Bonjour à tous ! Me revoilà avec le premier chapitre d'une mini fiction en trois chapitres ! J'espère qu'elle vous plaira…

Disclamer : Rien ne m'appartient, tout est à J.K.R, hormis quelques personnages. Le titre vient d'un livre d'Anna Gavalda que j'ai adoré et que je vous conseille vivement!

Merci à Gwenlillian pour m'avoir encouragé, pour m'avoir conseillé et pour m'avoir poussé à poursuivre l'écriture de cette mini-histoire.

Et merci à Kloona pour l'avoir lu, corrigé et pour me booster à chaque fois avec autant d'ardeur !

Je répondrais aux reviews par le nouveau moyen mis en place par fanfic. Pour lesreviews anymonymes, si cela ne vous dérange pas, vous pouvez me laisser votre adresse e-mail, j'y répondrais avec plaisir!

Chapitre 1 : SOS parents écoute.

Il n'avait jamais été un grand dragueur. Il le savait. Pourtant, il avait voulu endosser ce rôle. Il avait même essayé de se surpasser. Sans succès, le résultat n'avait pas été très concluant.

A vrai dire, il hésitait même entre pathétique et pitoyable. Sûrement un peu des deux.

Le problème, avec lui, c'était qu'il avait toujours été dans l'excès. Il voulait tout, tout de suite. Et, en général, il savait se montrer si persévérant qu'il obtenait ce qu'il désirait. Il avait juste réalisé trop tard que ça ne se passait pas nécessairement comme ça avec les filles.

Il avait cru qu'elle passerait l'éponge. Après tout, tout le monde fait des erreurs de jeunesse, non ? Mais elle s'était confortée dans l'image qu'elle avait gardée de lui : James Potter, ado de 15 ans en pleine crise, plutôt maladroit dans ses tentatives amoureuses, un peu trop m'as-tu-vu pour son bien, démesurément collant. Mais c'était il y a plus d'un an. Il avait changé, il avait mûri comme n'importe quelle personne de son âge. Il ne prétendait pas s'être complètement assagi mais il estimait se trouver sur la bonne voie. Son début de septième année s'était déroulé presque sans le moindre impair.

Seulement, à chaque fois qu'il voulait lui montrer cette transformation, elle ne lui laissait pas le temps d'aligner deux mots, préférant fuir plutôt que d'admettre l'évidence. Et il lui en voulait pour ça.

Il était tellement perdu dans ses pensées qu'il se rendit à peine compte qu'il était arrivé devant l'atelier de sa mère. C'est dans le même état de confusion qu'il toqua à la porte entrouverte.

« Oui » fit la voix de Mme Potter.

Il poussa doucement le battant de la porte et fit deux pas dans la pièce.

« Bonjour mon grand. » L'accueillit affectueusement la petite femme brune qui se tenait debout devant un large tableau.

« Salut m'man. »

« Bien dormi ? » Demanda-t-elle toujours absorbée dans la contemplation de la peinture.

« Ça va. »

« Mr Flitmac m'a apporté cette merveille ce matin ! N'est-elle pas superbe ? »

Mme Patricia Potter était Experte en Objets d'Art Magique Ancien. Un métier tout ce qu'il y avait de plus ennuyeux aux yeux de James et passionnant aux dires de sa mère. Question de point de vue.

Pour faire plaisir à sa mère, James fit donc semblant de porter une attention toute particulière au tableau qui représentait… Il n'en était pas sûr mais on aurait dit un mage avec une grenouille ?

« Euh… C'est assez spécial. C'est quoi le truc vert en bas à droite ? »

« Oh, ça ! Au début je me suis demandée si ce n'était pas un serpent mais en réalité, il s'agit d'un portoloin en forme de bouquet de fleurs séchées. »

Raté.

« Je n'arrive pas à savoir s'il date du XIVème ou du XVème siècle. Je pense que je vais l'apporter à Albus, il adore recevoir de nouveaux tableaux à accrocher dans Poudlard et celui-ci n'a pas vraiment de valeur historique donc inutile de le garder ici. »

Tout en parlant, elle jeta un coup d'œil acéré à son fils.

« Ça ne va pas, Jimmy ? »

« Maman ! » S'offusqua-t-il « ça fait trois ans que je te demande de ne plus m'appeler comme ça ! »

« Ah bon ? Tu n'as vraiment pas l'air dans ton assiette… »

« Non, ça va, je t'assure. »

« Mais bien sûr ! Tu pourrais me dire qu'il y a un Troll des Montagnes dans le salon, tu paraîtrais presque aussi crédible. »

Il soupira. Plus moyen de faire marche arrière pour espérer s'en tirer à bon compte. Malgré ses grands airs rêveurs et doux, quand Patricia Potter attrapait une proie, elle ne la lâchait plus. Et là, en l'occurrence, c'était lui la proie.

« Qu'est-ce qui ne va pas mon grand ? » Demanda-t-elle en s'approchant de lui et en posant une main de chaque côté de son visage.

Finalement, ce n'était peut-être pas anodin s'il était venu ici.

« C'est juste que… »

« Que ? » L'encouragea-t-elle.

Il rougit et marmonna rapidement :

« J'comprends pas bien comment ça marche les filles. »

« Ah. »

Patricia lâcha son visage et le fixa dans les yeux, une drôle d'expression sur le visage.

« Tu veux dire, au niveau mental ou au niveau du corps ? »

Les joues du jeune homme s'enflammèrent et il crut bien que de la fumée allait s'échapper de ses oreilles. Il s'empressa de préciser :

« Non non, c'estpasdutoutcequetucrois ! Le mental ! Juste le mental ! »

« Et qu'est-ce que tu ne comprends pas mon chéri ? »

« Ben… »

C'était une excellente question ça. C'est vrai, qu'est-ce qu'il ne comprenait pas chez Lily Evans ?

« Je sais pas trop. Imaginons une fille qui n'est pas forcément plus jolie qu'une autre mais qui a quand même un petit quelque chose de différent. Toutes les filles de son âge raffolent des garçons sportifs, au physique plutôt avantageux. Et si ces garçons ont la chance d'être intelligent en prime, c'est la cerise sur le gâteau. Mais pour la fille en question, on dirait que tout ne compte pas. Alors on fait quoi dans ce cas ? »

Sa mère le dévisagea, un air mi-désolé mi-attendri collé au visage.

« Tu sais quoi Jimmy ? On va aller se prendre un bon thé pour parler de ça. »

Une fois dans la cuisine, assit tout penaud devant sa tasse de thé, James se sentit encore plus mal à l'aise.

« Tu sais, James, une fille, ce n'est pas livré avec un mode d'emploi au plus grand désespoir des hommes. Le plus important, c'est de faire preuve d'intuition. Un garçon a beau être brillant, charmant, intelligent, sportif, ça ne compte pas s'il ne fait pas bon usage de ses qualités. On peut être très intelligent mais complètement idiot parce qu'on veut tellement en mettre plein la vue aux autres que nos capacités finissent par être enfouies sous un tas de bêtise. Comment tu te comportes avec cette fille ? »

« Je… euh… Au début c'est vrai que j'ai essayé de lui en mettre plein la vue. Je pensais qu'elle tomberait comme une mouche mais en fait, elle n'a pas vraiment apprécié. Et… J'ai beaucoup insisté donc je crois que j'ai commencé à lui sortir par les yeux. Mais depuis j'ai fait des efforts ! Le problème c'est qu'elle s'en fiche, elle me voit toujours comme un éternel idiot. »

« Alors tu as fait ta part du travail. Maintenant, c'est à elle d'être assez intelligence pour comprendre que ce n'est pas une tare de changer d'avis sur quelqu'un. C'est toujours difficile de se remettre en question mais elle finira par le faire, j'en suis sûre. Laisse le temps faire. Sois toi-même. »

Elle lui sourit tendrement et il lui sourit en retour. Sa mère, c'était à elle seule un remède contre tout un tas de mauvaises choses. Il se leva et s'apprêta à sortir quand elle lui demanda :

« Je peux juste savoir le nom de cette fameuse jeune fille ? »

« Lily Evans » fit-il par-dessus son épaule avant de quitter la pièce.

Patricia Potter fronça les sourcils. James et Lily n'étaient-ils pas censés être de très bons amis ?


« Je t'avais demandé de poster cette foutue lettre ! Mais comme d'habitude, tu as encore oublié ! » Cria Mr Evans à l'intention de sa femme.

« Je ne suis pas une machine à penser ! Si tu voulais la poster cette lettre, tu aurais pu le faire toi-même ! » Hurla celle-ci.

Assise à l'arrière de la voiture, Lily détourna tristement la tête du spectacle qu'offraient ses parents. Elle leva la main et, du bout du doigt, elle dessina un cœur sur la buée qui s'était formée sur la fenêtre. Cœur qu'elle effaça aussitôt. Elle ne croyait pas à l'amour.

Aussi loin que remontaient ses souvenirs, ses parents s'étaient toujours disputés. Les moments d'entente, de complicité, de tendresse étaient rares, voire exceptionnels.

Elle appuya sa tête contre la vitre et ferma les yeux pendant que, devant, ses parents continuaient leur scène de ménage.

Elle ne se rappelait pas qu'il ne se soit jamais passé un jour entier sans que ses parents éprouve le besoin de se crier dessus. C'était usant et fatigant. Elle en était arrivée à un stade où elle priait chaque jour le ciel pour qu'ils se séparent quelques temps.

Quand elle était petite, un rien l'effrayait. Dès qu'un éclat de voix trop fort lui parvenait le soir, alors qu'elle était seule dans son lit, elle courait se réfugier dans la chambre de sa sœur. Elle y restait toute la nuit à pleurer sur la vie gâchée de ses parents.

Mais aujourd'hui, elle ne pouvait plus compter sur le soutien de Pétunia. Elles s'étaient considérablement éloignées et le fait que Lily soit une sorcière ne semblait pas étranger à cela. C'était devenu une véritable torture de rentrer chez elle pendant les vacances et elle se demandait pourquoi elle avait quitté Poudlard pour ces vacances de la Toussaint. Heureusement, il ne lui restait plus que quelques minutes à tenir.

La jeune fille soupira. Elle avait appris depuis bien longtemps qu'il ne servait à rien de se lamenter sur des choses qui ne changeraient jamais.

Dès que la voiture s'immobilisa sur le parking de la gare, elle sauta dehors avec ses affaires. Ses parents l'accompagnèrent jusqu'à la voie 9 où ils lui dirent au revoir. C'est donc seule, comme à son habitude, qu'elle franchit le mur conduisant à la voie 9 ¾.

A peine eut-elle retrouvé l'habituel quai sorcier conduisant à Poudlard qu'elle se sentit soulagée d'un grand poids. Elle s'avançait d'un pas décidé vers la locomotive quand une scène étrange capta son attention.

Là, devant elle, se trouvait la famille Potter. Jusqu'à aujourd'hui, elle n'avait jamais vraiment fait attention aux parents de James. Mais à les voir là, main dans la main, serré l'un contre l'autre, elle ressentit comme une sensation de manque. Jamais elle n'avait eu droit à ce genre de scène de famille. Ses parents n'échangeaient pas ces regards chargés de tendresse et d'amour. Pour eux, la passion s'était éteinte il y a bien longtemps. Lily se demandait même si elle n'avait jamais existée.

Mais voilà que toutes ses certitudes sur l'amour venaient de s'écrouler. Elle se sentit chamboulée. L'amour pouvait donc ressembler à ça… Elle n'y avait jamais pensé.

Presque aussitôt, une bouffée de jalousie et d'envie monta en elle. Elle était sûre que James Potter ne savait pas combien il était chanceux.

« Hé Salut Lily ! »

Elle sursauta et arracha à regret ses yeux du couple harmonieux que formait Mr et Mme Potter.

« Bonjour Sirius. » Fit-elle en souriant faiblement.

« Dis donc, est-ce que je rêve ou je viens de te surprendre en pleine contemplation de notre petit Jimmy ? » Demanda Sirius, sa voix un brin moqueuse.

Les joues de la jeune fille rosirent légèrement.

« Ce n'est pas James que je regardais mais ses parents. Ils ont l'air vraiment… »

Etrangement, elle ne trouva pas d'adjectif qui rendrait fidèlement compte de réalité. Elle préféra donc se taire, d'autant plus que le grand brun lui renvoya un regard chargé d'incompréhension.

« Tu as passé de bonnes vacances ? »

« Impeccable ! J'ai l'impression de revivre depuis que mes parents ne sont plus sur mon dos. Bon, d'accord, j'ai été littéralement incendié par l'intermédiaire de plusieurs dizaines de beuglantes mais on finit par s'y habituer. Et toi, Lily ? »

« Ça a été. » Dit-elle sans grande conviction « Bon, tu m'excuseras mais j'avais promis à Louisa de la retrouver dans notre compartiment et je suis déjà en retard. »

Et rapidement, elle s'éloigna pour monter dans le train. Elle traversa l'allée bondée du train avant d'ouvrir la porte d'un compartiment et de s'y engouffrer.

« Désolée pour le retard. » Souffla-t-elle en embrassant son amie sur la joue droite.

« Pas grave, je commence à m'habituer depuis le temps ! » S'exclama Louisa McKinnon en levant les yeux au ciel.

« Comment ? » Se récria Lily « Mais je ne suis presque jamais en retard ! »

Le sourire de la jeune fille aux cheveux châtains et aux yeux gris s'élargit.

« Juste une fois sur trois…Vois-tu ma chère Lily, toute la nuance est dans le 'presque'. »

« Le jour où tu arrêteras de jouer sur les mots, il y a de très fortes chances pour que des pluies torrentielles de strangulots s'abattent sur l'Angleterre ! »

« C'est Hagrid qui serait content ! Mais trèfle de plaisanterie, tes vacances ? »

« Pas grand chose de positif. Tu es sûre que je n'avais rien bu quand j'ai refusé d'inscrire mon nom sur la liste d'élèves qui restaient pour les vacances ? »

« Pas à ma connaissance, non. J'ai aussi passé des vacances pas franchement plaisantes. Mon frère est parti de la maison après avoir hurler pendant une heure tout un tas de choses pas très agréables à entendre. Maman était dans tous ses états. »

Lily ouvrit de grands yeux. Les rares fois où elle avait vu Paul, le frère de Louisa, il lui avait paru effacé et plutôt calme. Elle avait du mal à l'imaginer crier à tout va.

« C'est vraiment étonnant » fit Louisa, pensive « Je n'aurais jamais cru qu'il aurait le cran de faire ça. Vraiment stupéfiant. Et dans la foulée, Marlène en a profité pour annoncer qu'elle abandonnait ses études de potions. Je crois que mon père a frisé la crise cardiaque. »

« On aurait mieux fait de rester au château avec Suzie. » Conclut Lily.

Louisa sembla peser le pour et le contre.

« Hum… Si tu veux mon avis, Suzie aurait été bien trop occupée avec le fameux Josh pour nous accorder une minute d'attention. »

« Je croyais qu'il devait rentrer chez lui pour les vacances. »

« Apparemment il a changé d'avis au dernier moment. Très étrange, n'est-ce pas ? Exactement quand Suzie a annoncé qu'elle restait… »

Louisa adressa un clin d'œil complice à Lily avant d'éclater de rire.


Décembre 1975, cinquième année

Lily marchait lentement dans le parc de Poudlard, un manuel de métamorphose dans les mains. Elle prit l'habitude de venir apprendre ses cours ici. La Salle Commune était excessivement bruyante et elle avait toujours la malchance de tomber sur quelqu'un qu'elle connaissait à la bibliothèque. Ici, elle était sûre de pouvoir travailler au calme.

Elle répétait pour la deuxième fois une phrase de son cours à voix basse lorsqu'elle sentit quelque chose de froid se poser sur sa main. Elle leva les yeux vers le ciel et un sourire de ravissement se dessina sur ses lèvres en voyant les premiers flocons de neiges de la saison tomber. Elle enfonça un peu plus son bonnet sur sa tête et enfila les gants qu'elle avait emmenés au cas ou.

Puis, elle se remit à l'ouvrage, le cœur un peu plus léger. Elle avait à peine fait quelques pas que deux mains glacées se glissèrent devant ses yeux.

« Tu sais que tu travailles beaucoup trop pour ton propre bien, Lily ? » Murmura une voix familière à son oreille.

Surprise, elle laissa tomber son livre et porta ses mains à son visage pour tenter d'enlever celles qui lui obstruaient la vue.

« Lâche-moi James ! » S'exclama-t-elle en riant « J'y vois rien ! »

« A une seule condition… »

« Qui est ? »

« Accepte de faire une pause dans tes brillantes études pour venir aux cuisines prendre un chocolat chaud avec nous. »

Elle fit mine de réfléchir.

« Hum… ça me paraît plutôt équitable. J'accepte ! »

Aussitôt, James retira ses mains et ramassa le livre de métamorphose.

« Je prends un otage au cas ou tu changerais d'avis. »

La jeune fille pouffa tout roulant des yeux.

« Tu prends ton rôle de fauteurs de troubles beaucoup trop au sérieux, James Potter ! »

« Que veux-tu » fit James sur un ton fataliste « C'est ça de traîner trop souvent avec un préfet ! »

Ils se dirigèrent rapidement vers les portes du château. Une question brûlait les lèvres à Lily et elle hésita une bonne partie du chemin avant de la poser.

« Dis, James, comment ça se fait que jeudi matin vous étiez tous autant fatigués Sirius, Peter et toi ? »

Il y eut un petit instant de silence.

« Je veux dire, pour Remus, je comprends mais pour vous trois… »

Lily était au courant pour Remus depuis deux ans. Au début effrayé par la découverte de la rouquine, Remus avait ensuite été rassuré lorsqu'elle lui avait juré de ne rien révélé.

« C'est juste qu'on a parlé longtemps mercredi soir. » Dit James.

Elle savait qu'il lui mentait et cela la blessa autant que ça la vexa. Il n'avait donc pas confiance en elle depuis le temps qu'ils se connaissaient ?

« J'espère juste que vous ne vous êtes pas mis en tête d'accompagner Remus. Vous savez combien c'est dangereux et… »

« Lily. » La coupa-t-il en l'attrapant par le bras pour la forcer à s'arrêter.

Elle stoppa et leva la tête vers lui.

« Ne t'inquiète pas, on a beau être un peu inconscients de temps en temps, on ne l'est pas à ce point. »

« Ok. »

Ils reprirent leur chemin en silence. Deux minutes plus tard, ils arrivèrent aux cuisines où Sirius, Peter, et Suzie les attendaient déjà.

« Vous en avez mis du temps ! » S'écria Sirius « je parie que James a encore eu un mal de chien à t'arracher à tes vieux bouquins poussiéreux Lily ! »

« Je suis sûre que tu devrais de temps en temps plonger ton joli minois dans un de ces 'vieux bouquins poussiéreux', Sirius, ta conversation serait alors nettement plus intéressante. Ça changerait des filles, du Quiddicth, des Serpentards, des blagues et encore un peu de Quidditch ! » Se moqua-t-elle gentiment.

« Tu n'as vraiment aucune pitié ! » Gémit Sirius.

Lily lui tira la langue pour unique réponse et prit place entre Suzie et Peter.

« Où sont Remus et Louisa ? »

« Réunion de Préfets. » Expliqua Peter.

« C'est vraiment dommage, dire qu'ils ne pourront pas partager ce succulent chocolat chaud avec nous ! » Déclara Sirius sans la moindre compassion à l'égard de ses deux amis « J'avais pourtant prévenu Remus qu'en acceptant ce poste il passerait à côté de plein de chose de la vie, mais est-ce qu'on m'écoute moi ? »

James et Lily échangèrent un regard amusé avant d'éclater de rire.