me revoilà ! avouer que je vous ai pas fait attendre ! un coucou tout sépciale a Nuwanda et a ma Maman ! (elles se reconnaitront ! )

merci pour les review !


chap 2 :

Dans l'ascenseur les étages défilaient bien trop vite a son goût, qu'allait-il dire a Gibbs ?
Le ding annonçant l'ouverture des portes retentit et Tony fut obligé d'avancer. Il inspira fortement. Assis à leurs bureaux Kate et Timothy relevèrent la tête. Tony se força a avoir une voix enjouée :
« Bonjour vous deux ! Comment s'est passé le reste de votre week-end ? »
La jeune femme s'approcha doucement de lui alors qu'il s'installait à son bureau :
« Je suis désolée Tony, je n'aurais pas dû réagir comme ça ! C'est que j'ai été surprise, c'est tout mais je ne... Enfin je ne comprends pas c'est tout... »
« Pose moi des questions, je répondrai ! »
Kate jeta un œil à McGee et il s'approcha. La jeune femme posa ses fesses sur le bureau :
« Comment... je veux dire comment tu... Ca fait longtemps ? »
« Que je couche avec Max ? Plusieurs mois ! Ma première aventure avec un homme remonte à mes... euh 19 ans, je crois ! »
Le bleu fronça les sourcils, il allait parler, probablement poser une question, mais la voix dure et sèche claqua dans l'air :
« Je vous rappelle qu'on a une enquête à mener, alors au boulot, je ne veux plus vous entendre ! »
Gibbs passa devant son bureau sans même jeter un œil sur lui. Tony soupira alors qu'un vent glacé étreignait son cœur. Gardant un visage impassible, il alluma son ordinateur et se mit au travail.
Mais ses yeux dérivaient souvent vers son patron. Le pire, c'était de ne pas savoir... Au moins, si Gibbs lui avait fichu son poing dans la figure, il aurait été fixé. Il ne comprenait pas vraiment la réaction de son patron. Il paraissait en colère. Jethro n'avait jamais manifesté de l'animosité envers l'homosexualité, alors que lui arrivait-il ?
Tony soupira de nouveau. Il devait vraiment avoir une conversation avec son patron. Il ne pourrait pas continuer à travailler de cette façon. Bien décidé à coincer Gibbs dans un coin pour lui parler, Tony se remit au travail un sourire sur les lèvres : coincer Jethro dans un coin n'était pas une mauvaise idée du tout...

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Gibbs rangea les feuilles du rapport pour la troisième fois, il n'arrivait vraiment pas à se concentrer aujourd'hui. Il se forçait à garder son regard fixé sur l'écran alors qu'il aurait voulut observer DiNozzo. Comment est-ce possible, comment un homme à femmes comme lui pouvait-il avoir eu des relations sexuelles avec un homme ? Et d'après la conversation qu'il avait surpris, ce n'était pas la première fois. L'ancien marine refusait de s'avouer que ce qui le dérangeait tant était le sentiment étrange que lui avait valu cette vision : voir son subordonné allongé nu sur un lit, les parties intimes humides de sperme, le corps trempé de sueur et les cheveux en bataille, avait éveillé en lui toute sorte de sentiment dont l'envie...
Comment après s'être marié trois fois, avoir eu autant de femmes dans son lit, pouvait-il être troublé par la simple vue d'un homme nu... de Tony nu !
Cette simple question lui donna chaud. Il sursauta légèrement quand le téléphone sonna :
« Quoi ! »
Il écouta son interlocuteur et raccrocha avant de hurler :
« C'était l'hôpital psychiatrique, notre suspect s'est échappé ! Au boulot ! »
Il prit son arme dans le tiroir ainsi que les clés :
« McGee, la voiture et vite ! »
Ils passèrent la journée a courrir après leur suspect, même si l'esprit de deux des membres de l'équipe dérivait un peu trop souvent...

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Pour la sixième fois depuis leur départ du central, les quatre agents du NCIS remontaient en voiture. Tony grimaça en repensant que quelques heures plus tôt, alors qu'il allait ouvrir la porte prendre son habituelle place au coté de Gibbs, celui-ci avait donné l'ordre à McGee de s'asseoir devant.
Son sang s'était glacé dans ses veines à ce moment là...
Gibbs éprouvait-il tellement d'aversion pour lui qu'il refusait à présent de s'asseoir à ses côtés ?
Il fallait vraiment qu'ils parlent tout les deux, qu'il crève cette abcès.
Il se répéta toute la journée qu'il devait le faire, trouver le courage de parler à son patron. Tony se demanda ce qu'il attendait, de quoi avait-il si peur ? De perdre sa place au sein du NCIS ou d'un rejet clair et net de la part de son ami ?
Furieux de rentrer bredouille, Gibbs rangea son arme dans le tiroir en faisant claquer la porte. Ce n'était vraiment pas le moment pour une discutions houleuse, pourtant...
Tony s'approcha du bureau de son patron et soupira d'un air grave :
« Il faut qu'on parle ! »
Sans même le regarder il répondit :
« Pas maintenant Dinozzo ! »
« Si maintenant ! Ou ma démission sera sur ton bureau dans dix minutes. Et si c'est ce que tu veux demande-le clairement ! »
Jethro releva la tête doucement et fixa son subordonné :
« Je n'aime pas les menaces et tu le sais ! »
« Je sais oui ! »
Sans un mot Gibbs se leva. Tony le regarda hébété. En avançant toujours l'ancien marine hurla presque :
« Grouille-toi avant que je ne change d'avis ! »
La gorge nouée, il suivit alors son patron jusqu'à l'une des salles d'interrogatoire. Tony entra et se sentit piégé quand celui-ci referma la porte derrière eux :
« Je t'écoute Dinozzo et dépêche-toi ! »
La tête du jeune homme se vida alors. Il ne savait plus ce qu'il voulait dire, ne savait plus ce qu'il devait faire. Se retrouver ainsi enfermé avec Gibbs faisait naître dans son esprit des fantasmes sulfureux. Il observa un instant les lèvres de son interlocuteur et déglutit péniblement :
« Je... je... »
« Tu quoi ? Viens-en au fait ! »
Cette phrase prononcée d'une voix dure suffit à faire sortir Tony de ses pensées :
« Je voudrais savoir ce qui te prend ! Tu agis comme si je t'avais trahi. Non mais c'est quoi ton problème ? Parce que tu as appris des trucs qui te plaise pas sur moi, tu oublies des années d'amitié ! »
Gibbs ouvrit la bouche :
« Ah non tais-toi, j'ai pas fini ! Que ça ne te plaise pas : ok ! Que tu trouve ça gênant ou même dégouttant : ok ! Mais que tu te taises et que tu m'ignores ça non ! J'aurais préféré un coup de poing ou des insultes ! »
Tony s'approcha :
« Tu m'en veux ? Tu veux me frapper ? Vas-y ! »

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Jethro regarda son ami la mâchoire tendue, il hésita le frapper... il avait envie de le frapper, oui, mais aussi de poser ses lèvres sur les siennes.
Troublé, une seul penser lui venait a l'esprit : fuir. Il attrapa la poignée de la porte et sortit vivement :
« Gibbs ! Gibbs on pas a fini ! Reviens ici ! »
Sans se retourner, il répondit :
« Remets-toi au boulot, Dinozzo, et garde tes menaces de démission pour des gens que ça intéresse ! »
Aussi vite qu'il le pouvait sans montrer qu'il fuyait, l'ancien marine se dirigea vers l'ascenseur. Comme à son habitude, il le bloqua puis s'appuya contre la paroie et passa ses mains sur son visage. Comment en était-il venu à penser aux lèvres de son subordonné de cette façon ? Gibbs se secoua mentalement. Depuis quand se laissait-il dépasser par les événements ? Il remit l'ascenseur en route et se dirigea vers son bureau d'un pas vif. Il remarqua que Tony était en plein travail, du moins c'est ce qu'il semblait. Le jeune homme s'arrêta de taper un instant pour le fixer :
« McGee ! Kate ! Au lieu de bâiller aux corneilles, au boulot ! »
Les deux agent sursautèrent et se remirent au travail, il entendit Tony soupirer et se lever, Gibbs releva alors la tête et vit son ami prendre sa veste :
« Qu'est ce que tu fais Dinozzo ? »
« Je rentre chez moi ! »
Il hurla :
« Quoi ? On peut savoir pourquoi ? »
« Je ne peux pas travailler comme ça, Gibbs. Alors quand tu auras décidé ce que tu veux faire, tu m'appelles ! »
L'italien se dirigea vivement vers l'ascenseur :
« Dinozzo ! »
Avant que les portes ne se referment, Jethro s'engouffra dans la cabine :
« Gibbs, je ne peux pas continuer comme ça ! Tu n'as jamais eu de problème avec ce genre de chose quand il s'agissait des autres, alors on peut savoir ce qui t'arrive ? C'est quoi ton problème ? Je fais ce que je veux ! Je couche avec qui je veux ! »
Gibbs évita le regard de son subordonné :
« JE me fiche de savoir avec qui tu couches ! »
« Alors c'est quoi ton problème ? »
« Fais attention à qui tu parles Dinozzo ! »
Il l'entendit soupirer, refusant toujours de le fixer :
« Réponds à ma question, Patron ! »

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Malgré sa colère, c'est avec une joie indicible que Tony bloqua l'ascenseur pour la première fois. Ca l'agaçait que Gibbs ne dise rien, qu'il ne réponde pas :
« Je vais te poser la question une dernière fois par ce que je ne pourrais pas faire du bon boulot si je dois me demander toutes les deux secondes si tu ne va pas... »
« Ferme-la un peu »
D'abord surpris puis agacé, Tony eut un geste brusque. Il resserra sa prise sur sa veste, l'envie de frapper son patron le saisit. Il allait parler quand deux mains le plaquèrent violemment contre la cabine :
« Tu ferais mieux de la fermer parce que tu commences vraiment à m'agacer, c'est clair ? »
Tony essaya de se dégager pensant que son patron allait le relâcher mais Gibbs le maintenait trop fort. L'avant-bras de l'ancien marine contre son torse rendait sa respiration plus difficile et pour se libérer, il serait obligé de frapper violemment le bras que l'homme avait posé sur la paroi de la cabine :
« Lâche-moi Gibbs ! »
« On dirais que ça t'énerve ! »
Le jeune leva les yeux au ciel :
« Oui tu m'agaces, tu ne réponds pas à mes questions et tu joues avec mes nerfs ! »
« Moi ? Je joue avec tes nerfs ! Tu te fous de moi là, c'est ça ! »
Il fixa son patron dans les yeux un instant :
« Moi ? Qu'est-ce que je t'ai fait, bon sang ? C'est plutôt moi qui aurait du être en colère ! Vous avez défoncé la porte de mon appart et m'avez surpris au mauvais moment ! »
Tony frissonna quand Jethro plongea son regard dans le sien :
« Pourquoi ? »
Troublé par leur proximité, agacé de ne pas être libre de ses mouvements, il répondit bien trop sèchement :
« Pourquoi quoi ! »
« Pourquoi lui... »
Etonné, Tony cessa de se tortiller un instant :
« J'en sais rien moi ! Parce qu'il a une belle gueule, parce qu'il est génial au pieu ! Pourquoi est-ce que j'ai l'impression que tu me fais une crise de jalousie ? »
La voix basse, Gibbs répondit :
« Ne sois pas ridicule ! »
Aussi faiblement que son patron Tony demanda :
« Alors lâche-moi ! »
« Comme si tu ne pouvais pas te dégager tout seul... »
Toujours en chuchotant, Tony soupira :
« Je pourrais, oui, et je pourrais faire autre chose aussi ! »
Sans le quitter des yeux Gibbs demanda :
« Quoi ? »
« Tu ne veux pas le savoir Patron ! »
Alors que l'italien s'apprêtait à ajouter quelques mots, il fut interrompu par les lèvres de son ami, sa langue força bien vite cette mince barrière.

A ce moment la dans le cerveau de Tony tout fut déconnecté, il embrassait Gibbs là... comme ça... Et ce n'était pas lui qui en avait pris l'initiative...
Alors qu'il tentait de se convaincre qu'il allait se réveiller bientôt, la main de son patron glissa sur lui, ce qui fit reprendre ses esprits à l'agent du NCIS :
« Gibbs arrête ! Tu peux pas faire ça ! »
« Pourquoi ? »
« Pourquoi ? Pourquoi ! Mais parce que tu es hétéro ! »
« Et pas toi ? »
Tony ouvrit la bouche et la referma...
Avant même qu'il n'ait compris, Gibbs avait remis l'ascenseur en route et avait filé.

a suivre...


me taper pas ! moi sadique ? nooooon !

a pluche merci a cybelia qui me corrige calin !