Voilà la suite ! avec un peu de retard mais le chap est plus long que d'habitude sa devrais vous consoler ! bonne lecture !
Le soleil entrait dans la chambre, caressant le visage des deux amants. Gibbs était déjà bien réveillé, il observait son subordonné nu et endormi près de lui.
Le drap blanc couvrait tout juste son corps, le jeune homme semblait paisible...
Ses cheveux en bataille témoignaient de la nuit sauvage qu'ils avaient passée. L'une de ses mains était lascivement posée près de son entrejambe à peine couvert par le drap.
Jethro contemplait ce corps qui l'avait, la nuit même, rendu fou de plaisir. Les yeux de son amant papillonnèrent un instant, et puis il se mit à sourire :
« Bonjour Boss ! »
« Bonjour ! »
Il s'étira :
« Pas de coup de téléphone ? Pas d'appel de Kate ? Pas d'urgence ? »
« Non ! »
Les yeux toujours fermés, le jeune homme sourit de nouveau :
« Alors on peut paresser un peu non ? »
« Ca, c'est une chose que je ne sais pas faire, alors debout et à table, j'ai faim ! »
Il se leva complètement nu et fut fier de voir le regard gourmand que lui jetait son amant. Celui-ci gémit fortement. Il ferma les yeux pour tenter d'échapper à cette vision de rêve. Un grognement sourd s'échappa de ses lèvres et il changea bien vite de sujet :
« Je comprend pourquoi tes ex-femmes t'ont quitté si elle ne faisaient jamais la grasse matinée ! »
L'ex-marine attrapa son oreiller et le lança sur son amant :
« Tu compte aller bosser quand même ! »
Le jeune homme s'étira de nouveau langoureusement :
« Euh non, du moins pas avant une heure ou deux. »
Devant le regard étonné que lui jeta Gibbs il ajouta :
« Je vais aller à l'hôpital voir Noah ! »
« Tu as encore des questions à lui poser ? »
« Non ! Mais j'aimerais la voir quand même. Elle se retrouve toute seule et... »
« Quoi ? Tu as mangé la fin de ta phrase ? »
Jethro jeta un œil à son corps nu que son amant fixait :
« Disons que te voir ainsi totalement nu offert à mon regard ne me donne mais alors pas du tout envie de parler de boulot ! Par contre, j'adorerais que tu viennes me rejoindre là pour quelques instants de pur plaisir ! »
Gibbs frissonna. Il savait que Tony n'avait jamais eu sa langue dans sa poche (d'ailleurs ce n'était pas vraiment là qu'il l'avait mise hier), mais de là à l'inviter ainsi à la débauche... En fait non, c'était vraiment le genre de l'agent du NCIS. Le jeune homme grogna de nouveau, sortant Jethro de ses pensées :
« Bon d'accord ça va, je me lève ! Mais tu ne perds rien pour attendre ! »
Il passa un vieux peignoir qui traînait et sortit de la chambre :
« Je vais faire le café ! »
Gibbs ne savait pas ce qu'il allait dire mais il ne put s'empêcher d'appeler :
« Tony... »
L'italien se retourna vivement (si vivement que le peignoir lassa un instant entrevoir la toison brune qui recouvrait son bas ventre ). Un sourire aux lèvres, il demanda :
« Oui Patron ? »
Gibbs ne laissa rien voir de son trouble :
« Je veux du café pas du jus de chaussettes ! »
L'italien grogna :
« Méfie-toi je pourrais... »
« Quoi DiNozzo ? »
« Euh rien ! Je vais préparer ce café ! »
« Tu as intérêt ! »
Dans la salle de bain Jethro fixa un moment son regard dans le miroir. Quelque chose le gênait mais il n'arrivait pas à trouver quoi. C'était comme si quelque chose lui échappait, une évidence qu'il n'arrivait pas à voir...
Il ouvrit les robinets de la douche et se glissa sous l'eau légèrement froide, il frissonna, mais c'était un vrai délice.
Après la nuit brûlante qu'il venait de passer entre les bras de son amant, il en avait vraiment besoin. Tout son corps était moite de leurs deux sueurs.
Il passa ses mains dans ses cheveux les trempant d'eau. Une de ses main s'égara sur sa nuque et l'autre sur ses bourses pour les débarrasser des dernières traces qu'avait laisser leur nuit. Après s'être lavé et rincé, il passa une serviette autour de ses hanches.
Il s'habilla et descendit. C'est là qu'il entendit la musique et puis la voix de son amant chantant par dessus celle du chanteur. Jethro s'arrêta en voyant son subordonné se trémousser au son des percussions. Il se mit à rire, mais le jeune homme était trop concentré, il se retourna dans un espèce de pas de danse pour enlever la poêle du feu, il versa les œufs brouillés dans une assiette :
« Mmmm ta ta ta pe... »
Il s'arrêta en voyant le sourire moqueur de son patron, gêné, il posa la poêle dans l'évier et se gratta la tête :
« Ca fait longtemps que tu es là ? »
« Assez pour voir que tu es un frimeur et que tu ne sais pas danser ! »
« Hé je sais danser ! Et puis je ne suis pas un frimeur, j'ai seulement conscience du fait que j'ai un corps de rêve auquel personne ne résiste ! »
Il fit un sourire éclatant qui se voulait pur et innocent. Jethro s'approcha doucement, le jeune homme d'abord méfiant recula d'un pas. Il fut soulager quand il vit son amant se servir une tasse de café. Il attrapa alors son assiette d'œufs. Gibbs en profita pour lui coller une tape derrière la tête :
« Aïeuuh ! »
« Tu n'est pas irrésistible ! »
« Dans ce cas, je laisse mon petit déj et je t'interdis de venir sous la douche avec moi ! »
Jethro prit le journal du jour :
« Je n'en avais pas l'intention ! »
« Tu n'es pas drôle tesoro ! »
« Je ne suis jamais drôle ! »
Tony se mit à sourire :
« Non mais tu es sexy, ça compense ! »
Avant que l'ex-marine n'ait pu répondre, l'Italien avait filé. Il jeta un œil à la mixture que son amant avait préparé. La moitié des œufs était trop cuite et l'autre crue.
Il jeta le tout à la poubelle en soupirant.
Le temps que passa Tony sous la douche lui parut infini. Quand enfin le jeune homme descendit, les cheveux ébouriffés et en baillant allègrement, il se moqua :
« Tu sais que tu passe plus de temps dans la salle de bain que mes trois ex-femmes réunies ! »
Le jeune homme ne réagit même pas :
« Hé où est mon petit déjeuner ? »
« Si tu parle de ce truc infect qui était là, je l'ai jeté ! »
« Mais qu'est ce que je vais manger ? »
« Tu prendras quelque chose en route ! »
« Je peux pas je vais à l'hôpital ! »
Gibbs soupira, replia son journal et serra les dents. Cette idée ne lui plaisait décidément pas :
« Et bien n'y vas pas ! »
« Oui, mais je t'ai dit qu'il fallait que je lui apporte un peu de soutien et de... »
« Je te rappelle que jusqu'à preuve du contraire, elle est impliquée dans l'une de nos affaires ! »
« Gibbs, arrête ! Elle a la mentalité d'une enfant de 14 ans. Elle est perdue et toute seule maintenant ! Je ne peux pas la laisser comme ça ! »
« Pourquoi ? »
Le jeune homme soupira :
« Et toi pourquoi tu réagis comme ça ! Je vais finir par croire que tu es jaloux ! »
Agacé, le patron se leva, déposa sa tasse dans l'évier et se dirigea vers la sortie :
« Où tu vas ? »
« Je vais bosser ! Et toi, tu a intérêt à être à l'heure sinon je vais me fâcher ! »
Il entendit son amant l'appeler mais ne se retourna pas...
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Un sac de vêtements à la main et un sachet de croissant dans l'autre, Tony entra dans l'hôpital. Il salua l'agent en faction :
« Bonjour ! »
« Bonjour agent DiNozzo ! »
« Un croissant ? »
« Oui merci ! »
Il lui tendit le paquet et toqua à la porte :
« Bonjour ! »
La jeune femme se mit à sourire instantanément :
« Bonjour Tony ! »
« Ah tiens, aujourd'hui vous vous souvenez de mon nom ! »
Elle fit une moue boudeuse :
« Ne vous moquez pas ! »
« Non non promis ! »
Il lui tendit un sac en plastique :
« Je vous ai apporté de quoi vous mettre à l'aise ! »
« Ooohhh »
Elle se mit à sautiller sur son lit comme une enfant le matin de Noël, elle tapa dans ses mains :
« C'est vraiment pour moi ? »
« Oui mais ce n'est que quelques chemises de nuit et sous-vêtements. Hein, ce n'est pas... »
« Merciiii ! »
Elle lui sauta au cou, elle sembla se rendre compte de ce qu'elle faisait et se réinstalla sur son lit :
« Je vous remercie ! »
« Ce n'est rien voyons ! Comment s'est passée votre nuit ? »
Elle plongea la main dans le paquet de croissants que lui tendit Tony :
« Bien mais je suis réveillée souvent par les infirmières ! »
« C'est pour votre bien ! »
« Ouais je suis pas convaincue ! »
Tony resta là à discuter avec la jeune femme un moment tout en surveillant sa montre. S'il avait le malheur d'être en retard, Gibbs n'allait pas le louper.
Noah parlait mais il n'écoutait pas, il repensait à son amant, à ce qu'ils s'était dit un peu plus tôt.
Est-ce que Jethro était réellement jaloux ? Où est-ce qu'il allait trop loin en venant voir la jeune femme, mais elle n'était qu'une victime après tout. Elle méritait la pitié qu'il lui témoignait parce que ce n'était que ça : de la pitié pour les années qu'elle avait passées enfermée.
Un coup sur son épaule lui fit relever la tête :
« Vous ne m'écoutez pas ! »
« Pardon mais je... Oh, oh quelle heure est-il ? Oups il faut que j'y aille, je vais être en retard ! »
Il sortit précipitamment de la chambre et de l'hôpital et s'engouffra dans sa voiture. Il démarra en trombe.
A peine un kilomètre plus tard, une sirène de police retentit :
« Et merde, c'est pas possible ! »
Tony vit le policier sortir de sa voiture dès qu'il fut à sa hauteur l'italien se mit à sourire :
« Je roulais trop vite c'est vrai mais... »
Il fouilla dans ses poches :
« Je suis agent du NCIS. Nous avons une urgence et je suis en retard et... »
Agacé de ne pas trouver sa plaque le jeune grogna :
« Monsieur, montrez-moi les papiers du véhicule ! »
« Mais j'ai ma plaque j'en suis sur... »
« Mais oui ! Mais oui et la semaine dernière j'ai arrêté un agent de la CIA en mission ! »
Tony jeta un regard noir au policier, il se pencha pour regarder si sa plaque n'était pas rangée dans la boite à gant. Sa veste dévoila alors un instant son arme. Aussitôt la voix du policier claqua dans l'air :
« Mettez vos mains par dessus la vitre, pas de geste brusque :
Tony s'exécuta :
« Puisque je vous dis que je suis... »
« Sortez de la voiture ! »
Il soupira et descendit doucement de la voiture. Il positionna ses mains sur le capot :
« Je vois qu'on connais la procédure ! »
« Je suis de la maison je vous dis, vérifiez ! »
L'homme le plaqua un peu plus contre la voiture et lui enleva son arme, il porta la main à sa radio :
« Centrale ici voiture 9 ! J'ai besoin d'une recherche ! »
L'italien tenta de se retourner en disant :
« J'ai mes papier quelque part dans la v... »
Mais il n'eut pas le temps de finir le policier le plaqua violemment contre la carrosserie.
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Gibbs regarda une nouvelle fois sa montre. Son amant aurait dû être là depuis une heure. Il serra les dents... Leur relation était déjà assez compliquée. Si en plus le jeune homme commençait à prendre de mauvaises habitudes, ça n'irait pas.
La colère montait peu à peu en lui. Il tenta de se convaincre que ce qui le gênait n'était pas l'endroit ou l'italien s'était rendu. Un nœud se forma dans le creux de son ventre. Il ferma le dossier ouvert devant lui, plaça l'une de ses mains sur l'autre et se tapota la bouche.
Ses sentiment se mélangeaient à ses convictions à propos de l'enquête. Il ne se sentait pas objectif et ça l'agaçait. Et puis d'ailleurs, depuis quand avait-il des sentiments pour son subordonné ?
Une main s'agitait devant ses yeux :
« Ouououuu ! »
Il releva la tête et vit Abby lui sourire :
« A quoi tu rêves ? »
« A l'une de mes ex-femmes ! Qu'est ce que tu veux, Abby ? »
Le téléphone sonna. La jeune femme referma la bouche et fit la moue. Jethro décrocha en soupirant :
« Gibbs ! »
La jeune femme se pencha, tentant d'entendre ce que disait l'interlocuteur :
« Monsieur Leroy Jethro Gibbs ? Ici la police de la route, monsieur ! Il y a un problème avec l'un de vos agents... »
Le cœur de l'ex-marine s'arrêta un instant. Que se passerait-il si l'homme lui annonçait que son amant avait eu un grave accident ? Il sentit son sang quitter son visage. Il entendit loin, très loin, la voix du policier :
« Monsieur Gibbs ? Monsieur vous êtes là ? »
Il devait répondre, il devait mais comment ? La peur de ce que l'autre avait à lui dire coinçait les mots dans sa gorge Il se ressaisit bien vite agissant en marine :
« J'écoute ! »
Sa voix était sûre et posée comme à son habitude mais bien plus grave qu'elle n'aurait du l'être :
« Donc voilà je vous appelle au sujet d'un certain Anthony DiNozzo. Il dit qu'il est du NCIS nous voudrions confirmation ! Nous l'avons arrêté pour excès de vitesse et il a agressé l'un de nos agents ! »
« Quoi ? »
La surprise fit oublier à l'ex-marine son inquiétude :
« Oui ! Il est actuellement en prison pour avoir frappé un policier ! »
« Quel idiot ! Il est bien agent au NCIS ! Mais faite-moi plaisir, dites-lui que je n'ai pas confirmez et que vous le mettez en garde a vue ! »
L'homme se mit à rire et Gibbs raccrocha :
« Tu ne vas pas le laisser là-bas toute la journée, si ? »
« Si ! On a du boulot ! »
« Giiiiibbs tu ne peux pas faire sa ! Entre les poivrots et les idiots, Tony va encore faire des siennes ! Et puis, on ne sait pas ce qui s'est vraiment passer ! Ce n'est pas vraiment le genre de Tony de frapper sur les gens comme çan surtout s'ils sont flics ! »
Kate s'approcha du bureau :
« Je reviens de... Qu'est-ce qui ce passe ! »
« Tony s'est fait arrêter ! »
La jeune femme se mit à rire :
« Nooon pourquoi qu'est-ce qu'il a fait ! »
Abby soupira et se tourna vers son patron :
« Alors Gibbs on va le chercher, allez ! Et puis franchement ça lui mettra la honte de sa vie et tu auras le plaisir de le frapper derrière la tête ! »
Timothy arrivait à son tour et Jethro se leva :
« McGee, tu gardes la maison, on revient dans une heure ! »
« Quoi ? On y va moi et Kate mais, mais, qui va conduire ? »
Devant le sourire de l'ex marine, la jeune gothique soupira :
« Bon ben si on est pas revenus dans une heure c'est que... »
« Abby ! »
Elle grimaça, mais fila vers l'ascenseur où son patron et Kate s'engouffraient déjà. Le silence qui régnait dans la voiture était pesant, les deux jeunes femme ne cessaient de se jeter des regards inquiets.
Gibbs gara sa voiture et descendit aussitôt, il entra dans le petit bureau de police, une simple pièce ou s'étalaient quelques bureaux. Des agents en uniforme discutaient avec des civils et d'autres étaient installés devant des ordinateurs.
A l'accueil, un homme leur fit signe d'approcher :
« Je peux vous aider ? »
Gibbs sortit sa plaque :
« Agent Gibbs je viens chercher un imbécile ! »
L'homme se mit à rire :
« On en a des tas, mais je crois savoir duquel vous parlez ! »
Abby s'approcha :
« Que s'est-il passé ? »
Le flic soupira :
« Nous avons de léger problèmes avec l'un de nos policier, un homme un peu brutal. Nous faisons actuellement une enquête sur lui. Malheureusement nous ne pouvons pas le retirer du service pour le moment alors... »
Kate soupira :
« J'ai compris ! Tony est tombé sur lui, il n'a pas supporté la manière dont votre homme lui a parlé et il lui a mis son poing dans la figure... »
Le policier parut embêté, il acquiesça et sortit de derrière son bureau :
« Venez ! »
Kate fut la première à le suivre :
« Vous l'avez quand même mis en cellule ? »
« Oui il a attaqué un policier quand... »
Gibbs commença à s'impatienter :
« Conduisez-nous à lui ! Et vite ! »
L'homme se rembrunie mais s'exécuta :
« Par ici ! »
Il leur fit traverser la pièce et entrer dans un couloir où s'étendaient des cellules. Kate se mit à sourire en entendant la voix de Tony :
« Je n'ai rien fait, je suis innocent ! Ppppfff combien de fois j'ai entendu ça !
Sortez-moi de la... Où... »
« Où tu vas te faire tuer par ton patron ? »
Tony se releva précipitamment de la couchette où il était allongé, il se colla contre les barreaux :
« Ah vous voilà enfin ! Il y a des heures que je poireaute ! »
Abby se mit a rire :
« A peine une heure je suis sûre ! »
« Ah oui mais quand on est privé, de liberté alors qu'on n'a rien fait ça peu sembler interminable »
Les deux jeune femme se jetèrent un regard :
« Et bien, tu auras quelque chose en commun avec certains de nos suspect, vois la chose du bon côté ! »
« Très drôle Kate ! »
Gibbs s'approcha enfin et quand son regard croisa celui de son amant, il se durcit un peu plus. Sans un mot l'ex-marine tourna les talons et rebroussa chemin.
¤¤¤¤¤
Tony attrapa sa veste et la passa. A peine la porte de sa cellule ouverte, il se mit à courir derrière son patron, bousculant les deux jeunes femmes :
« Jethro ! »
Il ne s'arrêta pas. Tony passa devant lui et l'arrêta juste avant la porte du bureau :
« Ce n'est pas ma faute ce mec m'a... »
« Je ne veux rien savoir DiNozzo ! »
Il l'évita et ouvrit la porte, elle se referma dans un claquement et Tony soupira. Abby et Kate arrivèrent :
« Mais pourquoi il m'en veut, c'est vrai j'y suis pour rien ! »
Il fixait la porte quand, une main s'abattit sur sa tête, celle d'Abby :
« Aieuh tu vas pas t'y mettre aussi ! »
« Idiot ! »
« Quoi ? »
« Ecoute si on t'avait appelé en disant un truc du genre ''monsieur ici la police de la route il y a un problème avec l'un de vos agents'' tu aurais pensé quoi ? »
Tony s'arrêta de respirer un instant. Etait-il possible que son amant ait eu peur pour lui ?
Il se mit à sourire bien que la situation soit complexe, l'idée que son amant ait eu peur pour lui réchauffait sont cœur d'artichaut :
« Va falloir que tu rattrapes le coup ! »
Kate soupira :
« Allez, moi et Abby on rentre à pieds ! »
L'italien leur jeta un regard et suivit son amant. Celui-ci était adossé à la voiture et attendait :
« Les filles rentrent à pieds, il faut qu'on parle ! »
Gibbs grimaça :
« Nous n'avons pas le temps de jouer DiNozzo, nous avons toujours un meurtre à élucider ! »
« Notre assassin est mort ! Nous avons bien cinq minutes pour... »
« Pour que tu m'expliques pourquoi tu as frappé un policier ? Je le sais déjà : tu es un idiot et un macho ! »
Tony fut blessé par cette phrase :
« C'est vraiment ce que tu penses de moi ? »
Gibbs soupira :
« Monte ! »
Il grimpa dans la voiture et conduisit sans un mot pendant un moment. Arrêté à un feu rouge, il se pencha pour ouvrir la boite à gant :
« N'oublie plus ça ! Ca ne te réussit pas de sortir sans ! »
L'italien prit son insigne que son patron lui tendait :
« Merci boss ! »
Arrivé à leur bureau, Gibbs n'échangea même pas un regard avec McGee ou Ducky qui visiblement l'attendaient. Il se dirigea directement vers une des salles d'interrogatoire. Il s'installa sur l'une des chaises :
« Tu voulais parler, je t'écoute ! »
Tony soupira et referma la porte :
« Pourquoi faut-il toujours que tu rendes les choses plus difficiles ! »
Il se frotta la tempe et s'installa l'envers sur la chaise :
« J'étais en retard ! Ce type m'a arrêté, un peu trop bousculé à mon goût, alors je me suis défendu. Point ! Je ne voulais pas que ça en arrive là ! Je ne pensais pas que... je ne pouvais pas deviner qu'il... »
Le jeune homme se perdait dans ses paroles :
« Je voulais pas te faire peur, je suis désolé et pourtant... »
La voix de Gibbs claqua dans l'air :
« Pourtant ! »
« Le fait que tu sois inquiet pour moi... »
Tony plongea enfin son regard dans celui de son patron :
« Tu as eu peur ? Vraiment ! »
Cette fois c'était Jethro qui ne le regardait pas dans les yeux :
« Puisque tu ne réponds pas, je vais parler ! Je ne sais pas vraiment comment s'est venu ni quand, mais je crois bien que j'ai des sentiments très forts pour toi ! Crois-le ou non, hein, mais c'est vrai ! Tu ne vas certainement pas répondre à ça... »
Il soupira et continua :
« Du moins pour le moment. Alors je vais le dire moi le macho... Je ne l'ai jamais dit à personne parce que je ne l'ai jamais ressenti... »
La tension était à son comble. Jethro ne bougeait plus, il n'y avait aucun bruit, comme si tout autour d'eux s'était arrêté. Tony prit une grande inspiration, en se disant que de toutes façons, il était trop tard. Il plongea son regard dans le sien et murmura :
« Leroy Jethro Gibbs je crois bien que je suis tombé amoureux de toi ! »
Si le jeune homme n'avait pas entendu sa propre voix, il aurait douté d'avoir parlé à voix haute...
Son amant n'eut aucune réaction pas le moindre sourcillement...
A suivre...
Ne me frapper pas hein ! ou alors attendez la suite c'est encore pire niark niark ! la suite probablement jeudi ou vendredi ou meme samedi !
merci pour les review sa fait très plaisir ! bisous a toute
Ps si vous avez trouver que ce chap était trop long a venir dite le a Colin Cunningham(major Paul Davis dans stargate ) il m'a completement chambouler a la convention constellation 5 de quoi rester dans les nuages plus d'une semaine (bave en y repensant )
