Voilà la suite !
Avant j'aimerais rendre un grand homage au comédien Daniel Rialet le prêtre de la série "Père et maire" . Il est mort mardi d'une crise cardiaque à l'âge de 46 ans. Et je l'aimait énormément voilà ! Et je le pouvais j'apporterais tout mon soutient a son ami de toujours Christian Rauth !
Abby lui fit un sourire éclatant, comme à son habitude, McGee fronçait les
sourcils, Kate se leva. Tony se demanda un instant ce qu'elle allait dire, ce qu'elle pensait.
Comme si de rien n'était, Gibbs s'installa à son bureau :
« Abby, qu'est ce que tu as trouvé ? »
« Bonjour à toi aussi Gibbs ! »
Le regard noir qu'il jeta à la jeune femme la fit sourire. Doucement comme s'il ne voulait pas se faire remarquer, Tony s'installa :
« Hé bien j'ai analysé l'enregistrement de notre... »
Le téléphone sur le bureau de DiNozzo se mit à sonner :
« Désolé ! »
Il jeta un coup d'œil à Abby et répondit :
« DiNozzo ! »
Tony soupira :
« Ca va ? Bien ! Ecoute Maxence, je n'ai pas le temps là ! »
Il jeta un coup d'œil à Gibbs : son visage, comme toujours, restait impassible. Il quitta son amant des yeux et répondit à son interlocuteur :
« Non je ne crois pas que... »
Il inspira profondément :
« Oui, c'est ça ! »
Il raccrocha en soupirant de nouveau. Quand il releva la tête, il vit tout les membres de son équipe le regarder :
« Quoi ! C'était une conversation privée ! »
Abby s'approcha et fit la moue :
« Pourquoi est-ce que tu brises le cœur de ce pauvre garçon ? »
« Abby ! »
« Oui ? »
« Ferme-la ! »
La jeune femme se mit à rire :
« Tu fréquente un peu trop Gibbs mon ami ! »
Tony ouvrit la bouche et la referma, il regarda la jeune gotique un instant. Elle haussa un sourcil comme pour lui demander pourquoi il ne répondait pas. La voix de Gibbs la fit sursauter :
« Abby, ton rapport et vite ! »
« Oui d'accord ! »
Elle se tourna vers l'écran, la télécommande à la main :
« J'ai donc analysé l'enregistrement de notre cinglé et après recoupé tous les bruits de fond, c'est à dire : le train, l'avion et le... »
Sans même lever les yeux Jethro l'interrompit :
« Abby ! »
« Donc je disais : j'ai trouvé la maison d'où le coup de fil a été passé ! Malheureusement d'après nos amis du FBI, cette maison est vide depuis vingt ans ! »
Elle inspira profondément comme pour garder le suspense :
« Attention tenez-vous bien ! Dans cette maison, le frère de notre suspect a tué sa femme qui avait des amants par-dessus la tête ! Lors de son procès, il a dit qu'il n'avait fait que libérer son âme torturée ! »
Kate s'avança :
« Donc Chabre reproduirait le même schéma que son frère ? »
« C'est ce que je pense oui ! »
Gibbs fixa la jeune femme en demandant :
« Où est cet homme à présent ?
« Mort en prison il y quelques mois ! »
Tony se leva et posa ses fesses sur son bureau :
« Laisse-moi deviner : la crise de mon ami Chabre a commencé juste au moment où son frère est mort ! »
« Tout vu ! »
Kate soupira :
« Mais ça ne nous dit pas où il est maintenant ! »
« DiNozzo ! »
« Patron ? »
« Trouve-moi tout ce qui existe sur le frère de Chabre ! Kate ! »
La jeune femme se releva :
« Je veux que tu ailles voir tous ceux et toutes celles qui ont ou qui ont eu un rapport avec cette famille ! »
« Bien ! »
« McGee ! »
« Monsieur ? »
« Trouve-moi l'homme qui a été chargé de l'enquête il y a 20 ans ! Au boulot et que ça saute ! »
Tony ne put s'empêcher de sourire... Il se remémora un instant leur nuit, la chaleur brûlante de leur étreinte et toute leur passion.
« Tony, tu peux me chercher l'adresse de... Tony ? »
Kate regarda un instant autour d'elle comme pour se demander ce que son ami pouvait bien regarder comme ça. La voix de Gibbs la fit sursauter :
« DiNozzo ! »
« Hein quoi ! »
Il leva la tête vers sa coéquipière :
« Je te parlais ! »
« Ce que tu disais n'était sûrement pas intéressant ! On a du boulot, allez, va bosser ! »
La jeune femme soupira, secoua la tête et retourna à son bureau. Tony hésita un instant et puis jeta un coup d'œil a son amant. Il avait ce sourire moqueur qui le caractérisait tant.
Toute la matinée se résuma à ça : boulot, rêverie et grande question. Il redoutait plus que tout la fin de la journée et le moment où il devrait parler à Gibbs. Il imagina la conversation qu'il aurait avec son patron. L'ex marine lui dirait sûrement que cette histoire était une erreur, qu'il n'aurait pas du...
Il se sentit idiot de penser qu'il ne pourrait pas supporter que son amant regrette cette simple nuit. Après tout, il ne devait pas se faire d'illusions...
Tony en avait assez de se prendre la tête, il laissa lourdement tomber le rapport qu'il était en train de lire.
Tout le monde releva la tête, il soupira :
« Il fait un peu faim là ! Je vais nous chercher des sandwichs ! »
Kate fronça les sourcils :
« On peut se faire livrer, Tony ! »
« Il faut que je bouge ! »
Elle regarda Gibbs qui restait concentré sur des dossiers :
« Ce n'est peut être pas prudent, je t'accompagne ! »
« Non je n'ai pas besoin de baby-sitter, je te remercie ! »
« Soit tu y vas avec elle, soit tu n'y vas pas ! »
Tony jeta un regard noir à son amant et se dirigea vers l'ascenseur avec la jeune femme :
« Kate ! »
« Oui ? »
« N'oubliez pas le café ! »
« Bien patron ! »
¤¤¤¤¤
Gibbs les vit monter dans l'ascenseur. Il se mit à sourire, Tony râlerait sûrement, mais il fallait vraiment qu'ils se retrouvent seuls tous les deux pour parler du coup de fil de ce matin.
Il soupira. Ils devraient eux aussi mettre les choses au clair, mais il n'avait jamais été adroit pour les grandes conversations.
Et puis, il ne savait pas vraiment ce qu'il voulait non plus ! Il avait aimé cette nuit, et découvert des plaisirs dont il n'avait pas idée... Il aimait Tony comme un frère.. ? Vraiment ? Un frère ? C'est ce qu'il avait cru, mais cette nuit avait changé beaucoup de choses.
Maintenant, il fallait se décider : soit engager une relation plus ou moins stable (ce qui n'était pas gagné vu ses anciennes relations) ou tout arrêter maintenant. Même si les caresses et sensations de la nuit passée lui manqueraient forcément.
Gibbs soupira, il tenta un instant de revenir sur les sentiments qu'il éprouvait pour son agent.
Il abandonna bien vite, ses sentiments là n'étaient pas comparables à ceux qu'il avait éprouvés pour ses ex-femmes ! Ni même pour aucune femme d'ailleurs.
Agacé par toute ces pensées, l'ex marine se leva. Il se dirigea vers la machine à café. Il fixa un instant l'ascenseur : Et Tony, lui, se posait-il des questions ? Quels étaient ces sentiments à lui ?
Il retourna s'asseoir sans même tremper ses lèvres dans sa tasse, le seul moyen de savoir ce que Tony ressentait était de lui demander ! Mais le jeune homme avait bien avoué avoir fantasmé à son sujet...
« Non mais tu rigole ce type m'est passé devant ! »
« Et c'était une raison pour le menacer ? »
Tony posa son sac sur son bureau :
« Bien sûr que c'était une raison ! »
« C'est un truc de mâle, c'est ça ? »
Elle retroussa ses lèvres et dit d'une voix grave et moqueuse :
« C'est ma place dans la file ! »
« Tu es une fille, tu comprendras jamais rien aux mecs ! »
« Par contre toi oui et bien plus que je ne le croyais ! »
« Oh si tu savais ! »
« Kate, Tony ! »
Les deux agent se tournèrent vers leur patron :
« Où est mon café ? »
Kate posa son sac à son tour et sortit un gobelet fermé :
« Noir et sans sucre ! »
« J'espère bien ! »
Timothy s'approcha, fouilla dans le sac et sortit un sandwich :
« Touche pas à ça le bleu, c'est pas pour toi ! »
Il lui prit des mains et le tendit à Gibbs
Etonné, Jethro regarda le jambon/gruyère et observa son ami, alors que les trois agents s'installaient à leur bureau pour manger. Quant étaient-ils devenus si proches ? Ils travaillaient ensemble depuis si longtemps. Peut-être trop longtemps...
Plongé dans ses pensées, l'ex marine en avait perdu l'appétit :
« Je voudrais voir l'agent DiNozzo ! »
Gibbs releva la tête. Devant leur bureaux se tenait un jeune homme :
« C'est moi ! »
« Je suis coursier ! Je suis chargé d'un message ! »
Comme il n'ajoutait rienn Tony s'approcha :
« Oui j'écoute ! »
« Euh très bien le rapport que vous avez demandé se trouve dans les archives ! »
L'Italien se mit à rire :
« Et on vous a envoyé pour ça ! Un coup de fil aurait suffit »
Le coursier fronça les sourcils :
« Ca va, c'est bon tu peux y aller ! »
DiNozzo essuya ses lèvres et se dirigea vers les salles d'interrogatoire :
« Je vais aux archives ! »
« Ne te perds pas en route ! »
« Je te remercie Kate, je n'ai pas besoin de plan, ce n'est pas moi qui me suis perdu dans mon propre appartement ! »
Comme tout le monde la regardait étonné, elle cru bon d'ajouter :
« Mais c'est faut ça ! »
Gibbs se désintéressa de la jeune femme et suivit son amant des yeux. Un sourire naquit sur ses lèvres : son amant, et quel amant...
« Je descends voir un de mes informateur ! »
Sans un mot de plus, il quitta ses collègues, et suivit le jeune homme. Il marchait dans le couloir d'un pas vif :
« Tony ! »
Il se retourna, il souriait mais en voyant la tête que faisait Gibbs, il fronça les sourcils.
D'un mouvement rapide, Jethro poussa Tony dans une des salles d'interrogatoire :
« Tu sais Gibbs, ça devient une manie de se retrouver seuls tout les deux ic... »
L'ex marine ne lui laissa pas le temps de finir sa phrase : il s'était jeté sur ses lèvres à peine la porte fermée. Jethro regretta d'avoir cessé leur baiser quant il entendit :
« Déjà en manque patron ! »
Il soupira :
« Tony ? »
« Oui... Oh alors ça y est, c'est là. La grande conversation ! Moi qui pensais que ce ne serait que ce soir ! »
« Je vais devenir dingue si j'attends plus ! »
« Ok alors vas-y, je t'écoute, dit le moi ! »
Jethro l'observa :
« Dire quoi ? »
« Que tout ça était une erreur... C'est ce que tu va dire non ? »
C'était là tout le problème, il ne savait pas... Il ne savait pas quoi penser ni même quoi dire.
« Gibbs ? »
« J'en sais rien ! Je ne pense pas non que c'était une erreur, même si beaucoup de gens diront le contraire. »
Un sentiment de fierté envahit l'ex marine quand le visage de son amant afficha un sourire de bonheur :
« Ne va pas t'imaginer des trucs ! Ce n'est ni une déclaration d'amour enflammée, ni une invitation à venir t'installer chez moi ! »
A sa grande surprise, Tony se mit à sourire :
« Tu te prends trop la tête, Gibbs ! »
L'Italien s'approcha de lui :
« Le temps que tu remettes tes idées en place, on a qu'à dire que rien n'est décidé ! De toutes façons, j'avait pas l'intention de m'installer chez toi non plus, je suis pas un garçon si facile que ça ! »
Gibbs l'observa un instant, son sourire charmeur, ces yeux si sûrs d'eux :
« Pourquoi est-ce que j'ai l'impression que toi, tu n'a pas à remettre de l'ordre dans tes idées ? »
« Par ce que tout est très clair pour moi ! Je me suis rendu compte hier que je savait ce que voulait ! Maintenant, c'est à toi de te décider ! »
Jethro posa la question même s'il n'était pas sûr de vouloir connaître la réponse :
« Qu'est-ce que tu veux ? »
« Toi ! Peu importe où et comment ni le temps qu'il te faudra ! »
« Pourquoi ? »
« Parce que je ne peux pas me passer de toi ! Maintenant, rassure-toi, si tu as envie de me larguer à la première occasion, je ne t'en voudrais pas ! »
L'ex marine savais toujours quand les gens lui mentaient, c'est ce qui faisait de lui un bon agent. Et là, Tony mentait : il n'avait pas envie que ça finisse mal entre eux. Gibbs crut même un instant voir passer dans les yeux du jeune un sentiment bien plus fort...
Il se pencha alors sur les lèvres de son amant pour l'embrasser doucement. Il se reprit peu a peu ; cette conversation l'avais épuisé :
« Que t'a dit Kate tout à l'heure à propos de ce matin ? »
« Ah je savais que tu l'avais fais exprès ! »
« Ca ne répond pas à ma question ! »
« Elle n'a rien dit aux autres ! »
« Tu en doutait ? »
« Oui pas toi ? Enfin bref... Elle m'a aussi dit que j'étais mal barré ! Je me suis bien gardé de lui dire ce qui s'est passé cette nuit, je ne voudrais pas affirmer ce qui pour le moment reste une simple interrogation ! »
Gibbs passa sa main sur la joue de son amant :
« Allez, au boulot maintenant monsieur DiNozzo ! Tu n'es pas payé à batifoler dans les salles d'interrogatoire ! »
« Alors ça c'est une idée géniale... »
Amusé, il attrapa la main de l'Italien avant que celle-ci n'atteigne son entrejambe :
« N'y pense même pas ! On a du boulot ! »
« C'est beaucoup moins amusant ! »
Gibbs sortit de la salle en disant :
« Tu pourras t'amuser ce soir. En attendant, au boulot ! »
« C'est une invitation ? »
Reprenant le couloir dans l'autre sens, il répondit :
« Non un ordre ! »
« Je parlais pas du boulot mais de ce soir ! »
« Moi aussi ! »
¤¤¤¤
Tony attendit que son patron soit hors de vue et se mit à rire :
« Yes ! »
Encore heureux le couloir était désert. Il mit quelques minutes à se souvenir de ce qu'il faisait au départ dans le couloir... Les archives bien sûr !
Il se dirigea vers les sous-sols d'un pas vif. Comme à chaque fois qu'il y descendait, il fut surpris par la pénombre qui régnait dans le service des archives. Il fut accueillit par une femme :
« Salut Tony ! »
« Salut Brenda, je suis venu chercher le dossier numéro 58796 s'il te plait ! »
« Tu as une autorisation ? »
« Euh non, mais si tu appelles le bureau, ils te confirmeront que j'ai besoin de ce dossier ! »
« Bon très bien, je te fais confiance bien que je ne devrais pas ! »
« Pourquoi ? »
« Tu ne m'a jamais rappelé après ce dîner ! »
Tony soupira, il avait complètement oublié qu'ils avaient un jour dîné ensemble :
« Tu as raison, je suis un monstre ! Mais tu vois maintenant je suis pris ! »
Tout en tapant sur son ordinateur, la jeune femme grimaça :
« TOI ? »
« Oui moi ! Pris et fou amoureux si tu veux savoir ! »
Son cœur manqua un battement : c'était la première fois depuis hier qu'il osait mettre un mot sur ce qu'il ressentait pour Gibbs.
a suivre ...
j'espère que sa vous plus !
