Source:
Dir en Grey
Auteur:
Oo Hikari no namida oO
Genre:
Shounen-ai, Romance, Angst, Dépression.
Couples:
Kyo/Kaoru? puis Toshiya/Honda en quelques sortes...
Disclaimer:
Pas z'à moi donc je fais la tête voila! èé
(Sauf mon chtit Keita mimi et Honda-kun ;p).
Note
de môa: Bon aller c'est
parti... Faut pas croire, j'suis motivée mais ça me
souleuh de pas savoir comment finir ste putin de fics! èé
Parce qu'en fait si je fais ce que je pense faire, elle ne fera même
pas dix chapitres et ça m'énerve encore plus!
Il faut que je trouve un nouvel élément à
instaurer histoire de la faire durer un peu plus (je sais pas trop
quoi faire là non plus vu qu'il est hors de question que je
créé un nouveau personnage... j'ai déjà
suffisamment de mal à donner une personnalité bien
définie à Keita et Honda...) mais enfin j'ai un peu
réfléchi et déjà, rien que la révélation
sur la personne qui "fréquente" Keita devrait
retourner un peu la situation et me permettre de donner un nouveau
départ au scénario x) Menfin j'en dis pas plus hein XD
Bonne lecture!
Titre: Noie-toi dans mes larmes.
Chapitre 8: Quand tombe le masque.
Les projecteurs l'aveuglaient, les cris de la foule le berçaient, et, comme les quatre autres musiciens, sont ventre était délicieusement noué, comme à chaque fois qu'il montait sur scène. Mais cette fois-ci, cette sensation le rendait malade, lui donnait envie de vomir, de se plier en deux, d'enfoncer ses doigts dans sa gorge pour la faire disparaître. Mais ses doigts étaient occupés à tenir la guitare avec laquelle il jouerait bientôt et se faire vomir devant des milliers de fans alors qu'il était en direct n'était de toute évidence pas une brillante idée. Il soupira, pouvant bien se le permettre, aucune caméra n'étant pour le moment braquée sur lui. Il allait devoir faire semblant d'être au meilleur de sa forme, jouer un "jeu" pour ne pas inquiéter inutilement les autres, se contenter de paraître toujours le même, sourire alors qu'il voulait pleurer. Finalement Toshiya, ta chanson me correspond assez bien à moi aussi mais ça, je doute que tu le saches. Il releva la tête et regarda en direction du bassiste qui semblait comlètement électrisé. Il eut un petit sourire, c'était la première fois que Keita posait les pieds sur une si grand scène et il ressemblait à un gamin complètement excité à qui on aurait promis un tour de manège. Pourtant son sourire disparut bien vite quand il pensa que ç'aurait dû être Toshiya à sa place. Il était injuste, il le savait, Keita méritait d'être là, il s'était défoncé pour se faire reconnaître et respecter au sein du groupe, aux yeux des fans. Et il avait réussi alors ce n'était pas une preuve de respect que de le comparer à celui qu'il s'évertuait de remplacer, de faire oublier. Les fans de Dir en Grey t'oublient, mais pas moi...
Les projecteurs commencèrent à danser, s'allumer, s'éteindre à une vitesse hallucinante, dans un ballet de couleurs, de formes, et il entendit Shinya donner le départ depuis sa batterie. Alors il commença à jouer. Jouer en se donnant à fond, jouer pour ceux qui l'écoutaient, jouer pour le groupe, jouer pour lui-même, pour oublier pour un moment tous ses soucis. Alors Toshiya sortit de sa tête, ses seules pensées cohérentes portées vers la sensation que lui procurait la musique, le frôlement de ses doigts sur les cordes de sa guitare. Les cris se turent -ou du moins ne les entendit-il plus- et il partit dans un monde où il ne sortirait qu'une fois la prestation finie. Et cette prestation, c'était "Soul Garden", composition de Kaoru et Keita. Soul Garden. Kyo avait toujours le don de trouver des paroles auxquelles jamais personnes n'aurait pensé. C'était à se demander comment le petit brun arrivait à ce point à toucher les gens avec de simples mots, car oui toutes ses chansons touchaient ceux qui les écoutaient. Les paroles, les tons de sa voix, le tout faisait qu'une fois plongé dans la musique, un profond sentiment s'emparait de votre coeur. Sentiment qui variait en fonction des personnes certes, mais un sentiment fort quand même. Et sa voix s'éleva enfin, grave, puissante, envoûtante, et le public entra en transe.
"Once upon a time there was... love
Il était une fois... l'amour
Do you remember my
little girl
These obscenes lips on
your skin?
Sun was brighting this
day.
Te souviens-tu petite
fille
De ces lèvres
obscènes sur ta peau?
Le soleil brillait ce
jour-là.
Once upon a time there was... death
Il était une fois... la mort
Your mum smile to you
from paradise
She hangs from clouds,
she swings
Sun was brighting this
day.
Ta mère te
souris du paradis
Elle pend des nuages,
se balance
Le soleil brillait ce
jour-là."
Les gens balançaient leurs bras de gauche en droite au-dessus de leurs têtes, lentement, comme hypnotisés, accompagnant la voix du chanteur de la leur, connaissent par coeur ces paroles noires et torturées, paroles malsaines, sombres mais pourtant si belles. Personne ne comprendrait jamais Kyo, c'était un fait établi. Pas même les plus "fans". Car il était impossible de cerner la mentalité de cet être qui se donnait corps et âme devant eux. Il était trop insondable, trop mystèrieux, trop lui.
"And you cry tears
withouth meaning
Because you can't see
anymore
Sun has burnt your
eyes.
Et tu pleures des
larmes sans aucun sens
Parce que tu ne peux
plus voir
Le soleil a brûlé
tes yeux.
In the soul garden
The sun give up one's
seat to night
Your eyes are openning
again
Your smiling mum hold
one's hand to you
In the soul garden.
Dans le jardin des âmes
Le soleil fait place à
la nuit
Tes yeux s'ouvrent à
nouveau
Ta mère te tend
la main en souriant
Dans le jardin des
âmes."
Comment, comment pouvait-on écrire pareille chose? Ces paroles avaient-elles le moindre sens? Pourquoi tout ces gens les chantaient-ils? Signifiaient-elles quelque chose pour eux? Ou les chantaient-ils seulement parce-qu'il les avait écrites? Ils ne pouvaient tout de même pas s'identifier à elles. Alors pourquoi? Qu'avaient-elles de si beau, de si attirant? Ce n'étaient que des mots collés les uns aux autres non? Si on n'en comprenait pas le sens, on ne pouvait que les voir de cette manière: des mots raccrochés entre eux pour former des phrases que l'on mettrait ensuite en musique, juste histoire de pouvoir dire que l'on a sortit un nouveau single. C'était cela n'est-ce pas? Pourquoi était-il le seul à comprendre le sens de ces mots? Il n'y avait pourtant rien d'indéchiffrable là-dedans, pourquoi personne ne semblait-il les comprendre alors? Pourquoi tout ces gens aimaient-ils ses textes? Les touchaient-ils vraiment au moins? Ou alors les chantaient-ils seulement parce qu'ils avaient vu le jour sous sa plume?
"Once upon a time there was... rain
Il était une fois... la pluie
Do you remember my
little girl
Your tears who clean
your dead eyes
Sun was brighting this
day.
Te souviens-tu petite
fille
De tes larmes qui
démaquillent tes yeux morts?
Le soleil brillait ce
jour-là.
Once upon a time there was... life
Il était une fois... la vie
Your mum hangs from
paradise
She smiles to you,
hypocrite
Sun was brighting this
day.
Ta mère pend du
paradis
Elle te souris,
hypocrite
Le soleil brillait ce
jour-là."
L'amour pour l'abus, la mort pour la perte, la pluie pour les larmes, la vie pour la fin, ils comprenaient n'est-ce pas? Ils ne pouvaient pas ne pas comprendre au moins ça! Mais s'ils ne comprenaient rien, pourquoi continuaient-ils de chanter avec lui? Ils brisaient le sens de ses mots. Alors que lui les chantaient avec son âme, comprenant leur sens, leur signification, les autres ignoraient tout cela et les scandaient comme une vulgaire poésie qu'on aurait apprise par coeur. Pourquoi? Pourquoi tout ces gens s'évertuaient-ils à briser ses sentiments? Pourquoi ne pouvaient-ils s'empêcher d'enlaidir ses paroles, de les pourir? Ces mots c'était sa vie, de quel droit l'anéantissaient-ils de cette façon? Pourquoi piétiner son ouvrage, sa gloire? Pourquoi...
"And you cry tears
withouth meaning
Because you can't see
anymore
Sun has burnt your
eyes.
Et tu pleures des
larmes sans aucun sens
Parce que tu ne peux
plus voir
Le soleil a brûlé
tes yeux.
In the soul garden
The sun give up one's
seat to night
Your eyes are openning
again
Your smiling mum hold
one's hand to you
In the soul garden.
Dans le jardin des âmes
Le soleil fait place à
la nuit
Tes yeux s'ouvrent à
nouveau
Ta mère te tend
la main en souriant
Dans le jardin des
âmes."
Les larmes coulaient sur ses joues, provoquant l'excitation et l'hystérie des fans. Ils se moquaient de sa peine, ne voyant à travers elle qu'une chose de plus sur laquelle s'extasier. Et ils pleuraient avec lui. Pourquoi? Pourquoi pleurer s'ils ne comprenaient pas! Ils pleuraient parce que lui pleurait? Ils étaient attendris pas ses larmes? Attendris par ces larmes qu'ils provoquaient? Il s'était toujours senti à part, incompris des autres. Pourquoi les personnes qui se disaient l'aimer -sans le connaître vraiment de toute évidence- mettaient-elles un point d'honneur à lui rappeler sa différence? Il releva la tête avec un regard glacial pour la masse mouvante qui ondulait devant lui et, à la fin du solo des guitares, sa voix s'éleva de nouveau, plus puissante encore, plus profonde, plus agressive. Semblable à un grognement, à un cri de rage. Car oui il criait, il criait sa douleur d'être incompris et "aimé" pourtant.
"In the soul
garden
I killed your mother
I poked your's eyes out
I tiped out my
hatred...
In your heart.
Dand le jardin des âmes
J'ai tué ta mère
Crevé tes yeux
Déversé
ma haine...
Dans ton coeur."
S'il était incompris en étant lui-même, alors il resterait incompris à jamais, reffusant d'être ce qu'il n'était pas. Et surtout pas pour eux.
"In the soul
garden
You're dancing,
carefree
Blind for ever.
Dans le jardin des âmes
Tu danses,
insousciante
Aveugle à
jamais."
Les instruments se déchaînèrent en un dernier fracas de notes et de décibels et les cris des fans se firent de nouveau aigus et désordonnés. Il essuya d'un revers de main les larmes sur ses joues en se retournant et évita le regard de Kaoru, intentionnellement.Ce qui se passait dans sa tête, il voulait le garder pour lui et il avait peur que le guitariste lise son trouble en croisant ses yeux. Kaoru était sûrement une personne qui aurait pû le comprendre, s'il lui en avait laissé la possibilité. Il se plaignait d'être seul mais il ne faisait rien pour être entouré. Il en avait assez d'être si paradoxal, mais c'était lui, n'est-ce pas? Il ne pourrait pas changer, ne? Même s'il le pouvait, il n'était de toute façon pas sûr de le vouloir.
Le nouveau morceau démarra, Kyo reconnut immédiatement la mélodie de "Hikage" et s'avança sur le devant de la scène, micro en main et, arrivé au devant, il se plia en deux et hurla a pleins poumons avant de se redresser et de débuter les paroles, accompagné de nouveau par toutes ces personnes dont il ignorerait l'identité à jamais. Pourtant certains visages commençaient à être reconnus dans sa tête, vus sûrement ailleurs déjà ou donnant cette impression. Et la torture recommença, il dut supporter toutes ces voix aux côtés de la sienne, endurer ce supplice infernal, sans rien dire. Mais depuis quand était-ce devenu un supplice? Il ne se souvenait pas avoir toujours ressenti cette douleur lorsque les fans chantaient ses chansons, l'accompagnaient dans sa souffrance. Comment leur soutien s'était-il transformé en torture? Ou alors était-ce au contraire là la preuve qu'ils voulaient seulement l'appaiser un peu en chantant ces mots qui lui faisaient si mal à ses côtés, ensemble, pour l'alléger de ce poids si insupportable?
De nouveau les voix se turent à ses oreilles, de même que les instruments, et il n'entendit plus que sa voix, amplifiée par des moyens détournés, se répercutant contre chaque mur, chaque corps, chaque chose, et sonnant à ses oreilles, résonnant dans sa tête en décalage avec la réalité, mélange de plusieurs voix, de plusieurs mots, déformés par ses oreilles malades, retranscrits non fidèlement par son cerveau enfiévré, donnant une suite de sons tous plus horribles les uns que les autres, emprisonnés à jamais dans son esprit. Il ferma les yeux pour se concentrer un peu plus sur ces échos qui l'envahissaient, le hantaient, se nourissant de sa voix comme d'une délivrance amère, s'exposant au monde, libérés à jamais et pourtant toujours enfermés car incompris. Pourtant, il dut se résoudre à rouvrir les yeux et à se taire quand plusieurs cris paniqués résonnèrent dans la salle et il resta là immobile, ne comprenant pas ce qu'il venait de se passer, ni pourquoi Keita était emmené d'urgence en dehors de la scène.
oOoOoOo
Cela faisait plus d'une demi-heure que ce foutu médecin était enfermé dans cette foutue pièce pour savoir ce que ce foutu bassiste avait eu et Kaoru commençait à vraiment perdre le peu de patience qu'il lui restait. Ignorant les grognements d'un Kyo qui lui demandait pour le enième fois d'arrêter de marcher de long en large et de s'asseoir, qu'il lui donnait mal a la tête, Kaoru reffusait d'entendre quoi que ce soit et continuait ses aller-retours furieux dans le petit couloir. Le petit brun, mécontent d'être ainsi ignorer, finit par se relever du carrelage sur lequel il s'était posé un peu plus tôt et se plaça devant Kaoru en lui bouchant le passage. Le guitariste le fusilla du regard et finit par s'asseoir à contre-coeur sur le petit banc collé au mur d'en face, aux côtés d'un Shinya étrangement pâle. Pourquoi fallait-il TOUJOURS qu'il y ait un problème? C'était à en devenir dingue! Il y avait TOUJOURS quelque chose qui n'allait pas, il n'était pas supersticieux mais il commençait sérieusement à se demander si la place de bassiste n'était pas maudite. Comme dans ce film que m'avait montré Kyo, Harry-chépakoi, y'à toujours un prof qui finit par se barrer. Merde c'est quoi le nom de ce foutu film déjà?
Kaoru explosa soudainement de rire, se rendant compte de ce à quoi il pensait et il ne put s'empêcher de plonger son visage dans ses mains pour assayer de se calmer, sans succès. Les trois autres le regardèrent d'un air interdit, se demandant bien ce qu'il pouvait y avoir de si drôle, mais ils se rendirent bien vite à l'évidence, c'étaient seulement les nerfs qui lâchaient. Le grand, le célèbre leader de Dir en Grey venait de pêter son câble... Ca devait bien arriver un jour ou l'autre mais c'était quand même assez impressionnant.
-Qu'est-ce qu'il y a de si drôle? demanda Kyo d'un air courroucé, pas vraiment l'esprit à la fête.
Kaoru releva la tête et le fixa avec surprise, comme s'il se rendait soudainement compte de la présence de son chanteur en face de lui et, voyant la tête de celui-ci, il ne put s'empêcher de repartir dans son fou-rire. Les bras que Kyo avait croisés sur son ventre se retrouvèrent ballant le long de son corps tandis qu'il regardait le châtain avec des yeux ronds et la bouche entrouverte. Il se foutait de lui là? Il osait se foutre de lui? C'est avec les lèvres pincées que Kyo lança sa réplique:
-Il devient vraiment gâteux, c'est grave.
Kaoru cessa de rire aussi soudainement qu'il avait commencé et se redressa sur son banc, essuya les larmes qui perlaient au coin de ses yeux et regarda le petit chanteur qui le fixait de nouveau d'un air assassin.
-Désolé.
Les autres soupirèrent en voyant l'air embarassé du leader et détournèrent le regard. Die était assis à même le sol, à côté de la place que Kyo venait de quitter, les jambes repliées devant lui et les avant-bas posés dessus, l'air complètement ailleurs. Il savait bien que quelque chose ne tournait pas rond avec Keita, il avait bien remarqué les tremblements incessants de celui-ci, il avait trouvé l'un des cachets qu'il semblait prendre la fois où il avait surpris dans les toilettes de l'immeuble où se trouvait leur studio. Mais il n'avait jamais pris le temps d'en discuter avec lui. Jamais. Il aurait dû, il s'en rendait compte maintenant. Ca aurait peut-être évité au brun de se voir évacué en plein milieu du live. Il avait complètement quitté le monde dans lequel il plongeait quand il jouait en entendant les cris des fans et l'arrêt soudain de la voix de Kyo et avait rouvert les yeux, surpris d'un tel silence, jusqu'à ce qu'il ne voit un Keita à genoux, sa basse posée à côté de lui, tremblant convulsivement dans les bras d'un Shinya paniqué, se faire emmener hors de la scène de toute urgence. Il s'était alors précipité à la suite de ses amis sans se soucier du fait qu'à l'heure qu'il était, tout le Japon avait pû être témoin de cet incident et à vrai dire, il s'en fichait. Seule la santé de Keita importait vraiment pour le moment.
La porte de la pièce où le bassiste avait été emmené s'ouvrit enfin sur une jeune femme qui les pria de la suire à l'intérieur. Les quatres Dirus se relevèrent sans se faire attendre et entrèrent à sa suite dans ce qui s'avérait être une sorte de petite infirmerie aménagée. Dans le fond de a pièce, à demi-allongé sur un lit de fortune, Keita semblait être en pleine discussion avec le médecin, hochant la tête de temps en temps pour finalement éclater de rire en aquiescant énergiquement. Dieu seul sait de quoi ils pouvaient bien parler mais quoiqu'il en soit, ils s'avancèren tvers lui à grands pas, heureux de voir qu'il allait bien.
-Tu nous a fait peur baka, fit Die en s'asseyant sur la chaise près de lit que le médecin venait de quitter.
Shinya et Kyo s'approchèrent à leur tour et commencèrent à réclamer des explications que keita ne semblait pas enclin à leur donner et, profitant de la dissipation qui régnait, le médecin demanda à Kaoru de le suivre un peu plus loin. Le coeur du leader se serra et il suivit docilement l'autre homme, le ventre noué. La dernière fois qu'un médecin avait voulu lui parler "en privé", ça avait été pour lui annoncer que son bassiste ne foulerait plus jamais les planches avec un instrument à la main, il avait donc le droit d'être inquiet. Pourtant quand le médecin se tourna vers lui, il ne sembla pas inquiet outre-mesure, ce qui rassura quelque peu le guitariste.
-J'ai parlé avec lui, il n'y a pas à s'inquiéter il va très bien. Vous avait-il parlé de ces crises?
-N... non, jamais.
Le médecin parut quelque peu ennuyé de cette réponse.
-Bien dans ce cas-là je vais être contraint de vous expliquer à sa place. Koroshiya-san est apparemment très nerveux et il fait des crises d'épilepsie.
Kaoru ouvrit la bouche surpris. Pourquoi Keita ne les avait-il pas mis au courant?
-Il vaut mieux, reprit le médecin, ne pas en informer tout le monde, pour son propre confort. Il n'aura qu'à dire aux autres qu'il a pris des antidépresseurs qui lui ont fait cet effet-là. Cela vaudrait mieux.
Le châtain aquiesca lentement et après avoir salué le médecin, il se dirigea de nouveau vers le lit du bassiste en le regardant d'un air préoccupé. Keita croisa son regard et le détourna comme si de rien n'était, mais il comprit immédiatement que Kaoru était au courant. Et merde.
-La prochaine fois que tu commences prendre des antidépresseurs, dis-le nous.
Tous tournèrents des yeux surpris vers Kaoru et plus particulièrement Keita qui se demandait bien où il était allé chercher ça mais devant le regard insistant posé sur lui, il ne put qu'aquiescer.
-Oui Kao, désolé.
Les trois autres se tournèrent à nouveau vers lui, apparemment satisfaits de cette réponse et finirent par se lever pour aller se démaquiller et se changer pendant que Kaoru réglait les dernières démarches avec l'équipe médicale. Keita baissa la tête, honteux, le regard de Kaoru lui brûlant la nuque. Ses doigts se crispèrent sur le drap blanc qui recouvrait le lit et ses épaules commencèrent à tressauter convulsivement.
-Calme-toi.
Il releva la tête, surpris du ton calme et doux de Kaoru, s'attendant plutôt à se faire sérieusement sermoner. Il avait bousillé le live! Live qui était d'ailleur diffusé dans tout le Japon! Il était certain que Kaoru lui en voudait et pourtant, le regard doux du leader lui prouvait bien le contraire.
-Merci Kao, de n'avoir rien dit aux autres.
Le guitariste hocha la tête d'un air entendu et se retourna pensivement vers la porte par laquelle les trois autres membres de Dir en Grey étaient sortis.
-Les deux bakas n'iront pas chercher plus loin mais je crins que Shinya ne soti pas dupe.
Un silence gêné s'installa entre eux, Keita ne semblant pas savoir quoi dire et Kaoru hésitant visiblement à parler. Il soupira et se retourna à nouveau vers la bassiste avec un air grave.
-Tu aurais dû nous en parler, ça aurait peut-être évité ce qu'il s'est produit ce soir.
Keita baissa de nouveau la tête.
-Je suis désolé d'avoir ruiné le live Kao, je ne...
-Je ne te parle pas du live mais de ta santé!
Il baissa encore plus la tête en voyant qu'il avait réussi à énerver Kaoru et que celui-ci semblait à présent furieux.
-C'est ma troisième crise en dix ans, c'est bon j'me soigne.
-Alors comment expliques-tu celle de ce soir?
Le bassiste soupira et releva un regard agacé vers le leader qui, surpris, ne dit plus rien et se contenta de le fixer alors qu'il quittait son lit de fortune.
-Je vais bien alors ne t'occupes plus de ça s'il te plaît. J'en connais un qui aurait plus besoin de ta présence que moi.
Et il s'en alla en ignorant superbement le regard ahuri du châtain qui le fixait.
oOoOoOo
Toshiya marchait d'un pas furieux dans les couloirs, essuyant rageusement les larmes qui coulaient le long de ses joues, la vue brouillée et la mâchoire serrée. Entre l'entre-vue éclair avec Dir en Grey et sa dispute avec Honda, les nerfs étaient à vif. Pourquoi fallait-il toujours que tout s'écroule autour de lui? Il fallait qu'il mette les choses au clair, il ne pouvait pas resté fâché avec son guitariste simplement parce qu'il avait dit des choses insensées sous le coup de la colère. Il ne voulait pas. Il s'excuserait auprès de lui puis il partirait. Il avait besoin de se retirer pour quelques temps. Qu'il en plaise à Manabe-san ou non. Il fallait qu'il fasse une pause, qu'il fasse le point sur sa vie. Tout s'était chamboulé ces derniers mois, sa vie avait pris un tournant qu'il n'aurait même pas imaginé et il ne s'était apparemment pas aussi bien adapté que ce qu'il avait pû croire. La vérité c'est qu'il se sentait incroyablement las. Plus rien en semblait avoir la moindre importance. Tout était devenu fade. Sans interêt. Il avait vécu les plus belles années de sa vie avec Dir en Grey, et ces années étaient révolues. Il avait tout perdu. Dir en Grey avait été une véritable famille pour lui et cette famille s'était déchirée, éloignée. Et cette séparation lui faisait toujours aussi mal. Il ne s'en remettrait pas, c'était un fait mais il devrait continuer à avancer. Mais pour le moment, il était fatigué. Peut-être demanderait-il à Honda de l'accompagner? Il avait besoin d'une présence à ses côtés et le blond était tellement gentil. Oui, il avait besoin de lui.
oOoOoOo
-A notre semaine de vacances bien méritée! Yeah!
Les cinq musiciens firent s'entre-choquer leurs verres avant de boire leur contenu d'une traite, Kaoru grognant dans sa barbe, beaucoup moins enthousiaste à l'idée de suspendre les répétitions pendant toute une semaine pendant que Die s'ésclaffait, ayant sûrement bu "le" verre de trop. Keita quant à lui discutait gaiement avec un Shinya beaucoup moins démonstratif qui se contentait de répondre par monosyllabe ou de ne pas répondre du tout et Kyo lui, regardait Kaoru d'une manière indéchiffrable. Le leader s'en était bien rendu compte mais faisait mine de ne rien voir, plaisantant avec Die sur un sujet que les autres n'arrivaient pas vraiment à cerner.
-Tu as trop bû Die.
-Oh ça va KaoKao, c'est pas comme si... j'étais bourré! C'est pas ma faute... si... tas tappé dans l'oeil... de la serveuse!
Kaoru soupira devant tant de bêtise tandis que Kyo assassinait ladite serveuse du regard, la dissuadant de s'approcher à nouveau de SON Kaoru. MON Kaoru? Oula va falloir que j'arrête le jus d'orange, c'est pas bon pour ma santé. Pire que l'alcool ce truc là, c'est pas net.
Il regarda son jus de fruit d'un air critique et le repoussa lentement vers le bord de la table, comme s'il avait peur que son verre lui saute dessus s'il le bougeait trop brusquement.
-Kyo qu'est-ce que tu fais? demanda Keita, intrigué par le comportement du petit chanteur.
Le blong grimaça.
-Je préserve mon avenir et ma santé mentale.
Un silence suivit ses paroles, chacun essayant de décrypter ce qu'il venait de dire et il les fusilla du regard.
-Un problème peut-être?
-Pas le moindre petit problème, répondit Die avec un grand sourire.
Kyo lui lança un regard noir et le sourire de Die s'agrandit encore plus et, froissée, il sauta de sa chaise pour se jeter sur le roux qui tomba à la renverse avec un warumono enragé essayant de lui mordre les doigts.
-Lâche-moi abruti! Kaoru, enlève-moi ça!
-Débrouille-toi tout seul.
-Faux frère!
Kaoru fit un grand sourire à l'autre guitariste qui luttait maintenant pour préserver son bras et Shinya, trouvant vraiment ses deux amis ridicules, se releva pour écarter Kyo de Die avant qu'il ne le tue. Le batteur se rassit sur sa chaise en les regardant d'un air furieux, les lèvres pincées et les autres reprirent la discussion là où ils l'avaient laissée, préférant éviter les foudres de leur charmante poupée.
Les plaisanteries allaient de nouveau bon train, Die et Keita se chargeant d'animer a conversation, Shinya restait silencieux, souriant de temps en temps aux remarques du bassiste qui ne cessait de lui adresser de grands sourires, comme encouragé par l'attention que lui témoignait le batteur, Kaoru suivait la conversation d'un air amusé et Kyo était plongé dans ses pensées. Soudain, le silence se fit à la table et kyo releva la tête intrigué, avant de regarder dans la même sirection que les autres. Son ventre se noua. Qu'est-ce que...?
-Bonsoir.
Le petit brun se sentit bouillir en voyant Kisaki leur faire un grand sourire hypocrite. Mais qu'est-ce qu'il faisait là!
-Toi? fit-il d'un air dégoûté.
Le roux lui adresse un grand sourire.
-Tu n'as pas l'air enchanté de me revoir Kyo-kun.
-On peut dire ça en effet.
-Ce que tu peux être désagréable.
Kyo le regarda d'un air assassin mais l'autre musicien ne s'en formalisa pas et fit un clin d'oeil à Kaoru qui resta parfaitement indifférent.
Il y en avait un par contre, qui ne semblait pas du tout à l'aise et c'était Keita. Le brun avait baissé la tête et était incroyablement pâle. Kyo dicerna même ses tremblements. Qu'est-ce qu'il a lui? Il fronça les sourcils quand il croisa le regard de Shinya, qui semblait tout aussi sceptique que lui. Kisaki baissa les yeux vers Keita qui s'évertuait à ne pas le regarder et sourit de manière carnassière.
-Tu n'as pas l'air heureux de me voir Kei-chan.
Une douche froide sembla suivre les paroles de Kisaki et Keita devint encore plus livide, tremblant de plus en plus.
-Allons bon, tu ne leur as pas parlé de moi? Tu trembles Kei-chan, tu ne prends plus tes médicaments? Ce n'est pas raisonnable tu sais.
Keita se releva en faisant sursauter le reste du groupe et s'éloigna précipitemment en entraînant un Kisaki au sourire moqueur derrière lui, sentant le regard des autres dans son dos.
Il arriva dans les toilettes pour hommes et vérouilla la porte derrière eux puis, lâchant la main de Kisaki, il se retourna vers lui d'un air furieux.
-QU'EST-CE QUE TU FAIS LA!
Le sourire du roux laissa place à un air sévère et il s'approcha dangeureusement de Keita qui préféra reculé, jusqu'à être affublé au mur du fond, coincé par un Kisaki apparemment contrarié.
-Tu te moques de qui Keita? Tu ne réponds plus à mes appels et tu ignores les messages que je t'envoie!
-Je ne veux plus te voir!
Il tenta de se dégager pour sortir de cette pièce mais Kisaki le plaqua de nouveau contre le mur et posa d'autorité ses lèvres sur les siennes, mordant le plus jeune pour qu'il puisse approfondir le baiser. Keita tenta d'abord de se dégager et de repousser le roux mais il abandonna bien vite et répondit ardeusement à la langue qui envahissait sa bouche, se collant un peu plus contre le corps qui le bloquait, gémissant sous les mains qui caressaient ses hanches et son torse, attirant un peu plus à lui son amant avant de le laisser mordre la peau offerte de son cou. Kisaki passa sa main dans le dos du brun et ce n'est que quand il le mordit un peu plus fort que Keita sembla se rendre vraiment compte de ce qu'ils faisaient.
-NON!
Il repoussa Kisaki d'un air paniqué et le regarda droit dans les yeux, gêné et honteux de s'être laissé aller de cette façon et se sentit blessé devant l'air indifférent du roux.
-Je... ne veux plus, je... Kisaki je suis désolé mais je...je...
Kisaki le fixait sans rien dire, attendant qu'il ait fini de parler, ne semblant pas affecté par ce que Keita lui disait. Il soupira finalement en baissant les yeux puis le fixa de nouveau d'un air indéchiffrable.
-C'est fini donc?
-Je suis désolé.
Keita baissa la tête. Même si le roux ne le montrait pas, il savait qu'il l'avait blessé et il s'en voulait. Il faut que je sorte d'ici, sinon mes résolutions risquent de tomber à l'eau.
Il passa devant Kisaki sans le regarder, préférant garder les yeux fixés sur ses chaussures mais le roux le retint par le poignet et l'obligea à se retourner.
-Kisa...
Il posa de nouveau ses lèvres sur les siennes mais beaucoup plus doucement, de façon presque désespérée et fut heureux de voir que Keita ne le repoussait pas, même s'il ne répondait pas vraiment non plus.
-Allez vas-y. Ils risquent d'être légèrement contrariés sinon.
Keita lui sourit d'un air embarassé et s'éloigna en direction de la porte et la déverouilla. Il s'apprêtait à sortir quand Kisaki prit de nouveau la parole.
-Je t'aime Kei-chan.
-Je sais.
Il lui fit un clin d'oeil et s'en alla, laissant le roux derrière lui, mais l'angoisse le reprit bien vite. Il savait que ni Kyo ni les autres n'avaient gardé un bon souvenir de Kisaki et il redoutait leur réaction maintenant qu'ils savaient que lui et le roux se connaissaient. C'est donc avec la peur au ventre qu'il rejoignit la table où ses quatre amis l'attendaient silencieusement.
oOoOoOo
La trame de métro circulait dans la ville nocturne. Seuls quelques passagers se trouvaient à son bord: une vieille femme aux cernes immenses et au maquillage coulant entre les plis de sa peau ridée et mal repassée, un groupe de jeunes filles parlant tout bas en désignant un autre passager apparemment ivre d'un air dégoûté, un salaryman encore en costume de travail parlant avec nervosité dans son téléphone cellulaire et deux garçons à l'allure excentrique assis l'un à côté de l'autre, le plus jeune dormant sur l'épaule de l'autre. Toshiya et Honda se trouvaient tout au fond de la trame, le brun regardant distraitement à travers la vitre, accoudé au rebord de la grande fenêtre, le menton posé au creux de sa main, tandis qu'ils quittaient la périférie de la ville. Devant ses yeux inexpressifs et son air fatigué, Tokyo s'éloignait doucement et ses problèmes avec elle. Il portait un T-shirt blanc, une vieille veste entre le gris et le vert toute abîmée et de toute évidence trop grande pour lui ainsi qu'un baggy en jean délavé et troué. Il avait coupé ses cheveux la veille et ils étaient à présent légèrement longs et ébouriffés. Bref il n'avait pas fière allure. Mais il était à l'aise dans ses vêtements et cela lui suffisait. Honda quant à lui, dormait paisiblement tout contre lui, tremblant légèrement à cause de la température assez froide qui régnait dans la trame. Le groupe d'adolescentes les regardait en chuchotant de façon peu discrète, ne semblant pas les reconnaître, et semblant critiquer leurs vêtements. Pauvres petites fans de Jpop, à la pointe de la mode et parées de nombreux accessoires dernier cri tous plus pitoyables les uns que les autres, Toshiya les trouvait vraiment stupides.
Plus le temps passait et plus la nuit avançait, moins la trame était peuplée. Il ne restait à présent plus que l'ivrogne et eux-mêmes. Et Honda dormait toujours. Toshiya lui ne semblait par contre pas avoi bougé d'un millimètre depuis des heures. Ils n'arriveraient à destination qu'au levé du jour mais il n'arrivait pas à trouver le sommeil. Tokyo avait laissé place à la campagne japonnaise et tous les problèmes du brun étaient désormais derrière lui. Il n'avait pas prévenu Seichiro ni Katsuya et il ne le ferait pas. Il ne voulait pas les inquiéter mais il préférait que personne ne sache où il se rendait. Il voulait se détacher du monde du Visual et de la musique pour quelques temps, histoire de mettre un peu d'ordre dans sa vie. Il passerait ses journées à ne rien faire, à penser à ces derniers mois, à sa relation avec son guitariste à la bouille d'ange, à Die. Cette perspective ne l'enchantait pas vraiment mais elle était nécessaire et il avait suffisament repoussé l'échéance.
Il bougea enfin pour regarder Honda qui ne semblait pas enclin à se réveiller et après quelques minutes passées à le contempler, il reporta son regard au dehors, fixant les quelques étoiles qui brillaient dans le ciel. Le ciel tokyoïte n'était certainement pas aussi beau que celui-ci. Un petit sourire étira ses lèvres. Le blond avait accepté de l'accompagner, il n'avait pas hésité un seul instant à le suivre et pour ça, Toshiya lui en était infiniment reconnaissant.
A SUIVRE...
J'ai retrouvé mon inspiration, je suis contente mais j'ai bien crû que je ne finirai jamais ce chapitre...
J'ai vraiment pensé à abandonner cette fics, ou du moins à la délaisser pour quelques temps, histoire d'en commencer une autre que j'avais en tête mais finalement ça attendra.
On se raproche dangeureusement de la fin, ça me fait bizarre de penser que je n'écrirai plus sur cette histoire. C'est la première fics à chapitre que j'ai écrite sur Dir en Grey et la première que je termine depuis longtemps. Ca me fait un peu mal de la terminer mais elle ne durera pas pour toujours, il y a une fin à tout.
M'enfin bon, j'arrête mon mélodrame, il lui reste encore un chapitre, voire peut-être deux grand maximum et après il ne me restera plus qu'à écrire le mot "owari" et tout sera fini, je passerai à autre chose. Mais je vous remerci vraiment de lire, suivre cette fics et la reviewer, ça me fait plaisir.
Bisoux à tous,
Oo Hikari no namida oO
Réponses aux reviews:
laeti-chan: Mais épouse-le ton Die espèce d'accro va! XD D'ailleurs je t'ai trouvé une rivale si t'as envie de t'amuser lol Merci une fois de plus pour ta review et tes menaces de mort x) Ca m'encourage à continuer mdr! Mais bon, j'ai finis la fics et tu as déjà lu la fin alors shut hein? J't'adore ma puce. Ah et au fait, le jour où tu me sors que Gackt est Warumono je te promet que je dédicace une fics sur Honda, capito? èé
miNimoNo: Personne n'aime mon Keita :( Le pauvre, l'est tout mignon pourtant çç Expldr Enfin bon tu fais comme tu veux mais j'suis déçue... Oui Oui Shinya est fermé comme une huitre, tu connaissais pas cette expression? XD Faut vous mettre à la page les Belges! lol Et je sais que t'aime Shinya. Et Nao. Et le chocolat. Et MOI ) Kiss!
oOo Taki-chan oOo: Oui Toshiya est mon préféré huhu! Et vlan encore une qui aime pas Keita, mais qu'est-ce qu'il vous a fait? XD Pauvre petit bassiste va... Et Kyo t'énerve, décidément XD Mais bon je suis contente que la "confrontation" t'aie plû et j'espère que c'est le cas pour ce chapitre aussi! D'ailleurs j'ai posté un nouveau one-shot sur Toshiya donc si ça te dit de le voir martyrisé encore une fois, je t'invite à le lire mdr! Il s'appelle "Sois beau et tais-toi". En tout cas merci de continuer à me reviewer et à la prochaine x)
