J'espère que vous avez toustes passé un joyeux Noël, et vous souhaite une bonne lecture !

Rar ; Ilona - Merci beaucoup pour ta review, elle m'a fait très plaisir ! Joyeuses fêtes à toi aussi !

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Tout en faisant descendre le fichier avec la mollette de sa souris, Tony siffle de manière admirative. Croyant qu'on l'appelle, le chat accoure et saute sur ses genoux. Le grattant distraitement entre les oreilles, le lieutenant continue de lire le casier judiciaire de leur suspect.

"Alors, son casier ? lui demande Clint en revenant de salle d'audition.

-Long comme le bras ! Commente-t-il. Surtout aux Stups et à l'anti-gang. Trafic de coke, association de malfaiteurs, immigration clandestine...

-Rapide, cette affaire, s'étonne son ancien stagiaire en s'asseyant sur son bureau.

-Il n'y a plus qu'à interroger Nadia Cardenas pour confirmer qu'elle travaillait bien depuis longtemps chez une femme âgée portée disparue depuis deux jours, et le tour est joué.

-C'est trop facile, affirme son ancien élève. Quoi, la femme de ménage est mariée à un dealer, et bizarrement, parce qu'elle a une petite part de l'héritage, elle et son mari s'associent pour tuer la vieille dame ?

-Peut-être qu'elle a une grosse part de l'héritage, parce que notre victime serait veuve et sans enfants.

-Pourquoi l'auraient-ils tuée dans le cinéma, là où Nadia travaille ? Et pas chez elle ou dans un lieu neutre ? C'est un risque énorme et inutile.

-Bon sang, Clint, tu ne peux pas apprécier du travail efficace et bien fait ?

-C'est trop facile, insiste-t-il en croisant les bras. Je trouve ça louche. Personne n'a encore signalé la disparition de cette vieille dame, et ses assassins nous tombent tout cru dans le bec ? Je ne marche pas, je veux l'identité de notre victime, et le contenu du testament. Je croirais presque à un coup monté.

-On n'est pas dans un roman de gare, Clint, avec trois mille rebondissements et coups de théâtre. Parfois, la vie est moche et stéréotypée, c'est comme ça. Cela arrive qu'une femme de ménage et son criminel de mari assassinent une vieille dame pour son argent.

-Justement, Tony, merde ! Tu ne vois rien ? On dirait un Agatha Christie des années 30. C'est trop raciste, trop bien ficelé. Je te dis que quelqu'un les piège. Le pauvre type tombe des nues, il croyait qu'on venait l'arrêter pour de la drogue.

-Tiens, vraiment du déjà-vu, grommelle Tony. Tu as localisé Nadia ?

-J'attends le mandat de perquisition pour leur appartement, mais son mari est en train de lui passer un coup de téléphone. Elle va sans doute venir d'elle-même."

Le chat saute soudain des genoux de Stark pour se précipiter vers Loki, qui revient lui aussi de salle d'audition. La recrue se penche pour gratter la tête de l'animal, puis se redresse, lançant :

"De ce que j'ai entendu, madame Cardenas va effectivement venir. Je peux prendre une pause clope ?

-Vas-y, va détruire tes poumons."

Loki hoche la tête, et part sur le balcon. Clint attend un instant en recroisant ses bras, jetant un œil à Tony qui lit toujours le casier de leur suspect. Sentant son regard, son ancien formateur lève la tête, et aboie :

"Quoi ?

-Donc, ton style, c'est les junkies rachitiques aux yeux verts ?

-Je t'emmerde, Clint. Occupe-toi de ton couple, plutôt.

-C'est bas, proteste-t-il.

-Travailler à la Crim' n'est pas compatible avec une vie personnelle. Tu étais le seul en couple à ton arrivée, tu aurais dû le voir venir.

-Je t'emmerde."

Il quitte le bureau de Tony et retourne voir leur suspect, passablement énervé. Tony souffle par le nez, se sentent con d'avoir dit ça.

Dehors, sur le balcon, Loki vérifie que personne ne l'écoute, et déverrouille sa seconde carte SIM pour appeler la tête de la mafia irlandaise newyorkaise. Elle décroche après deux sonneries, et il lance sans attendre :

"Amora. Tu sais ce que faisait Cardenas, mardi soir ?

-Cardenas ?

-Le gérant des passeurs de Viktor.

-C'est à lui que tu dois demander ça.

-J'espérais pouvoir passer par toi.

-Démerde-toi, Loki, j'en ai ras-le bol d'être ta baby-sitter. Ce n'est pas réglé ce truc de parcmètres, tu m'entends ?"

Loki lui raccroche au nez, irrité. Il aurait aimé pouvoir s'épargner Viktor, qui l'a déjà accusé de jouer pour le camp d'en face la dernière fois qu'il lui avait demandé un renseignement pour une enquête.

Il souffle par le nez, et appelle la tête de la mafia russe newyorkaise. On décroche après trois sonneries, et il entend une désagréable voix nasillarde lancer :

"Poussière-dans l'oeil, cela fait longtemps, je croyais même que tu étais passé lieutenant.

-Très amusant, Viktor. Je t'appelle pour te filer un coup de main, ton Cardenas est en garde en vue.

- Пиздец, marmonne-t-il. Qu'est-ce qu'il a fait ?

-Il est soupçonné de meurtre avec sa femme. Qu'est-ce qu'il faisait, mardi soir ?

-Il était à l'entrepôt, en empaquetage, de dix-huit heures à minuit. Pourquoi ?

-J'aurais voulu le disculper du meurtre, mais l'accuser de trafic d'héroïne ne va pas aider sa peine de prison avec sursis, et je suppose que tu veux qu'il continue de travailler pour toi. Comment fait-on ?

-C'est toi, notre taupe à la Crim', démerde-toi. Trouve le vrai coupable, par exemple.

-Tu m'en vaudras une, Viktor.

-C'est ton putain de job, Loki, de nous sortir de la merde, une fois tous les trente -six du mois."

Viktor lui raccroche au nez, et Loki trouve que ça ne s'est pas si mal passé. Cardenas a bien un alibi, mais il n'est pas recevable pour des policiers. Il a cru voir que Clint ne le croyait pas coupable, il n'a qu'à faire croire à une intuition, lui aussi, et trouver le plus vite possible le véritable assassin.

S'il se plante là-dessus, Viktor va se plaindre à Thanos, disant que Loki est inutile.

Et là, leur plan tombera à l'eau, et il va probablement mourir.

Il allume nerveusement une cigarette.

Il ne peut pas se planter.

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Clint se masse les tempes à son bureau, cherchant comment dire à Fury qu'il veut continuer l'enquête malgré des aveux écrits et signés.

Nadia Cardenas était arrivée trente minutes après qu'il se soit disputé avec Tony, et avait éclaté en sanglots à peine assise. Elle avouait tout. La victime était Evelyn Evans, 79 ans, vieille dame veuve et très gentille. Nadia avait commencé à faire le ménage chez elle quatre ans auparavant. Son fils unique l'avait convaincue de prendre quelqu'un, car elle négligeait son intérieur et son alimentation après la mort de son mari. Donc Nadia nettoyait, faisait la cuisine une fois par semaine, et servait surtout de confidente. Elles parlaient cinéma, parfois, et Evelyn l'avait recommandée au Roxy's pour compléter ses heures, Nadia en avait été très reconnaissante. Une semaine plus tôt, Evelyn lui avait avoué qu'elle l'avait mise sur le testament, mais qu'il y avait le temps, car le médecin lui ayant trouvé une santé de fer. Impatients, Nadia et Julio avaient monté un plan pour assassiner la vieille femme. Nadia ayant un alibi le mardi soir, elle avait parlé à Julio du détour du projectionniste, Julio avait suivi son plan et s'était glissé pour tuer Evelyn à la fin du film. Le couteau utilisé était dans leur cuisine. Ils comptaient sur le fait que l'affaire soit considérée comme un vol violent, et classée sans suite, pour qu'ils touchent le testament.

Julio a tout confirmé avec un air passablement énervé.

Clint n'en croit pas un mot.

Ou plutôt si, il croit à tout le contexte, aux confidences, à l'affection, au job au cinéma. Mais le meurtre lui apparait comme une énorme pelote de mensonges, sans qu'il n'arrive à distinguer un bout de laine pour commencer à tirer dessus et démêler ce merdier.

Il y a une erreur, une incohérence, un bug dans la matrice, et il n'arrive pas à mettre le doigt dessus.

Ou plutôt si, il sait. Pourquoi le cinéma ? Pourquoi les sept coups de couteau ?

Il aurait été tellement facile pour Nadia de donner les mauvais médicaments à Evelyn au cours de son repas du vendredi. Son fils l'aurait retrouvée quelques jours plus tard, et le médecin aurait conclu à une démence sénile causant un empoisonnement accidentel.

La prise de risque était énorme, inutile, et ne correspondait pas. Nadia et Julio avaient l'air de ne porter aucune animosité à la vieille dame, alors que les sept coups de couteau montraient un acharnement, quelque chose de personnel, une haine tout au fond, peut-être même une symbolique. Sept faisait penser aux péchés capitaux : peut-être que le tueur pensait que la victime avait pêché ?

Ils doivent creuser plus, ou ils vont droit dans le mur.

Loki se dirige vers lui, un air sombre sur le visage.

"Toi non plus, tu n'y crois pas ?" lui lance Clint.

Le bleu secoue la tête et confirme :

"Non. Elle ment. Elle protège quelqu'un.

-Bien. Soit on augmente la pression et on la fait craquer pour savoir qui c'est, soit on se dépêche de fouiller tout, et de trouver nous-même avant que leur garde-à-vue ne soit terminée.

-Il nous reste quarante-six heures.

-Exactement, le bleu."

Clint reste silencieux un instant, puis bondit de son fauteuil.

"Je vais voir Fury, et je négocie deux jours avant l'inculpation. On va fouiller l'appartement de Nadia et Julio, appeler le fils, fouiller chez Evelyn. On va creuser aussi loin qu'on peut, et trouver ce connard."

Loki hoche la tête, et va chercher Tony en salle d'audition.

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Dans son bureau, le commissaire se masse les tempes en soupirant :

"Vous avez les coupables, le mobile, l'arme du crime, et des aveux écrits. Qu'est-ce qu'il vous faut de plus, Barton ?

-Ce n'est pas eux, commissaire, je le sais, ils ont été piégés.

-Il n'y a que dans les films que les gens se font piéger, Barton, dans la vraie vie, personne ne s'emmerde avec ça.

-Sauf si notre tueur a trop regardé trop de films, argumente Clint en pensant à la passion pour le cinéma de leur victime. Je vous en prie, chef, on ne va pas coffrer deux innocents parce qu'on a la flemme de creuser plus, si ? On est quoi, la municipale ?

-Est-ce que vous avez seulement lu son casier ?

-Oui, il a fait tous les trafics, mais il n'y a ni violence ni meurtre. Je le sens, chef. Je suis un bon flic. Faites-moi confiance."

Fury soupire, et regarde son plafond en tournant doucement sur sa chaise. Il jette un œil vers son panneau de liège où sont épinglés tous les formulaires, puis lance :

"Très bien, Barton. Vous avez deux jours. Mais c'est bien parce que je déteste les erreurs judiciaires racistes.

-Merci, chef," balbutie Clint avec un sourire avant de sortir en trombe du bureau.

Nick ne peut empêcher un coin de sa bouche de se relever légèrement, puis ses yeux retournent à son panneau de liège qui en cache un autre. Il a hâte de mettre son plan à exécution, pour enfin avoir la certitude que la mafia ne touchera pas à ses protégés intègres et consciencieux.

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"C'est bon les gars, lance Clint en surgissant du couloir. On commence par l'appartement des Cardenas, et on emmène Darcy pour qu'elle arrête de déprimer.

-Et Loki ne conduit pas, affirme Tony. C'est non-négociable.

-Oui, bon, d'accord, soupire le lieutenant."

Dans la voiture, Darcy est absolument surexcitée, et toutes les trente secondes, Clint doit l'empêcher de bondir de son siège arrière pour piquer le gyrophare et le poser sur le toit. Loki ne participe pas au litige, regardant par la fenêtre avec le visage fermé.

"Ce n'est pas une urgence, Darcy ! affirme le père célibataire.

-Bien sûr que si ! Il nous reste quarante-cinq heures pour sauver deux innocents !

-Pour la troisième fois, râle Tony, son casier à lui est long comme le bras !

-Elle n'est qu'une aide-ménagère passionnée de cinéma ! Ne me dis pas que tu n'en as rien à faire d'elle ?"

Le lieutenant se contente de garder ses yeux fixés sur la route. Ils sont coincés dans les embouteillages du midi, et ça fait chier.

"Si quelqu'un les a piégés, continue Darcy avec l'air d'être partie pour parler un moment, c'est quand même complètement dingue. Il faut vraiment être un sérieux psychopathe pour poignarder une grand-mère, puis tout mettre en place pour faire accuser son aide-ménagère à sa place. Vous imaginez si on échoue ? Un type comme ça dans les rues de New York ? Moi, si je m'en sortais pour un meurtre de sang-froid, surtout pour de l'argent, je recommencerais dès que je peux. En fait, je me mettrais à chercher une autre victime dès que j'ai la certitude que mes boucs émissaires précédents se sont bien fait arrêter.

-Bon, t'as gagné, marmonne agressivement Tony, mets ce putain de gyrophare."

Clint lève les yeux au ciel, ouvre la boîte à gants, et tend le gyrophare à Darcy. Avec un sourcil haussé d'orgueil, elle ouvre sa fenêtre, se relève un peu, et pose la sirène hurlante et aveuglante sur le toit. Ils voient tous les conducteurs se retourner, chercher d'où vient le bruit, et s'écarter du mieux qu'ils peuvent pour leur faire un passage.

"Eh ouais les gars, lance Darcy en levant ses mains en mode rappeuse, laissez passer les défenseurs de la justice, les vengeurs des assassinés, la putain de Brigade Criminelle de New York !

-On n'aurait jamais dû l'emmener, grommelle Tony.

-Moi je suis content, relativise Clint en haussant les épaules, ça me fait des économies en bubble tea."

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L'appartement des Cardenas est étonnamment cosy, propre et ordonné.

"Ce n'est pas comme ça que je m'imaginais l'appartement d'un trafiquant de drogue, affirme Darcy avant de prendre une autre photo.

-De ce que j'ai lu, il travaillait plutôt en haut de l'échelle, la dernière fois qu'on l'a choppé.

-Fouillez partout sans trop mettre de bazar, je voudrais certes tous les couteaux de cuisine, mais aussi n'importe quoi qui pourrait nous aiguiller sur quelqu'un d'autre. Relevez-moi les empreintes aussi au cas où, notre tueur est sans doute trop malin pour ne pas avoir mis de gants, mais on ne sait jamais. Par contre, dès que je reçois le mandat pour l'appartement de la victime, on décolle et on y va."

Ils y restent une heure, jusqu'à ce que le document arrive sur la boîte mail de Clint. Il a emballé tous les couteaux, et a légèrement frissonné en déposant le plus grand, pensant à la petite grand-mère se faisant poignarder. Elle avait dû être perplexe et terrifiée, comme elle ne l'avait jamais été.

Il pense à sa mère, et se dit qu'il devrait l'appeler, peut-être emmener les enfants un week-end.

Il refuse que Darcy ne remette le gyrophare, et ils prennent une bonne demi-heure pour arriver à l'appartement de la victime. Sur un consensus commun, ils s'arrêtent à la bouche de métro pour manger un morceau. L'ingénieure scientifique parle de sa vie de couple au bleu, qui n'a pas l'air de s'investir beaucoup dans la conversation.

"Il va bien ? chuchote Clint à Tony en payant son hot dog au vendeur.

-Il est préoccupé par un truc. Il finira par en parler.

-Tu le connais vraiment bien, fit-il avec un clin d'œil.

-Lâche-moi la grappe, mec. Il m'a sur le dos tous les jours depuis sept mois, c'est normal.

-C'était un peu dégueulasse ce que t'as dit tout à l'heure, sur mon couple.

-Oui, je sais. J'ai dépassé les bornes."

C'est ce qu'il aura se rapprochant le plus des excuses qu'il attend, alors il laisse Tony tranquille.

"Ça va, les gamins ? finit par demander le lieutenant.

-Ça va. Ils m'en veulent encore pour l'autre soir."

Clint prend une bouffée de son hotdog pour cacher qu'il réfléchit. Il hésite à lui parler de son envie de changer de job. Il ne sait pas comment Tony va réagir, et ils doivent être efficaces sur cette enquête.

Tant pis, finit-il par conclure, il a besoin de se confier.

"Je songe à faire une évolution de carrière," lâche-t-il à Tony.

Le lieutenant tousse et en crache ses poumons et son cheeseburger.

"Je te demande pardon ?

-Je ne supporte plus que les gamins me fusillent du regard parce que je les ai laissés tomber à la sortie de l'école.

-Tu adores la Crim' !

-Oui, mais j'adore aussi ne pas abandonner mes enfants et ne pas passer pour un père merdique.

-Je parie que tu es la coqueluche des mamans célibataires !

-Tu parles, elles savent très bien ce que c'est, les parents flics. Jamais présents, jamais là quand on a besoin d'eux, le boulot passera toujours avant, et un beau matin, on risque de devoir organiser un enterrement. Je ne te demande pas de comprendre, on n'a pas du tout la même vie, toi et moi. Je voulais juste t'en parler pour que tu ne sois pas surpris si je pars un jour."

Son ancien mentor ne dit rien, mâchonnant avec un air sombre. Il finit par soupirer :

"Tu voudrais faire quoi, alors ?

-Je ne sais pas. Peut-être chargé de communication. J'en parlerai à Fury l'enquête terminée, savoir s'il y a des postes disponibles, ce qu'il me conseillerait.

-Il ne va pas te faciliter la tâche. Tu es un flic formidable, il ne va t'envoyer gâcher ton talent à faire chargé de com'.

-Tu parles, c'est juste parce que j'ai suffisamment de patience pour travailler avec toi."

Tony lui frappe l'épaule avec un sourire. Cela leur rappelle leurs vieilles années quand Clint n'était qu'un bleu, et apaise un peu l'ambiance.

"Ça me fait chier, finit par avouer son ancien mentor, mais tu as ma bénédiction. En effet, je n'ai pas d'enfants, je ne peux pas comprendre, mais c'est vrai que tu devrais en profiter tant que tu peux. Je sais ce que c'est, des parents absents, et c'est pénible."

Clint baisse les yeux vers son hot dog et enlève un peu le papier gras. Cela lui plairait, de rentrer manger tous les midis, de leur faire à manger, de les entendre raconter leur matinée. Il devait se dépêcher, ils grandissaient tellement vite, surtout Lila.

"Bon, on se sort les doigts du cul ? leur lance Darcy. Il nous reste quarante-deux heures et demie pour trouver le coupable !"

Ayant perdu l'appétit, Clint jette les restes de son hot dog dans une poubelle, faisant s'envoler les pigeons posés dessus.

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Je vous embrasse, à l'année prochaine, portez-vous bien !