Coccinelle-Albinos : Vi, y'en a pas beaucoup, je suppose que c'est dû au fait qu'il est mort dans le seul tome où ils étaient tous les deux… faire une fic les mettant en vedette, c'est modifier l'œuvre de JKR, soit comme moi avec un « et si… », soit en disant que ça se passe dans le tome 4 et en modifiant le fait qu'il ne sorte pas avec Cho… donc pas toujours évident. Mais je les aime beaucoup, j'aime la façon dont Fleur (dans le film) est la première à comprendre que quelque chose ne va pas, son expression lorsqu'elle se lève et qu'elle s'avance… ahhh ! Bon, j'vais pas raconter ma vie non plus, lol.

Vega : Contente de t'avoir « initié », lol ! Et la suite, la voici ;)

Miss Diggory Weasley : Merci :D J'étais très inspirée pour faire dans le mignon, ce soir-là ! ;)

Miss Diggory Weasley, prise 2 : Merciii :D Je suis vraiment contente que ça plaise :D

Note : Justification of ze rating inside, quand même ! ;)

Chapitre 3 : Rencontre

Bon, d'accord. J'avais fini par m'endormir. Mais mon sommeil fut vite interrompu par un bruit à ma fenêtre. De petits coups, secs et réguliers. Les coups d'un bec de hibou, j'en étais sûre. Je me levai et j'ouvris la fenêtre. L'oiseau, un hibou grand duc aux plumes rousses, sauta sur ma table de chevet. Je pris la lettre qu'il portait et j'ouvris l'enveloppe.

« Fleur,

Une chose est sûre : ta chouette n'aime pas Cho. Bien entendu, si elle n'était pas arrivée pile au moment où Cho était en train de dire que c'était une bonne chose que, je cite : 'ces pestes de Françaises soient enfin parties', elle ne l'aurait pas mordue… »

Je retins à grand-peine un éclat de rire avant de poursuivre ma lecture.

« Enfin, bon. Pour faire une histoire courte, je pense avoir reçu la gifle la plus magistrale de l'histoire de Poudlard, aujourd'hui. Sincèrement. Enfin, je suppose que je l'avais largement méritée, cette baffe. Et encore, elle ne sait pas, pour la forêt. J'imagine que c'est ce qui explique le fait que je sois toujours en vie pour t'écrire.

Mon père n'arrête pas de me dire que je n'aurais pas dû te 'céder une part de ma victoire'. Selon lui, je me serais 'bêtement fait embobiner'. Apparemment, je suis trop bon et ça me perdra. En plus, il se demande où est-ce que j'avais disparu, la nuit dernière. Le pauvre, s'il savait…

Enfin… malgré tout, ça fait du bien d'être rentré à la maison. Là où il n'y a ni dragonne, ni Strangulots, ni Scroutts à Pétard. Le problème, c'est que toi non plus, tu n'es pas là. Et tu me manques déjà…

Je t'aime, Fleur…

Cedric »

Je répondis à cette lettre. Comme je répondis aux suivantes. Nous tenions notre promesse : nous nous écrivions. Nous nous racontions notre quotidien, des anecdotes, autant que nous entretenions notre amour.

Après quelques semaines, l'enveloppe que je reçus était plus lourde que les précédentes, ce qui m'intrigua. Lorsque je l'ouvris, il y avait la lettre habituelle, mais aussi une vieille clé en cuivre.

« Mon coeur,

Au cas où tu te poserais la question, la clé est un Portoloin. Et si tu te demandes 'Mais pourquoi il m'envoie un Portoloin ?', la réponse est que ma mère est tombée sur le tiroir où je mets tes lettres… »

Oh, Seigneur. J'espérais que je n'avais pas fait référence à la forêt, dans mes lettres. De mémoire, non. Mais, honnêtement, je ne me souvenais plus.

« … et a décidé qu'il y avait urgence qu'ils te rencontrent en t'invitant à passer une semaine ici. Si tu veux bien venir, le Portoloin s'activera le seize juillet à treize heures, heure anglaise.

En espérant te revoir bientôt,

Cedric »

Le seize juillet. C'était aujourd'hui, ça ! Et treize heures en Angleterre, c'était quatorze heures ici. Ce qui me laissait quarante-cinq minutes pour me faire un plan d'action. Heureusement que je réfléchis vite. En toute modestie, bien sûr.

- Betty !

L'elfe de maison apparut en un crac sonore. Aussitôt, je lui ordonnai de me faire une valise pour une semaine et je descendis l'escalier. J'entrai dans le salon, où ma mère était en train de lire. Elle releva la tête en m'entendant entrer.

- Oui, ma chérie ?

- Maman, Fiona Duruisseau m'invite chez elle pour une semaine, suis-je autorisée à y aller ?

J'étais sûre qu'elle accepterait.

- Mais bien sûr, ma chérie, si cela peut te faire plaisir !

Qu'est-ce que je disais !

- Merci, maman !

Je l'embrassai sur la joue pour la remercier et je remontai aussitôt l'escalier pour aller dans ma chambre. L'elfe de maison avait fini mes valises. J'attrapai une plume et un parchemin, et je griffonnai un rapide « Couvre-moi s'il le faut, Fiona. », que je donnai à Princesse avec l'ordre d'apporter cela à mon amie. Fiona comprendrait. Ce ne serait pas la première fois que l'une de nous mentirait pour l'autre, et elle était la seule amie de Beauxbâtons avec qui j'étais restée en bons termes.

Je jetai un bref regard à ma tenue et, la jugeant convenable pour faire bonne impression (un art que je maîtrise très bien, soit dit en passant), je me contentai de détacher mes cheveux et de les brosser. Je pris la clé dans ma main et attrapai ma valise.

- Chérie, tu veux que je t'emmène ? demanda ma mère en me voyant descendre l'escalier.

- Non, maman, ce ne sera pas nécessaire, Fiona m'a envoyé un Portoloin.

- Oh, très bien dans ce cas.

Je sortis dehors. La brise sur mon visage me fit sourire. Je venais de réaliser : j'allais revoir Cedric. Après toutes ces lettres, toutes ces nuits à rêver de lui, j'allais enfin le revoir. Nous allions pouvoir nous parler (entre autres choses) sans attendre le hibou de l'autre. Je regardais ma montre pour la centième fois lorsque je ressentis la sensation familière d'être attrapée par le nombril.

J'atterris dans une herbe verte. Et sur le dos. Je déteste les Portoloins pour ça : l'inélégance de l'arrivée. Je me redressai à moitié et je me retrouvai nez à nez (façon de parler, bien entendu) avec une main. Je levai les yeux pour confirmer ce que je pensais. Cedric, mon Cedric ! Avec un sourire planant sur les lèvres, ce sourire si… si… si Cedric, quoi. Répondant à son sourire, je pris la main qu'il me tendait et je me relevai.

- Bonjour, dit-il sans perdre son discret sourire.

- Bonjour…

Il se pencha légèrement et posa délicatement ses lèvres chaudes et douces sur les miennes. C'était un baiser chaste et innocent, mais qui fit voler des papillons dans mon ventre. Il m'avait tellement manqué…

- Viens, dit-il en gardant ma main dans la sienne. Laisse ta valise, l'elfe va s'en occuper… je vais te présenter…

Sans lâcher ma main, il me fit entrer dans le charmant cottage. Il m'emmena au salon, où se trouvaient ses parents.

- Oh, la voilà ! dit sa mère avec un large sourire en se levant pour me serrer amicalement dans ses bras. Cedric, tu es un vil menteur, cette jeune fille est encore plus jolie que tu ne me l'avais dit !

- Merci, Madame Diggory, répondis-je poliment.

- Oh, je t'en prie, ne me donne pas du « madame », appelle-moi Grace.

C'était une femme de taille et de corpulence moyennes, qui avait les mêmes yeux gris et les mêmes cheveux châtains que son fils. Sa bouche ne semblait pouvoir s'arrêter de sourire et son visage affichait une constante expression joyeuse. Sans être exceptionnellement belle, elle dégageait une telle aura d'assurance que je ne me demandais plus d'où Cedric tenait la sienne. (NdA : Désolée, je ne sais plus si la mère de Cedric est décrite dans HP4 et j'avoue que j'ai la flemme de chercher, donc).

Le père de Cedric s'avança. Je sentais que ça risquait d'être plus délicat. Après tout, selon quelques lettres de Cedric, il croyait que j'avais volé la vedette à son fils lors du Tournoi des Trois Sorciers. Il m'adressa cependant un sourire en me tendant la main. Je lui serrai la main avec politesse.

- Merci d'avoir accepté notre invitation, Fleur.

- C'est à moi de vous remercier de m'avoir invitée si gentiment, Monsieur Diggory.

- Appelle-moi Amos, dit-il avec le même sourire que sa femme. Cedric, fais visiter les lieux à notre invitée.

Cedric termina sa visite par la chambre d'amis, où l'elfe de maison avait déjà déposé ma valise. La chambre, dans les tons d'ocre et de sépia, était plutôt spacieuse et sa décoration, très reposante.

Silencieusement, Cedric referma la porte derrière lui et je sentis deux bras musclés m'encercler tendrement la taille. Je pouvais sentir son cœur battre dans le haut de mon dos, sa chaleur qui m'enveloppait autant que son amour. Lentement, je me retournai vers lui et je l'embrassai. Ma langue caressa doucement ses lèvres, qu'il entrouvrit volontiers pour me permettre d'approfondir le baiser. Sa bouche avait toujours le même goût de Chocogrenouilles que cette nuit, dans la forêt. Avec bonheur, ma langue trouva la sienne.

Je poussai un discret gémissement, qui fut étouffé par l'union de nos lèvres, lorsque nous tombâmes sur le lit. Je savourais le plaisir de sentir à nouveau son corps pressé contre le mien et la douceur de ses lèvres sur mon cou lorsqu'un coup discret frappé à la porte nous ramena à la (cruelle) réalité.

- Maître ? couina l'elfe de maison. La Maîtresse veut que Stuffy dise au jeune Maître et à son invitée que le repas est servi…

Un « crac » nous indiqua que l'elfe avait disparu. (NdA : C'que c'est chiant, un elfe de maison ! Lol) Nous sortîmes donc de la chambre et descendîmes l'escalier pour aller nous installer à table, comme si de rien n'était. La conversation était normale, jusqu'à ce que la mère de Cedric remarque quelque chose.

- Cedric, mon chéri ?

- Oui ?

- Tu as du… du gloss…

Elle fit un geste éloquent de son doigt sur sa propre bouche. Nous nous jetâmes un discret regard, puis, simultanément, nous piquâmes ce qui était sans doute le plus beau fard qui ait jamais été vu au pays. Le fait d'avoir brusquement accordé une attention injustifiée à nos assiettes respectives nous empêcha de voir le sourire amusé des parents de Cedric.

Le reste de la journée se passa calmement, paisiblement. À vingt-et-une heures, je m'excusai auprès des Diggory pour aller me coucher. Je montai l'escalier et j'allai dans ma chambre. Rapidement, je me changeai et je me couchai. Je dormais depuis très peu de temps lorsque je sentis un baiser sur ma joue. Je m'éveillai à moitié, entrouvrant un oeil. Cedric était là, caressant doucement mon visage.

- Cedric, tu es fou ? Tes parents…

- … sont sortis, répondit-il avec un léger sourire.

Oh. Voilà qui modifiait considérablement les données. Je répondis à son sourire, l'attrapant par le bras pour l'attirer dans le lit avec moi. À nouveau, nos bouches s'unirent avec passion, nos mains caressant le corps tant désiré de l'autre. Je sentis sa main se glisser sous le débardeur blanc de mon pyjama, caressant doucement un de mes seins. Je gémis contre sa bouche, me cambrant légèrement.

Je sentis sa main glisser le long de mon ventre et je renversai la tête lorsqu'il introduisit un doigt en moi, gémissant doucement. Il m'embrassa, étouffant à moitié mon dernier gémissement. Je fis glisser ma main sous son t-shirt et il arrêta mon geste.

- Quoi ?

- Chut, écoute…

Je tendis l'oreille et j'entendis des bruits de pas et de conversation. Apparemment, les Diggory étaient rentrés. (NdA : Y'a pas que l'elfe de chiant, on dirait !). Cedric disparut en transplanant. Je poussai un discret soupir exaspéré et je roulai sur le côté, plongeant à nouveau dans le sommeil.

Le mot de la fin : Et bah voilà, chapitre 3 terminé ! Dur de consommer sa passion, décidément, lol ! Reviews pliiiiiizzz !