Bonsoiiiir
Après avoir été poussée aux fesses par Soleil Breton parce qu'elle s'est refait tout NCIS et a un projet de crossover avec Iron Man sous le coude (mais chuuut ! c'est un secret), voici enfin l'épilogue de la première enquête !
Les suivantes seront plus courtes, et maintenant que Lucioles est terminée et que ma vie est vide, je devrais uploader plus souvent sur cette histoire.
Bonne lecture !
Tape Five - A Cool Cat in Town
AC/DC - Ballbreaker
Iggy Pop – The Passenger
Résumé de l'enquête si besoin :
Mark Millow, cadre industriel chez Appel, est retrouvé pendu dans son appartement. Il ne s'agit pas d'un suicide, et même si sa femme semble sincèrement bouleversée, elle ne dit pas tout aux enquêteurs. Après un tour aux archives, il s'avère que Marc Millow était suspect numéro un dans une affaire de triple meurtre à motif raciste sur trois jeunes sœurs, qui remonte à treize ans auparavant. Après des fausses pistes d'espionnage, de mail appelant à la vengeance, et de liaison de sa femme avec un policier, il s'avère que ce même policier était l'auteur du triple meurtre, mais aussi de celui de Mark. Il est arrêté après une tentative de meurtre sur mme Millow, sauvée in extremis par Tony et la défunte moto de Loki.
-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-
Jeudi 27 août 2015, 17h46
Trois jours avaient passé depuis le décès de la climatisation, et tout en relisant son rapport, Loki se demandait si cela ferait un motif crédible dans sa lettre de démission. Il détestait la chaleur, il détestait New York l'été, et il détestait être enfermé dans un endroit avec d'autres humains. Cela faisait trois raisons valables pour rester enfermé chez lui les volets fermés. Au lieu de ça, quant il partait au travail, ses cheveux collaient à son casque de moto durant le trajet. Il se sentait poisseux et grincheux dès neuf heures du matin, et allait rejoindre d'autres êtres humains, tout aussi poisseux et grincheux que lui.
Heureusement, une partie de son calvaire était terminée. Après l'arrestation de l'officier Mac Logan, les points sombres de l'affaire avaient rapidement été éclaircis. Après quelques provocations, l'officier avait avoué dans son lit d'hôpital avoir appartenu au Ku Klux Klan, et avoir assassiné les trois sœurs treize ans auparavant, après seulement un an dans la police. Marc Millow et lui étaient meilleurs amis à l'époque, et Marc avait fini par réaliser qu'il était le meurtrier, mais Mal Logan l'avait menacé, et Marc s'était tu. Mac Logan croyait cette histoire enterrée, et ne s'était pas méfié quand la femme de Marc avait sous-entendu désirer une liaison avec lui. Marc avait tout découvert par erreur, et menacé de dénoncer le véritable auteur du massacre. Mac Logan l'avait alors tué, et, afin de brouiller les pistes, avait envoyé le mail anonyme à la compagne de l'aînée des sœurs pour qu'elle vienne se venger.
Secouée par la tentative de meurtre dont elle était la cible, la veuve Millow avait rapidement avoué avoir voulu chercher la vérité seule en se rapprochant de Mac Logan. Malheureusement, elle n'avait pas réussi à réunir suffisamment de preuves pour sauver son mari avant qu'il ne soit étranglé dans leur appartement. Pour ne pas que Marc soit de nouveau accusé du meurtre, elle avait essayé de ne rien dire et de continuer d'enquêter, même si cela la mettait en danger. Elle avait été marquée par la fusillade, mais soulagée que cela ait permis d'arrêter l'assassin de son mari. Elle allait pouvoir passer quelques semaines chez ses parents loin de la ville, et commencer son deuil.
Loki avait consigné tout ce gâchis bordélique par écrit, et terminait la seconde relecture de son rapport. Ayant corrigé les dernières fautes de frappes et inexactitudes, il se déclara satisfait, et amena sa souris vers l'icône de l'imprimante. Soudain, deux pattes oranges et blanches s'abattirent sur son écran à l'emplacement de la flèche blanche, puis retombèrent sur son clavier.
Sur les touches « suppr » puis « entrée ».
Ayant reçu confirmation qu'il devait être annihilé, son rapport, qu'il écrivait depuis deux jours et qu'il venait tout juste de terminer, se supprima sans même une protestation. L'écran d'accueil du bureau revint, le logo NYPD les dévisageant tous les deux, l'humain et le chat stupide.
Loki fixa FBI qui, au bout d'un moment, interrompit sa chasse à la souris pour le regarder, ayant l'air de dire : « j'te jure la vie d'ma mère c'est pas moi qu'ai fait ça ».
« Putain de bordel, stupide CHAT ! explosa l'agent, faisant sursauter le félin hors du bord du meuble et chuter au sol.
Suite à quoi, il retomba sur ses pattes affolées, et fila comme une flèche à l'autre bout de l'open space.
« Qu'est-ce qui t'arrive, le bleu ? » s'enquit Natasha en se retournant pour voir ce qu'avait encore fait la mascotte.
Clint, toujours à l'affut de potins, fit pédaler son siège à roulettes jusqu'à la nouvelle recrue. Il regarda alternativement l'écran de bureau vide, et leur bleu, sur le point de tuer toute la brigade.
« Naaan, commença l'officier avec un grand sourire, il a réussi à supprimer ton rapport ? Comme ça ? Quel génie ce chat, j'te jure. »
Le bleu semblait considérer sérieusement l'idée d'utiliser son arme de service pour cribler de balles quiconque ayant un jour nourri, caressé ou regardé l'animal.
« T'inquiète le bleu, il est sûrement dans la corbeille ton rapport, se moqua la flic rousse. Pas besoin de transformer notre Raspoutine en ragoût. »
Fébrile, Loki ouvrit la corbeille. Effectivement, le rapport était là, tremblant mais intact, et la recrue cliqua sur le bouton de récupération. Ayant eu son divertissement de la matinée, la lieutenant retourna à son bureau avec un air satisfait. Clint, lui, s'était mis les mains derrière la nuque et le fixait d'un sourire carnassier.
« Dis-moi le bleu… tu me donnes combien pour ne pas aller raconter cette anecdote à Stark ?
-La vie sauve », répondit laconiquement le bleu en envoyant son papelard à l'imprimante.
Il était soulagé que son rapport soit sauf, et que cette enquête soit enfin bouclée. Bien sûr, il y en avait plein d'autres à traiter, et d'autres encore arriveraient, mais il avait hâte de voir s'il était aussi difficile de ne pas s'impliquer sur toutes les enquêtes, ou si c'était juste la première, qui s'infiltrait dans les têtes des nouveaux flics comme une pieuvre dans un trou de tête d'épingle.
Car enfin, si seulement il n'avait que ça pour lui mettre la tête à l'envers dans des montagnes russes émotionnelles. Il était agent double entre la NYPD et la mafia, bon sang.
Comme s'il y avait un risque que Stark soit télépathe, Loki arrêta net d'y penser quand son formateur approcha, son rapport fraîchement imprimé dans les mains.
« Il m'a l'air correct ton truc, le bleu, lança Sta- Grincheux tout en lisant en diagonale le compte-rendu. Il manque juste quelque chose. »
Loki leva les yeux au ciel. Bien sûr qu'il manquait quelque chose. Bien sûr que son bizutage continuait. Bien sûr qu'il était dans Stupeur et Tremblements. Il tenta d'estimer combien de fois il devrait imprimer ce foutu rapport avant qu'il ne soit accepté. Douze ? Treize ?
« Une signature, là. », fit le flic en lui tendant sans le regarder une liasse de papiers agrafés.
Il crut tout d'abord que c'était un autre exemplaire de son rapport, et qu'il devait poser une preuve de sa paternité, mais son cerveau tomba sur l'intitulé et bugga subitement. C'était un contrat de travail, comme officier de la police de New York.
Quand Loki releva la tête, Stark le regardait avec un sourire en coin, et finit par lancer :
« Bienvenue dans la police, le bleu.
-Bravo Odinson ! lança Barton depuis l'autre bout de la salle avec un signe de la main.
-Bienvenue le bleu ! » offrit Romanoff sans lever le nez de son avis de recherche.
Étrangement, même si les chances de survie de Loki venaient de diminuer drastiquement, ce dernier ne se sentait pas si mal que ça.
Après tout, ce n'était pas donné à tout le monde d'être mafieux et policier au cours de la même vie. Il pourrait même s'amuser un peu.
-o-o-o-o-
Le lundi suivant, Loki cherchait désespérément une excuse valable pour rester à son bureau à trier de la paperasse. Grincheux voulait l'emmener avec lui à Little Hollow, la petite ville où avait eu lieu le triple meurtre des sœurs il y a treize ans. Deux heures dans un espace confiné avec son emmerdeur de formateur sans pouvoir sortir, tout ça pour aller voir des parents en deuil de leurs enfants ? Pas question.
« Viens je te dis, insista Stark en retournant auprès de son bureau. On doit aller boucler la boucle.
-Mais pourquoi faire ? persista Loki.
-Clore le dossier avec la police locale, bien sûr.
-Donc les visio-conférences, les signatures électroniques, les mails, tout ça, ça n'existe pas ? Non, bien sûr. On vit encore à l'âge de pierre, et on doit se rendre en personne dans tous les bleds paumés de l'état pour boucler les affaires.
-As-tu déjà été de bonne humeur, une fois dans ta vie ? »
Loki grommela un instant de manière intelligible, mais comme son mentor s'approchait trop près pour mieux entendre, il lança un peu plus fort que nécessaire :
« Je suis malade en voiture !
-Aïe, moins fort bon sang, protesta le lieutenant en se frottant péniblement l'oreille. Et bien sûr, suis-je bête, tu es malade en voiture ! C'est pour ça que tu viens au poste en moto à la vitesse moyenne d'un braqueur de banque. »
Loki n'eut pas le temps de dire « fais chier » qu'il était coincé dans une voiture banalisée à subir une cover douteuse de l'album Ballbreaker.
Le voyant faire la gueule une minute de trop, Stark arrêta de chanter, tourna la tête pour baisser le son, et lança :
« Qu'est-ce que tu écoutes comme musique, si tu n'aimes pas AC/DC ?
-Tiens, marmonna Loki, mon bien-être vous intéresse, maintenant ?
-Non, tu es toujours le bleu, mais maintenant que tu es tout à moi, je dois chercher toutes tes faiblesses pour te faire chier le plus possible.
-Je ne suis pas à vous, je n'ai pas de faiblesse, et arrêtez de me tutoyer.
-N'importe quoi, balaya Stark en ignorant toutes ses remarques. Allez, raconte, tu aimes qui. »
Loki soupira longuement. Ce type était une tique, une mygale, une sangsue qui allait aspirer toute sa force vitale jusqu'à ce qu'il cesse de se débattre. Autant épargner ses efforts maintenant, et faire semblant d'avoir abandonné pour avoir la paix.
-Vous voudriez m'entendre dire quoi ? fit-il en cédant avec regrets. Britney Spears ?
-Ne me balance pas de fausses pistes pas crédibles. Je suis un flic sérieux, moi.
-Nirvana.
Comme prévu, le lieutenant laissa échapper un rire moqueur et s'exclama :
-C'est de la musique de lesbiennes, ça !
-C'était une insulte homophobe. Vous avez gagné, je ne vous dirai plus rien. »
Yep, aucun moyen que Loki lui dise que, parfois, quand ça n'allait vraiment pas, il aimait écouter du Cascada.
« Et puis, renchérit-il, je n'ai aucune leçon à recevoir d'un type qui gagatise sur les chats de gouttière.
-Ah, constata Stark avec satisfaction. Tu vois que tu comprends le truc. Creuser pour planter un couteau dans la fissure.
-Il n'y a pas que les flics qui font ça, Stark.
-Pourquoi, tu faisais quoi, avant de venir chez nous ?
-Bien essayé, concéda Loki.
-Apparemment, l'information a de la valeur.
-Concentrez-vous sur la route, s'agaça-t-il, plutôt que sur ma vie privée.
-Je suis tout à fait capable de faire les deux.
-Pardon, je me suis mal exprimé : la ferme, Stark. »
Ce connard souriait. Il lui fit remarquer qu'il allait devoir s'adresser différemment à ses supérieurs, néanmoins, il fit comme demandé jusqu'à ce qu'ils se garent devant le commissariat de Little Hollow.
Finalement, la lieutenant Romanoff avait raison. Pour se faire respecter par ce type, il fallait l'insulter ou lui taper dessus. Puéril.
Comme Loki l'avait prévu, cela prit des heures pour retrouver le vieux dossier dans les archives pour le compléter eux-mêmes, alors que quelques mails auraient fait ça aussi bien. Mais ce fut par contre une surprise de se sentir aussi en paix quand les parents, prévenus par un officier, débarquèrent au commissariat en lançant : « Alors, c'est bien vrai ? Vous avez retrouvé ce salaud ? ».
Ils étaient toujours en train de pleurer quand l'ancien flic chargé de l'affaire entrait à son tour en balbutiant : « Mac Logan ? Le bleu de mon service ? C'était lui ? Merde alors. »
L'atmosphère d'émulation et de soulagement qui régnait dans la petit poste de police crasseux faisait effectivement du bien. Cela donnait du sens au rapport dont Loki avait péniblement accouché, et à la facture exorbitante du garage pour la réparation de sa moto, qui avait servi à arrêter le suspect. Fury avait refusé de transférer la note à la compta, ce salaud grippe-sou.
« Jolis yeux, le bleu », lui lança soudain quelqu'un derrière lui.
Il haussa un sourcil curieux, dévisageant la jeune femme brune aux cernes profonds qui l'avait abordé.
Il avait déjà entendu cette phrase récemment, mais où ?
« Vous êtes de la crim' de New York, c'est ça ? lui demanda-t-elle. Vous ne travaillerez pas avec Darcy, par hasard ?
-Si, c'est ça, confirma Loki avec curiosité.
-Je suis Jessica, sa compagne.
-La Jessica de Darcy ? s'enquit Tony en s'approchant d'eux, ayant sans doute tiqué en entendant le prénom familier.
-Tony, c'est ça ? Depuis le temps qu'elle me parle de vous tous.
-Qu'est-ce que tu fais dans ce bled perdu, Jessica ? Tu n'as jamais pensé à te rapprocher de New York ?
-C'est un peu étouffant, New York. Darcy ne peut pas s'en passer, mais je suis bien à la campagne.
-Je pourrais te recommander, il manque quelqu'un aux mœurs.
-À vrai dire, je réfléchis à devenir indépendante. Détective privée.
-Allez Jessica, on rame comme des fous dans le public, tu ne vas pas partir pour le privé ? »
Loki perdit le fil de la conversation, occupé à dévisager la policière. Elle était à des millénaires de Darcy, et à vrai dire, elle lui ressemblait plus à lui. Il y avait quelque chose d'hanté dans ses yeux, et il savait que lui aussi pouvait avoir ce regard-là, seul face à un miroir. Tous ces fantômes, et elle avait trouvé quelqu'un d'aussi stupidement lumineux que Darcy.
Il se sentit brusquement déprimé, et l'attribua à son sevrage. Il n'avait pas pensé à se servir dans le stock quand il était passé à l'entrepôt. Peut-être pourrait-il demander à Amora de passer pour lui en déposer.
Non, décida-t-il dans un frisson. Il devait tenir. Il devait garder les idées claires et la tête froide, ou il allait bousiller sa couverture avant même d'avoir réuni la moindre information.
« Le bleu, je t'ai demandé si ça allait.
-Ça va, finit-il par répondre. Il fait trop chaud, c'est tout.
-Tu transpires, en effet. On va rentrer. Pense à mon offre, Jessica, les mœurs, ça t'irait bien ! Il y a plein de jolies filles là-bas.
-Je dirais que ça vous irait davantage.
-Je suis bien trop souvent en garde à vue chez eux, ça ferait tâche. »
Lorsqu'ils sortirent du commissariat, Loki inspira doucement, se sentant moins gêné par le soleil qu'il aurait dû.
« Est-ce que ça ne faisait pas du bien, de boucler une vieille affaire ? lança son formateur. »
Cachant son sourire, Loki ouvrit la portière et monta en voiture.
« C'est le meilleur moment d'une enquête, continua-t-il en mettant sa ceinture. Quand tous les nœuds se dénouent, quand toutes les pièces s'emboîtent, quand les réponses viennent après les questions. Ce sentiment d'apaisement que partagent les gens auparavant coincés dans ce mystère et qui n'en est plus un. C'est pour ça que je fais ce métier, même si c'est glauque, et que ça paie mal. Je ne suis pas sûr d'être très clair, ou même que ça t'intéresse, mais…
-Si, je comprends ce que tu veux dire, dit Loki. »
Tony eut un petit sourire amusé, parce que le bleu l'avait tutoyé.
Dans le rétroviseur, debout sur le trottoir, trois adolescentes noires agitaient la main comme pour leur dire adieu.
Se penchant en avant, Loki fronça les sourcils et se retourna. La ruelle était déserte.
« Eh, Stark, balbutia Loki toujours retourné. Eh ! insista-t-il en se tournant vers le conducteur.
-Quoi le bleu ?
-Vous avez vu ça ?
-Trois ados fantômes nous faire coucou ?
- Vous les avez vues ! s'exclama Loki en se tournant vers lui. Est-ce que c'était vraiment….
-Très drôle le bleu. Très drôle. La prochaine fois fais dans le fin et l'original, ça te changera.
-Non mais je vous jure que-
-Nan, arrête, tu t'enfonces. »
Son incrédulité l'empêchant de se vexer, Loki jeta de nouveau un œil dans le rétro. Les trois silhouettes lui tournaient le dos comme pour rentrer chez elles.
Il resta bouche bée quelques secondes, mais finit par se renfoncer dans son siège. Probablement que ça valait le coup de risquer un peu plus sa peau pour des choses comme ça. Et puis, sans doute que ce pauvre promoteur immobilier allait-il enfin pouvoir vendre une bonne fois pour toute la maison où avait eu lieu le drame.
« Enlève tes pieds de mon tableau de bord, le bleu.
-C'est aussi ma voiture, maintenant, Grincheux.
-Comment tu m'as appelé, là ? »
Loki augmenta le son de la radio qui passait Iggy Pop, et commença à chanter le refrain du Passenger aussi faux que possible.
Oui, finalement, il allait signer ce contrat, et survivre le plus longtemps possible dans ce jeu de chaises musicales tueuses qu'il jouait avec Thanos, Fury, Amora, Stark et Vincent.
S'il s'amusait assez, il finirait peut-être par gagner.
-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-
Dans le prochain épisode du Moineau bleu :
« Tu souhaiterais être destitué de l'affaire, Tony ?
-Lâche-moi la grappe , Clint, je ne suis pas en sucre. C'était l'un des patrons des restos de la brigade, pas mon mari. »
« Lance la putain de vidéo de surveillance, Darcy !
-Cette insulte participe au slut shaming, Tony, je te conseille d'en changer pour une plus « sexy cool ». Comme « kyste infecté » ou « raclure de bidet ». »
« -Tiens, Loki ? Tu as essayé de m'appeler, poussière dans l'œil ?
-Tu es sur les caméras d'un magasin de chimichangas, en train de vider ton chargeur dans un honnête citoyen. »
