voilà la suite ATTENTION SADIQUEATTENTION SADIQUEATTENTION SADIQUE

niark niark niark


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Gibbs était déconnecté de la réalité. Là, devant lui, Tony venait de lui avouer qu'il l'aimait. Mais pourquoi ? Pour se faire pardonner ? Pour lui faire oublier la colère qu'il éprouvait pour lui ?
Tout était trop confus ; il avait besoin de réfléchir. Et il ne pourrait pas le faire tant que l'homme en face de lui continuerait à le fixer de cette façon.
« Que veux-tu que je réponde à ça ? »
Tony soupira, blessé :
« Je ne sais pas ! Ce que tu en penses. Ce que tu éprouves ! »
« Il nous attendent là-haut ! »
Jetrho se leva, il savait que son comportement était cruel mais il n'avait vraiment rien à répondre à son amant pour le moment. Il ne savait pas lui-même où il en était...
Pour ne plus penser à tout ça, il devait se plonger dans le travail. D'un pas pressé, il rejoignit les bureaux. Au même moment, Kate et Abby arrivaient en riant :
« On devrait faire ça plus souvent ! »
La bouche plein d'une substance indéfinissable, la jeune Gothique baragouina :
« Ouais... Pensais pas que c'était si drôle de rentrer à pieds... Je... »
Son regard tomba sur Gibbs et Tony et elle s'arrêta. Elle tendit un sac en papier kraft à Kate :
« Je retourne dans mon labo ! »
Gibbs l'arrêta :
« Tu reste là, tu voulais me parler ! Qu'as-tu à dire ! »
« Euh je...je... »
« Abby ! »
Elle jeta un regard à ses amis, mais aucun ne semblait pouvoir l'aider :
« Donc euh, j'ai fait plusieurs analyses et il y a plusieurs différences entre le meurtre de nos premières victimes et la dernière. Je peux vous assurer que Annie Cores n'a pas été tuée par Chabre ! »
Gibbs ne lui jeta même pas un regard :
« Mais ça on le savait déjà Abby ! »
« Oui mais là, on en est sûrs ! »
Kate fixa son amie :
« Parce qu'on en était pas sûrs ? Je croyais que Annie avait été tuée plusieurs heures après Chabre ! »
« Oui mais là, j'ai la preuve ! »
La jeune Gothique souriait et Mcgee fronça les sourcils :
« Mais ce n'était pas une preuve suffisante ça ? »
Abby le frappa au bras :
« Bon alors disons que j'en sais un peu plus sur notre nouveau tueur ! »
Alors que Tony restait toujours immobile à le fixer, la voix de Gibbs tonna :
« Comme quoi ? »
« Hé bien d'abord, Chabre était droitier mais l'autre est gaucher. Probablement un peu plus petit et un peu moins fort ! Les angles pour les coups de couteau et la façon dont elle a été étranglée le prouvent... »
« Quoi d'autre ? »
Elle cessa de sourire :
« Rien. Aucune emprunte, aucun autre indice, mais je suis en train d'effectuer des analyses... »
« Bien ! Continue ! McGee ? »
Le bleu jeta un regard à tout le monde et balbutia :
« Euh j'ai fouillé dans les dossier de l'hôpital psychiatrique pour voir si les compagnons de chambre de...
« Au fait ! Mcgee viens-en au fait ! »
«Oui euh alors ! Aucun n'a été relâché, personne ne s'est enfui... »
« Ca ne donne rien donc ! »
« Euh non Monsieur ! »
Gibbs soupira :
« Kate ! »
La jeune femme se redressa et sortit son calepin :
« J'ai cherché parmi le reste des membres de la famille Chabre mais il n'y a personne à part une vieille tante sexagénaire qui vit très loin ! Parmi les anciens collègues de Chabre, aucun n'est successible d'avoir commis ce meurtre et de toutes façons, il n'était pas très aimé de ses compagnons. »
« Donc nous n'avons rien ? »
Personne ne répondit :
« Je veux que chacun de vous continue à chercher des informations sur Chabre. Nous devons trouver qui a tué cette femme avant qu'il ne recommence. C'est clair ? Au boulot ! »
Gibbs sentait sur lui le regard de son amant qui restait immobile, les fesses sur son bureau.
Kate les observa :
« Gibbs, il y a une chose à laquelle on n'a pas pensé. Ce n'est peut-être pas quelqu'un que Chabre a connu récemment ! Ca pourrait remonter à loin... »
Mcgee fit la moue :
« Kate a raison patron ! D'après ce qu'on sait, Chabre n'a jamais été très sociable donc ça remonte forcément plus loin... »
Sans se préoccuper de Gibbs, les deux agents continuèrent :
« Peut-être un ami d'enfance ou... »
« Ou alors quelqu'un avec qui il aurait passé du temps à la maison de correction où il a passé 6 mois étant jeune ! »
« Je vais vérifier dans l'ordinateur qui était dans cette maison de correction en même temps que lui ! »
« Bonne idée ! Je vais remonter dans les voisins et amis avant la prétendue mort de Noah ! »
Les deux agents se figèrent, comme s'ils avaient pris conscience du silence de leur patron. Kate se pinça les lèvres :
« Enfin si tu es d'accord ! »
« Allez-y je veux des résultats. »
« Peut-être qu'on devrait aussi demander a Noah si elle a une idée... Si elle connait quelqu'un de proche qui pourrait avoir le profil. »
Un silence pesant s'installa dans la pièce, tout le monde attendait de voir ce que Gibbs allait répondre.
Lui ne bougeait pas, il restait impassible et enfin, après un lourd silence, il approuva :
« Nous y allons ! Vous faites des recherches ! »
Il se leva et attrapa ses clés :
« DiNozzo, on y va ! »
Le cœur visiblement lourd le jeune homme se leva, jeta un dernier regard à ses amis et suivit son patron.
« Qu'est ce qui s'est passé à ton avis ? »
Abby fixa Kate :
« Je ne sais pas mais ça ne présage rien de bon ! »
« Quoi ? Que s'est il passé à propos de quoi ? Pourquoi on ne me dit jamais rien à moi ? »
Kate sourit :
« Parce que tu n'as pas vu ce qui ce passait ! »
Abby s'appuya sur l'épaule du jeune homme :
« Parce que pour un enquêteur, sur ce coup là, plein de truc t'ont échappé. »
Les deux jeunes femme se mirent à rire.

Gibbs grimaça en entrant dans l'hôpital. Pourquoi fallait-il qu'il revienne ici alors qu'il ne savait pas vraiment où il en était.
Alors que ses sentiments n'étaient pas clairs. Pour parler à cette jeune femme qui lui faisait se poser tant de questions. Tony avait visiblement pris l'habitude des couloirs, il se dirigeait aisément et saluait le personnel soignant.
Le policier assis sur sa chaise se mit à sourire en le voyant :
« Déjà de retour Tony ? »
« Ouais ! J'ai... On a des questions à poser à Noah. Il faudrait qu'on soit tranquilles. »
L'homme salua Gibbs d'un mouvement de tête et acquiesça :
« Je dirais aux infirmières de repasser si jamais elles veulent la voir. »
Tony entra et Jethro le suivit. Dans la pièce, les bruits d'un dessin animé retentissaient. Assise sur son lit, la jeune femme souriait innocemment devant un chat qui courait après une souris.
Quand elle vit Tony, elle sauta sur son lit :
« Tony tu es déjà de retour ? Tu m'apportes encore quelque chose ? »
Gibbs l'observa un instant : elle portait une chemise de nuit rose et ses cheveux étaient à présent coiffés :
« Non, je suis venu pour vous poser quelques questions ! »
« Oh encore ! »
Elle se rembrunit. Jethro surprit le regard mauvais que cette toute ''innocente'' jeune fille venait de lui jeter :
« D'accord, j'écoute ! »
Elle éteignit la télé et se réinstalla sur le lit, elle enserra ses jambes avec ses bras et soupira. Gibbs jugea préférable de rester à l'écart. D'abord parce que la jeune femme se sentirait plus en confiance avec Tony et ensuite parce qu'il voulait observer les deux jeunes gens.
« J'aimerais savoir si vous vous souvenez de quelqu'un qui aurait été proche de votre famille, de vos frères surtout ? »
Elle fronça les sourcils pour tenter de se souvenir peut-être ou alors parce que ce souvenir était trop douloureux :
« Je ne sais pas. Comme qui ? »
« Un ami, un voisin. Est-ce que votre frère parlait de quelqu'un qu'il aimait bien ? »
« Mon frère n'aimait personne. Personne n'était digne pour lui... »
Quand Tony lui jeta un regard, Jethro lui fit signe de continuer :
« Réfléchissez bien, j'ai vraiment besoin de savoir si, en dehors de votre frère, vous avez vu quelqu'un dans la maison ? »
Elle plongea sa tête dans ses bras :
« Oui une fois, un homme est venu. Je ne l'ai pas vu de ma chambre mais je les ai entendus qui parlaient... »
Gibbs s'approcha du lit :
« Avez-vous un nom ? »
Noah regarda tout autour d'elle comme pour se souvenir :
« Jérémie… je crois Jérémie Wingfield mais je ne sais pas qui c'est... »
Tony se leva, mais Gibbs garda son regard fixé sur la jeune femme :
« Merci Noah, nous allons voir ce que nous trouvons à son propos ! »
Ils sortirent de la pièce et l'homme en faction se leva :
« Vous avez fini ? »
« Pour le moment oui. »
Le ton dur de Gibbs surprit l'homme :
« Bien bien, je vais prévenir l'infirmière, elle voulait la voir. »
« Vas-y, nous restons la en attendant. »
A peine avait-il filé que Tony se tournait vers son amant :
« Pourquoi tu es si agressif ? »
« Elle ment ! »
« Quoi ? »
« Noah Chabre ment ! »
Jethro s'éloigna de quelques pas tout en fixant la porte :
« Elle nous a menti. Le nom qu'elle nous a donné est faux ! »
« Comment tu peux savoir ça ? »
« Je le sais. »
« Quoi, ton instinct de flic ? Est-ce qu'il ne serait pas perturbé par un sentiment de jalousie ? »
Gibbs s'assura que le couloir était bien désert et plaqua doucement sa main sur la joue de son amant :
« Tu n'as jamais douté de moi. Alors réfléchis... »
Gibbs s'aperçut trop tard de ce que l'italien allait faire. Avant qu'il n'ait pu s'en apercevoir, il avait déposer ses lèvres sur les siennes, pour un baiser furtif :
« Je ne t'aimerais pas autant si je doutais de toi. Ca n'est jamais arrivé et ça n'arrivera jamais... »
Sans que Jetrho puisse répondre, Tony s'éloigna. Au même moment la porte de la chambre de Noah se referma.
Gibbs était persuadé qu'elle avait tout vu...

Quand il entra dans la voiture, Tony était en pleine discution avec Abby. Sur le visiophone la jeune femme fronçait les sourcils :
« Donc Gibbs pense qu'il n'y a personne de ce nom ? »
L'italien ouvrit la bouche pour répondre mais son patron le devança :
« Soit elle l'a inventé, soit c'est quelqu'un qui n'a rien à voir avec notre affaire. »
La Jeune Gothique fit la moue :
« Dans ce cas, pourquoi je m'embête à chercher ? »
« Abbbyyyyyy... »
« D'accord ça va, je le fais ! Mais... »
Tony ne la laissa pas finir :
« Il faut trouver la raison pour laquelle elle a menti ! »
Triomphalement, la jeune femme leva le stylo quelle tenait dans sa main :
« Ca c'est facile, pas besoin de recherche pour deviner qu'elle a voulu te dire ce que tu voulais entendre. Les femmes sont prêtes à n'importe quoi pour plaire aux beaux gosses dans ton genre ! »
« Je ne crois pas que se soit ça, Abby ! »
« Arrête DiNozzo, avoue qu'elle craque pour toi... »
Gibbs observait son amant pour voir sa réaction. Au lieu de plaisanter comme il l'aurait fait dans une autre situation, le jeune homme se rembrunit et appuya sur l'interrupteur du visiophone :
« Ca t'agace qu'elle ait raison ? »
Le jeune homme soupira :
« Non Jethro, ce qui m'agace c'est que toi et Abby vous vous imaginiez des trucs ! Je sais bien que j'ai la réputation d'être volage. Mais de la à penser que je drague une gamine... »
« Ce n'est pas une gamine. »
« Mais elle réagit encore comme ça ! »
Gibbs se demanda instant s'il allait oui ou non entamer la grande discution qu'ils devaient avoir. Il n'aimait pas les grandes discutions et la voiture ne semblait pas l'endroit idéal pour ça...
Il ne put s'empêcher de demander :
« Dans ce cas, qu'est-ce qui te pousse vers elle ? »
Son amant soupira :
« Tu ne t'es jamais retrouvé seul et perdu ? Moi si... Tout ce que je veux, c'est l'aider. Ce qui me pousse vers elle, c'est la compassion et la pitié. Rien d'autre, Jetrho rien d'autre... »
Gibbs savait que Tony le fixait, mais il ne voulait pas le regarder dans les yeux. Il avait peur d'y lire la déception qui perçait dans sa voix :
« Si tu ne me crois même pas quand j'affirme ça, je comprends que tu n'aies eu aucune réaction à l'évocation de mes sentiments pour toi ! »
Jethro osa enfin planter son regard dans le sien, mais aucun son ne sortit de sa gorge. Tony soupira, visiblement agacé et en colère :
« Je vais imiter les filles et rentrer à pieds, j'ai besoin de prendre l'air ! »
L'ex marine n'eut pas le temps de réagir, son amant avait déjà filé, ne lui laissant pas le temps de mettre de l'ordre dans ses idées.
Pour la première fois depuis très très longtemps, Gibbs ne savait pas quoi faire...

a suivre...


QUOI ? j'avais prévenu ATTENTION SADIQUE pourquoi vous me regarder comme sa ? oneechan pose ma hache s'il te plait ! GLOUPS

mdr !

le prochain chap sera surement le dernier et sera la dans deux semaines
la maintenant je vais fuirsourire débile bonne journée lune prend ses jambes a son cou