Les sous-entendus de notre vilain Loki s'éclaircissent… la signification de ce titre ridicule également… On descend lentement les marches du glauque… L'autrice aime beaucoup trop les petits points...

Playlist :

Arno Alyvan ft Gwtg - Hungover

The Hoosiers – Cops and Robbers

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Le lieutenant Stark commence par se rendre au commissariat de Little Hollow. Il montre sa plaque au vigile, entre et demande à voir son collègue chargé de l'affaire Wilson.

-Ah les Wilson, soupira l'officier noir, l'air jeune mais une expression concernée. Anna, Tracy et Emily, 17, 19 et 22 ans. J'étais au collège quand ça s'est passé, j'ai accompagné ma cousine à l'hôpital porter des fleurs à Sarah, la petite amie d'Emily, comme elle et ma cousine étaient camarades de promo. La pauvre avait fait une TS trois jours après qu'on ait découvert les corps. Une très, très sale histoire. C'était le lieutenant Smith qui était chargé de l'affaire, il est parti en retraite depuis, mais je vais vous donner son adresse. Vous rouvrez l'enquête ?

-En quelque sorte, répond vaguement Tony, comme ils avaient décidé de garder l'affaire secrète pour ne pas compromettre l'opération du lendemain matin."

L'adresse obtenue, il conduit dans les rues de la petite ville tranquille. Il s'arrête à un indien quand le souvenir de ses nouilles sautées au bœuf restées à New York se fait lancinant, mais en chemin vers la maison du flic retraité, il passe devant la grange où s'était déroulée la fête d'anniversaire d'Anna Wilson. Parmi une cinquantaine de personne parties un peu avant cinq heures du matin, Mark Millow était présent, et le dernier à les avoir vues en vie, mais les policiers chargés de l'affaire n'avaient jamais eu suffisamment de preuves pour l'accuser du triple meurtre.

C'était il y a treize ans auparavant, et la grange avait été condamnée. Des bouquets de fleurs fanées et des petits mots gisaient sur le trottoir. Tony s'arrête mais ne descend pas de voiture. Il a sept ans de brigade criminelle derrière lui, il connait les règles. Ne pas s'impliquer.

Mais il perd l'appétit en distinguant un cadre photo rouillé, représentant trois visages jeunes et souriants, et file son plat au prochain sdf qu'il croise. De toute façon, ces trucs indiens sont toujours trop épicés.

Il se gare finalement dans une petite allée ombragée, et monte les marches pour aller frapper à une porte blanche. Il y a un rocking chair et un carnet de sudokus sur la petite terrasse, et Tony appuie sur la touche enregistrement de son téléphone avant de sortir sa plaque pour la montrer au judas.

"Lieutenant de police Tony Stark, brigade criminelle de la NYPD, puis-je vous parler lieutenant ?"

La porte s'ouvre.

"Je ne suis plus lieutenant, lieutenant."

Un type au dos droit, âgé, des fantômes plein ses yeux bruns, le toise.

"Mais entrez tout de même, finit-il par dire en retournant dans la fraîcheur de sa maison sans fermer la porte.

Tony passe le seuil et referme derrière lui. Le retraité est parti faire du café, et quand il revient avec deux tasses, ils s'assoient dans le canapé. Au mur, il y a les photos d'une femme âgée sans doute décédée, et les visages de deux enfants qui étaient devenus ados, puis posaient avec leurs propres enfants dans un cadre posé sur la cheminée.

"Qu'est-ce qui vous a fait quitter New York ?

-Le meurtre de Mark Millow la veille au soir, dit sans pincettes Tony en levant sa tasse de café pour en prendre une gorgée.

-J'étais au supermarché jusqu'à dix-sept heures, puis j'ai regardé la télé seul chez moi.

Tony manque de s'étouffer et de recracher le liquide noir sur la table basse.

-Je ne vous- dit-il avant de tousser à nouveau, je ne voulais pas du tout votre alibi, je voulais votre point de vue sur l'affaire Wilson.

-Oh, fait le vieil homme avant de prendre une gorgée de café. C'était lui. Mais je n'ai pas réussi à trouver les preuves nécessaires pour le faire pourrir en prison. Apparemment, quelqu'un a pris sa vengeance en main. Assassiné comment ?

-Strangulation maquillée en suicide à première vue, mais l'autopsie reste à faire, choisit de dévoiler Tony. Sa femme ne l'a découvert que ce matin.

-Il était devenu quoi, cette enflure de Mark ?

-Ingénieur informatique chez Apple. A moi maintenant : quelles étaient vos preuves et pourquoi étaient-elles insuffisantes ?

-C'était à s'arracher les cheveux, les ongles, tout ce que vous voulez. Aucune preuve. Du sang partout, des proches inconsolables, mais aucun témoin, aucune empreinte, aucun adn. J'ai cuisiné Mark des heures durant, mais il répétait qu'il était le dernier à être parti de la fête vers cinq heures, que les filles avaient décidé de rester seules toutes les trois, à dormir sur la mezzanine de la grange. Le lendemain, on les retrouvait sur leurs sacs de couchage, les yeux dans le vague, violées et égorgées. Une scène abominable, mais le monstre qui avait fait ça n'avait rien laissé au hasard. Capotes, gants : il avait pris toutes les précautions possibles et on a rien, absolument rien retrouvé sur le lieu du meurtre. J'ai passé des mois sur cette affaire, pratiquement toute la brigade était dessus, y compris mon bleu, Mac Logan. Mais je n'ai pu donner un coupable ou ne serait-ce que des réponses à personne. Ni les parents, ni la petite Sarah, ni tous leurs amis. La ville a été en deuil des semaines durant."

Tony aurait mis sa main à couper qu'il avait une pièce dans cette maison avec épinglées sur un panneau de liège coupures de journaux, photos et notes manuscrites. C'était le prototype même du flic hanté qu'avait mentionné Clint le matin-même. Ceux qui n'ont pas réussi à garder la fameuse distance, peu importe à quel point ils ont essayé.

"Je suis passé devant le lieu du drame, avoue Tony. J'ai vu les bouquets et les petits mots.

-Les maisons voisines ont du mal à trouver des occupants plus d'un mois, malgré le prix bon marché. Les gens disent qu'ils entendent des adolescentes crier au milieu de la nuit."

Selon Tony, les seuls fantômes de la ville se cachaient dans les cernes du vieil homme face à lui, qui était certainement plus jeune qu'il n'en avait l'air.

"Les Wilson habitent près de chez vous, non ?

-Je sais que vous voulez aller les voir, mais ne leur imposez pas ça. Ce sont des gens brisés.

-Le meurtre Millow sera dans les faits divers du JT demain soir. Il serait mieux que je leur annonce que nous allons rouvrir l'affaire avant qu'ils ne l'apprennent à la télé.

-Treize ans après ? Vous ne trouverez rien.

-Trouver l'assassin de Mark nous mènera peut-être à celui des sœurs.

-Il n'y a rien à trouver, s'agace le vieux flic en se levant pour aller rincer sa tasse vide. C'était lui. Et justice est faite."

Tony comprend qu'il est temps de s'en aller. De toute façon cette conversation et la haine qu'elle avait faite sortir l'ont mises mal à l'aise. Malgré le décès de Millow, le lieutenant Smith ne semble certainement pas apaisé, au contraire.

"Merci monsieur Smith. Bonne journée.

-A vous aussi lieutenant. Et si vous ne trouvez rien, laissez tomber. Il n'en valait pas la peine."

Tony n'est pas de cet avis mais cela ne servira à rien de le dire à voix haute. Les ruminants comme celui-là augmentaient en énergie et niveau sonore si on leur donnait de quoi argumenter.

Il regagne sa voiture en soufflant par le nez, et envoie le fichier audio à Clint en précisant de quoi il s'agit. Prochaine étape, les parents, et cela allait être au moins aussi jojo que cette visite-ci.

Dans le bureau de la brigade criminelle de New York, l'officier Barton lance :

"Eh le bleu, abandonne ton porc au caramel, ton formateur nous a envoyé son entretien avec le flic chargé de l'affaire Wilson il y a treize ans."

Loki jette sa barquette qu'il vient de vider et se glisse près de Barton. Le policier démarre l'enregistrement, et Loki écoute attentivement.

Au fil des minutes, du plomb est tombé dans son estomac. La haine pure qu'il entend dans la voix du lieutenant à la retraite a glissé une sensation désagréable sur sa peau, et il a l'envie diffuse d'aller prendre une douche, comme pour se laver de ce qu'il a entendu.

Le fichier audio se termine, et Clint explique :

-Tu vois, commence-t-il avant de se stopper, je te tutoie hein, j'ai deux enfants et toi l'air super jeune, tu vois, c'est le cas typique de ce que tu ne dois pas devenir si tu restes. Il y a des tas de règles dans la police, comme ne pas utiliser le stand de tir pour passer tes nerfs, ne pas coucher avec les collègues, ne pas manger sur une scène de crime, bref, mais la plus importante et la seule que tu n'as pas le droit de briser…

Il fait durer le suspense, mais Loki ne s'agace pas. Parce qu'il a deviné de quoi il s'agit, et qu'il sait déjà que c'est difficile. Il considère qu'il a un bon entraînement, avec son implication dans de nombreux meurtres. Il ne peut pas dire qu'il ait réussi à ne pas laisser bouffer par ça, par contre.

"… C'est garder la distance. Tu ne te mets pas à la place des proches, tu ne te projettes en personne, tu restes le plus froid possible envers tout ça. Sinon, c'est simple comme bonjour : ça va te bouffer. Tu vois ce vieil homme, Smith ? Son enquête le ronge de l'intérieur. Moi, ma onzième enquête, ça a été deux enfants pendus par les pieds dans une forêt. Natasha a dû me destituer parce que je me projetais dans les parents et que je faisais des crises d'angoisse dès que j'étais loin de mes jumeaux. Tu es célibataire ?"

Loki hausse un sourcil intrigué à la question indiscrète.

"Tu as raison, peu importe en fait, dans ce métier il y a tôt ou tard une enquête qui tentera de s'infiltrer sous ta peau. Au moindre doute, c'est simple, tu te destitues, ou au moins tu en parles à quelqu'un de la brigade, qui décidera ou non de le faire pour toi. Mieux vaut laisser quelqu'un résoudre l'énigme à ta place que de risquer ta santé mentale. Je te raconte tout ça parce qu'effectivement, t'es là que depuis quelques heures mais t'as le truc. Des bleus, Tony moi et les autres on en voit défiler, mais t'es pas comme ces naïfs et survoltés sortis de l'école. Tu es posé et tu as de l'instinct. Ne te laisse pas bousculer par Tony, on espère que tu vas rester."

Il se sent mal à l'aise. Mais quelle ironie, vraiment, si seulement ils savaient.

"Merci, officier Barton, finit-il tout de même par répondre.

-Appelle-moi Clint. Bien, réponds-moi sincèrement. Est-ce que c'est Smith qui a tué Millow ?

-Non, répond-il. Il ne l'aurait pas fait comme ça. Il l'aurait enfermé dans une cave jusqu'à ce qu'il avoue. Je trouve que la strangulation maquillée en suicide ne colle pas avec une vengeance, tout court."

Clint lui sourit d'un air satisfait.

"Quand je te dis que t'as le truc. Bien, est-ce que tu veux faire partie de l'équipe qui coincera l'espion coréen demain matin ?

-En observateur ?

-Ou plus, on va voir comment tu te débrouilles."

Si vite ?

Eh bien.

Il ne pensait pas que ce serait si facile.

Il hoche la tête.

"Bien. Tony m'a dit que tu savais tirer, mais c'est vraiment pas ça qui fait un bon flic. Alors tout l'après-midi je vais te briefer sur nos techniques, nos manières de fonctionner, comment marche un communicateur, ce genre de détails."

Loki opine de nouveau de la tête, et Clint fit un petit sourire avant de se retourner et de lui faire de le suivre d'un signe de la main.

Il est plus de vingt-et-une heures quand Loki gare sa moto dans le parking de son immeuble, et retire son casque avec un soupir fatigué. Cette journée a été bien trop longue et épuisante. Rester constamment sus ses gardes et devoir mentir sur tout était épuisant.

Il fait tourner ses clefs dans la serrure, ouvre la porte et allume l'interrupteur. Il contemple son nouveau meublé nu et impersonnel avec l'impression d'être dépouillé de tout ce qu'il est et possède.

Il doit être de retour au poste vers deux heures du matin, il aurait donc été raisonnable de dormir maintenant, mais il a besoin de réfléchir. Alors il posa ses affaires, ouvre son frigo, pesta parce qu'il avait oublié de passer au Walmart avec tout ça, et va à la place chercher son linge sale.

Quand Loki veut réfléchir, il lance une machine, met du Nirvana, et fume en regardant l'eau savonneuse dégouliner sur ses fringues tournant sans fin. Et ce, qu'il soit dans un lavomatic ou à la planque, il s'en fout : il fait ça depuis qu'il a douze ans, et tant pis si ça fait Dustin Hoffman dans Rain Man. Depuis quelques années, ses habitudes sont les seules choses auxquelles il pouvait se raccrocher.

Qu'est-il en train de faire ?

Curieusement, il apprécie ces personnes. Le légiste et l'ingénieure, notamment. Le légiste était au moins aussi fracassé que lui, et l'ingénieure était au contraire aussi survoltée et joyeuse qu'un enfant. Barton le sous-estime, voire même l'infantilise, mais être sous-estimé ne peut que l'aider à réussir sa mission. Il avait peu vue la russe, mais elle ne lui semblait pas hostile. Stark, à l'opposé, était un bel emmerdeur. Fouineur et insupportable. Loki a la tenace impression que son formateur va foutre sa couverture en l'air beaucoup trop vite, soit en le grillant, soit en le faisant sortir de ses gonds et le faire le flinguer.

Il s'est tout de même foutu dans une merde incroyable.

Un canadien lui avait raconté une histoire comme ça, un jour. D'un petit moineau qui avait hyper froid, tout seul dans la neige. Une vache passe, a pitié, et lui pose une belle galette bien fumante dessus. Le moineau a bien chaud maintenant, il est si content qu'il gazouille et puis vient un renard, qui lui dit « t'es dans la merde mon gars, tu veux pas que j't'aide ? », retire le poussin de la bouse, le nettoie dans la neige et puis le coupe en deux d'un coup de dents. La morale était que quand quelqu'un te met dans la merde, il ne te veut pas forcément du mal, et le type qui te sort de la merde ne te veut pas forcément du bien. Et de manière générale, que quand tu es dans la merde, tu as intérêt à la boucler.

Loki ne sait pas qui est la vache et qui est le renard entre Thanos et Fury. En tout cas, il a gazouillé, et il n'aurait pas dû.

Il écrase sa clope dans son cendrier qui ne quitte jamais le coté de sa machine à laver, et en prend une autre. Son T-shirt vert tombe sur le pull gris et tombe sur le pantalon noir qui tombe sur le tout et éclabousse les bords en aluminium de la machine. Dans quelques heures, il va être du bon coté du flingue, et coincer un type corrompu comme il y avait des milliers à New York.

Comment faisaient-ils pour ne pas être déprimés, ces gars de la crim', à contempler cette ville gangréner un peu plus chaque jour malgré toutes leurs heures sup' ?

Fury a beau dire qu'il a perdu ses illusions, aux yeux de Loki il en a plus que quiconque, pour croire que leur plan va changer quelque chose.

Il a envie qu'ils réussissent, parce qu'il a un besoin presque physique de rédemption. Mais il sait aussi très bien qu'il a foutu sa vie en l'air, et qu'il va se faire exploser la cervelle façon puzzle d'un jour à l'autre, par l'un des deux camps entre lesquels il s'est faufilé.

Kurt Cobain pense qu'il est stupide tandis que la fumée s'enroule, s'enlace et disparaît à hauteur des placards de la cuisine. Loki regarde l'extrémité de sa cigarette rougeoyer, alors que son pantalon noir tombait sur le pull gris qui tombait sur le T-shirt vert, et que tout va de plus en plus vite alors que l'eau se vide, que l'essorage commence et qu'il allume sa troisième clope.

Il se lève, va chercher son téléphone, et prend cinq minutes pour peser les mots du sms qu'il envoie à Amora.

Celle-ci mâche son chewing-gum à la pomme avec impatience dans une ruelle sombre de New York. Cinq minutes qu'elle l'avait, et elle avait déjà l'impression de bouffer du pneu. Certains fabricants de gomme à mâcher avaient sérieusement besoin d'une belle dans la tête. Comme si le fait que ces merdes soient cancérigènes ne suffisait pas. Tss.

Leur dealer avec qui elle a rendez-vous est en retard, et elle a horreur de ça. Pas qu'elle soit un modèle de ponctualité, mais elle se trouve en haut de l'échelle, et c'est un privilège qui lui est accordé. C'était elle qui doit faire attendre les autres, pas l'inverse. Ils venaient de le recruter, mais elle l'épinglerait au mur à la moindre erreur.

Littéralement, bien sûr.

Elle entend un halètement et colle avec lenteur son chewing-gum sur une photo de chat perdu.

"Tu es en retard, p'tit con.

-Pardon madame, vraiment, mes excuses.

-Au moindre centime manquant, tu dis au revoir à ta paire de couilles. Compris ?"

Il hoche silencieusement la tête, ses pupilles dilatées, et s'éloigne d'un pas nerveux en cachant sous son sweat poisseux les sachets blancs qu'on vient de lui donner.

Alors qu'elle va s'en aller, son téléphone vibre.

Tiens tiens tiens.

Elle lit le message avec attention. Loki et elle s'engueulent régulièrement, mais il a prouvé sa valeur et est numéro cinq dans leur organisation. Le rôle qu'il vient d'endosser est suffisamment important pour qu'elle s'y intéresse.

Elle sélectionne un de ses contacts et reprend un chewing-gum en écoutant la tonalité et prenant le chemin de sa voiture.

« Eh l'affreux, devine qui m'envoie un message intéressant ?"

Elle entendit grommeler au bout du fil et en fut ravie.

"Tu ne sais pas à quoi tu t'exposes à me qualifier ainsi. Je suis plus proche du patron que tu ne le seras jamais.

-Il ne t'a pas trop à la bonne en ce moment, mais admettons. Poussière-dans-l'oeil vient de m'envoyer ça : « Je suis dans la place, dis au boss que j'ai hâte de faire pourrir la pomme de l'intérieur ».

-Je transmets."

Amora mâche pensivement son chewing-gum en levant les yeux vers la nuit. Ainsi donc, ils auraient bientôt le contrôle de New York. Avant que cela n'arrive, il allait falloir un sacré bain de sang, mais ce n'est pas comme si cela les avait fait reculer auparavant.

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« Tu sais ce qu'on dit sur la mafia, Georges : tu mets le pied dedans, t'en sors plus que les pieds devant »

Stephen King

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