Mme Diggory Weasley : En plus, ça n'ira pas en s'améliorant !

Note : Désolée à tous du retard, mais mon disque dur a rendu l'âme. Évidemment, il fallait que ça le fasse alors que le chapitre était PRESQUE fini, évidemment l'informaticien a pu sauver quelques trucs mais ÉVIDEMMENT il s'agit ceux que je me foutais bien de perdre… ahlala. Et y'a deux autres chapitres de deux autres fics dans le même cas, sans parler du chapitre final d'Ombre et Lumière, que j'avais écrit avec deux mois d'avance parce qu'il m'était apparu comme ça en tête et que je le peaufinais depuis tout ce temps, RAH, ça m'énerve. Le point positif, c'est que j'ai maintenant un disque dur plus grand, ce qui tombe plutôt bien parce que je commençais à manquer de place. Le point TRÈS négatif, c'est que cela m'a forcée à faire ce qui m'horripile au plus haut point dans le processus d'écriture : RÉÉCRIRE un truc déjà fait. Et deux fois plutôt qu'une, puisque je l'ai réécrit à la main (de mémoire) avant d'oublier et l'ai recopié ensuite sur Word. Ce qui m'énerve terriblement, parce que, chez moi, la première version est toujours la meilleure. Donc, si vous n'aimez pas le chapitre, ou moins, dites-vous qu'il était meilleur avant que le DD se brise, si ça peut vous consoler.

Donc, en résumé : Ça a été très long parce que je déteste recopier, c'est hyper pas motivant. Shame on me !

Conseil : Allez, une fois n'est pas coutume, je vous conseille « Heart will go on » de Céline Dion pour les moments Fleur/Cedric (je dis « une fois n'est pas coutume » parce que règle générale, je supporte pas Céline Dion… mais cette chanson, celle du Titanic soit dit en passant, est purement merveilleuse).

Chapitre 6 : Parfait…

Ça faisait deux semaines que je n'avais pas communiqué avec Cedric. J'attendais que la poussière retombe du côté de mes parents. Quelle utopie, me direz-vous. Je n'en pouvais plus. Devoir se contenter de lettres était une chose, et c'était déjà difficile. Être complètement coupée de lui était tout bonnement inhumain.

C'était le lundi matin. Mon père travaillait, bien entendu. Gabrielle faisait la grasse matinée et, pour une fois, ma mère n'était pas là : elle venait de quitter pour « aller prendre le thé » chez sa meilleure amie. Elle en avait pour au moins cinq heures (quelle tasse de thé !). Le soleil brillait déjà haut dans le ciel, promesse d'une journée fortement ensoleillée et très chaude.

Je décidai donc de piquer une tête. Il y avait une piscine, dans la cour, il fallait bien qu'elle serve à autre chose qu'à donner du travail à l'elfe de maison. J'enfilai donc un maillot de bain et allai m'asseoir au bord de la piscine, laissant mes jambes tremper dans l'eau fraîche. Puis, je me décidai à m'y laisser glisser complètement, m'immergeant totalement. Je fis quelques brasses sous l'eau avant de remonter à la surface. Je repoussai une mèche de cheveux blonds qui me barrait la vue et levai légèrement le regard pour voir à qui appartenaient les jambes qui étaient dans mon champ de vision.

Cedric.

Je mis quelques secondes à me rendre compte de l'incongruité de sa présence – fort agréable, au demeurant – chez moi, en France.

- Qu'est-ce que tu fais ici ? demandai-je, confuse.

- « Bonjour, Cedric. Comment ça va, Cedric ? ». Oh, bonjour à toi aussi, je vais très bien, puisque tu me poses la question… plaisanta-t-il, rieur.

Je ris légèrement.

- D'accord, j'ai manqué aux convenances. Mea culpa. Que me vaut l'honneur de ta présence ?

- Ça me semble évident, dit-il avec un sourire en s'accroupissant pour être un peu plus à mon niveau. Je voulais te voir. Je voulais comprendre ce qui t'empêche de m'écrire depuis deux semaines.

- Mes parents ont lu ta dernière lettre, soupirai-je.

- Aïe, grimaça-t-il.

- Je ne te le fais pas dire. Les réactions vont de « Comment as-tu pu aller passer une semaine chez cet attardé Britannique ? » à « Je n'arrive pas à croire que tu nous aie menti pour un séducteur à deux sous d'Anglais à la noix » en passant bien sûr par le classique « Nous ne t'avons pas élevée comme ça ».

- Je suis désolé, Fleur, dit-il en baissant les yeux.

Malgré moi, j'haussai les épaules.

- Pourquoi ? Ce n'est pas ta faute s'ils font un drame parce que leur fille n'est pas amoureuse de quelqu'un qui leur convient. Ça leur passera.

« Dans cent ans si on a de la chance » finis-je mentalement.

- Si je comprends bien, je n'ai pas intérêt à rester trop longtemps ?

- Ils ne sont pas là. Pour un bon moment, en tout cas…

Un sourire taquin se dessina sur mes lèvres alors qu'une idée germait dans mon esprit.

- Je sais ce qu'on va faire.

- Et qu'est-ce qu'on va faire ?

- Une visite guidée. Premier endroit… la piscine.

J'attrapai son poignet dans ma main et le tirai dans l'eau. J'éclatai de rire en le voyant remonter à la surface, légèrement désorienté.

- Alors, tes impressions ?

Il secoua vigoureusement la tête, projetant des gouttelettes d'eau un peu partout. Je m'approchai lentement de lui.

- C'est un peu trop humide à mon goût, commenta-t-il d'un ton qui se voulait professionnel.

Doucement, je passai mes bras derrière sa nuque.

- Mais la compagnie très agréable excuse tout, poursuivit-il en entourant ma taille de ses bras.

Nous demeurâmes ainsi quelques minutes, enlacés, profitant simplement de la présence de l'autre. Puis, amoureusement, il caressa ma joue de sa main et approcha lentement sa bouche de la mienne. J'exerçai une légère pression sur sa nuque pour accélérer l'union de nos lèvres.

Sensuellement, sa langue vint inciter la mienne à jouer avec elle, une demande à laquelle je me fis un plaisir de répondre. Je tirai sur sa ceinture pour le rapprocher encore plus de moi, si toutefois ceci était possible. Mon corps entier semblait prendre feu à ce contact, mon âme brûlait, et ça n'avait absolument rien à voir avec le soleil qui brillait au-dessus de nous. Mais la voix que j'entendis me fit l'effet d'une douche froide.

- Fleur ?

C'était la voix de Gabrielle. Meeerde ! (NdA : Y'a TOUJOURS quelqu'un qui emmerde sans le savoir !) Rapidement, je m'éloignai de Cedric, mettant entre nous une distance qu'on pourrait qualifier de sécuritaire.

- Oui, Gaby ?

- J'ai peut-être un petit problème, dit-elle d'une voix minuscule.

- Je reviens, murmurai-je à l'oreille de Cedric avant de sortir de l'eau.

Je suivis ma petite sœur jusqu'au manoir.

- Gaby, qu'est-ce qu'il y a ?

Mais nous venions d'arriver dans le salon et je vis tout de suite l'origine du problème.

Sur le sol gisait les débris d'un vase de porcelaine. Je soupirai bruyamment.

- Gabrielle, tu aurais pu demander à l'elfe de maison de s'en charger, dis-je en commençant à monter l'escalier dans l'intention d'aller chercher ma baguette.

- C'est parce que je t'ai dérangée avec le garçon que tu n'es pas contente ? demanda-t-elle d'un ton misérable.

Je me figeai un moment avant de me retourner avec lenteur.

- Gaby, s'il te plaît…

La suite logique était « ne dis rien à maman et à papa, je t'en prie ». Si elle parlait, j'étais fichue. Il était étrange de voir que ma petite sœur de huit ans tenait presque ma vie entre ses mains. Et qu'elle n'en était probablement pas consciente.

Mais Gabrielle n'est pas une Delacour pour rien. Elle m'adressa un léger sourire complice avant de mimer une fermeture éclair sur ses lèvres. Je faillis pleurer de soulagement. Sans blague.

- Merci, Gabrielle, dis-je en continuant ma route.

Moins de cinq minutes plus tard, le vase était réparé, ma sœur était prévenue de faire plus attention, et je me redirigeais vers la piscine. C'est ce qu'on appelle l'efficacité. Lorsque j'arrivai aux environs de la piscine, mon cœur manqua un battement.

Durant ma courte absence, Cedric était sorti de l'eau et s'était allongé sur les grosses pierres soigneusement taillées et polies qui entouraient la piscine. Plus important encore, il avait jugé bon de retirer son t-shirt, s'exposant à la lumière du soleil et… à mon regard. Dieu doit exister. Je suis sûre qu'il existe. Parce qu'aucun humain n'aurait pu façonner un garçon comme Cedric Diggory.

Quelques gouttes d'eau, résistant vaillamment au phénomène de l'évaporation, perlaient encore sur la peau claire de son torse et de ses bras. Sa respiration était lente et régulière, ses yeux étaient fermés et un léger sourire se dessinait sur ses lèvres, comme s'il était perdu dans ses pensées et que celles-ci lui étaient particulièrement agréables. (NdA : Fait chaud, ici, tiens… je veux le mêêêêêmeee !)

Presque inconsciemment (j'ai bien dit presque), je m'avançai vers lui et m'agenouillai à côté de lui. Il ne réagit pas. Soit il ne m'avait pas remarquée, soit il feignait de ne pas m'avoir remarquée. Merlin qu'il était beau. Avec douceur, je posai mes lèvres sur son front. Puis, avec une lenteur calculée, je fis descendre mes baisers vers sa mâchoire, où je pus humer avec délice l'odeur enivrante de son après-rasage.

Je me contentai d'effleurer ses lèvres avec les miennes avant de me concentrer sur son cou. D'une légère pression sur ma hanche, il fit en sorte de me déplacer pour que je ne sois plus à côté de lui, mais au-dessus. Je sentais sa bouche qui cherchait la mienne, mais je l'évitai habilement pour me lancer à l'aventure sur son torse, que je commençai à caresser autant avec mes lèvres qu'avec ma langue.

J'entendais et je sentais la respiration de Cedric s'accélérer, ses mains erraient doucement le long de mon dos. Je relevai la tête et, du bout des doigts, suivis les lignes dessinées par ses muscles jusqu'à atteindre mon objectif. Il laissa échapper un léger soupir lorsque ma main commença à le caresser. Je pressai mes lèvres contre les siennes et il les entrouvrit, m'invitant à approfondir le baiser – ce que je fis sans me faire prier davantage.

Merlin Tout-Puissant, qu'est-ce que c'était bon de sentir son corps contre le mien, sa langue se mêler à la mienne, son amour m'envelopper.

C'est à ce moment précis que Cedric décida de reprendre le contrôle de la situation : il nous fit rouler sur le côté, m'allongeant dans l'herbe, sous lui. Il glissa une main chaude et douce dans mon dos, main qu'il remonta jusqu'à ma nuque pour dénouer le haut de mon maillot de bain. Tendrement, il embrassa ma poitrine dénuée, descendant avec une lenteur démoniaque vers mon ventre.

- Cedric, murmurait-je d'un ton (presque) suppliant.

Je n'eus pas besoin de dire autre chose : comme toujours, il m'avait parfaitement comprise. Il retira aussitôt le bas de mon bikini, et ses propres vêtements ne tardèrent pas à subir le même sort.

Merci mon Dieu d'avoir créé Cedric Diggory. Je pense que je vendrais mon âme au diable rien que pour cette sensation merveilleuse que me procurait la fusion de nos corps. Avec un rythme lent, il commença à bouger en moi. J'avais l'impression de flotter. Il laissa errer ses lèvres dans mon cou.

- Cedric… murmurai-je presque imperceptiblement.

Il releva légèrement la tête, plongeant son regard ensorcelant dans le mien.

- Combien en as-tu aimées avant moi ? demandai-je dans un souffle.

- Aucune, murmura-t-il en caressant doucement mon visage du revers de sa main.

- Combien en aimeras-tu après moi ?

- Aucune, répéta-t-il en approchant lentement son visage du mien.

- Épouse-moi…

- Avec plaisir, Amour, répondit-il, ses lèvres frôlant déjà les miennes.

Il captura ma bouche et accéléra graduellement ses mouvements en moi. Nous nous embrassions, avec une ferveur et une passion renouvelées et décuplées par la promesse qui venait d'être scellée. Nos bouches se séparèrent, nos respirations saccadées s'entremêlèrent. Nous sentions le plaisir suprême arriver.

- Fleur… murmura-t-il, les yeux clos.

À mon tour, je fermai les yeux, et ce fut à ce moment précis que la vague de plaisir me frappa, nous frappa. Accrochés l'un à l'autre, nous étions des naufragés au milieu d'un océan de bonheur… autant vous dire tout de suite que nous n'étions absolument pas en danger, ou dans une situation contrariante. Non. Tout allait bien.

Tout était parfait…