Source:Dir en Grey
Auteur: Oo Hikari no namida oO
Genre:Shounen-ai, Romance, Angst, Dépression.
Couples: Kyo/Kaoru? puis Toshiya/Honda en quelques sortes...
Disclaimer: Pas z'à moi donc je fais la tête voila! èé (Sauf mon chtit Keita mimi et Honda-kun ;p).
Note de môa: Finalement je pense qu'il ne s'agira pas ici du dernier chapitre ou du moins je ferais un court épilogue si vraiment j'ai réussi à tout caser ici, mais j'en doute... Ma fics fera donc 10 chapitres! Au moins j'aurais réussi à passer la dizaine, c'est déjà bien. J'admire les auteurs qui font des fics de 30 chapitres, puis une suite qui en fait presque autant, plus encore une suite, etc... Je sais pas comment elles font XD Enfin bon, bonne lecture les gens :)

Titre:Noie-toi dans mes larmes.

Chapitre 9: Une profonde cicatrice


Les regards étaient distants, froids, noirs, dégoûtés, rancuniers. L'ambiance était lourde, pesante. C'était le début de la fin. Le début de rien. Mais il avait une chance de s'expliquer et il ne la laisserait pas passer. Kaoru le fixait d'un air glacial, Die lui refusait tout simplement de le regarder, Shinya semblait tout bonnement dégoûté et c'est sans doute ce qui fit le plus mal à Keita. Sans compter l'air plus que distant de Kyo. Il savait qu'il les avait tous déçus mais pourquoi s'excuserait-il? Il avait le droit d'avoir ses amis et ses relations bien à lui mais il admettait qu'il aurait dû leur en parler. Seulement il ne se voyait pas arriver un bon matin à la répétition et beugler à tout va que Kisaki et lui s'envoyaient en l'air quelques mois avant qu'il ne rejoigne Dir en Grey. La vérité c'est qu'il avait profondément aimé l'autre bassiste mais qu'il avait rompu pour des raisons que les autres n'avaient pas besoin de connaître. Alors il se posta devant eux avec un regard sévère que Kyo s'empressa de lui rendre et ils se fixèrent droit dans les yeux. Ce serait à celui qui baisserait le regard le dernier et aucun ne semblait enclin à laisser l'autre le dominer. Pourtant Keita finit par baisser les yeux en soupirant et les posa comme si de rien n'était sur Shinya. Shinya qui détourna la tête. Et son coeur se serra.

-Je...

-Et si tu nous expliquais? le coupa froidement le batteur.

-Oui, je...

-Ferme-la!

Keita releva le regard vers Kyo. Le petit brun s'était levé de sa chaise et s'était mis à trembler de rage, criant et le regardant avec hargne.

-On t'as accepté parmis nous! JE t'ai accepté! Et toi tu friquotes avec lui! Mais t'es vraiment un connard ma parole!

-Kyo...

-Et t'as même pas honte de t'être foutu de notre gueule en plus! Putain mais...!

-Kyo ça suffit! s'insurgea Kaoru en voyant que le chanteur commençait à crier un peu trop fort.

-Toi ta gueule!

Kyo écarquilla les yeux. Il ne bougeait plus, ne respirait plus, subissait juste la douleur de sa joue rougie et il se tourna d'un air blessé vers Kaoru. Kaoru. Il venait de le giffler. Son Kaoru avait levé la main sur lui. Et le silence qui régnait à présent ne faisait que l'enfoncer un peu plus. Mais pourquoi Kaoru continuait-il de le fixer de cette façon? Il était si... froid. Kyo se mit alors à trembler face à ce regard. Non. Il sentait les larmes envahir ses yeux, menaçant de couler. Pitié, non. Il ne voulait pas pleurer, pas devant eux. Pas devant Kaoru. Non. Pas maintenant. Pitié...

-Kyo!

Kaoru s'élança à la suite de Kyo qui venait de quitter le bar et remontait la rue déserte en courant, il se mit alors en tête de le rattraper et commença à courir lui aussi, appelant le petit chanteur et lui demandant désespérément de l'attendre.

-Kyo!

Mais au contraire, le petit brun accéléra l'allure, pas désireux de se retrouver en face de Kaoru. Il ne voulait pas lui parler, pas maintenant, plus jamais. Il était dégoûté. Dégoûté d'apprendre que Keita et Kisaki étaient "amis". Dégoûté que Kaoru ait réagit ainsi. Il s'était un peu emporté c'est vrai mais pourquoi tout le monde s'acharnait-il à l'enfoncer un peu plus chaque jour?

Kaoru réussit enfin à attraper la main de Kyo qui tenta immédiatement de se dégager mais il l'attira à lui et le serra fortement dans ses bras. Et Kyo hurlait, pleurait, vociférait pour qu'il le lâche. Il le frappait. Avec ses poings, ses pieds. Il le frappait partout où il pouvait l'atteindre. De toutes ses forces. Et Kaoru le laissait faire, serrant les dents, ignorant la douleur. Car la douleur de voir Kyo craquer ainsi était bien plus grande que celle causée par les coups. Il avait mal. Il souffrait avec lui, il souffrait de le voir si fragile. Il fallait que ça s'arrête, que tout redevienne comme avant. Il s'en voulait de ne pas avoir vu la détresse de son chanteur plus tôt et plus que tout, il s'en voulait de l'avoir gifflé. Il avait besoin de Kyo comme Kyo avait besoin de lui mais ça, ils étaient trop bêtes pour l'avouer.

Kaoru revint sur terre en entendant des sanglots contre lui. Kyo ne criait plus, il pleurait. Il était blotti tout contre lui, ses petits poings serrant fortement sa chemise noire, son front collé contre son torse, tout tremblant et tout fragile. Décidément, le Warumono n'avait pas fière allure ces temps-ci et sa réputation de méchant garçon était quelque peu compromise. Mais Kaoru n'avait jamais vraiment cru à cet aspect, y avait seulement vu une souffrance dissimulée.

-Je suis désolé Kyo, je n'aurais pas dû.

-Je le... déteste.

-Non tu ne le déteste pas.

-Si je le déteste! cria-t-il à nouveau en s'écartant. Et Keita aussi! Ils sont...!

Kyo resta sonné. Kaoru l'avait de nouveau attiré contre son torse er le serrait de toutes ses forces. Mais à quoi jouait-il?

-Kaoru...

-Non Kyo, écoute-moi. Je sais que tu n'aimes pas Kisaki, tu as de bonnes raisons. Moi non plus je ne supporte pas ce qu'il t'a fait mais ce n'est pas une raison pour crier sur Keita comme tu l'as fait. Kisaki est humain, il a le droit d'avoir des amis.

-Il nous a menti Kao.

-Menti? Lui as-tu seulement demandé s'il le connaissait?

-...

-Kyo?

-Non.

Kyo se bouina à nouveau dans les bras de Kaoru et timidement, il passa ses bras autour de sa taille. Kaoru regarda d'un air perdu le haut du crâne du chanteur, complètement paumé et resta ainsi, attendant qu'il se passe quelque chose. Mais rien. Gêné, Kyo finit par se dégager et se recula en tournant la tête.

-Et maintenant?

Kaoru fixa le brun sans comprendre le sens de sa question et le vit qui le regardait en coin, la tête toujouts légèrement tournée.

-Bah on retourne avec les autres?

-Je ne parlais pas de ça.

oOoOoOo

Shinya finit par se lever à son tour, peu après le départ précipité de Kaoru, et il sortit sans rien dire, passant à côté de Keita mais sans lui adresser un regard. Le brun sentit son coeur se serrer. Ces dernières semaines, lui et le batteur s'étaient beaucoup rapprochés et il avait découvert un jeune homme chaleureux et simple, il lui avait suffit d'apprendre à le connaître un peu mieux. Shinya, si froid et distant, s'était révélé être quelqu'un d'étonnement gentil et doux et ses sourires avaient eu le don d'alléger le coeur de Keita. Et de voir que tout allait redevenir comme au début, que Shinya le traiterait à nouveau comme un étranger, qu'il l'ignorerait, il ne le supportait pas. Die observait le bassiste depuis quelques minutes, avec un silence non pas pesant mais plutôt patient et attendait qu'il sorte de ses pensés et qu'il réagisse. Keita finit par relevé la tête d'un air perdu et fixa Die, étonné de le voir encore assit sagement sur sa chaise à le regarder.

-Qu'est-ce que tu attends?

-Quoi?

Keita fronça les sourcils. Le ton du roux, son air, rien ne semblait avoir changé. Alors il ne m'en veut pas lui? Il ne va pas s'éloigner de moi?

-Tu fais ce que tu veux de ta vie, continua le roux, comme s'il lisait dans ses pensées. Mais là, tu es sensé rattraper Shinya et t'expliquer sérieusement avec lui. Ta relation avec Kisaki, le fait que tu le connaisse et tout le reste, tout ça n'a pas vraiment d'importance. Seulement j'en connais un qui attend une explication.

-Il est parti Die.

Le roux lui adressa un sourire amusé.

-Alors rattrape-le.

oOoOoOo

-Je ne comprends pas.

Kyo soupira. Kaoru faisait exprès ou était-il vraiment bête? En tout cas, il ne lui facilitait pas la tâche. Il regarda de nouveau le guitariste châtain avec une moue dubitative peinte sur le visage et il s'avança à nouveau, prenant la manche de la chamise noire dans sa main et tira légèrement dessus, plantant son regard dans celui de Kaoru. Kaoru qui le fixait à présent d'un air perplexe. A quoi cela rimait-il? Qu'est-ce que Kyo était en train de faire? Pourquoi un tel comportement? C'était... bizarre.

-Pourquoi tu ne me le demandes pas?

-...

-Kaoru, s'il te plait.

-A quoi tu joues?

Le petit brun le fixa d'un air soulagé en souriant faiblement et il fit lentement glisser sa main le long de la manche du leader, descendant jusqu'à la limite du tissu, continuant sa course sur la peau fraîche de sa main et entrelaçant tendrement leurs doigts. Je sais même pas comment j'ose faire un truc pareil. Kaoru s'il te plait, ne me fais pas mal.

Kaoru le laissait faire, le regardant d'une manière indéchiffrable, entre l'incompréhension et la froideur et attendant une explication qui ne semblait pas vouloir venir. En fait, il avait peur de comprendre.

-Kaoru.

-...

-Kao, qu'est-ce que tu penses de moi hein?

Kyo releva la tête en lui souriant de manière rayonnante mais Kaoru perça bien vite l'hypocrisie de ce sourire. N'essaye pas de te donner une contenance, je vois bien que tu trembles comme une feuille. Kyo, je... J'ai peur de te répondre tu sais. Parce que même moi je ne suis pas sûr de connaître la réponse à ta question. Pourtant je me la suis souvent posée mais... je crois que je n'ai jamais vraiment essayé de trouver. Je... pardonne-moi Kyo, je ne peux pas.

-Tu es un ami, pourquoi tu t'attendais à quoi?

Kyo écarquilla les yeux. Ses doigts lâchèrent ceux de Kaoru et son bras retomba mollement le long de son corps. Sa bouche s'ouvrait et se fermait, remuait, se tordait mais aucun son en parvenait à sortir. Le son ne sortait pas, mais les larmes elles essayaient à nouveau de couler le long de ses joues. Un ami? Il était son ami... Oui bien sûr à quoi s'attendait-il au juste? Qu'avait-il espérait pour en venir à pleurer? Kaoru lui offrait son amitié et son affection, il aurait dû être heureux non? Alors pourquoi ça fait si mal? Il s'écarta lentement et baissa la tête, fixant ses pieds en tremblant, les yeux toujours grandement ouverts. Et Kaoru le fixait en se mordant la lèvre inférieure. On est vraiment bêtes Kyo, vraiment. J'ai pourtant l'impression que les battements de mon corps pourraient s'entendrent dans toute la rue tellement il bat vite, alors pourquoi tu n'entends rien?

-Kyo, je ne voulais pas dire ça. La vérité c'est que... j'en sais rien.

Le petit brun fronça les sourcils et se fut au tour de Kaoru de ne plus savoir où se mettre. Mais pourtant il ne baissa pas les yeux et continua de le fixer sans rien dire, attendant encore une fois une réaction. Alors lentement, très lentement, un sourire sincère cette fois-ci étira doucement les lèvres de Kyo et il le prit tendrement dans ses bras, déposant un doux baiser sur son front avant d"y coller le sien et passa ses bras autour de sa taille. Je ne sais pas où ça va nous mener Kyo, je ne sais pas. En fait, je crois que je m'en fous complètement.

oOoOoOo

La lumière rouge qui innondait le bar le rendait somnolent et seul la musique au volume infernal l'empêchait de tomber de fatigue. Il s'était commandé un autre verre, ce qui n'avait fait que le rendre un peu plus comateux encore et la tête lui tournait de plus en plus. La musique résonnait dans sa tête, des bribes de rires et de conversations lui parvenaient, des formes indéfinies, floues, noires se mouvaient en masse sur la piste de danse, odeur d'alcool, de sueur, un bourdonnement assourdissant envahissait ses oreilles et l'envie de partir d'ici le prit soudain.

-...ie. Die.

Il releva la tête en entendant son nom et fixa la personne qui se tenait devant lui d'un air surpris. J'ai trop bu, pensa-t-il. Il plongea le visage dans ses mains en grognant et le frotta énergiquement pour se réveiller un peu.

-Tu vas pouvoir rentrer tout seul?

Il ne répondit rien. Il savait que l'autre ne cherchait qu'à le provoquait et voulait lui faire perdre son sang froid mais en aucun cas il ne lui ferait ce plaisir.

-Oh et puis tu peux toujours rentrer à pieds, Toshiya n'habite pas si loin d'ici n'est-ce pas?

Die se raidit.

-Qu'est-ce que tu veux Kisaki?

Son ton était nerveux et il refusait pertinamment de regarder l'autre homme en face. Die était sûrement celui qui en voulait le moins à l'ancien bassiste, non pas parce qu'il jugeait ses actes passés d'insignifiants mais plutôt parce qu'il ne voulait pas lui accordait une trop grande importance. Il y aurait toujours des salauds dans le monde... Il lui était indifférent voilà tout.

Kisaki s'assit en face de lui avec un grand sourire et vida sans gêne le verre de Die sans que celui-ci n'esquisse le moindre geste pour l'en empêcher.

-Tu sais Die, pour ce qui est de Toshiya, tu passes à côté de quelque chose, ses "talents" ne sont plus à prouver et j'en connais plusieurs qui ne cessent de se vanter de l'avoir eu dans leur lit.

-Ta gueule.

-Enfin Die-chan, reste poli. Je ne dis que du bien de ton cher bassiste! Quoique Toshiya n'est pas vraiment à toi, j'ai entendu dire qu'il couchait avec son guitariste.

-Kisaki...

-Une vraie passion les guitaristes.

Die se leva de son siège et empoigna le col du roux en le fixant d'un air furieux alors que l'autre se contentait de lui sourire d'un air apparemment satisfait.

-Totchi n'est pas une pute alors parles-en autrement! Pour qui tu te prends enfoiré!

-La dernière fois que ton si précieux Toshiya m'a attrapé de cette façon, je n'ai pû me retenir de l'embrasser.

Die écrasa son poing sur la joue d'un Kisaki hilare qui le toisait d'un air moqueur et fier de lui et il quitta le bar à grandes enjambées, aussi vite que son niveau d'alcoolémie le lui permettait.

Il marcha jusqu'à l'immeuble de son ancien bassiste, sans vraiment s'en rendre compte, et se laissa choir sur un banc avec un air anéanti. Kisaki avait embrassé... Toshiya. Toshiya couchait avec Honda. Mais pourquoi était-il à ce point jaloux? Toshiay en lui appartenait pas, ne lui avait fait aucune promesse. Maintenant qu'il y repensait, la situation actuelle c'était en quelque sorte lui qui l'avait provoquée. A l'hôpital, juste après l'accident, il était parti alors que Toshiya le suppliait de l'aider. Quand le brun avait enfin répondu à ses appels, il avait été incapable de lui dire quoique ce soit. Et quand il avait eu le courage de venir au studio pour s'expliquer, il s'était comporté comme un vrai connard et n'avait réussi qu'à le faire pleurer et à lui dire des choses qu'il ne pensait pas. C'était le dernier baiser qu'ils avaient échangé. Tu comprends pas que j'arrête pas de penser à toi et que toi, en foutu égoïste que tu es, tu ne penses qu'à ta petite vie! Ces paroles lui revenaient en tête. Il pensait à lui. Il couchait avec son guitariste mais il pensait à lui? Ou alors couchait-il avec son guitariste justement pour ne plus penser à lui? Je t'ai blessé Totchi, je m'en rends compte seulement maintenant. Je te demande pardon, je voudrais tellement que tu m'excuses et que tout recommence comme avant.

Die se releva alors d'un air décidé et sans plus réfléchir, il entre dans l'immeuble et se dirigea vers l'ascenseur. Seulement quand il arriva devant l'appartement du brun, il trouva la porte ouverte. Il pénétra alors dans le salon vide et frissonna. Les rideaux blancs volaient dans la pièce au rythme de la brise nocturne et il s'avança pour fermer la fenêtre. Il regarda ensuite autour de lui et fut surpris de voir des meubles qu'il ne connaissait pas. Je ne reconnais plus rien, tout a changé. Il se demanda un moment pour quelle raison Toshiya aurait-il décidé de tout changer et il soupira. Il s'approcha alors de la chaminée et le regarda d'un mauvais oeil. L'âtre était vide, noir, froid. Si seulement il avait pû être aussi vide ce soir-là, tout aurait été différent. Cette putain de bague... En parlant de cette bague, elle était justement posée sur le revêtement de la cheminée, le saphir brillant faiblement dans la semi-obscurité et il al prit entre ses doigts tremblants. Je la lui avait offerte pour son anniversaire... Il ferma les yeux. Cette foutue bague comme tu dis, j'y tiens plus qu'à la prunelle de mes yeux.

-Totchi...

oOoOoOo

Les deux jeunes hommes marchaient le long du quai, traînant péniblement leurs bagages derrière eux, vers la sortie de la gare. Ils stoppèrent non loin, sur un trottoir peu encombré, en plein soleil et posèrent enfin leurs lourdes charges, soulageant leurs bras et leurs épaules, pour regarder autour d'eux sans rien dire. Depuis le réveil de Honda et l'arrivée du train à Nagano, ils n'avaient échangé aucun mot, se contentant de se suivre l'un l'autre et d'avancer en silence. Et à présent ils guettaient un taxi qui les conduirait enfin leur destination finale. Une voiture à la couleur jaune caractéristique se profila à l'horizon. Toshiya lui fit un grand geste avec le bras pour l'interpeler et le taxi se gara sur le bas-côté pour leur permettre de mettre leurs bagages dans le coffre et de monter sur la banquette arrière. Le chauffeur les salua et Toshiya lui indiqua l'endroit où ils voulaient se rendre puis le taxi démarra enfin. Et toujours ce silence entre eux. Honda regardait nonchalament par la fenêtre tandis que le brun discutait poliment avec l'homme assez âgé assis au volant qui lui posait toute sorte de questions en souriant.

Le taxi se gara devant une grande demeure entourée d'un vaste terrain chatoyant et reliée à la route par une petite allée de cailloux blancs. Toshiya remercia chaleureusement le chauffeur qui les aida à décharger les affaires et le salua avant de se retourner vers Honda tandis que le taxi s'éloignait. Le blond le regardait en souriant légèrement de façon plus qu'adorable et Toshiya ne put s'empêcher de poser sa main sur sa joue et de caresser leurs lèvres. Il savait que Honda avait compris que leur relation n'avancerait pas plus, il en avait compris les raisons et il l'avait accepté. Mais malgré tout, il était difficile à Toshiya de ne pas lui prouver son affection. Leur amitié était ambigüe. Mais ils s'en accomoderaient. Ils se sourirent et restèrent ainsi pendant quelques instants puis Toshiya se détourna pour ramasser sa valise et son sac à dos et indiqua à Honda de le suivre jusqu'à la maison campagnarde.

La journée était chaude et ensolleillée, la porte d'entrée était ouverte, laissant la lumiète et la chaleur pénétrer à l'intérieur. Les deux musiciens se déchaussèrent dans le vestibule et, silencieusement, ils montèrent à l'étage. Toshiya ouvrit une porte au fond du couloir et pénétra dans ce qui s'avéra être une chambre à coucher. Il stoppa un moment à l'entrée, submergé par divers sensations et souvenirs et, calmement, il s'approcha du lit pour déballer ses affaires. Honda resta dans le couloir. Le sol de la chambre était recouvert d'un parquet laqué assez clair, les murs étaient bleus, recouverts de divers posters de groupes assez vieux et même de Dir en Grey dans ses débuts, des étagères entières étaient recouvertes de photos, de mangas en nombre assez impressionnant, de diverses revues poussiéreuses, abîmées, un petit bureau se trouvait à l'angle du mur à droite, supportant quelques livres et une petite lampe en métal, un lit aux draps blancs et bleus se trouvait contre le mur à gauche et la grande fenêtre ouverte laissait entrer la chaleur dans la pièce, les rideaux blancs voletant faiblement au grès de la brise quasi-inexistante. Tandis qu'Honda l'observait en silence, Toshiya en était déjà au point de ranger -ou plutôt de jeter- ses habits dans l'armoire murale. Il s'arrêta enfin, après avoir glissé sa valise désormais vide sous son lit et se plaça au centre de la pièce, sur un tapis bleu pâle moelleux et frais, et regarda autour de lui. Rien n'avait changé, toutes ses affaires étaient encore à leur place, toutes ayant une signification bien particulière à ses yeux ou une anecdote y étant rattachée.

Toshiya sentit sa gorge se nouer. Il n'était pas revenu ici depuis prêt de cinq ans. C'est long cinq ans. Et pourtant il se surprenait à avoir l'impression d'être encore ce jeune lycéen qui rentrait tard tous les soirs et qui jetaient son sac de cours dans un coin de sa chambre avec la ferme intention de se trouver une occupation qui lui ferait vite oublier qu'il avait des devoirs à faire, qui montait le volume du poste radio aussi fort qu'il le pouvait, ignorant les cris de sa mère qui tambourinait contre sa porte fermée à clé en lui demandant d'éteindre cette musique de sauvage et qui se posait sur le rebord de sa fenêtre ouverte en fumant des cigarettes dont ses parents ignoraient tout simplement l'existence, sa basse en main, jouant des accords qu'il inventait au fur et à mesure. A cette époque il jouait souvent en freestyle, l'idée de jouer la composition d'une autre personne ne l'attirait pas vraiment mais lui-même n'était pas très doué pour écrire une partition, il se contentait donc d'enchaîner des notes qui lui venaient en tête. Il sourit. Combien de fois son père l'avait suspecté de fumer après avoir retrouvé plusieurs mégots sous sa fenêtre? A chaque fois Toshiya lui répondait que cela était sûrement des jeunes qui venaient les jeter là pour l'énerver et son père ne cherchait pas plus loin, quoique pas vraiment convaincu et s'en allait en le traîtant de délinquant. Toshiya avait des résultats scolaires catastrophiques qu'il aurait pû s'éviter s'il avait fait un peu plus d'efforts au lieu de passer son temps à traîner dans les rues avec sa "bande de voyous mal élevés" et à sortir avec tout ce qui portait une jupe.

A cette-là pourtant, il savait déjà être attiré par les garçons mais mis à part quelques exceptions, il ne sortait qu'avec des filles, essayant de se persuader qu'il était normal. Mais quand il avait compris que cela ne servait à rien et qu'il avait affirmé son homosexualité, son père ne l'avait qu'un peu plus renié. Hara Hiromu avait toujours était scandalisé par les fréquentations de son fils, par son look vestimentaire, sa façon de parler, cet attirance folle pour la musique et par les groupes qu'il écoutait, par ses activités. Mais apprendre que son fils unique ne lui ferait jamais la joie de lui présenter une quelconque femme pour vivre à ses côtés, il ne l'avait pas supporté. Toshiya avait d'abord essayé d'ignorer les remarques fréquantes, les allusions blessantes, les insultes mais malgré le soutien silencieux de sa mère, il avait fini par prendre ses affaires et quitter son Nagano natal pour rejoindre la capitale où il espérait ne plus avoir à vivre dans une ambiance pareille. Il s'était débrouillé comme il avait pû, avait trouvé des petis boulots pour payer le loyer de son appartement minable, en était même venu à travailler dans une boîte plutôt mal fréquentée comme danseur et avait plusieurs fois faillit se retrouver dans des situations critiques. Puis il avait rencontré Kyo. Il se souvenait de ce jour comme si c'était hier. Il était assis dans la petite rue attenante au bar dans lequel il était employé, replié sur lui-même au milieu des ordures qui jonchaient le sol, gémissant à cause des coups que l'un des clients lui avait portés. Ce même client, complètement ivre ce soir-là, lui avait pratiquement arraché tout vêtement et n'aurait pas hésité à le violer sur place si jamais il ne s'était pas défendu. Il se souvenait qu'il avait soudain relevé la tête après avoir entendu des pas se rapprocher, au cas où cela serait encore cet homme qui l'aurait suivit, et avait été étonné de voir un petit blond à l'allure survolté se pencher vers lui et le relever sans ménagement. Kyo ne lui avait pas adressé la parole, ne l'avait presque pas regardé et l'avait traîné à travers les rues de Tokyo jusqu'à son appartement où il l'avait soigné. Son air renfermé et sans cesse énervé avait d'abord effrayé Toshiya qui n'avait cessé de trembler mais quans Kyo lui avait tendu une couverture en rougissant légèrement, il avait compris qu'il n'avait pas à s'en faire.

Quelques mois plus tard, mois passés en coloquation avec le chanteur blond, il avait été présenté à La:Sadie's qui recherchait à ce moment-là un bassiste pour compléter ses rangs et il avait été plus que surpris quand Kyo lui avait proposé de les rejoindre. Il se souvint alors du sourire chaleureux que Die lui avait adressé. Et il se souvint également de la douce sensation qui avait étreint son coeur à ce moment-là. Il ne le réalisait que maintenant mais il était tombé amoureux de lui dès cet instant.

Une larme roula le long de sa joue rosie et Honda se décida finalement à entrer dans la chambre pour demander à Toshiya ce qui n'allait pas.

-Rien rien, des souvenirs c'est tout.

Le guitariste blond lui sourit d'un air triste en replaçant une mèche ébène derrière son oreille. Toshiya avait une mine triste et fatiguée et semblait près à s'effondrer à tout instant. Cette chambre c'est celle de Toshimasa, pas la mienne. Pas la mienne...

-Ma mère doit être dans le jardin, je vais allé la prévenir qu'on est arrivés, tu n'as qu'à déballer tes affaires dans la chambre d'à côté, elle n'est plus occupée.

Honda acquiesca silencieusement et regarda Toshiya sortir de sa chambre, entendit ses pas dans les escaliers et se décida enfin à bouger.

oOoOoOo

Il courait dans les couloirs, bousculant les rares employés qui s'y trouvaient et fit un long dérapage avant de stopper devant la porte de leur local de répétiton. Il resta un moment planté là, le coeur battant, hésitant à entrer. Je retourne chez moi et je me fais tuer plus tard, ou je rentre et Kaoru me fait la peau immédiatement? Il hésita un moment. Je vais retourner faire dodo je crois. Il tourna les talons en mesurant ses gestes, essayant de faire le moins de bruit possible et se raidit soudain en entendant la porte s'ouvrir derrière lui.

-Tu vas où comme ça?

Keita se retourna en souriant d'une façon peu convaincante et salua le leader qui le regardait d'un air noir avant de rentrer dans le local de manière toujours aussi crispée.

-Comment vous n'avez pas encore commencé la répétition? s'offusqua-til faussement en appercevant Kyo affalé sur le canapé en train de lire une revue apparemment dédiée à un public féminin et Die jouant distraitement avec son portable.

La porte claqua sèchement.

-On va pouvoir commencer vue que tu as l'air si pressé.

Kaoru le fusilla du regard et se dirigea vers sa guitare avant de priver Kyo de son magazine et Die de son portable.

-Kao! Rends-le moi!

-J'avais presque battu le Grand Boss de fin!

-Je veux savoir si Keiko et Yuki vont coucher ensemble!

Tous se tournèrent surpris vers le chanteur qui prenait une belle teinte écrevisse.

-Qu'est-ce que tu lis toi?

-Moi? Oh rien...

-Mouais.

Kyo fusilla Die du regard avant de se diriger vers son micro en boudant. Keita le regarda en pouffant et se dirigea lui aussi vers sa basse mais fut arrêté par Die qui le retint discrètement par le bras pour lui chuchoter quelques mots à l'oreille.

-Tu lui as parlé?

Keita fit "non" de la tête d'un air soudain plus triste et Die lui tappa amicalement le dos en signe de réconfort puis chacun se mit en place pour le début de la répétition. Tous étaient approximativement de bonne humeur et le petit échange du roux et du bassiste était passé innaperçu, sauf pour Shinya qui les regardait à présent d'un mauvais oeil.

Environ deux heures après, les premiers signes de fatigue se firent sentir et Kaoru finit par proclamer un temps de pause, cédant ainsi aux suppliques du petit chanteur et de son bassiste. Shinya se releva de son tabouret sans un mot et quitta la pièce en silence.

-Là tu es sensé sortir et texpliquer avec lui.

Keita se retourna vers Die en le fixant d'un air noir.

-T'as qu'à carrément me dire de dégager.

Die lui fit un petit sourire énigmatique accompagné d'un clin d'oeil et quelques secondes seulement plus tard, le bassiste se retrouvait expulsé de la pièce sans avoir eu le temps de protester.

-Non mais je rêve.

Il mit ses mains dans ses poches et il se dirigea en bougonnant vers le toit, endroit où il était sûr de trouver Shinya.

Après la sortie de Keita, Die resta un moment silencieux à fixer un point vague devant lui.

-Die, ça va? T'as pas l'air très bien depuis hier. T'as des cernes de trois mètre de long sous les yeux.

-Non c'est bon Kao, j'ai juste pas beaucoup dormi cette nuit.

Le leader fixa un moment son ami d'un air signifiant clairement qu'il n'en croyait pas un mot et le roux lui fit un petit sourire rassurant avant de se tourner vers Kyo pour lui faire un clin d'oeil. Il quitta la pièce.

-Je me demande bien ce qu'il a encore.

Kaoru, plongé dans ses réflexions, ne revint sur terre qu'en sentant deux bras l'enlacer par derrière. Il se retourna alors en souriant et Kyo croisa ses bras dans sa nuque en le fixant d'un air malicieux.

-Die est un grand garçon, il peut s'occuper de ses problèmes tout seul.

-Oui mais je m'occupe de quoi moi alors? Je ne vais pas rester là à rien faire.

Kyo lui rendit son sourire et se mit sur la pointe des pieds, gagnant ainsi quelques centimètres.

-J'ai soudain très envie que l'on s'occupe de moi.

Il embrassa furtivement Kaoru avant de se remettre sur ses pieds, revenant ainsi à taille normale et se dirigea vers la porte.

-Mais si tu préfères t'occuper de notre baka national, je t'en prie, moi je vais m'en griller une...

Kyo se sentit tirer en arrière et se retrouva bien vite collé contre le corps de Kaoru, leurs mains jointes et leurs bouches soudées. Il sourit.

-Die attendra...

oOoOoOo

Il poussa la porte qui donnait sur le toit du bâtiment en silence et gravit la dernière marche, débouchant ainsi à l'air libre. Il ferma la porte en fer et s'avança en essayant de faire le moins de bruit possible -ce qui n'était pas chose aisée quand on savait que le sol était recouvert de graviers- pour rejoindre le batteur silencieux prêt de la rembarde. Il s'accouda à elle juste à côté de Shinya mais celui-ci n'eut aucune réaction, se contentant de laisser son regard divaguer au loin.

-Shinya.

Le batteur ne réagit toujours pas et Keita le fixa, impuissant face à cette froide indifférence qu'il lui témoignait.

-Shin.

-...

-S'il te plaît.

Le batteur ne dit rien et s'éloigna en silence, ses pas sur le gravier résonnant à ses oreilles. Ca ne devait pas se passer comme ça! Il avait eu le courage de venir ici pour s'expliquer alors il était hors de question qu'il laisse Shinya le dédaigner de la sorte! Il s'élança à sa suite et avant que le batteur n'ait pû réagir, il lui empoigna fortement le poignet et le tourna face à lui.

Bizarrement, Shinya n'essaya même pas de se dégager. Il le fixait. Froidement.

-Lâche-moi.

Le ton était froid, dénaturé. Aucun sentiment ne perçait à travers lui, aucune volonté. Et pourtant Keita le lâcha et se recula d'un pas, fixant toujours ces yeux accusateurs. Quelle raison l'avait poussé à obéir? Il ne savait pas. Peut-être le simple fait qu'il le lui ait demandé. Ou ordonné. Shinya ne tenta pas de partir même s'il savait que cette fois-ci le bassiste ne le retiendrait pas, car même s'il lui en voulait, il ne pouvait se passer de sa présence.

-Shinya...

-Quoi?

Nouveau ton froid et vide.

-Pourquoi tu me fuis?

Le regard se fit soudainement plus dur et Shinya serra les poings. Apparemment j'ai visé juste.

-Je sais que c'est en rapport avec Kisaki, je sais qu'aucun de vous ne l'aime mais... Bordel qu'est-ce qu'il vous a fait de si horrible!

Encore un silence accusateur. Et Shinya semblait avoir de plus en plus de mal à ne pas exploser.

-La question serait plutôt: qu'est-ce qu'il a fait à Kyo!

-Pardon?

Keita se sentit soudain mal à l'aise et il tenta de déchiffré calmement les paroles du batteur. Qu'est-ce que Kyo venait faire dans l'histoire? Qu'est-ce que Kisaki lui avait fait pour que tous le haïssent à ce point?

Devant l'air perdu du bassiste, Shinya se calma d'un coup et à nouveau il alla s'accouder à la rembarde, intimant silencieusement à son ami de le suivre. Ce qu'il fit. Il s'approcha en tremblant, posant une main incertaine sur la barrière de métal et fixa Shinya, attendant qu'il parle.

-C'était juste avant l'arrivée de Toshiya. Kisaki et Kaoru ne cessaient de se disputer et Kyo n'hésitait pas à défendre Kao, ce qui mettait Kisaki dans une rage folle vu que lui et Kyo sortaient ensemble à l'époque.

La main de Keita se crispa. Ils sortaient... ensemble? Shinya le regarda en coin, remarquant en fronçant les sourcils que Keita avait considérablement pâli et qu'il ne bougeait plus.

-Tu ne savais donc pas.

C'était plus une affirmation qu'une question et Shinya semblait avoir plus parler pour lui-même que pour le brun.

-Comment l'aurais-je sû? demanda Keita, la voix tremblante.

Shinya simplement les épaules. Et le bassiste sentit son coeur se serrer. Tu as l'air si peu concerné... Pourtant tu t'inquiètes pour Kyo et tu es étonné que je ne sois pas au courant des relations entre lui et Kisaki...

-Tu... penses vraiment que je le savais?

-Kisaki est apparemment sorti avec toi en même temps que Kyo alors je me pose des questions...

-PARDON! Mais merde de quel droit! Je ne suis pas comme ça, je n'aurais jamais pû...!

Shinya se tourna vers lui tandis que Keita commençait à crier, véritablement énervé, sans prévenir, il se nicha contre son torse. Le bassiste se figea et cessa aussitôt de vociférer, complètement perdu.

-De toute façon c'est du passé. Tu n'es plus avec Kisaki, il n'est plus avec Kyo alors maintenant on oublie ça et on recommence à zéro.

-Je ne demande que ça moi Shin...

-Je sais.

oOoOoOo

Il claqua la portière de sa voiture, mit les clés sur le contact et démarra. Concentré sur la route, il ne fit même pas attention à son portable qui vibrait sur le siège passager. Toshiya, où est-ce que tu es passé? J'ai demandé à ton manager, il ne sait pas. J'ai demandé à ton batteur et ton bassiste et ils sont aussi désemparés que moi... Mais merde Totchi qu'est-ce que t'as encore foutu? En plus, ton cher guitariste semble s'être volatilisé lui aussi. Je met ma main au feu que tu es avec lui en ce moment... Totchi, ne le touche pas s'il te plaît. Je ne supporterais pas que tu le fasses, je ne supporterais pas. Je le déteste! Je le déteste parce qu'il a sû se faire remarquer à tes yeux! Totchi, tu disais que tu pensais à moi... N'essayes pas de m'oublier avec lui, s'il te plaît. N'essaye pas de m'oublier parce que je ne le veux pas. Je suis égoïste, mais je vais te retrouver...

La voiture sportive rouge quitta la périférie de Tokyo pour se diriger vers le Nord de Honshu, dans une ville où il savait qu'il le trouverait. Revenir là-bas après tout ce temps faisait naître une sourde angoisse en lui. Il avait peur de ce qu'il trouverait là-bas... Ou ne trouverait pas, il n'était sûr de rien. Je vais te retrouver et peu importe que tu m'aies oublié ou non...

A SUIVRE...



Huhu, avant dernier chapitre XD
Ou plutôt dernier parce que le dixième sera très court, sauf si je trouve ancore le moyen d'avoir une nouvelle idée à instaurer, avec moi on sait jamais --"
En tout cas faut reviewer les gens! x)

Oo Hikari no namida oO

PS: J'ai eu que deux reviews au chapitre précédent et encore j'ai dû gratter pour les avoir... Faites un petit effort s'il vous plaît c'est pas la mort une reviews.

Réponses aux reviews:

laeti-chan: Bordel fais gaffe avec ton Gackt toi... Et puis je suis une spécialiste du harcèlement moral alors merde hein u.u C'est parce que t'es ma nee-chan que tu seras épargnée è.é Et laisse-le tranquille mon pauvre Honda çç Il t'a rien fait le pauuuuuuuvre!

kyu-izm: Ben dis donc Keita s'est trouvé une fan survoltée mdr Ah! Enfin une qui emmerde pas mon Honda-kun merci chiwi ça fait plaisir çç Beuh aller, j'te la dédicace la chanson mdr puisque tu l'aimes tellement (générosité quand tu nous tient u.u) Pour ce qui de les faire finir seul et abandonnés... Mwouahahaha tu verras XD mais je pense que je vais changer le dernier chapitre, j'hésite sur la fin... Enfin bref gros poutoux Alice-chan x)

Tsuki Nou: Bon je te réponds à toi aussi même si ce n'est pas le chapitre 8 que tu as reviewé. Uhu' c'est rare les gens qui reviewent les anciens chapitres mdr ça fait plaisir! Et contente que tu aimes ma fics, gros bisoux à toi )