J'ai l'honneur de vous présenter la seconde enquête du Moineau Bleu. Je vais essayer de rendre les épisodes plus courts, genre trois chapitres. Et aussi, ne soyez pas surpris-e-s, mais depuis que j'ai commencé cette histoire, j'ai envie de l'écrire au présent. Je me suis lancée, dites-moi si ça fait vraiment bizarre.

Episode 2 – Les mafieux ne mangent pas de chimichangas

Partie 1 – Irish coffee, stagiaires et tremblements

Ricky Martin – Livin' la vida loca

Eric Clapton – Cocaine

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C'est un mardi de fin septembre assez merdique pour Tony. Il a ses lunettes de soleil sur le nez, se trouve dans un restaurant et épicerie mexicains, et se sent vraiment mal à propos de la vie.

« Andrès, franchement… soupire-t-il douloureusement. Tu faisais les meilleurs chimichangas de Brooklyn. »

Tony le contemple quelques instants, puis soupire de nouveau. Il pose son café sur le comptoir de l'épicerie, sort sa fiole de la poche de la veste, et verse une rasade de son contenu dans son café. Il rebouche son flacon, le remet à sa place, et lève son gobelet.

« À la tienne, hombre. »

Il sirote une gorgée tout en fixant le bide troué et suintant de sang d'Andrès. Les meilleurs chimichangas, merde.

Derrière lui, Clint passe sous les scellés jaunes qui entravent la porte et le rejoint.

« Eurk, commente-t-il. Il ressemble à ses fajitas, maintenant. »

Tony le foudroie du regard, et Clint lève les mains en guise d'excuses.

« Moi aussi, je l'adorais. Les blagues m'aident à mettre de la distance. Bruce ?

-Il arrive, il paraît qu'il a un stagiaire.

-Ah oui ? Et ça ne t'excite pas plus que ça ?

-C'est son bizut, pas le mien. Moi j'ai le bleu.

-Lui aussi est en retard.

-Il devait récupérer sa moto au garage.

-Et donc tu t'es dit que tu avais le temps de prendre un café ? »

Clint le lui prend et en boit une rasade. Tony contient son sourire tandis que tous les muscles du visage de son collègue se rétractent façon Jabba le Hut. Dans les faits, sa grimace douloureuse lui fait du bien, même s'il est sur le point de se faire engueuler.

« Tony. On avait dit plus en service. Si Fury l'apprend…

-Fury ne va plus sur le terrain, donc tant pis pour lui.

-Pardon, s'excuse Bruce en passant sous les scellés et en coupant la remarque qu'allait faire Clint, j'ai dû faire un détour.

-Je suis vraiment désolé docteur, balbutie un jeunot d'une vingtaine d'années.

-Qu'est-ce qu'il t'est arrivé, le stagiaire ? s'enquit Tony.

-Je me suis trompé de trousseau de clefs et ai pris celui avec les clefs de voiture de ma tante, si bien qu'elle ne pouvait pas aller au boulot, et….

-Ces détails sont inutiles et chiants, tu le sais, ça ?

-Pardon, monsieur.

-« monsieur » ? T'es vraiment trop mignon, s'amuse Tony. Ton nom ?

-Peter Parker… se présente le stagiaire avant d'hésiter un instant.

-Tony. Juste Tony. Bienvenue, j'espère que tu as l'estomac bien accroché, prévient-il en reprenant une gorgée de café.

Peter Parker acquiesce et déglutit en contemplant le cadavre au sol. Clint fixe Tony d'un regard réprobateur jusqu'à ce que son collègue soupire et pose son gobelet sur le comptoir.

« Alors. Je ne veux pas me prononcer, commente Bruce, mais je pense que nous n'aurons pas à chercher la cause de la mort très loin. Je compte six points d'entrée, tous au niveau de l'abdomen, pas le cœur ni la tête. Vu la coagulation, cela a l'air de s'être passé dans la nuit. Il a manifestement rampé sur quelques mètres, mais n'a pas réussi à aller chercher de l'aide, et a dû mettre au moins une heure à mourir. Ce n'est pas chez ce pauvre homme que tu commandais tes chimichangas, Tony ?

-Lui-même, marmonna-t-il en récupérant son café.

-Bon, décide Clint. Tony, tu t'occupes des douilles et des balles dans le mur, moi je vais faire le tour des voisins. Tu sais si Andrès avait de la famille ?

-Divorcé, trois enfants, répond-il d'un air sombre.

-Tu souhaiterais être destitué de l'affaire ?

-Lâche-moi la grappe, Clint, je ne suis pas en sucre. C'était le patron d'un des restos de la brigade, pas mon mari.

-SI ça ne t'affecte pas, tu jettes ce café et tu te comportes de manière pro.

-Je t'ai dit de me foutre la paix, Clint, ne me parle pas comme si j'étais stagiaire. Pas d'offense, gamin.

-Pas de problème, marmonne le stagiaire. Mais j'ai 25 ans…

-Merde, Tony le coupe Clint, tu t'es pris un avertissement le mois dernier !

-Va te faire foutre, Clint, et vraiment bien surtout, parce que t'es drôlement mal baisé aujourd'hui.

-Quelqu'un s'est levé du mauvais pied, on dirait. »

Tony se tourne de mauvaise grâce vers la porte pour voir Loki relever les scellés afin de passer dessous.

« Tu sais lire l'heure, le bleu ? T'es en retard.

-Oui, je sais, et vous aussi, parce que j'ai appelé pour m'excuser. Vous pouvez me briefer, maintenant ?

-Andrès Ramires Flores, devance Clint alors que Tony allait aboyer de nouveau. Restaurateur épicier mexicain. Divorcé, trois enfants. Pas de casier judiciaire. Tué de six balles dans le ventre, manifestement dans la nuit. C'est un employé qui l'a trouvé à sept heures ce matin. C'est tout ce qu'on a. Fouille et étiquette tout avec Tony, je vais voir les voisins. Cherchez le téléphone, qu'on puisse contacter la famille, et la vidéo surveillance du magasin.

-Fais donc ça, le bleu. Clint, arrière-boutique, avec moi.

-Avec plaisir, fait ce dernier d'un ton glacial. »

Ils sont partis, Bruce soupire, et Loki cligne des yeux plusieurs fois avant d'observer prudemment :

« Il y a de l'eau dans le gaz, on dirait.

-Parfois, oui. Je vous laisse prendre la température du corps, monsieur Parker.

-Nouveau aussi ? s'enquit Loki au jeune.

-Oui, balbutie-t-il en se redressant, je commence ce matin. Vous êtes ?

-Loki, répond-il.

Parce que s'il attend que ce soit Yeux Perçants ou Grincheux qui fassent les présentations, tout le monde s'appellera « le bleu » jusqu'à la fin de sa courte vie.

« Enchanté, fait-il en hochant plusieurs fois la tête, comme un petit chien de plage arrière.

-Température du corps, monsieur Parker ?

-Oh ! Oui, docteur Banner ! »

Loki souffle, mets des protections à ses chaussures et l'appareil photo autour de son cou. En faisant attention à ne pas marcher dans le sang, il commence à mitrailler Andrès et la pièce. Puis il met ses gants, et commence à mettre des petites étiquettes, comme il a discrètement appris en observant les autres ces dernières semaines.

Il ne trouve que cinq balles dans le mur, et, comme prévu, six douilles. Le téléphone portable est derrière le comptoir, mais protégé par un mot de passe qui n'est pas « 0000 », et seule Darcy pourra dévoiler ses mystères. La caisse est fermée, et ne présente pas de marques d'effraction.

Loki hausse un sourcil. Il avait entendu parler de ce magasin, et il marchait très bien, en témoignaient les nombreux curieux devant la porte essayant de distinguer quelque chose à l'intérieur. Il devait y avoir pas mal d'argent dans la caisse, alors pourquoi l'agresseur ne l'a pas pris ?

Peut-être que le patron était en train de faire la caisse et que le voleur lui avait tout pris des mains sans savoir besoin de l'ouvrir.

Il faudrait attendre Darcy pour trouver le code, ou bien un gros bourrin qui pourrait forcer l'ouverture.

Loki lève le nez vers les écrans de télésurveillance, et suit les fils vers les caméras. L'ordinateur est là, sous le comptoir, et protégé, lui aussi. Il retourne au camion du doc, et prend des kits d'emballage dans l'intention de charger le tout.

Il a pratiquement fini quand Tony revient de son engueulade avec Clint, l'air aussi détendu qu'un chihuahua sous ecstasy.

« L'argent et le téléphone sont toujours là, commence prudemment Loki, donc pas de vol. Sinon je n'ai rien remarqué de particulier.

-À part qu'Andrès a trois enfants et six balles dans le bide, donc tu vas me trouver un mobile et fissa, le bleu.

-Tony, putain !

-C'est bon, Clint, merde ! J'ai compris, va interroger tes putains de voisins !

-Ça fait beaucoup de putains, messieurs, râle Bruce, et j'ai besoin d'aide pour mettre notre homme sur le brancard ! »

Loki se frotte le front. Cela va être une longue journée, et il fait déjà trop chaud dans cette p* de ville.

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C'est la fin d'après-midi, et Loki fume nerveusement une cigarette sur le palier de l'escalier de secours de la brigade. Ils ont trimé toute la journée, écouté tous les voisins, fait venir l'ex qui a beaucoup pleuré, et toujours rien. Ils ne trouvent pas de motif de s'en prendre à Andrès à part le vol, et ce n'est pas le cas. En bref, ils sont au point mort, et malgré sa longue discussion avec Clint le matin-même, plus les heures passent, plus Stark est exécrable. Comme un malheur n'arrive jamais seul, la climatisation réparée de jeudi dernier est de nouveau en panne, et c'est la dernière cigarette du paquet de Loki.

Mais bon, peut-être que quand il l'aura finie, ils auront une piste.

Le soleil se couche, la chaleur commence à retomber, et ça ne peut qu'être bon signe.

Il inspire sa dernière taffe quand Stark ouvre la porte derrière lui, et lance :

« Darcy a craqué le code de l'ordi et trouvé les images des caméras, rejoins-moi en bas. »

Même pas de « le bleu » ou d'insulte ?

Quand la porte est refermée, Loki sourit et jette sa cigarette dans le recycleur.

La situation semble s'améliorer, finalement.

Quand il descend au labo, le chat se lèche les testicules sur le bureau des preuves, et Tony engueule Darcy parce qu'elle n'en fait qu'à sa tête.

« La vidéo, putain, Darcy !

-Cette insulte participe au slut shaming, je te conseille d'en changer pour une plus « sexy cool ». Comme « kyste infecté » ou «raclure de bidet ».

-Il n'y a sûrement rien dans ce dossier !

-C'est le plus protégé de tout l'ordi, donc sûrement du porno, mais je fais mal mon boulot si je ne regarde pas ! Alors tu la fermes, espèce d'otite !

La formulation inhabituelle déstabilise suffisamment Stark pour qu'il arrête d'insister, et la laisse craquer le fichier. La scientifique fronce les sourcils quand elle ne tombe que sur un fichier texte, mais elle finit par l'ouvrir quand même.

Ils sont silencieux tous les trois en lisant la « receta secreta de la salsa de mi abuela ».

« Une recette de sauce… balbutie Darcy. Un dossier crypté avec mot de passe pour ça… Cet homme est le plus pur que je n'ai jamais vu.

-Maintenant que ta conscience professionnelle est rassurée, passe cette vidéo, qu'on attrape ce fils de pute.

-Cette enflure finie à la pisse, corrige-t-elle machinalement.

Au moment où ils visionnent la vidéo du meurtre, Loki comprend qu'il s'est mortellement trompé en croyant que la situation s'améliorait. Parce que sur cette vidéo, il reconnaît un visage, et blanchit un peu.

« Putain de merde », marmonne Tony avec rage en regardant une femme blonde s'engueuler avec Andrès, le menacer d'un flingue, puis vider son chargeur sur lui.

« C'est violent », grimace Darcy.

En temps normal, Loki lui aurait rappelé qu'elle travaille au pôle scientifique de la Crim'. Mais là, c'est Amora sur les images.

Qu'est-ce qu'il lui a pris de ne pas mettre de masque, de ne pas neutraliser les caméras en arrivant ? Et puis, que faisait-elle chez cet homme ? Etait-elle venue lui réclamer de l'argent pour sa protection, au nom de la mafia irlandaise ? Même si elle en faisait partie, ce n'était pas son rôle de faire ça. Et puis, il croyait que Brooklyn était le territoire de Viktor…

Il va devoir tirer ça au clair.

« Je crois que je la connais, marmonne Stark. Je vais contacter l'anti gang pour croiser leur base de données. Au fait le bleu, s'enquit-il en faisant sursauter Loki, Thor, à l'anti-gang, c'est bien ton frère, non ?

Loki le jauge du regard un long moment avant de répondre :

« En quelque sorte.

-Oh, il y a une histoire là-dessous. Compte sur moi pour te harceler à ce sujet quand je serai dans un meilleur jour. Tu peux extraire le visage pour que je leur envoie directement la capture d'écran, Darcy ?

-Les images sont de mauvaise qualité, mais je peux essayer.

-Fais de ton mieux. Quand c'est fait, je leur envoie le dossier et la vidéo, je laisse passer une heure le temps de croiser avec nos bases de données, puis je les appelle pour leur hurler dessus parce que ce n'est toujours pas fait. Je veux cette enflure dans nos murs avant demain soir.»

Loki est trop perturbé par le meurtre soudain et injustifié d'Amora pour se formuler de la menace ou de la méthode.

Ils font comme ils ont dit, mais à son soulagement, Amora n'est pas dans la base de la Crim'.En faisant attention à ne pas paraître suspect, il s'éclipse dès qu'il peut pour appeler Amora. Bien sûr, elle ne décroche pas, et Loki a le temps d'aller voler une cigarette à quelqu'un de la compta, entendant au passage Stark crier sur les collègues de Thor en leur reprochant leur lenteur.

De nouveau sur le palier extérieur, il regarde les passants dans la rue non loin de là, et souffle sa fumée par le nez, comme un dragon.

Son téléphone vibre, et il le sort de sa poche avec un petit « enfin ». Il entrouvre la porte pour vérifier qu'il n'y a personne à l'intérieur pour l'entendre, la referme et décroche.

« Tu as essayé de m'appeler, poussière dans l'œil ?

-Tu es sur les putains de caméras d'un magasin de chimichangas, en train de vider ton chargeur dans un honnête citoyen.

-Je sais, nos ripoux de l'antigang m'ont prévenue.

-Que t'est-il passé par la tête, bon sang !

-Je devais simplement lui soutirer de l'argent pour la taxe de protection, mais j'étais sous coke, et j'ai perdu mon sang-froid. On est en manque d'effectif, ce n'était pas à moi de faire ça. Ça peut arriver à tout le monde.

-Ils ont ton visage, maintenant !

-Relax, l'antigang l'a déjà. J'espère secrètement que ton frère se masturbe dessus le soir.

-Oh, bon sang, Amora… Les flics de la Crim' sont très remontés et motivés à te boucler, tu nous mets tous en danger !

-Tu t'entends parler ? Si ça chauffe, nos hommes à l'intérieur se chargeront de les emmener sur une fausse piste. C'est à ça que ça sert, les taupes.

-Leur priorité est de ne pas se faire prendre, pas de nettoyer ton merdier !

-Je te sens tendu, Loki. Tu devrais passer à l'entrepôt prendre une dose, ça te ferait du bien. »

Loki serre les dents et raccroche. Il ne tirera rien d'elle tant qu'elle sera dans cet état. Il a tout à coup un frisson, et ses mains recommencent à trembler. Il la déteste, mais elle n'a pas tort, il faut qu'il se fasse un fix. Il est entouré de flics, ses symptômes vont rapidement être identifiés, et cela nuira à sa couverture. Tandis qu'il s'apprête à rentrer pour prendre ses affaires pour passer à l'entrepôt, un doute affreux l'étreint.

Est-ce son bon sens qui parle, ou l'addiction ?

Loki n'aime pas être entravé par quelque chose. Il aime pouvoir croire qu'il peut tout plaquer du jour au lendemain, la clope, la drogue, la mafia. Que les menottes qu'il sent parfois autour de ses poignets n'existent que dans son imagination.

Il secoue la tête une fois, inspire profondément, et se concentre. Ce serait bien qu'il arrête, et qu'il arrête maintenant. Il ne peut pas se permettre une connerie du niveau de celle d'Amora. Il est bien trop avancé sur le fil pour ça, et ce dernier est bien trop étroit. Il est un funambule sans sécurité ni matelas, et s'il perd de vue l'horizon, il va tomber.

« Eh, le bleu, lui lance quelqu'un derrière son dos.

Loki se retourne, ni trop lentement ni trop rapidement. Stark le jauge du regard un long moment, droit dans les yeux, puis finit par souffler :

« Je connais les symptômes, je peux t'avoir quelque chose aux Stups si besoin. Je n'ai rien dit la semaine dernière, parce que ce n'est pas mes affaires, mais ça n'a pas l'air de s'arranger, ton histoire. »

Loki le regarde attentivement. Il est cramé, mais Stark n'a pas l'air suspicieux. Ce dont il a l'air, c'est sincère, et… compatissant.

Loki est seulement bon à trois choses : mentir, savoir si les autres mentent, et si c'est le cas, leur mettre des balles dans les genoux.

Son formateur n'a pas l'air d'être entrain de mentir, Loki n'a donc ni besoin de le faire lui-même, ni de lui tirer une balle dans le genou.

« Merci, mais… j'essaye d'arrêter complètement.

Stark hoche la tête sans chercher plus loin, et Loki se sent bizarrement reconnaissant.

« Tu peux continuer à m'appeler Grincheux, reprend-il, après le numéro d'aujourd'hui.

-C'est surtout l'agent Barton qui a l'air contrarié. Personnellement, je n'ai pas vu la différence. »

Au lieu de se fâcher, Stark affiche un sourire. Avoir enfin une piste lui a rendu son calme, et son masque rieur.

« Je suppose que tu as raison. Ne le prends pas pour toi, je suis infect avec tous les bleus. Pour savoir s'ils ont le cran de rester ou s'ils vont faire une dépression au bout de deux mois.

-C'est sûr, autant qu'ils la fassent la deuxième semaine. »

Stark a un sourire grimaçant, mais Loki ajoute :

« J'ai connu bien pire que vous, Stark. Mais c'est gentil de vous inquiéter. »

Il ne parle plus de son caractère de chien, à présent, et son formateur l'a compris. Il hoche de nouveau la tête, et lance :

« Rentre, il est tard. Et ce n'est pas contre ton frère, mais ce sont des feignasses snobs à l'anti-gang, et on n'aura rien avant demain matin. Inutile de rester. Je rentre aussi. »

Loki hoche la tête, puis désigne sa cigarette à moitié finie. Tony hoche la tête, et referme la sortie de secours derrière lui.

L'indic lève les yeux vers le ciel de New York, et souffle par le nez.