Un petit chapitre de transition avant la prochaine enquête. J'espère que vous vous portez bien, bonne lecture à vous !

Rar : Ilona

Merci beaucoup pour ta review, pardon pour le problème de chapitre, mais le récit de ton désespoir m'a bien fait rire ! J'espère que tu apprécieras le prochain !

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Councelor, give me some advice,

Tell me how hard will I fall if I live a double life

Cage The Elephant – Cold Cold Cold

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Quinze jours plus tard, mi-février, Loki a sa dernière séance de kiné, abandonne les béquilles, et est collé au stationnement pour deux semaines. Fury lui fournit un gilet de signalisation jaune, un appareil à PV, et un sourire narquois.

La première journée, ils se retrouvent au bar pour se foutre de sa gueule.

Loki se surprend à songer qu'il sera doux le temps où il devra mettre une balle dans la tête de tout le monde, jusqu'à ce que Rosie compatisse et lui offre un shot de vodka.

Le lendemain, il est toujours sur les trottoirs, il a toujours envie de tuer tout le monde, mais en plus, il a la migraine.

Il se masse les tempes en se demandant ce qu'il fera si un dealer ou un ripou le voit ici. En quinze jours, quelqu'un va forcément le voir dans cette tenue, faire remonter l'information, et là, Thanos lui demandera pourquoi Loki est le bizut des poulets au lieu de tous les faire chanter.

On l'appelle par son nom de famille, et il sursaute. Déjà ?

Ce n'est que Stark, qui pavane devant lui avec sa voiture de fonction, lunettes de soleil sur le nez.

"Alors le bleu, tu t'en sors ?

-Et vous, l'alcool, ça va ?

-L'avantage, c'est que je peux boire plus que les petits bleus comme toi ! Mal de crâne ?

-Cela m'arrive souvent quand vous parlez.

-Merci," fait Stark avec un grand sourire.

Loki serre les dents, et le lieutenant renchérit :

" Je voulais ton expertise pour une enquête, tu montes ?

-Je suis rétrogradé, Stark.

-Mais non, tu peux t'absenter une heure. D'ailleurs, les parcmètres pour quinze jours, c'est juste une tape sur la main. N'importe quel autre bleu aurait été viré. Je peux enfin savoir pourquoi tu es intouchable, pour Fury ?" lance Stark avec un ton soudain sérieux.

Le changement de nature de la conversation inquiète Loki, et il soupèse sa réponse avant de la donner.

"Je ne suis pas intouchable, sinon je serais sur l'enquête avec vous.

-Nat' te soupçonne d'être un ripou, ou pire. Elle a raison ?"

Loki le fixe sans prononcer un mot. Il tente de faire passer dans son regard toute l'absurdité que pourrait causer cette phrase à une jeune recrue innocente, et répète :

"Fury m'a donné un coup de main pour me réorienter et intégrer la Crim', je n'aurais pas pu passer les analyses toxicologiques sans son aide.

-Qu'est-ce que tu faisais, avant de venir ici ?"

Loki souffle par le nez. Merde. Il n'est pas prêt, rien n'est prêt, et sa couverture est censée durer bien plus longtemps que ça.

D'un autre côté, avec Romanoff soupçonneuse et proche de Stark, il aurait dû s'en douter.

"Bon. Très bien, soupire-t-il, résigné."

Il s'approche de la voiture et s'accoude sur les bords de la fenêtre ouverte. Prenant une inspiration comme pour se donner du courage, il plante ses yeux dans ceux de Stark, et lance :

"J'étais gogo dancer."

Le lieutenant lève les yeux au ciel sans trace d'amusement, et Loki sourit, satisfait de l'avoir agacé.

"Sérieusement, le bleu, insiste le lieutenant en le fixant. J'en ai besoin pour te faire confiance, parce que ce n'est pas le cas de tout le monde.

-Romanoff ne m'aime pas, j'avais bien compris.

-Je crois au contraire que vous vous entendez bien, avec votre merdier de l'ascenseur de l'autre jour. Je me suis disputé avec Fury pendant une heure à cause de ça, bande de salauds. Bref, je suis sérieux. Réponds-moi."

Loki le regarde un instant, puis a un sentiment de déjà-vu. Ils ont eu le même interrogatoire mutuel pendant sa première semaine de sevrage. Ils avaient fêté les sept premiers jours et bien attaqué une bouteille de whisky, qui les avait poussés aux confidences. Questionné sur sa cicatrice, Stark avait éludé avec une phrase bateau , que Loki choisit de répéter :

"Je préfère ne pas vous en parler, sinon ça va me miner pendant plusieurs jours. Qu'est-ce que je pourrais vous dire qui ne me mettra pas trop en vrac..."

Le lieutenant semble reconnaître les phrases et se laisser attendrir par le souvenir, puisqu'il assène en secouant la tête :

"Enfoiré. Bon, très bien. Il n'empêche que j'aimerais savoir, tu sais bien que je n'ai pas une très bonne image de la police de New York.

-Mais nous sommes, la police de New York.

-Justement, réplique-t-il dans un rire jaune. Amuse-toi bien avec tes parcmètres. Ce n'est pas trop compliqué, tu t'en sors ? Ça doit être adapté à tes capacités limitées, mais on ne sait jamais, c'est technique comme engin.

-Allez vous faire foutre, réplique Loki avec dédain et agacement.

-Quand tu veux, chéri. Mais tu enlèveras ton gilet, s'il te plaît, parce qu'il est vraiment moche."

Loki ramasse une canette de coca vide et la balance à travers la vitre ouverte de son collègue, qui en fait tomber ses lunettes de soleil.

« Ouch ! T'es de mauvaise humeur, je te laisse. Bon courage ! »

Loki marmonne une insulte en retournant à sa voiture. Quel merdier. Si même Stark a des soupçons, il va avoir besoin d'un coup de main de Fury. Son ancien métier ne peut plus rester dans le flou artistique, il doit se trouver une couverture.

Il s'adosse à la portière pour y réfléchir. La guerre, pourquoi pas. Une unité secrète, et qui lui mettrait du sang sur les mains. Il a déjà dit avoir suivi un entraînement militaire pour expliquer sa maîtrise des armes, ils peuvent partir sur ce terrain-là.

Et puis, son dossier peut faire mention de sale boulot dont Loki peut parler sans avoir à mentir.

Il se frotte le nez en secouant la tête quand des bruits d'éclaboussures et des images de cadavres reviennent le hanter.

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Clint lève le nez de son bureau et voit le commissaire passer, une ceinture lombaire autour du ventre.

Il en pose son dossier sur la table. Pour être franc, il n'a jamais considéré Fury comme un être humain. Fury est un pilier, une valeur, une institution, aussi solide et inaltérable que leur immeuble. Fury ne porte pas de ceinture lombaire.

Son premier choc passé, il se lève d'un bond, et rejoint son chef.

« Ça va, patron ?

-Pourquoi ça n'irait pas, Barton, grommelle Fury sans relever la tête de son procès-verbal.

-Vous avez mal au dos ?

-Non, c'est pour m'affiner la taille. »

Comme son lieutenant ne répond pas, Fury relève la tête, et rencontre des yeux bleus très ronds.

« Bien sûr que j'ai mal au dos, Barton ! Je vous pensais moins con que ça ! Maintenant, je voudrais qu'on arrête les questions de putain d'infirmière, et que vous vous remettiez au boulot ! »

Clint lève ses paumés en signe d'innocence, et retourne à son bureau en se retenant de courir. C'est ce qui s'appelle se faire moucher. Il croyait connaître le mauvais caractère de son chef, mais un nouveau record vient d'être établi.

Alors qu'il se replonge dans son dossier sans oser relever la tête de sitôt, Loki sort de l'ascenseur et va dans le couloir de la direction. Il trouve Fury près de sa photocopieuse, une main derrière son dos douloureux. Il jette un coup d'œil à l'extérieur pour vérifier que personne n'écoute, puis chuchote discrètement :

"Je peux vous parler ?

-Qu'est-ce que vous faites si loin de vos parcmètres, Odinson ? aboie le commissaire.

-C'est important."

Le commissaire soupire et se tourne finalement vers lui. Il plisse les yeux de manière menaçante pour montrer qu'il écoute ce que Loki a à lui dire, mais aussi que cela a intérêt à justifier d'avoir désobéi à un ordre direct. La taupe inspire pour ne pas s'énerver, et expose rapidement :

"Romanoff a des soupçons, et en a fait part à Stark. Le doute porte surtout sur ce que je faisais avant d'être ici. Nous avons effacé toutes les traces de mon casier judiciaire, mais je sens qu'il me faut maintenant une couverture tangible.

-J'ai quelqu'un qui peut vous fabriquer ça. Du sale boulot en Irak, ça vous va ?"

Loki hoche la tête, et ajoute :

"Vous pouvez même ajouter des détails glauques, ça les occupera et je saurai en parler.

-Je vous laisse écrire ça vous-même, vous vous y connaissez mieux que moi."

Il y a une lueur aiguisée dans le regard de Fury, et Loki sent qu'à ce moment précis, il le voit comme une ordure et non comme un complice. Le commissaire lui a toujours dit que ce n'était pas de lui dont il voulait se venger, mais parfois, Loki peut percevoir le dégoût et la rancœur poindre derrière les mots et le visage inexpressif. Il sait alors qu'il est inutile de s'attarder, et qu'il doit attendre que la colère de Fury envers la mafia se ravive avant qu'ils n puissent recommencer à travailler ensemble. Il tourne les talons, et quitte la salle de reprographie.

"Odinson ? » l'appelle le commissaire.

Loki s'arrête et ne se retourne pas tout à fait, montrant qu'il n'a pas apprécié la remarque.

« Vous n'allez pas pouvoir mentir à Romanoff, lui lance à voix basse Fury en s'approchant. Vous feriez mieux de lui dire la raison de votre présence ici.

-Nous étions d'accord pour garder vos sous-fifres dans le noir.

-Ce ne sont pas mes sous-fifres, ce sont des flics, et certains sont très bons. Dites à Romanoff que je vous ai mis là pour démasquer les ripoux des autres brigades, c'est un conseil. Elle saura garder le secret, et si vous ne le faites pas, soyez sûr qu'elle va vous exposer.

-D'accord, je le ferai. Cela me paraissait l'unique solution, de toute façon.

-Vous allez bien, Odinson ?

-Vous me demandez ça, alors que vous m'avez foutu aux parcmètres ?

-Vous n'allez pas me dire que vous boudez. Vous allez bien, vous êtes toujours clean ?

-Je n'ai pas eu de jeton, mais oui, j'ai passé mes trois mois.

-Bravo. Je ne peux compter que sur vous dans cette affaire, et vous le savez.

-Cette affaire va nous tuer tous les deux, et vous le savez."

Sans attendre de réponse, Loki se tourne pour partir, en colère pour il ne sait trop quelle raison.

La journée passe avec lenteur, et en rentrant, il fume cigarette sur cigarette. Tard dans la soirée, il reçoit par mail un dossier classé confidentiel le concernant, bariolé de noir et des visages floutés, mais où son visage apparait sur les photos et dans les documents. Plus il avance dans le dossier plus il est impressionné, il pourrait croire avoir vécu ces évènements puis être devenu amnésique. Le mec dont on a parlé Fury est doué dans ce qu'il fait.

Il lance sa machine à laver pour réfléchir à ce qu'il va dire à Natasha et à Stark, et s'endort vers les petites heures du matin.

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Il arrive tôt malgré sa courte nuit, et comme il s'y attendait, il n'y croise que Natasha. Il la soupçonne de dormir ici. Il la soupçonne, comme Stark, de n'avoir que son boulot dans sa vie, et rien d'autre.

"Natasha ? Je peux te parler ?

-Qu'est-ce qu'il y a, le bleu ?

-Ascenseur ?"

Elle ne sourcille pas, et le suit.

Une fois les portes refermées sur eux, Loki presse le bouton de stop de l'ascenseur et lance :

« C'est un bon endroit pour les confessions, alors... Je t'avoue que j'en ai assez de tes soupçons et ceux que tu donnes à Stark, alors je t'ai amené ça."

Il sort le dossier de son sac, et Natasha l'étudie du regard.

"Avant d'arriver chez vous, avoue-t-il, j'étais dans les Forces spéciales en Irak. C'est là que j'ai appris à me servir d'une arme, et que j'ai fait des choses qui m'ont poussé à consommer une fois revenu."

Il lui tend le dossier, et elle l'accepte en silence.

"Même si c'est raturé de partout, ça reste top secret. J'apprécierais que personne d'autre que toi ne le lise.

-Tout ça c'est bien beau, le bleu. Mais forces spéciales ou pas, qu'est-ce que tu fais chez nous ?"

En y réfléchissant la nuit d'avant, Loki avait failli revenir sur sa décision d'avouer à Natasha la raison de sa présence ici, mais il comprend maintenant que Fury la connait bien, et qu'effectivement, l'aveu est inévitable.

"Tu pourras lire là-dedans que j'étais en contre-espionnage, partie investigation, en bien plus sale qu'on ne peut faire ici. Mais j'étais doué pour repérer les menteurs. C'est ce que Fury veut que je fasse ici. Il me met dans sa brigade pour repérer les ripoux dans les autres.

-J'ai le même passif, en quoi tu serais différent de moi ?

-Il veut quelqu'un qui puisse sauter si ça tourne mal, et il sait que je n'ai rien à perdre. Ce boulot, c'est ta famille, non ?

-Et toi, tu y gagnes quoi, là-dedans ? Ne me dis pas que tu veux sauter pour le plaisir."

Loki souffle par le nez. Quelle plaie, cette flic. Toujours à creuser plus loin, toujours à demander plus pour bien vouloir rester à distance. Il cède, et lui donne une vérité.

"Mon frère est à l'anti-gang. Je ne crois pas qu'il soit impliqué, mais je veux garder un œil sur lui.

-Ah bon, tu es capable de sentiments maintenant ?

-C'est plutôt toi, que je croyais incapable d'avoir une famille."

Elle lève son poing, et l'arrête juste avant la joue de Loki. Elle le retire presque aussitôt, murmurant d'un ton bas :

"J'ai pigé, ton truc, c'est d'appuyer là où ça fait mal. Mais choisis bien qui tu blesses."

Ils se foudroient du regard un instant, mais ni l'un ni l'autre n'en vient aux mains, alors Loki frappe du poing le bouton de remise en marche de l'ascenseur. Ils remontent les étages, et juste avant qu'ils n'arrivent, Natasha retire une plaque de métal de la paroi, et sort un paquet de cigarettes de leur planque.

"Pour m'avoir dit la vérité, fait-elle en le lui tendant.

-Je peux compter sur ta confiance, désormais ? demande-t-il en acceptant le paquet.

-Si tu fais bien ton boulot, on devrait pouvoir travailler ensemble."

Loki hoche la tête, sort de l'ascenseur, attrape son nécessaire de contractuel et quitte le bâtiment avec soulagement. Son plus grand danger à la brigade est définitivement Natasha, et il espère que son petit cinéma et ses aveux suffiront à la tenir à l'écart. Il ne peut pas se faire griller maintenant, ou c'est la mort assurée.

Le souvenir de l'hallucination qu'il a eu lors de son overdose lui revient, et il se passe une main sur son cou. Il croit presque sentir de nouveau sa respiration se couper et sa gorge lui brûler.

Il se frotte le nez, et se blinde pour passer une nouvelle journée.

Il n'a pas besoin de jouer la même scène à Stark, car lorsqu'il arrive le soir, celui-ci interrompt sa conversation avec Clint, et lui lance :

"Un café ?

-C'est gentil, mais je veux dormir, ce soir, Stark.

-Un déca, alors."

Loki le suit, presque soulagé que Romanoff lui ait raconté. Stark lui paye un déca, et propose le balcon malgré la température. Il sait que c'est pour la discrétion, mais apprécie tout de même de pouvoir fumer une clope pendant leur conversation.

Il laisse Stark commencer, et en attendant, contemple la ville qui se plonge lentement dans l'obscurité. Les fenêtres s'éteignent et s'allument les unes après les autres, comme un tapis inégal d'ampoules en fin de vie.

"Je voulais... m'excuser pour t'avoir harcelé sur ton ancien métier, marmonne le lieutenant.

-Des excuses ? s'étonne Loki avec amusement. Qui êtes-vous et qu'avez-vous fait d'Anthony Stark ?

-Je suis sérieux, le bleu, je sais que je suis un peu parano à propos des ripoux, et c'est un peu crade de ma part vu ce qu'on a...

-Quoi, traversé ensemble ?

-Je n'irais pas jusque-là, mais tes miches de drogué me doivent la vie, alors un peu quand même."

La taupe sourit.

"Et puis, ajoute Stark, quelqu'un qui aime les vieilles comédies musicales ne peut pas être totalement un connard.

-"Pas totalement un connard" vous-même, s'offusque vaguement Loki.

-Eh, tu sais ce que tu pourrais faire ?"

Loki baisse sa cigarette, et penche la tête pour montrer qu'il écoute.

"Cela fait... commence Stark en comptant sur ses doigts, six mois qu'on se connait, et on a vécu deux semaines en coloc après que je t'ai sauvé la peau. Tu pourrais peut-être me tutoyer. »

Tiens, songe Loki. Il ne s'attendait pas à ça.

« Tu tutoies tous les autres, persiste le lieutenant, je commence à me dire que tu me détestes.

-Mais c'est le cas, le chambre la taupe.

-Je ne t'ai vu embarquer personne d'autre à moto pour faire une soirée cinéma."

Stark a raison, c'est de la mauvaise foi de continuer à le vouvoyer. Il ne le tient plus à distance depuis longtemps. Depuis octobre, à vrai dire.

Il est ridicule, comme si les mots seuls suffisaient à respecter une ligne dans le sable.

« À une seule condition, accepte-t-il. Que vous arrêtiez de m'appeler le bleu.

-Ah. Cela va me demander un temps d'adaptation.

-Comme tu veux, Tony.

-Je devrais y arriver… Loki. »

Le bleu a un sourire en coin, et le lieutenant quitte le balcon.

Resté dehors, il tapote en rythme sa cigarette sur la rambarde en contemplant la ville qui s'apaise. Au bout de quelques instants, il arrête, et tourne la tête vers l'open space. Les lumières se sont allumées, et il peut voir Tony et Clint continuer leur discussion, appuyés sur le rebord de leurs bureaux avec une expression tranquille.

Loki réalise qu'il est en train de faire une connerie monumentale.

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J'espère que vous avez aimé qu'on commence à aborder les choses sérieuses, et à bientôt pour la prochaine et dernière enquête !