Bon, eh bien, je ne suis pas encore en télé-travail, mais ça ne saurait tarder.
J'espère que vous vous portez bien, que vous n'êtes pas confinés seuls ou pas trop, et que le chapitre de clôture de l'enquête de Simon va vous plaire !
Rar : Ilona
Merci beaucoup pour ta review ! Ravie que la suite te plaise, j'espère que tu vas continuer d'apprécier leur histoire.
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Tony ne veut plus avoir à faire au « savant fou gay refoulé », et ce sont Natasha, Steve et Loki qui partent le lendemain avec le psychiatre, son avocat et le juge d'instruction, afin d'aller déterrer les affaires de Simon dans la forêt. Ils les trouvent à l'endroit indiqué, sous un arbre, à dix mètres de l'endroit où ils ont retrouvé le corps. Le docteur Crowley est encore bouleversé et en tremble, jetant des coups d'œil douloureux au trou en forme de tombe encerclé de scellés jaunes.
Alors qu'elle est sur les lieux, Natasha tente de rappeler la mère, mais elle ne répond pas plus qu'hier après-midi. La lieutenant pense que son mari doit la surveiller, et se met un rappel pour essayer les numéros du fixe et du portable toutes les deux heures.
Dans le carton des affaires de Simon, Natasha trouve un carnet jaune moutarde qu'elle feuillette du bout des gants. Il s'agit de tout son récit dans le centre, il y décrit les séances, le personnel et les patients. Il a même griffonné des portraits des personnes qu'il a rencontrées, avec un stylo quatre couleurs. Natasha a un pincement au cœur en reconnaissant le bleu des yeux du docteur Crowley, qui a un sourire doux sur les lèvres.
En partant, elle glisse au juge d'instruction de bien vérifier que le médecin n'a plus de lacets ou de ceinture, et Loki et Steve sont aussi silencieux qu'elle sur le trajet du retour.
De retour à la brigade, elle montre le carnet à Tony. Il le feuillette un long moment, et en lui montrant la première page, où est marqué « Notes pour article « Mon séjour en thérapie de conversion »» puis sont raturés « Summertime Sadness" et « Life on Mars ? », il lui demande :
« Tu crois qu'il voulait le publier ? Et ça, ce serait des idées de titre ?
-Apparemment, oui, suppose Natasha.
-Sur internet ?
-Je ne sais pas. »
Tony reste un instant silencieux avec ses bras croisés, puis lance :
« Je vais taper ce qu'il a écrit, puis je vais l'envoyer à Pepper, au Times, voir si ça l'intéresse.
-Tu es sûr ? s'étonne Natasha.
-Pourquoi pas ?
-C'est un sujet qui te touche, ça crève les yeux.
-J'y tiens », affirme Tony en plantant son regard dans le sien.
Natasha haussait les épaules quand le téléphone se met à sonner. Elle saute dessus et lance :
"Brigade criminelle de New York ?
-Lieu… lieutenant Romanoff ? C'est Grace Hill. »
La voix est mouillée de larmes et surprend Natasha. Elle n'a rien communiqué à la presse pour pouvoir justement parler elle-même à la famille. Elle n'a pas besoin de poser de questions, car la dame lui dit :
« Je suis désolée, je ne répondais pas… mais mon mari a été admis à l'hôpital… Il ne lui reste que quelques heures. Il a réclamé Ma… Simon, alors j'ai appelé plusieurs fois le centre, mais ils m'ont dit que mon fils n'était pas dans les fichiers. J'ai insisté, et ils ont fini par me dire que la police était venue hier, et avait arrêté un psychiatre. Est-ce que… est-ce que…
-Voulez-vous que je vienne, mme Hill ? Je n'ai pas envie d'avoir cette conversation au téléphone.
-Non, je… je ne veux pas quitter mon mari, même une heure. Dites-moi, dites-moi simplement, je dois savoir, et je déciderai de ce que je dis à Timothy. »
Natasha ferme les yeux et soupire. Elle inspire profondément, et souffle :
« Je pense que vous le savez déjà. Mais ce n'était pas Simon qui vous envoyait des mails, c'était le psychiatre du centre. Un peu avant la fin du mois de Simon, il lui a administré des électrochocs, et le cœur de Simon a lâché. »
Natasha entend la mère lâcher un glapissement désespéré au téléphone.
« Il-il-il-il a toujours eu un cœur fragile, non, non ! Il n'avait pas le droit, pas ça ! Non ! Non ! »
Natasha se blinde, et laisse les émotions à l'écart. Elle laisse les cris de désespoir glisser sur elle sans pénétrer sa tête, et écoute avec patience.
« Je… Je… C'est impossible, je… Je croyais que, peut-être qu'il était parti, qu'il ne voulait plus nous parler…. Je… je savais, mais… non, non, non !
-Je suis profondément désolée, murmure Natasha.
Devant elle, Tony lui fait un geste pour savoir si elle veut qu'il prenne le relai, mais elle secoue la tête. Elle peut gérer, elle a l'habitude de compartimenter. Elle a fait bien pire dans son ancien métier.
« Mon bébé, gémit la femme, mon bébé, c'est notre faute, tout ça c'est de notre faute…
-Les pratiques du centre sont illégales, sans compter les agissements du coupable. Pour l'instant ils sont les seuls inculpés dans l'enquête, mais vous serez auditionnés pour le procès. »
Natasha fait une pause parce qu'elle n'a pas envie de dire ce qu'elle doit annoncer ensuite, et laisse quelques minutes passer, insérant de temps en temps des paroles compatissantes.
« Je suis désolée madame, trouve-t-elle le courage de demander, et désolée pour votre mari également, mais je vais devoir vous convoquer à New York pour identifier le corps. J'ai besoin que la famille me certifie que c'est bien lui avant de boucler l'enquête. Dans vos circonstances actuelles, cela peut attendre la semaine prochaine si besoin.
« Je… je… cela dépend de mon mari…. Je peux vous rappeler plus tard ?
-Oui, absolument. »
Natasha laisse un petit silence durant lequel elle entend encore la mère pleurer. La lieutenant finit par ajouter :
« -Je vous conseille de ne pas rester seule. Votre fille est là ?
-Elle-elle arrive bientôt, elle est partie tôt ce matin. Je… je vous rappelle.
-Très bien. Toutes mes condoléances, n'hésitez pas si vous avez des questions, ou besoin de quoi que ce soit. »
Natasha a encore quelques paroles apaisantes, puis laisse la dame raccrocher. Elle se laisse tomber sur son siège en soufflant par le nez, les bras écartés sur les accoudoirs. En face, Tony arrête de taper sur son clavier, et demande :
« Qu'est-ce qu'il a, le père ?
-A l'hôpital, le médecin lui donne quelques heures. »
Tony secoue la tête, consterné.
« Elle va lui dire ?
-Je ne pense pas. »
Elle tourne un peu sur son siège, et demande :
« Tu vas choisir quel titre, pour l'article ?
-Je ne sais pas. Si l'histoire l'intéresse, je laisserai probablement Pepper décider. La connaissant, je pense que oui. »
Natasha hoche la tête. L'idée lui plaît. Cela fera un peu revivre leur victime, pour qu'il témoigne de ce qu'il a vécu.
Elle se lève et se dirige vers l'ascenseur, allant demander à Bruce s'il a suffisamment de place dans ses tiroirs pour garder Simon encore un peu.
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Dans un couloir du Cuba Memorial Hospital, Grace Hill raccroche. Elle s'accorde dix minutes pour s'effondrer sur une chaise du couloir, et pleurer à gros sanglots.
Simon. Son bébé. Quelle idiote elle a été. Elle aurait dû se battre, elle aurait dû aller le chercher dès le lendemain. Timothy et elle n'ont pas su l'aimer comme il était, et maintenant, ils l'ont perdu pour toujours. Elle a réalisé bien trop tard que ce n'était pas un caprice, pas une provocation, pas une période, et que c'était eux qui faisaient souffrir plus qu'ils ne souffraient.
Que va-t-elle dire à son mari ?
Il vit ses dernières heures, elle ne peut tout de même pas lui annoncer qu'ils ont contribué à faire tuer leur fils. Elle gémit à cette pensée, au bord de la crise de nerf.
Elle doit tenir. Elle s'effondrera plus tard. Elle doit tenir pour Timothy.
Simon leur a-il pardonné, de l'avoir envoyé dans ce centre affreux ?
Elle, en tout cas, ne se le pardonnera jamais. Sans son mari et sans l'un de ses bébés, elle ne va pas y arriver.
« Ça va, madame ? » lui demande doucement l'infirmière.
Elle hoche péniblement la tête, et se relève.
« Je peux vous donner un chocolat, un café ?
-Merci, ça va aller, ma fille va bientôt arriver. »
L'infirmière hoche la tête avant de partir, et Grace retourne dans la chambre.
Ayant l'air minuscule et décharné dans son lit blanc, son mari n'a aucune réaction quand elle entre dans la pièce.
Quand elle s'assoit sur la chaise près de lui, il tourne péniblement la tête, et entrouvre les lèvres, avec les sourcils légèrement haussés.
Grace comprend sa question, renifle, et souffle :
« Oui, c'était Matilda. Elle est au centre, mais c'est compliqué pour elle de sortir comme ça, elle doit trouver une voiture, et elle a quatre heures de route.
-Je, je l'aime, articule difficilement Timothy. Dé… solé. »
Grace hoche la tête en reniflant et répond :
« D'accord, je lui dirai s'il n'arrive pas à temps.
-Si… Simon. »
Grace ne peut s'en empêcher et fond en larmes.
« Oui, Simon, répond-elle entre deux sanglots. C'est notre fils, et il s'appelle Simon. »
Une larme roule sur la joue de Timothy, et Grace lui serre fort la main en laissant les siennes couler.
Elle a soudain le sentiment qu'il a compris.
Sa fille arrive une dizaine de minutes plus tard, et ils passent une petite demi-heure tous les trois. Puis son mari s'endort, tombe dans le coma, et les médecins déclarent l'heure du décès vers quatre heures du matin.
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Cinq jours plus tard
C'est le début d'après-midi, et Loki cherche son formateur partout. Natasha a besoin de la copie de la commission rogatoire pour l'inclure à son rapport, et c'est Stark qui l'a. Commençant à bien connaître ce satané flic, il va à la machine à café, et comme prévu, Stark y est. Cependant, contrairement à d'habitude, il est accoudé à une table, et rit avec une élégante femme blonde en tailleur.
« Tiens, le bleu, l'accueille-t-il. Je te présente…
-"Le bleu", proteste-t-elle, tu n'as pas honte, Tony ?
-Bon, Loki Odinson, appuie Stark en glissant un regard à la femme, je te présente Virginia Potts, rédactrice au New York Times, mon amie d'enfance. Pepper, voici mon bleu.
-Enchanté », fait-il en tendant sa main.
La journaliste la serre en le jugeant du regard d'un œil pétillant. Sa poigne est forte malgré sa silhouette fine, et Loki la devine intelligente, têtue, et protectrice envers Stark.
« Que faites-vous ici, vous êtes soupçonnée de meurtre ? », plaisante Loki avec un sourire de requin.
Elle se tend un peu, et Stark lui glisse un regard d'avertissement qui semble involontaire. Quoi, elle est réellement suspectée d'homicide ? Loki fait un effort de mémoire pour pouvoir se souvenir de son nom plus tard, et se met une note mentale de fouiller un peu sur son compte.
« Non, répond-elle dans un grand sourire en réaction à sa blague, figurez-vous que Tony m'a donné un témoignage poignant d'une personne transgenre internée dans une thérapie de conversion. Je voudrais le publier, mais comme elle est décédée, j'ai besoin du consentement de ses proches.
-Quoi ? s'étonne Loki en se tournant vers Stark. Simon avait témoigné avant de mourir ?
-Il avait tout consigné sur un petit carnet, qui était dans le carton que vous avez déterré dans la forêt. Je l'ai retiré des pièces à conviction pour taper son contenu, l'ai envoyé à Pepper, et elle a été très touché par son récit.
-Oui, il a un style très émouvant et très sincère. Donc je l'ai fait lire à mon rédacteur en chef, et il m'a dit que si je ne revenais pas avec l'autorisation de le publier, je me faisais virer, précise-t-elle dans un rire.
-Il ne prendrait jamais le risque de virer sa meilleure journaliste, relativise Stark.
-Ne jamais sous-estimer son patron quand il menace de faire quelque chose, affirme Pepper en levant son doigt en guise d'avertissement.
-Pas vrai, le bleu ? », se moque le lieutenant.
Loki grommelle et le frappe dans l'épaule.
« Ne remuez pas le couteau dans la plaie, Stark.
-Tu commences quand, ta périlleuse mission de distribuer des pv ? »
Loki retourne à son bureau en levant son majeur derrière lui. Il entend Stark rire dans son dos, et ne s'explique aussi être aussi irrité.
Ah, putain de merde.
La commission rogatoire.
Il fait demi-tour en grommelant dans sa barbe.
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Natasha se lève quand Grace Hill et sa fille pénètrent dans les bureaux de la Crim'. Elles ont le teint pâle et les yeux cernés. Natasha leur avait dit de prendre leur temps d'enterrer leur père et mari, mais on était le lendemain des obsèques, et elles étaient déjà là. Sans doute se sentaient-elles coupables de laisser Simon dans un tiroir d'une morgue, à trois cents kilomètres de chez elles.
Natasha répète qu'elle est désolée de leur infliger ça, mais légalement, un membre de la famille doit reconnaître le corps. Elle les prévient que le corps est très abîmé par ses six mois sous terre, mais les cicatrices, tâches de naissance, grains de beauté, fractures, peuvent les aider.
La mère lui dit que Simon a une cicatrice de chute de vélo sur le côté du genou, et qu'il s'était cassé la cheville en tombant d'une balançoire. La fille ajoute qu'il s'était fracturé le petit doigt dans une bagarre de bar, parce qu'on l'avait appelé « pédale" alors qu'ils sortaient dans New york.
Quand Natasha ne peut plus reculer le moment, elle les fait descendre avec elle à la morgue.
Bruce est aussi bienveillant et compatissant qu'un ours en peluche, et quand les deux femmes se disent prêtes, il retire doucement le drap.
Les glapissements d'horreur et les sanglots sont encore plus intolérables qu'au téléphone. Quand le drap est remis, et qu'elles sont obligées d'avouer que le corps ressemble à Simon, il leur fait répéter les mêmes signes distinctifs qu'a énumérés Natasha.
La cicatrice du genou n'est plus visible, mais Bruce confirme les vieilles fractures de la cheville et du doigt. C'est bien Simon.
Grace Hill semble s'effondrer au constat, et Natasha la soutient. Elle finit par la tenir dans ses bras en la laissant pleurer sur son épaule. Les sanglots bruyants de la mère la remuent profondément, comme elle n'a plus été remuée depuis longtemps. Cela devait au moins dater de son dernier meurtre, celui où elle avait décidé de raccrocher et de se repentir. Combien de mères a-t-elle fait pleurer ainsi devant le corps de leur fils ?
Elle reste coincée dans les bras de la dame avec ses pensées sombres.
Souhaitant les éloigner du cadavre, elle leur propose de remonter pour choisir une boisson chaude et signer les papiers. La mère et la fille demandent juste un moment seules avec le corps, et Natasha attend dehors en déprimant.
Elles finissent par retourner toutes les trois dans les bureaux, et Natasha les laisse lire et parapher les déclarations. Alors qu'elles ont bientôt fini, Tony s'approche avec son amie, et fait un signe pour dire qu'ils peuvent attendre. Elles font une dernière signature, puis il s'enquiert :
« Mesdames Hill ? »
Les deux femmes hochent la tête, et Tony enchaîne :
« Lieutenant Stark, j'étais chargé de l'affaire avec la lieutenant Romanoff. Je voudrais vous présenter Virginia Potts, rédactrice au New York Times. On voudrait s'entretenir un peu avec vous, si ça ne vous dérange pas. Mais si vous avez besoin d'un peu de temps, nous avons une petite salle et des boissons chaudes.
-De quoi voulez-vous parler ? », s'enquiert la mère, avec un air peiné et intrigué.
Tony les invite à le suivre, laissant Natasha seule dans l'open space. Elle souffle un peu par le nez, soulagée que ce soit fini, et retourne à son bureau.
Elle s'assied deux minutes, ressassant en tournant sur son siège, puis se remue, et se rend au local des pièces à conviction.
Puisque la mère et la sœur se sont déplacées, elle va déjà leur rendre les affaires de Simon qu'ils ont trouvées dans le box et dans la forêt.
Elle évalue le volume des affaires, et récupère un grand carton en salle de reprographie. Elle y met les vêtements, le drapeau trans, le téléphone et écouteurs. Elle tente de jeter un œil à la playlist, mais l'appareil est déchargé depuis longtemps. Il y a aussi un paquet de cigarettes, des Luckies, et un briquet jaune. Ayant fini de réunir les affaires de Simon qui ne serviront pas pour le procès, elle referme le carton et le monte dans les étages.
Madame Hill et sa fille sortent quelques minutes plus tard, les yeux encore plus rouges qu'avant. Tony a une expression apaisée et la journaliste a l'air d'avoir appris qu'elle était enceinte, alors Natasha devine que les deux femmes ont dit oui pour la publication des notes de Simon.
Elle leur donne le carton, leur murmure encore quelques condoléances, et les raccompagne en bas.
Remontée dans les étages, elle retourne à son bureau et se laisse tomber sur son siège. Elle tourne un peu sur elle-même, sentant le vide de fin d'affaire s'abattre sur ses épaules.
Elle a tout vu, tout entendu, tout compris, et ne reste que l'affreux constat qu'un être humain en a massacré un autre.
En allant à la photocopieuse, Clint la voit phaser avec une expression apathique, et va poser une main sur son épaule.
« On se refait les films pixar avec les jumeaux en ce moment, lui souffle-t-il. C'est Coco, ce soir. Ça te dit ? »
Natasha opine de la tête sans rien dire, de peur de craquer.
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Le temps est bon
Le ciel est bleu
Nous n'avons rien à faire,
Rien,
Que d'être heureux
Bon entendeur et Isabelle Pierre – « Le Temps est Bon »
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Six jours plus tard
Le commissaire se plante au milieu de l'open space, et avec de la colère dans sa voix, tonne :
« Je peux savoir pourquoi le réparateur de l'ascenseur a trouvé de la vodka et des cigarettes derrière une des plaques ? »
Loki et Natasha échangent un regard, puis Loki lance :
« C'est Tony, chef.
-STARK ! » crie Fury à travers l'immense pièce.
Quand leur chef eur tourne le dos pour rejoindre la machine à café à grands pas furieux, Natasha lève son pouce avec une moue appréciatrice.
Loki a un petit sourire, et retourne à son ordinateur en se sentant étonnamment serein.
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Bonne semaine, prenez soin de vous et à bientôt !
