ils arriveraient à coffrer les gros bonnets du cartel, se qui n'était pas aussi simple que de convaincre un petit maillon de la grande chaîne.