Moi : Salut ! J'avais prévenu tout le monde que je reviendrais...
Shikamaru : Pas nous ; on avait encore un peu d'espoir.
Moi : C'est bien connu qu'on est le dernier au courant des choses qui nous concernent. En l'occurence, j'avais prévenu que quand je les aurais vu interagir dans le manga pour autre chose que la baston, je reviendrais écrire un conte à la noix Shikamaru/Temari.
Shikamaru, Temari : Quoi ?
Temari : Je vais être casée avec ce frimeur macho ?
Shikamaru : Je vais être obligé de jouer un des rôles principaux ? Euh, je voulais dire : je vais être casé avec cette emmerdeuse qui ressemble à ma mère ?
Moi : Techniquement, oui. Et même le rôle principal, Shikamaru.
Shikamaru : Galèèèèèère.
Temari : Bon, je la bute et tout ira bien !
Shikamaru /hoche la tête/
Moi : Vous ne pouvez pas /se cache, pour plus de sûreté/
Shikamaru : Bon, si on ne peut rien empêcher, commence, finis, et j'essaierai de faire oublier que je ne fous rien pendant tout ce temps.
Moi : Hum, avec le rôle principal c'est un peu difficile, mais je relève le défi. Le conte en question s'appelle "les trois langages", et le héros sera donc joué par Shikamaru !
Shikamaru /air affligé/
Moi : Son père sera joué par maître Asuma !
Shikamaru : J'ai un père, tu sais ?
Moi : Ouaip, mais dans le conte, il est censé ne pas être content que tu glandes...
Père de Shikamaru : En effet. Halte au Out of character.
Shikamaru : ... Ca veut dire que je me retrouve seul au milieu d'une bande de personnes qui s'attendent à ce que je travaille ?
Moi : Ouais.
Shikamaru : Il y a des méthodes de tortures qui devraient être interdites.
Asuma : Bien ! Et comment est-ce que je vais le motiver ?
Moi : Tu vas engager trois grand maîtres pour lui apprendre les arts ninja !
Asuma /se frotte les mains/ Bien.
Shikamaru /espoir/ Ils sauraient pas jouer au go ou au shogi, par hasard ?
Moi : Le premier d'entre eux sera joué par Jiraiya, parce qu'il est effectivement un grand maître !
Jiraiya : He he ! Admirez, admirez ! Au menu : exercices infaisables et lecture du "Paradis du batifolage"
Shikamaru /bas/ Au secours !
Moi : Le second grand maître sera joué par Kiba, parce que j'ai totalement oublié les noms de sa mère, de sa tante, et des autres torcheuses de sa famille.
Shikamaru /à Kiba/ Ca devrait être plus cool, pas vrai ?
Kiba : Désolé ! Quand je représente l'honneur de la famille Inuzuka, tout de suite, je suis (presque) sérieux.
Shikamaru : Argh...
Moi : Et le troisième grand maître sera joué par Neji.
Neji : ...
Shikamaru : Je cesse de me plaindre, quand tu n'en tires que de la satisfaction mesquine, mais je n'en pense pas moins.
Moi : Les serviteurs d'Asuma et amis d'enfance de Shikamaru seront joués par Ino et Chôji.
Ino : Ouaaaaiiiis !
Chôji /à Shikamaru/ Tu auras au moins un peu de soutien, mon vieux.
Shikamaru : Je ne sais pas si ça suffira...
Moi : La fille du seigneur du château sera jouée par Temari.
Shikamaru : Qu'est-ce que je disais ?
Temari : Si c'est encore un rôle de princesse en détresse qui fait la cuisine et le ménage, je t'extermine.
Moi /relit le script/ Hum, techniquement...
Temari /air menaçant/
Moi : Mais pour rendre les choses un peu plus justes niveau idéologie féministe (et un peu plus in character), je peux mixer le rôle avec celui du seigneur du château.
Temari : C'est mieux. Peut-être.
Moi : Et si tu y tiens, je peux même rajouter un ou deux gardes pour faire bonne mesure.
Temari : OK.
Shikamaru /bas/ Pourquoi il y a des gens qui ont le droit de discuter, et moi pas ?
Moi : Shikamaru, tu veux jouer un rôle composite, toi aussi ? Tu veux que je te rajoute un bout du rôle de la princesse, justement ?
Shikamaru /vomit/ Non, le héros tout seul, ça m'ira bien.
Moi : Je fais toujours tout pour le bien des persos ; seulement, des fois, ils ne le savent pas. /continue/ Tiens, il faut un passeur pour traverser une rivière. Qui ici est bon en traversage de rivière ?
Tout le cast de Naruto /silence de mort/
Moi : C'est comme ça ? Eh bien, tant pis, ce sera un volontaire désigné. /réfléchit/ Kisame !
Kisame : Pourquoi moi ?
Moi : Parce que tu as une tête de requin.
Kisame : Depuis quand les requins sont bons pour traverser les rivières ?
Moi : Parce que tu viens du village de la pluie et que vous connaissez plein de trucs en rapport avec l'eau, là-bas ! Je suis sûre que vous avez des jutsus de traversage de rivières !
Kisame /soupir/ Et les autres du village de la pluie ? Ils ont pas ce genre de jutsu ?
Moi : Tiens, oui, ça m'y fait penser ! Je vais prendre Zabuza pour jouer les brigands des roseaux !
Zabuza : Ca fait vraiment nul, comme nom.
Moi : Tu as de la chance, "pirates du lac" ou "truands des flaques" étaient copyrightés.
Zabuza : Je refuse.
Moi : Tu crois que tu as mon mot à dire ?
Zabuza : Tu n'as pas relu tes Naruto depuis des plombes, tu ne connais rien à ma personnalité, tu n'as aucun moyen de pression sur moi.
Moi : Et si je te mets Haku comme associé et que je vous promets de ne pas vous tuer et que je vous mets une happy end à la fin ?
Zabuza : Je ne suis pas inté... bon, OK, je marche.
Moi /sourire niais/
Haku /sourire niais aussi/
Moi : Et enfin, le roi du pays dans lequel se passe l'histoire sera joué par le troisième hokage...
Troisième hokage : Ca fait plaisir que quelqu'un pense à moi !
Moi : ...parce que Tsunade n'a pas voulu.
Troisième hokage /toussote/ Règles élémentaires de diplomatie : quand quelqu'un est un deuxième choix, le lui dissimuler au maximum.
Moi : Oops...
Troisième hokage : Mais ne t'inquiète pas, je jouerai mon rôle quand même... /bas/ peut-être avec moins de bonne volonté, c'est tout.
Moi : He bien c'est parfait ! Rassemblez-vous tous, on commence, on commence !
Moi : Il était une fois un riche seigneur dont le fils se refusait à apprendre quoi que ce soit.
Shikamaru : He he he...
Asuma : Malgré tous mes efforts, je n'arrive pas à faire rentrer quelque chose dans ta tête.
Shikamaru /bas/ Ouaip.
Asuma : Tu vas partir et aller étudier auprès d'un grand professeur.
Shikamaru : Galèèèèère...
Moi : Il partit pour un séjour qui devait durer un an.
Jiraiya /grand sourire accueillant et très effrayant/ Bienvenue, disciple !
Moi : Après une journée de dur labeur, il prit son maître à partie.
Shikamaru /essaie d'être convaincant/ Vous savez, "Le paradis du batifolage", c'est absolument génial.
Jiraiya : Vraiment, disciple ?
Shikamaru /avec chaleur/ Le seul problème, c'est qu'ils ne sortent pas assez vite ! Je pense que vous devriez y passer plus de temps !
Jiraiya : Et comment je m'occuperais de ton entrainement ?
Shikamaru : Vous me laisseriez du travail à faire, et vous engageriez quelqu'un pour me surveiller !
Moi : Au bout d'une semaine, Shikamaru avait contaminé les grenouilles que Jiraiya avait engagées pour le surveiller avec sa flemme légendaire, et en un mois, il leur apprenait à jouer au go. Au bout d'un an...
Asuma : Mon fils, cette année a-t-elle été fructueuse ?
Shikamaru : Oh oui, vachement !
Asuma : Qu'es-tu appris de beau ?
Shikamaru /bas/ Lire du porno et jouer au go avec des grenouilles nulles, ce n'est pas vraiment de l'apprentissage, pas vrai /haut/ J'ai appris le langage des grenouilles !
Asuma : Quoi ? C'est tout ?
Shikamaru /bas/ Comment ça, "c'est tout" ? Tu crois que c'est facile de faire la distinction entre "Coaa" et "Coâ" ?
Asuma : Je vais t'envoyer chez un nouveau maître, et j'espère qu'il sera plus efficace /bas/ On m'avait bien dit du mal de celui-là, comme quoi c'était un pervers, mais je n'ai pas voulu les croire...
Moi : Et sans même avoir le temps de déballer ses paquets et de faire une lessive, notre héros se retrouva envoyé chez un nouveau maître.
Shikamaru : Je suis maudiiiiit !
Kiba : Yo ! Alors c'est toi le nouvel élève ?
Shikamaru : Mouais...
Kiba : On va commencer par un peu d'exercice !
Shikamaru : Oh non...
Akamaru : Ouaf ouaf !
Kiba : He he.
Shikamaru : Il a dit quoi, là ?
Kiba : Secret ! Technique familiale !
Shikamaru : Je parie que je peux l'apprendre.
Kiba : Ah ouais ?
Shikamaru : Ouais.
Kiba : Tu n'as qu'à essayer...
Shikamaru /s'assied en tailleur/ Ca me va. Hum, tu as pas un plateau de go ?
Kiba : Quoi ça ?
Shikamaru : Ca ira sans.
Moi : Kiba, absorbé par son pari, travailla très peu à entraîner notre héros pendant cette année, et quand il rentra chez son père...
Asuma : Alors, qu'as-tu fais pendant cette année ! J'espère que tu as appris des compétences plus utiles que l'année dernière !
Shikamaru : Ah ouais ! Statistiquement, ça sert vachement plus !
Asuma : Quoi donc ?
Shikamaru : J'ai appris le langage des chiens /bas/ Et pendant le reste de l'année, jai fait semblant de ne pas l'avoir appris encore, pour ne pas reprendre l'entrainement.
Asuma /gémit/ Je savais bien que j'aurais dû mieux lire leur prospectus publicitaire. /poursuit/ He bien, puisqu'il en est ainsi, l'année prochaine, tu iras chez un maître sérieux ! Neji du clan Hyuga !
Shikamaru /bas/ Je sais bien que c'est le dernier, mais quand même, ça donne l'impression que ça ne s'arrête jamais...
Neji /froid/ Bonjour. /à l'auteur/ Je te préviens tout de suite, je n'utilise pas d'animaux, moi.
Moi : Il n'y avait pas une histoire avec des oiseaux ?
Neji : C'est une métaphore, et ce n'est pas censé être un gag ! C'est censé être tragique !
Moi : Ah boooon ? C'est vrai ? Je vais un peu l'oublier le temps du conte...
Neji /soupir/
Shikamaru /bas, à Neji/ J'ai un plan.
Neji : Ah oui ?
Shikamaru /à l'oreille de Neji/ Bla, bla, bla.
Neji /voix forte/ Ca y est, ton année d'entraînement est terminée.
Shikamaru /voix forte/ Quelle bonne nouvelle. /bas/ je te dirais bien qu'elle ne s'en apercevait pas si on sautait un passage.
Neji /bas/ Ou alors elle est aussi flemmarde que toi...
Moi /ignore, et laisse planer le doute/ Notre héros rentra chez lui.
Asuma : He bien, cette année a-t-elle été productive ?
Shikamaru : Vachement ! J'ai appris le langage des oiseaux.
Asuma /au désespoir/ Tu n'apprendras jamais rien d'utile, pas vrai ?
Shikamaru : Tu veux dire des jutsus, des techniques de combat, tout ça ? Non, aucune chance.
Asuma /pète un cable/ Tu n'es plus mon fils !
Shikamaru /bas/ Heureusement qu'en pratique, je l'ai jamais été...
Moi : Le soir même, Asuma envoya ses serviteurs en mission : ils devaient ligoter Shikamaru dans son (profond) sommeil et l'abandonner ainsi dans la forêt, sans rien à boire ni à manger, pour qu'il finisse par se bouger ou crever. /bas/ He ben c'est sympa !
Asuma /fataliste/ Ce n'est pas moi qui sais d'où tu sors tes rôles.
Moi : La première partie du plan se passa come prévu. Mais quand vint le moment de l'abandonner...
Ino /tranche les liens de Shikamaru/ Bon, on va rendre les choses un peu plus justes.
Chôji /lui refile son paquet de chips, en en gardant quand même une poignée, pour la route/ Ouaip, c'est quand même trop cruel.
Ino : Bon, tiens-nous au courant s'il t'arrive quelque chose de bien !
Chôji : Glande bien, vieux !
Shikamaru : Merci, les amis. Vraiment cool de votre part. /se rendort pour finir sa nuit/
Moi : Les serviteurs d'Asuma rentrèrent chez lui en lui assurant que ses ordres avaient été exécutés, mentant ainsi éhontément.
Ino : He he he...
Moi : Pendant ce temps, Shikamaru avait fini par se réveiller, parce que le sol de la forêt était trop froid et trop humide. Il marchait sans vraie direction, en essayant de trouver un endroit plus confortable, quand il aperçut un château à l'horizon.
Shikamaru : Cool.
Moi : Il s'approche et demanda asile pour la nuit à la dame du château.
Temari : Tu crois qu'on loge tous les mendiants qui passent ?
Shikamaru : Ben, j'espérais, oui.
Temari : Il y a bien la grande tour...
Shikamaru : Ca me va !
Temari /air ironique/ Ecoute un peu avant de parler ! Elle est habitée par une horde de chiens sauvages qui dévorent tous les visiteurs, la nuit !
Shikamaru /réfléchit/ Ca me va. Donnez-moi juste des restes de viande, pour leur offrir.
Temari : Je voudrais bien voir ça !
Moi : Dès que Shikamaru entra dans la grande tour, les chiens se jetèrent sur lui ; mais ils commencèrent par manger les restes de viande, parce qu'ils avaient du goût.
Shikamaru : Je rejoins l'opinion du troisième hokage sur ton sens de la diplomatie...
Moi : Il leur parla dans leur langage, et ils lui répondirent en remuant amicalement la queue ; puis, après avoir un peu discuté, il s'endormit.
Shikamaru : Je suis là pour ça, après tout.
Moi : Le lendemain, la dame du château se rendit à la tour.
Temari : Et voilà, encore un idiot qui s'est probablement fait tuer. Ils ne pourraient pas écouter ce qu'on leur dit /choquée en regardant Shikamaru qui dort paisiblement/ Bon, j'admets, peut-être pas si idiot que ça.
Shikamaru /se réveille/ Salut !
Temari : Comment as-tu réussi à ne pas te faire tuer ?
Shikamaru : Bah, ils sont cool, les chiens. /bas/ Plus que leur logeuse.
Temari : Alors comment se fait-il qu'ils mangent tous les voyageurs ?
Shikamaru : Ben, ils ont faim...
Temari : Et ils ne pourraient pas aller ailleurs que dans cette tour, genre manger des lapins ?
Shikamaru : Non, ils sont maudits. Faut pas croire qu'ils font ça pour le plaisir. /soupir/ Va falloir que j'explique tout, faut croire. Ils doivent protéger un trésor enfoui quelque part ici, et ils ne seront délivrés que si quelqu'un le trouve.
Temari : Et où est ce trésor ?
Shikamaru : Je pourrais bien le localiser, mais j'ai la flemme...
Temari : Si tu es à la hauteur de l'opinion que tu as de toi-même, et que tu trouves le trésor, je te laisserai le garder.
Shikamaru : Mouais...
Temari : Et tu pourras rester dans ce château à manger, dormir et ne rien faire en général jusqu'à la fin de tes jours ! Mais si tu ne le fais pas, je te jette dehors.
Shikamaru : Je retire ce que j'ai dit ; elle sait parler aux mecs.
Moi : Shikamaru fouilla la tour, examina l'architecture, et arriva finalement à une conclusion.
Shikamaru /aux chiens/ He, les gars ! C'est là qu'il faut creuser !
Moi : Il avait effectivement trouvé le trésor ; à partir du moment où il fut transféré dans sa chambre au château, les chiens sauvages quittèrent la tour et on n'entendit plus jamais parler d'eux.
Shikamaru : Cool. /réalisation soudaine/ Argh, avec qui de sympa je vais pouvoir discuter maintenant ?
Moi : Mais il trouvé une réponse à cette douloureuse question en discutant avec la dame du château, qui n'était pas si mauvaise que ça une fois qu'elle avait un peu de respect pour vous et qu'on savait la prendre. Au bout d'un mois, ils s'entendaient vraiment très bien, et au bout de deux mois, ils étaient mariés. Mais au bout de trois mois...
Temari : Réveille-toi un peu !
Shikamaru : Il est encore tôt !
Temari : Oui, mais aujourd'hui on va chez le roi pour lui annoncer notre mariage !
Shikamaru : On ne peut pas lui envoyer une lettre à la place ?
Temari : Non. Les jeunes époux nobles doivent se présenter devant le roi. /inflexible/ Ce sont les ordres.
Shikamaru : On ne peut pas y aller plus tard, genre dans trois ou quatre heures ?
Temari : Non, si on ne part pas tout de suite, on va manquer la bateau.
Shikamaru : Galère /bas/ J'aurais pas dû me marier.
Temari /air menaçant/ Pardon ?
Shikamaru : Je dis pas que ce soit ta compagnie que je regrette (encore que, des fois...) mais si on avait pas officialisé, on ne serait pas forcés d'aller se traîner chez le roi au petit matin !
Temari /ignore/ Mais oui, mais oui. Bon, tu sors du lit, ou je t'en jette de force ?
Shikamaru /hésite/ Gnouf. /sort du lit/
Moi : Ils arrivèrent à la large rivière, et rejoignirent le bateau qui allait faire la traversée.
Kisame : Tout le monde à bord /air sévère/ Attention les retardataires /bas/ Finalement, c'est plus rigolo qu'Akatsuki. Enfin, si on excepte le fait qu'on tue moins de gens.
Moi : Shikamaru et Temari sautèrent dans le bateau...
Temari : Tu nous as encore mis en retard !
Shikamaru : c'est bon, on l'a eu, le bateau. Pas la peine de crier...
Moi : Shikamaru alla bouder à l'arrière du bateau, et il surprit une conversation entre deux grenouilles.
Shikamaru : Tiens... /revient à l'avant du bateau/ Vous savez quoi ? dans une dizaine de minutes, on va se faire attaquer par des brigands embusqués dans les roseaux.
Kisame : C'est ça ! Et la marmotte, elle emballe le chocolat dans le papier alu !
Shikamaru : Enfin moi, j'dis ça, j'dis rien, hein ? C'est seulement si ça vous intéresse...
Kisame /à Temari/ C'est qui, ce débile ?
Temari /regard noir/ C'est mon mari.
Kisame /toux gênée/ Enfin j'dis ça, j'dis rien, hein ?
Temari : Et malgré son air de crétin, il est beaucoup plus fiable qu'on ne peut l'imaginer. /commence à préparer son éventail/
Moi : Quand, une dizaine de minutes plus tard, les brigands attaquèrent, ils s'attendaient à prendre les voyageurs par surprise, mais Temari les attendait.
Zabuza : A l'abordage !
Temari : Pas de bol, les mecs. /balance un grand coup d'éventail/
Moi : Elle les envoya voler au loin tels la Team Rocket dans Pokemon...
Shikamaru : Cela m'afflige de te voir étaler ta sous-culture.
Zabuza : Plains-toi, c'est sur moi que ça tombe !
Moi /air innocent/ Je vous ai pas tués. Comme promis. /air moins innocent/ Vous voulez pas vous soigner vos blessures, avec Haku, dites, dites ?
Temari : Je te rappelle que c'est notre histoire !
Shikamaru : Chuuut ! Fallait pas le dire !
Kisame : C'est pas juste ! Je m'y suis pris trop tard ! J'aurais pu les buter !
Temari : He he, il faut écouter Shikamaru (j'arrive pas à croire que j'ai dit ça)
Moi : les deux époux continuèrent leur route et arrivèrent au palais du roi.
Konohamaru /joue le garde/ On rentre pas ! Le roi est trop fatigué !
Shikamaru /bas/ Si je n'en étais pas la victime, je serais tenté de dire que voilà un homme sensé !
Temari : En plein jour ?
Konohamaru /se cure le nez/ Ben en fait, il y a deux corbeaux qui n'arrêtent pas de faire un vacarme insoutenable sous ses fenêtres, et il ne peut pas dormir la nuit.
Shikamaru /choqué/ Pauvre homme ! Il faut aller l'aider !
Konohamaru : Si c'est sérieux, je crois qu'il pourra faire une exception à la règle.
Moi : Le roi les reçut effectivement.
3e hokage /baille/ J'espère que tu sais ce que tu dis, jeune homme !
Shikamaru : Toujours ! C'est trop fatigant de parler pour le faire en pure perte ! Mais faudrait quand même que j'écoute un peu les bestiaux.
Moi : Il se rendit à la fenêtre et écouta les corbeaux.
Shikamaru : En fait, le corbeau et sa femme veulent se séparer, mais ils se disputent pour savoir lequel des deux va garder leur enfant. /hausse les épaules/ Si c'est un fils, qu'il reste avec le père, ça ira mieux pour tout le monde.
Temari : C'est quoi ces raisonnements pourris ? Pourquoi la mère n'aurait pas autant de droits /bas/ Et c'est quoi ce conte où les héros doivent gérer des histoires de droits de garde sur des corbeaux ?
Moi /air un peu gêné/ C'est dans le script...
Shikamaru : En tout cas, il n'y a aucun cas pour que je change d'avis.
Temari : Moi non plus.
Moi : Vous savez, si vous continuez dans cette voie le conte ne sera jamais fini...
Shikamaru, Temari : ON S'EN FOUT ! Tout plutôt que de céder !
Moi : Mais comment je finis mon conte, alors ?
Shikamaru : On va pas t'aider non plus !
Temari : C'est ton job !
Moi : Oops...
Shikamaru, Temari /boudent/
Moi /conciliante/ C'est vrai que la fin du conte ne vous va pas, mais...
Temari : Fallait t'en rendre compte avant !
Moi : Aussi, je vais partir sur un autre conte à la place.
Shikamaru, Temari /légèrement déstabilisés/ Quoi ?
Moi : Allons-y, recommençons la répartition des rôles, plutôt que de rester coincés indéfiniment !
Shikamaru : Oh non, pitié, pas deux fois ! Pas dans /air de dégoût/ mon conte !
Moi : Bon, je vais speeder.
Shikamaru : Tu vois quand tu veux.
Moi : Le-conte-sur-lequel-je-dévie-s'appelle-"La-jeune-fille-avisée", Temari-joue-le-roi, Shikamaru-joue-la-jeune-fille, pas-de-discussion-possible, on-commence.
Shikamaru : QUOOIIIIIII ?
Temari /peu charitable/ C'est toi qui lui as dit de speeder, après tout.
Shikamaru : Mais... /regard en coin/ Avoue que tu es très contente de la tournure que prennent les événements.
Temari /air innocent qui lui va comme il irait à un tigre du Bengale/ Moi ?
Moi : Les deux époux se disputèrent donc copieusement (pas vrai qu'ils s'enchaînent bien, mes contes ?)
Shikamaru : C'est moi qui parle aux corbeaux, je vois pas ce que tu viendrais faire là-dedans !
Temari : c'est moi qui rends la justice à mes sujets, et je ne vois pas ce que tu viendrais faire là-dedans !
Shikamaru : Si je dois toujours me faire traiter comme un pou, je retourne chez mon père !
Temari : Eh bien pourquoi pas ! Malgré la compassion que j'ai pour ce pauvre homme, c'est pas moi qui vais t'en empêcher !
Shikamaru : Bon, pour ce soir il est trop tard, mais dès demain, je me tire !
Moi : Ils passèrent tous les deux une fort mauvaise nuit...
3e hokage : Au secours ! Ils sont pires que les corbeaux !
Moi : Chut, on a changé de conte...
3e hokage : Ca veut dire qu'ils n'ont pas l'intention de régler mon petit problème de tapage nocturne ?
Moi : Je crains que non. Pas dans l'immédiat.
3e hokage /soupir/
Moi : Le lendemain, ils se sentaient un peu moins fachés, mais aucun des deux n'avaient l'intention de le reconnaître.
Temari : J'ai réfléchi. Comme tu pars, tu peux emmener ce que tu préfères au château, n'importe quoi, en souvenir.
Shikamaru : Mouais. Ca vaut la peine d'y réfléchir. De toute façon, pas avant le petit déjeuner, hein ? Comme disait toujours un vieux pote à moi...
Moi : Ils mangèrent leur petit déjeuner en silence, en se lançant des regards en coin.
Temari : C'était bien bon, mais... mais... /s'endort/
Shikamaru : He he, vive les somnifères !
Moi : Il emprunta un char à boeufs (parce qu'il n'était pas très sûr de vouloir rentrer chez son père), et embarqua son épouse. Quelques eures plus tard, elle se réveilla...
Temari : Où je suis ?
Shikamaru /serviable/ dans un char à boeufs.
Temari : Et qu'est-ce que je fous là ?
Shikamaru : On va chez mon père. Je vais lui présenter mon épouse.
Temari : C'était pas prévu comme ça !
Shikamaru : Meuh si. Tu m'as dit d'emmener ce à quoi je tenais le plus ; et à y réfléchir, je ne vois rien que je préfère à toi, même de loin. Je n'ai rien fait que tu ne m'aies autorisé. 'me serais pas permis.
Temari /reniflement méprisant pour cacher qu'elle est toute rouge/ Crétin !
Shikamaru : He ouais... J'aurais pu gagner ma liberté, et je le fais pas...
Temari : Double crétin !
Moi : ils rentrèrent au palais du roi qui décida de faire preuve d'autorité, malgré le manque de sommeil.
3e hokage : il est temps de cesser cette digression et de revenir au conte d'origine, maintenant que les sales gosses sont réconciliés.
Moi : Moi je veux bien, mais...
3e hokage : Et tout d'abord... /voix tonnante/ QU'EST-CE QUE C'EST QUE CE BORDEL /bas/ Ah, ça fait du bien !
Moi : ils lui racontèrent ce qui s'était passé avec les corbeaux.
3e hokage : Très bien ! c'et encore moi le roi ! c'est moi qui décide pour les corbeaux, et vous arrêtez de vous en mêler !
Shikamaru, Temari : ... et vous décidez quoi ?
3e hokage /craint l'orage/ Secret.
Moi : Le roi dormit beaucoup mieux cette nuit et les nuits suivantes, et plus jamais des corbeaux ne vinrent troubler son sommeil.
3e hokage /soupir de soulagement/
Moi : Et nos deux héros réconciliés ne lui fournirent que du tapage nocturne très discret cette nuit-là.
3e hokage /soupir de soulagement, le retour/
Moi : Ils durent bien avoir par la suite des passages plus tendus, mais ils étaient déjà rentrés au château de la jeune fille.
3e hokage /soupir de soulagement, la vengeance/
Moi : Et malgré quelques orages occasionnels, ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants !
FIN
