Voilà le tout dernier chapitre j'espère qu'il va vous plaire ! Un grand merci a toute ! je vous adore

bonne lecture


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Tony tendit la main vers la scène :
« Venez Noah ! Je ne peux plus rester ici... »
La jeune femme sembla perdue un instant, comme si elle se demandait si elle pouvait le croire :
« Où ? »
« Je ne sais pas un endroit calme et tranquille où vous pourrez m'aider... »
Tony cherchait simplement à l'éloigner du bâtiment, la portée d'un détonateur étant en moyenne de 600 mètres, s'il pouvait l'entraîner à cette distance, il lui ''suffirait'' de la désarmer :
« Allons chez vous Noah, là où vos frères vous ont appris à être pure et innocente. »
Il sursauta légèrement quand la voix pleine de colère de son patron résonna dans son oreille :
« Tony je t'interdis de sortir de cet immeuble, tu entends ! »
« Je le fais pour te protéger ! »
Il avait prononcé ces mots en fixant Noah, comme s'il s'adressait à elle, alors que son cœur et son esprit étaient tournés vers son amant :
« Très bien ! Mais elle, elle vient ! »
Elle pointait son arme sur l'une des trois jeune femmes, la plus jeune. Elle devait avoir à peine 20 ans, ses taches de rousseur ressortaient sur son visage blême de peur. Tony se précipita vers elle et lui murmura :
« Votre nom ? »
D'une voix faible et incertaine elle soupira :
« Lilou... »
« Bien, vous en faites pas, nous allons sortir, je prendrai une voiture mais vous ne viendrez pas avec nous, d'accord... »
Elle hocha la tête difficilement comme si elle tentait encore de comprendre ce qui lui arrivait.
Noah descendit de la scène et leur fit signe d'avancer avec son arme. Sans même se retourner, elle dit aux autres :
« Vous ne bougez pas ! »
« Tony tu as vraiment envie que je te frappe ? Il n'y a peut-être même pas de bombe ! Tu prends de trop gros risques et tu emmènes un otage, c'est de la folie. »
Tony ouvrit les portes. La première chose qu'il vit c'est son amant, dissimulé derrière un pillier de marbre. Son regard se voulait dur et furieux pourtant Tony sut voir l'inquiétude et la peur que son patron ressentait. Il put lire sur ses lèvres (comme si ça avait plus de poids que ce qu'il pouvait entendre dans l'appareil) :
« Ne fais pas ça ! »

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Gibbs sut en un regard que son amant avait pris sa décision. Il tenta de viser la psychopathe mais elle avait placé l'otage tout près d'elle, il ne pouvait pas risquer de blesser une civile.
Kate s'approcha le plus discrètement possible :
« Qu'est ce qu'on fait patron ? »
Il soupira et ferma les yeux :
« On fait confiance à Tony on n'a pas le choix ! Et si elle ne le tue pas, c'est moi qui le fait. »

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Le soleil l'éblouit un instant, il avait oublié qu'il faisait beau et chaud, Noah pressa son arme dans le dos de l'italien pour la dissimuler et pour contrôler les mouvements que l'homme pourrait faire :
« Comment on y va ? »
Tony observa la rue un instant :
« La voiture là. »
« Tu as les clés ? »
L'agent du NCIS se mit à sourire, ce sourire charmeur qu'il savait si bien faire :
« Pas besoin des clés ! »
Il descendit les escaliers déserts. Il balança sans douceur son coude dans la vitre. Elle se brisa, déclenchant l'alarme. Il s'installa, se pencha sous le volant, connecta quelques fils, le silence se fit et le moteur démarra.
La jeune femme le regarda comme si elle testait sa sincérité, elle tenait fermement le bras de Lilou pour se protéger :
« Venez Noah ! »
Il fallait que ça marche. Comme si cette simple pensée avait eu un pourvoir positif, les deux jeunes femmes approchèrent.
Noah passa du côté passager. Elle allait ouvrir la porte arrière mais Tony l'en empêcha :
« Non elle, elle ne vient pas avec nous. »
Elle grimaça et pointa son arme sur l'Italien par-dessus le capot :
« Nous n'avons pas besoin d'elle, Noah. Nous ne la connaissons pas... »
Elle le fixa dans les yeux et hocha la tête. Elle monta dans la voiture et Tony démarra...

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Gibbs vit son amant partir :
« C'est pas vrai... McGee ! »
L'ex marine se retourna, il n'y avait que Kate derrière lui. Au moment où il allait demander où se trouvait le bleu, il entendit le crissement des pneus. Au volant de la camionnette, Tim se mit à sourire en disant :
« McGee la voiture et vite voilà patron... »
Jethro ouvrit la portière et poussa le jeune homme sur le siège passager :
« Fais-moi penser à te féliciter ! »
« Je n'oublierai pas patron... »
A l'arrière Kate rangea son arme en murmurant :
« Il faut qu'on reste à portée du signal de l'oreillette. »
Gibbs démarra en trombe, une main sur le volant et l'autre sur le visiophone :
« Abby »
La jeune femme apparut sur l'écran, toujours dans la salle de surveillance du bâtiment. Elle paraissait soucieuse, à ses cotés, Joe la fixait :
« On est là Gibbs ! »
« Monsieur Uzan, des nouvelles ? »
L'homme jeta un regard implorant à Abby :
« Des nouvelles ? Monsieur euh je euh... »
L'ex marine soupira, agacé :
« Abby ! »
La jeune femme jeta un regard désolé à l'homme et déclara à toute vitesse :
« On n'a pas trouvé la bombe. La bonne nouvelle c'est que, comme Tony l'avait sûrement prévu, que si c'était un détonateur, il est à présent hors de portée... »
Elle fit la moue :
« Bien sûr, si c'est un retardateur, ça va être plus compliqué. »
Gibbs ne posa même pas les yeux sur l'écran :
« Trouvez-moi cette bombe ! Et les otages ? »
« Elles vont bien, un peu secouées mais ça va... »
Gibbs éteignit l'appareil. Et se mit à rouler plus vite.
Le cri de Kate retentit dans l'habitacle quand il évita de justesse la voiture qui venait en contre sens. Elle jeta un regard noir à son patron :
« On se détend, Kate. »
« Comment tu veux que je me détende, quand c'est toi qui conduis à la poursuite de Tony qui est dans une voiture en compagnie d'une folle. »
« Il l'a voulu. »
« Tu lui en veux à mort, avoue. Tu as l'air très très en colère au point que je me demande qui de Noah ou de Tony tu vas tuer... »
« Les deux, mais je n'ai pas encore décidé dans quel ordre ! »
La tête de la jeune femme vint heurter le capot de la voiture, ils avaient quitté l'autoroute pour s'engager à grande vitesse sur un chemin boueux.
En grognant, Kate articula avec peine :
« Patron, tu sais que ta colère n'est motivée que par l'inquiétude que tu ressens pour ton amant... »
« Tu as fini avec ta psychologie de bas étages ! »
Tim jeta un coup d'œil à Kate dans le rétroviseur : apprendre que son patron avait embrassé son collègue était déjà un choc, mais qu'en plus, ils étaient amants, là c'était carrément dingue. Il reporta son attention sur le conducteur, il se mit à le fixer en fronçant les sourcils.
Alors qu'un cahot secouait de nouveau la voiture, Gibbs sans même regarder le bleu demanda :
« Ca te choque McGee, que je sois l'amant d'un homme... Où c'est le fait qu'il travaille sous mes ordres que tu ne digères pas ? »
Le jeune homme fit la moue :
« Non, non ce n'est pas ça monsieur en fait... »
Comme il ne continuait pas, l'ex marine s'impatienta :
« En fait ? »
« Je me demandais comment c'était possible… vous avez été marié 3 fois et... »
« Comme me l'a très justement fais remarquer ta petite amie, ça a été un désastre total à chaque fois. Il était temps de passer à autre chose... »
Si Kate ne s'était pas encore cognée la tête, elle aurait ri.
Gibbs activa l'oreillette :
« DiNozzo, on n'est pas loin de toi ! Vous êtes déjà arrivés ? Tousse une fois pour oui deux pour non. »

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Tony ferma les yeux un instant, arrêta la voiture et toussa, une fois. Il soupira :
« Nous y voilà Noah... »
Le sang avait quitté le visage de la jeune fille :
« J'ai horreur de cet endroit... »
Elle visa Tony et hurla :
« Descends ! »
Il obéit, elle le fit avancer jusqu'à la maison. L'Italien y entra, tout en guettant une occasion de désarmer la jeune femme.
Dans la pièce tout était exactement à la même place, la chaise renversée, la poussière et le froid qui régnait dans la maison, tout était pareil.
Et pourtant tout était si différent, il observa Noah entrer à son tour, l'arme au poing.
Comment avait-il pu se tromper autant sur elle ? Où était passé son instinct de flic ?
« Non ! Non je ne veux pas rester ici, allons-nous-en. Ce n'était pas une bonne idée, cette maison est mauvaise, tout comme toi. »
Ses mains se mirent à trembler :
« Tu m'as entraînée ici exprès n'est ce pas ? Tu as menti, tu n'as jamais voulu guérir, tu voulais m'éloigner de lui... »
« Noah c'est vous qui avez besoin d'aide, vos frères vous ont endoctrinée. Je n'ai rien fait de mal... »
« Si ! Je vous ai vu vous embrasser, je suis sûre que vous avez fait plus... »
Elle secoua la tête comme pour chasser des images importunes :
« Je vous ai regardés agir l'un avec l'autre...»
Tony savait qu'il devait faire quelque chose, que les autres allaient arriver et que si Noah gardait son arme, ils ne lui laisseraient aucune chance de s'en sortir :
« Vous devez m'écouter à présent. C'est moi qui vais vous aider. »
Elle hurla :
« Je n'ai pas besoin d'aide, je suis saine d'esprit ! »
« Que faites-vous avec cette arme ? Vous avez tué votre frère, vous avez blessé un gardien ! Menacé un agent du NCIS, pris des otages ! Et posé une bombe dans nos bureaux... Vous ne vous en sortirez que si vous vous rendez... »
« Tu as voulu m'éloigner, c'est ça ! Pour qu'il puisse m'arrêter ! Tu n'as pas le courage de le faire toi-même. Tu voulais le protéger lui en m'emmenant ici n'est-ce pas. »
Tony leva les mains quand elle le menaça. Ses mains tremblaient et les larmes coulaient sur son visage, de nouveau elle hurla :
« Pourquoi ! Pourquoi tu m'as fais ça... »
Noah visa et un coup de feu retentit... :
« Parce qu'il m'aime... »
Tony ferma les yeux, n'osant croire ce qui venait de se passer...
Alors que la jeune femme s'effondrait, que le sang maculait de plus en plus sa chemise de nuit, Gibbs et le reste de l'équipe entraient.
Il détourna son regard et vit une lueur d'incompréhension passer dans les yeux de Noah.
Ils se voilèrent, avant quelle ne s'effondre à genoux dans la saleté, elle porta sa main libre à son ventre tentant désespérément d'arrêter l'écoulement de sang.
Le murmure de sa voix se répercuta sur les murs :
« Je t'aime tout ce que je voulais c'est t'aider et tu m'as trahie. »
Dans un dernier sursaut de rage, elle visa l'agent du NCIS et Jethro tira une nouvelle fois, sauvant de nouveau son amant...
L'arme tomba lourdement sur le sol et la jeune femme suivit.
Le regard de Tony croisa celui de son amant, le jeune homme s'agenouilla aux côtés de Noah...
Il ferma les yeux, il sentit une main sur son épaule. Gibbs le fixait, il se releva péniblement, gardant ses yeux dans ceux de son amant.
Il s'attendait à y voir de la colère, des reproches, mais il n'y avait rien de tout ça...
Sans même comprendre vraiment ce qui se passait, il vit McGee se pencher sur le corps de la jeune femme, prendre son pouls et secouer la tête.
Tony continuait de fixer le sang qui s'écoulait de la blessure, les mains de son amant entourèrent son visage.
Gibbs attira le jeune homme dans ses bras, il le serra contre lui. McGee et Kate regardaient les deux hommes, impuissants...
La radio se mit en marche les ramenant tous à la réalité :
« Patron ? Gibbs ? »
Il posa sa main sur la nuque de son amant et répondit :
« Tout va bien Abby. C'est fini... »
« Tony ? »
En fixant son amant, l'ex marine murmura
« Ca va ! On rentre à la maison, petite fille. »
Alors que des agents entraient dans la pièce, l'ex marine se tourna vers sa coéquipière :
« Kate, je te charge du reste, tu veux. »
« Bien sûr ! »
Gardant la main sur la nuque de son amant, il le fit avancer jusqu'à la sortie.

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Le calme régnait dans la maison du marine. Affalé sur le canapé, Tony se torturait l'esprit. Comment avait-il pu laisser toute cette affaire se dérouler ainsi ? Il aurait du voir que quelque chose clochait chez la dernière des Chabre...
« Tu penses trop ! »
L'Italien releva la tête et vit son amant approcher avec deux verres de Whisky. Il lui en tendit un et s'installa sur la table basse :
« Tu as besoin d'un remontant. »
Jethro plongea son regard dans celui du jeune homme, cet échange n'avait rien de pesant, bien au contraire.
« Tu m'en veux ? »
« D'avoir pris autant de risques ? Oui, ce n'est pas du boulot... »
Tony détourna le regard :
« Je n'avais pas le choix. Je savais qu'elle ne tirerait pas sur moi. »
« Mais sur moi oui ! »
« Je ne pouvais pas prendre ce risque. »
« Alors nous allons avoir un problème ! »
Surpris, l'Italien releva la tête en fronçant les sourcils :
« Quel problème ? »
« Comment veux-tu qu'on continue à travailler ensemble si tu as sans arrêt peur qu'il m'arrive un truc ? Je faisais déjà ce métier alors que tu draguais encore les minettes dans la cour de récré, je n'ai pas besoin qu'on me protège. »
Tony s'empêcha de sourire, il se doutait bien de ce qui allait venir :
« Je suis désolé patron, ça n'arrivera plus. »
« Très bien. Parce que si je dois choisir entre être ton amant et ton patron le choix est fait. Donc, si tu ne veux pas de retrouver au chômage, je te conseille vivement de réfléchir à deux fois avant de me refaire un plan pareil. »
Le jeune homme releva la tête pour plonger son regard dans celui de l'ex marine. Il attendait la suite. Pour se donner une contenance, il avala d'un trait le liquide ambré qui se trouvait dans son verre.
L'alcool lui brûla la gorge. Il s'empêcha de tousser et tenta désespérément de retenir les larmes qui perlaient à ses yeux. Le sourire moqueur de son amant le fit pouffer de rire.
Il sentit la main de Jethro se poser sur sa joue :
« Je n'ai pas fini ! »
« Je sais... »
« Tu avais raison. Je ne m'en étais pas vraiment rendu compte mais maintenant je crois que je sais ce que c'est que de tomber amoureux. »
Tony sentit son cœur s'arrêter. C'est à ce moment là qu'il aurait du répondre qu'il aurait du confirmer à son amant les sentiments qu'il avait pour lui. Mais les mots restaient bloqués dans sa gorge.
Alors il posa ses lèvres sur celles de son patron...

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Jethro se réveilla, il jeta un œil autour de lui : leurs vêtements éparpillés sur le sol faisaient vraiment désordre. Tout comme les draps qu'ils avaient probablement éjectés lors de leurs ébats.
Ils avaient passé toute la nuit à s'aimer.
L'ex marine avait encore du mal à croire qu'à son âge, il était capable de faire une folie pareille, et il ne pensait pas à leur nuit. Mais au fait de s'engager dans une relation amoureuse avec un homme qui était, qui plus est, son meilleur agent...
Pourtant il était heureux, là, à cet instant. Tout était parfait.
Il sentit les lèvres de son amant contre sa peau :
« Bonjour ! »
« Bonjour ! »
Il l'attira à lui le forçant à se rallonger près de lui, il posa ensuite sa tête contre son torse en demandant :
« Bien dormi patron ? »
« Peu dormi. »
« C'est vrai. »
« Tony, on doit mettre certaines choses au clair avant de... de... »
« De s'engager réellement ? »
Il ne répondit pas à la question mais continua :
« Premièrement, le boulot c'est le boulot et... »
« Et il est hors de question qu'on mélange boulot et vie privée. »
« Ensuite, si jamais tu t'avisais d'aller voir ailleurs... »
Tony se mit à rire :
« Aucune chance ! Mais j'ai saisi le concept et ça vaut pour toi ! »
Jethro passa sa main dans les cheveux de son amant et changea brutalement de sujet :
« Est-ce que tu m'en veux ? »
L'Italien se releva pour croiser le regard de son patron :
« Pour Noah ? Est-ce que tu avais le choix ? J'aurais voulu la sauver, c'est vrai, elle ne méritait pas ça. Mais c'était elle ou moi... »
Gibbs hocha la tête, rassuré :
« On devrait y aller, je veux être sûr que Kate s'en est bien sortie. »
Il allait se lever quand la main de Tony l'en empêcha :
« Attends ! Je voudrais... »
« Quoi ? »
« Nous n'avons pas défini les limites de euh… cette relation... Qu'est-ce que tu attends de... euh... »
« Viens-en au fait ! Qu'est-ce que tu veux savoir ? »
« Est-ce que tu vas me demander de retourner chez moi ? »
Jethro observa le mur en face de lui avec attention et murmura :
« Non... »
« Donc tu vas me demander de rester ? »
« N'en fais pas trop DiNozzo. »
Gibbs se leva et se dirigea vers la salle de bain :
« Bien patron ! »
Il entra dans la pièce d'eau et entendit :
« J'en fais trop si je te dis que tu as un cul génial ? »
Il ferma la porte et se mit à rire...

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Devant les bureau du NCIS, Kate et Abby attendaient...
La jeune Gothique assise sur les marches soupira. Elle jeta un œil à son amie qui faisait les cent pas :
« Tu crois qu'ils vont arriver ? »
« Oui j'ai eu Gibbs au téléphone il y 10 minutes. Il m'a dit qu'ils étaient en route... »
« On a toujours pas décidé qui allait lui dire ! »
Kate s'arrêta :
« Ah c'est pas moi ! »
« Hé t'es marrante, c'est quand même pas moi qui vais le faire. »
« Pourquoi ? Après tout, c'est toi qui étais là ! »
Abby fit la moue :
« Oui mais c'est Joe qui était responsable de l'opération ! »
« Tu rigoles ! Ce garçon n'arrive même pas à articuler deux mots si Gibbs a le malheur de le regarder ! Alors lui annoncer une nouvelle pareille… Où est McGee ? »
« J'y ai déjà pensé mais il est déjà là-haut, il finit son rapport. »
« On pourrait le faire descendre ! »
Abby se leva en voyant la voiture approcher :
« Trop tard... »
La jeune gothique descendit les marches en voyant ses amis arriver. Elle prit Tony dans ses bras :
« Ne me refais plus jamais une peur pareille toi ! »
Gibbs s'avança mais Kate l'arrêta :
« Attends Gibbs avant que tu ne rentres là, il faut que tu saches... »
Elle se pinça les lèvres, et jeta un regard désespéré à Abby :
« C'est Abby, elle a un truc à te dire... »
Gibbs se tourna vers la jeune femme qui tenait toujours Tony par la taille :
« J'écoute ! »
« Merci Kate ! »
Elle fit un sourire crispé et articula :
« Eh bien… il y a une bonne et une mauvaise nouvelle ! »
«Et ça ne peut pas attendre qu'on soit entrés ? »
Les deux jeunes femmes se regardèrent en grimaçant :
« Eh bien... »
« Eh bien quoi ? »
« Bon très bien, je me lance : tu as l'air d'assez bonne humeur alors ça pourra peut-être aller... On ne t'a pas appelé hier parce qu'on se doutait qu'il devait y avoir plein de chose à régler entre vous, alors on... »
« Abby ! »
« Très bien, d'accord ! Donc il y avait bien une bombe. On l'a retrouvée mais elle n'a fait aucune victime. »
Gibbs ne réagissait pas, il attendait la suite. Abby jeta un coup d'œil à Kate et ajouta en grimaçant :
« La mauvaise c'est que… elle a explosé, hum, elle a explosé dans l'ascenseur... »

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Le bruit assourdissant de la perceuse résonnait dans tout l'étage, ainsi que celui du chalumeau et du marteau.
Les ouvriers ne semblaient même pas se rendre compte de tout le bruit qu'ils faisaient. Kate se leva et plaça ses mains sur ses oreilles :
« C'est infernal ce bruit. »
Tony s'approcha à son tour du bureau de son patron, il hurla pour se faire entendre :
« Ils auront fini quand ? »
« J'en sais rien mais ça va vite me rendre dingue »
Tim fronça les sourcils :
« Il y sont pour rien... »
Kate plissa les yeux :
« Quoi qu'est-ce que tu dis le bleu ? »
« Je dis qu'ils y sont pour rien, on n'a pas vraiment le choix. »
Tony secoua la tête :
« On pourrait peut-être aller squatter d'autres bureaux en attendant qu'ils aient fini... »
Leurs regards se tournèrent vers Gibbs qui continuait de ranger ses dossiers, Tony s'approcha :
« Patron ? »
Aucune réaction :
« Patron ! »
Il releva enfin la tête, il hurla à son tour :
« Quoi ? »
« On devrait changer de bureau le temps qu'ils... »
Gibbs avait levé la main pour le faire taire. Tony jeta un coup d'œil à Kate et reporta son attention sur son patron.
Il se mit aussitôt à rire. Jethro venaits de retirer de ses oreilles deux boules Quiès :
« On se demandait quand ça allait finir ! »
« DiNozzo, est-ce que j'ai l'air d'un ouvrier ? »
C'est Abby qui répondit en approchant :
« Tu as plutôt l'air d'un ancien marine qui ne dort pas assez ! »
Kate se mit à rire et Abby montra du doigt le groupe d'ouvriers :
« Je sais de source sûre, le craquant jeune homme là-bas... »
Tim jeta un coup d'œil mauvais dans la direction des travailleurs :
« Que les travaux seront finis dans trois mois et qu'on aura, à la place de notre vieux machin, un ascenseur dernier cri avec tout ce qu'il faut. »
Tony soupira :
« Trois mois ? »
Kate se mit à sourire :
« Oui craquant en effet. »
Gibbs se leva :
« J'ai horreur du changement... »
Tim s'approcha de sa petite amie :
« C'est qui ce garçon ? »
Le silence se fit soudain, toute l'équipe se regarda un instant et ils éclatèrent de rire.
Le téléphone se mit à sonner et Gibbs décrocha :
« Gibbs ! »
Il écouta profitant du calme qui s'était installé :
« On arrive ! »
Il prit sa veste :
« Un meurtre à Norfolk. McGee la voiture, Abby prévient Ducky ! On y va. »
Alors que l'équipe se dirigeait vers les escaliers, Abby les arrêta ;
« Gibbs ! Ce nouvel ascenseur, il s'arrêtera aussi facilement que l'autre, il y aura plus de place et il paraît même qu'avec une clés on pourra aller directement d'ici au rez-de-chaussée sans s'arrêter aux autres étages... »
Gibbs se mit à sourire. En fin de compte ce n'était pas si mal le changement.
Son amant passa devant lui, bousculant légèrement sa coéquipière :
« Vois le bon côté des choses, Kate, tu n'auras pas besoin d'aller à la salle de gym pendant trois mois ! Monter et descendre les escaliers ça te fera perdre tes kilos en trop ! »
« Quels kilos en trop ? »
La porte se referma et Gibbs la fixa, mais qu'est-ce qui avait vraiment changé en fin de compte ?

FIN


je dit un gros merci a cybelia et lui fait un gros calin pour m'avoir corriger

et merci a vous de m'avoir lu !

voilà j'espère que sa vous a plus ! dite moi vite comment vous trouvez cette fin