Voilà la suite ! bon c'est couper un peu bizarremetn mais bon je vous l'ai dit c'était pas prévu pour être des chapitres !
j'espère que sa vous plaira !
Son cœur manqua un battement. C'était la première fois depuis hier qu'il osait mettre un mot sur ce qu'il ressentait pour Gibbs. La jeune femme lui tendit une enveloppe très épaisse :
« Tiens, tu me le ramènes après ! »
« T'en fais pas ! »
Tony sortit et ouvrit le dossier, mais son esprit sans cesse tourné vers Gibbs l'empêchant de se concentrer.
C'était bien la première fois de sa vie qu'il se sentait en danger.
Aimer, c'était souvent prendre des risques. Le risque de souffrir, le risque que tout change...
Il inspira profondément et s'installa contre le mur : qu'allait-il faire maintenant ? « Tony, qu'est-ce que tu fais là ? On t'attend ! Gibbs m'a envoyée à ta recherche ! »
Il releva la tête et vit Kate s'approcher :
« Ouais j'arrive ! »
La jeune femme l'observa :
« Toi ça ne va pas ! Tu veux qu'on en parle ? »
« Non ! »
Elle ne se laissa pas convaincre et elle s'installa près de lui contre le mur :
« C'est à propos de ce qu'on s'est dit tout à l'heure ? »
« Je n'ai jamais douté de rien, Kate ! Jamais et là je crois que tu as raison, je suis mal barré ! »
« C'est peut-être pas si grave que ça ! »
Tony la fixa un instant et la jeune femme secoua la tête :
« Enfin... Mais bon c'est pas la première fois que tu te mets dans des situations impossibles ! »
« Ouais mais là, c'est le pompon ! »
« Qu'est-ce que tu comptes faire ? »
Il se releva d'un coup :
« Aller bosser ! Ou on va se faire attraper ! »
Kate ouvrit la bouche :
« Ne dit pas un mot ! »
Gibbs releva la tête en les voyant arriver tout les deux. L'italien se remit au travail pour oublier tout le reste.
Il étudia le dossier en long, en large et en travers. Et puis, il remarqua une chose :
« J'ai un truc là ! »
« On t'écoute... »
Comme son ami ne reprenait pas, elle le pressa :
« Allez, te fais pas prier ! »
« Les grands-parents des frères Chabre possèdent une maison et je viens de vérifier : depuis un mois, il y a de nouveau une facture pour l'électricité... »
Gibbs se leva précipitamment :
« On y va ! »
¤¤¤¤¤¤
Plusieurs voitures les suivaient avec les meilleurs agents de terrain à leur bord. Ils arrivèrent bien vite à la maison des Chabre.
Les bois et la mauvaise herbe avaient envahi ce qui était probablement autrefois un beau jardin. Les murs n'étaient plus blanc, les vitres étaient brisées et la porte entrouverte.
Gibbs fit un signe de la main et aussitôt tous les agents sortirent leurs armes et se dirigèrent vers la maison.
Il vit Tony le devancer. L'arme au poing, le gilet de protection de la NAVY sur lui, il se dirigeait vers la porte ouverte. Tout ce qui pouvait mal tourner à ce moment là lui passa par la tête. Il eut un pincement au cœur. C'était idiot, Tony était l'un de ses meilleurs agents.
Se reprenant, Gibbs se plaça de l'autre coté de la porte, il hurla :
« NCIS ! Chabre, sortez les mains en l'air ! »
Il n'y avait aucun bruit ni dans la maison ni dehors. Les oiseaux avaient déserté les arbres alentour, tout était trop silencieux...
« Nous allons entrer Chabre ! »
Gibbs poussa la porte tout doucement : la pièce était vide, en désordre, poussiéreuse.
Une chaise renversée gisait là depuis pas mal de temps, si on en jugeait par la couche de saleté qui la recouvrait. Il fit un signe de tête à Tony à ses côtés, Kate resserra sa prise sur son arme.
Tony entra d'un mouvement vif. Il vérifia qu'il n'y avait aucun risque et les autres membres du commando entrèrent.
Il fouillèrent chaque pièce : elles étaient toutes vides. Il ne restait qu'une porte. Tony s'en approcha, se colla contre le mur et l'ouvrit d'un mouvement vif.
Au même instant et sans que personne n'aie pu le prévoir, un coup de feu retentit puis un autre...
¤¤¤¤
Pendant un instant le sang lui brouilla la vue, il essuya son œil couvert de sang et pu voir la personne qui avait tiré.
Une jeune femme se tenait là, prostrée dans ce qui semblait être une chambre de d'enfant, de petite fille à en juger par les peluches et le rose bonbon un peu partout...
Elle était recroquevillée dans un coin, elle portait une vieille chemise de nuit, qui avait du être blanche autrefois...
Ses cheveux très longs étaient emmêlés, du sang couvrait ses mains et son visage blanchâtre. On aurait pu croire qu'elle n'avait jamais vu le soleil.
Dans ses mains elle tenait une arme, elle tremblait légèrement tout comme ses lèvres bleuies par le froid qui régnait dans la maison.
Ses yeux gris se posèrent sur Tony un instant mais elle ne semblait pas le voir... Elle continua à appuyer frénétiquement sur la gâchette de l'arme heureusement vide.
Il lui semblait que son observation avait durer des minutes entières, mais ce n'était pas le cas.
Les agents du NCIS mirent la jeune femme en joue, Tony hurla bien malgré lui :
« Ne tirez pas ! »
Gibbs leur fit signe et il rangèrent leurs armes. Tony oublia un instant la douleur qui provenait de son front.
La balle n'était pas passée loin. Il ignora le sang qui continua de couler le long de sa joue. Il s'agenouilla près de la jeune femme et lui prit l'arme des mains. Elle continuait de fixer le vide devant elle comme si elle ne l'avait pas vu :
« Mademoiselle ! Est-ce que vous m'entendez ? »
Elle tourna enfin la tête vers lui, d'une voix faible, inaudible et cassée comme si elle n'avait pas parlé depuis longtemps, elle demanda :
« Moi ? »
« Oui vous ! »
Tony releva la tête, il jeta un œil à son amant. Son visage restait impassible, il lui désigna le fond de la pièce. Un cadavre gisait là dans une mare de sang...
Il se releva pour aller voir de plus près :
« C'est le sergent Chabre ! »
Assis sur la plate forme d'une des ambulances, Tony se faisait soigner :
« Ce n'est pas grand chose, la balle vous a à peine effleuré. C'est superficiel mais vous devriez quand même venir à l'hôpital ! »
« Non ça va ! »
Il sursauta quand la voix de Gibbs retentit près de lui :
« Tu feras ce que le médecin te dit ! »
« J'irais pas à l'hôpital juste pour ça ! Ce n'est qu'une égratignure ! »
« Tony... »
Gibbs jeta un oeil à l'ambulancier :
« Il peut rentrer chez lui s'il ne reste pas seul ! »
« Je me charge de lui ! »
« Bien, je vais dire alors ce qu'il va falloir surveiller ! »
De l'autre coté de la rue, il y avait une autre ambulance, la jeune femme y était allongée sur un brancard.
« Comment va t'elle ? »
Gibbs suivit son regard :
« Ils disent qu'elle est déshydratée et sous-alimentée ! Elle a des dizaines de blessures et son état psychologique n'a pas pu encore être défini ! »
Ducky s'approcha d'eux :
« J'ai commencé les premières analyses ! Le sergent Chabre est mort par balle ! Elle s'est logée droit dans le cœur, et ensuite il a été criblé de balles du même calibre ! Il est mort ce matin à approximativement 9h ! Je vous en dirais plus dès que j'aurais fais l'autopsie ! »
Il s'éloigna, et Tony reporta son attention sur Gibbs alors que Kate approchait. Elle salua Ducky et s'installa à coté de son ami :
« Est ce qu'on sait qui c'est ? »
« Elle n'a pas décroché un mot. Mais d'après des lettres qu'on a trouvées dans la maison, c'est la sœur du sergent ! »
« Quoi ? J'ai bien vu un papier à son nom dans le dossier de Chabre, mais elle est morte elle avait 14 ans ! C'était il y a des années ! »
« 10 ans ! Elle en a 24 aujourd'hui c'est son anniversaire ! »
Il jeta un coup d'œil a Gibbs :
« Comment peut-on être sûr que c'est elle ? »
Kate ne laissa pas son patron répondre :
« C'est elle ! Il y a des photos d'elle ado avec sa famille ! »
Tony jeta un dernier regard à l'ambulance avant qu'elle n'emmène la jeune femme.
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Depuis sa cuisine Jethro observait Tony.
Installé sur le canapé, une tasse de café dans les mains, il relisait pour la énième fois le rapport sur la mort de Noah Chabre.
Gibbs soupira, il reporta un instant son attention sur les pâtes qu'il était en train de faire cuire quand la voix de son amant retentit depuis le salon :
« Dis-moi, qu'est ce que tu prépares ? »
« Tu verras bien ! Enfin si je te laisse goûter ! »
« Mais c'est que ça sent drôlement bon ! Comme dans la cuisine de ma mère quand elle fait sa sauce... Oooooohhh ! »
Il vit son amant se précipiter vers le comptoir :
« Tu prépare une sauce boloniaise ! Tu sais que ma mère fait une sauce à s'en taper les fesses par-terre ! Même toi, tu n'y résisterais pas ! »
Gibbs s'empêcha de sourire et jeta un regard impassible à son amant :
« Ou peut-être pas en fin de compte ! »
Quand il fut certain que le jeune homme était trop concentré par la substance qui bouillonnait doucement dans le fait-tout, Jetrho se mit à rire silencieusement. Il attrapa le sel et en versa dans la sauce :
« Hé la doucement pas trop de sel ! »
« Si tu n'es pas content, tu n'avais qu'à t'en charger ! »
« Hé ! Je suis en convalescence, je te rappelle ! »
Le regard qu'il jeta au jeune homme lui signifia bien qu'il n'avait pas l'intention de le plaindre, celui-ci lui fit un sourire éclatant :
« Et de toutes façons, je ne sais pas faire cuire un œuf. Pourquoi tu crois que je passe tout mon temps dans des restaurants ? Je suis peut-être Italien, mais c'est pas pour ça que je sais faire cuire des pâtes ! »
Amusé, il plongea un doigt dans la préparation, il grimaça légèrement mais se mit à sourire dès que la sauce eut touché ses lèvres :
« Mmm »
« J'ai des cuillères ! »
« Je sais, mais c'est meilleur comme ça ! »
« Tu ne serais pas un peu maso ? »
« J'en sais rien, ça te plairait peut-être ? Tu n'as pas tes menottes avec toi par hasard ? »
« Hé bien, méfie-toi que je ne t'attache pas au radiateur de la salle de bain ! Maintenant, laisse-moi finir ! »
Gibbs vit son amant s'installer sur l'un des tabourets du comptoir. Il n'aimait pas que quelqu'un l'observe mais bizarrement, le regard de Tony sur lui était loin de lui déplaire, bien au contraire. Il ajouta quelques herbes et retint sa respiration.
La présence du jeune homme près de lui semblait si naturelle que ça en était dérangeant.
Pour éviter de trop penser, il détourna la conversation :
« Tu as appris quelque chose à propos de Noah Chabre ? »
« Non le rapport dit qu'elle s'est noyée dans un lac à 14 ans ! On n'a pas retrouvé son corps !
« Laisse-moi deviner : les seuls présents étaient les frères Chabre ! »
« Oui et papa Chabre aussi ! »
« Donc, ils ont fait croire à sa mort et puis l'ont enfermée chez eux ! »
« La question est pourquoi ? »
« J'en sais rien ! Va mettre la table ! »
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Tony releva la tête. C'était idiot, mais il se sentait tout excité par ce dîner. Ils avaient partagé des tas de repas ensemble, mais jamais aussi intimement. Il se leva et prit deux assiettes. Il se demanda un instant où les installer. A la table, ça faisait très dîner romantique en amoureux et ça risquait de perturber un peu plus les idées de Gibbs ou plutôt (il devait bien se l'avouer) ça risquait de le perturber lui.
La table basse devant la télé ne lui plaisait pas du tout et...
« Si tu crois que la table va venir toute seule, tu te goures ! Dépêche-toi un peu, je vais pas faire tout le travail tout seul ! »
« Bien patron ! Bon et bien allons-y pour la table alors ! »
a suivre...
avouez que vous vous attendiez pas a sa ?
que va t'il se passer ? vous croyer que je vais les laisser diner tranquillement ? niark niark la suite samedi ! si possible !
Merci a Hestia qui a fait des bannières pour cette fic (lune en reviens que sa fic plaise autant ) merci ma grande plein de calin ! vous pouvez voir la bannière sur mon profile !
