20-Matin tendresse

Stella fut la première à se réveiller le lendemain matin et elle se mit à sourire, heureuse, quand elle ouvrit les yeux pour voir Don dormir paisiblement à ses côtés, un léger sourire satisfait flottant sur ses lèvres, son visage tourné vers elle. Ça faisait si longtemps qu'elle ne l'avait plus vu comme ça…Ainsi, il était l'image même de l'innocence…C'était vraiment trop mignon…

La scientifique vit soudain ses paupières s'ouvrir doucement, dévoilant peu à peu ses yeux, bleus comme le ciel estival et l'océan, et son sourire s'élargir quand il remarqua qu'elle l'observait. Stella adorait le voir sourire…Et ce sourire-là était rien que pour elle…

Stella (avec douceur) Bonjour…

Don (avec un sourire tendre, portant sa main à sa joue, la caressant avec amour) Bonjour, ma Merveille…

Stella se sentit inexplicablement rougir et se couvrit avec le drap jusqu'au nez, le regardant avec timidité de ses yeux émeraude. Mais le détective pouvait aussi voir une petite lueur heureuse et rieuse danser au fond de son regard…Don retira le drap brusquement, le jetant au sol, pour pouvoir détailler la scientifique en intégral et la vit virer au rouge vif.

Don (l'approchant de lui) Tu es vraiment belle, Stella. (embrassant son visage avec tendresse) Ma si jolie Stella…

Stella (se détendant et riant) Tu n'es pas mal non plus…

Don (malicieux) C'est évident !

Stella (riant aux éclats) Idiot !

Don (soudain incertain) Et…heu…ça va ? Tu…Je… (gêné) Hem…

Stella (souriant) Tout va bien, Don…Tu as donné un nouveau sens au mot douceur…

Don (surpris) Ho ?

Stella (se blottissant contre lui, ravie de le sentir l'entourer de ses bras) Oui. Je ne pensais pas que ça pouvait être possible… (se redressant pour le voir, malicieuse) Es-tu sûr d'être humain ?

Don (avec un sourire fier) Oui. 100 pour cent pur produit de New York.

Stella se mit à rire et se sentit soudain tirer vers Flack jusqu'à ce qu'elle se trouve en partie sur lui. Le visage emprisonné entre les mains du détective, ce dernier s'empara de ses lèvres, d'abord avec douceur puis avec passion, et put sentir la scientifique caresser voluptueusement ses pectoraux.

Don (s'écartant de ses lèvres avec réticence) Il va falloir s'arrêter là, Stella…Le boulot nous attend…

Stella (énigmatique, avec un petit air amusé et taquin) Tu es sûr ? On a déjà trois heures de retard…

Don (les yeux agrandis, alarmé) Quoi !

Stella, rieuse, s'écarta de lui pour qu'il puisse vérifier l'heure sur son réveil et vit la panique se dessiner sur son beau visage.

Don (plaintif) Meeeerde ! Mac va me tuer !

Stella (riant) Tu pourrais lui expliquer…

Don (haussant un sourcil en bougonnant) Lui expliquer quoi ? « Désolé pour le retard, Mac, mais j'ai fait l'amour avec ma copine pour la première fois hier soir et je voulais encore profiter de sa présence ce matin au lieu de bosser » ?

Stella (roulant des yeux, amusée) Dit comme ça…

Les deux amants entendirent soudain le portable du détective sonner. Flack sauta du lit pour répondre et fit une grimace à Stella quand il répondit à son interlocuteur.

Don (avec crainte) Mac…Bonjour…

Mac (voix off- ironique) Vous savez que vous êtes attendu ? Où êtes-vous ?

Don : Heu…Chez mo…Heu…Chez Stella…

La scientifique tiqua quand elle entendit Don dire, enfin presque, « chez moi ». Il était vrai que l'appartement de la jeune femme était un peu devenu son chez lui…Depuis son retour parmi eux, le jeune homme ne l'avait jamais laissée seule chez elle et avait fini par ramener quelques affaires. Mais maintenant, on pouvait dire que c'était une installation définitive…Et cet état de fait ravissait Stella…

Mac (voix off) C'est comme d'habitude…Bon, ramenez-vous tous les deux en vitesse. On a du pain sur la planche.

Don : Oui, oui. A tout à l'heure, Mac.

Soupirant, le détective raccrocha et courut ensuite vers la salle de bain pour se préparer quand il fut brusquement attrapé par le bras et jeté sur le lit. Puis il vit Stella se mettre sur lui à califourchon, un sourire coquin aux lèvres.

Don : Stella ! Ça me tue de dire ça mais on doit vraiment y aller.

Stella : D'abord, j'ai peut-être deux points à régler.

Don (intrigué) Peut-être deux points ?

Stella : Oui. Ça te dirait de t'installer définitivement ici ?

Don (heureusement surpris) Tu veux…qu'on vive ensemble ?

Stella (penchant la tête sur le côté) C'est ce qu'on fait déjà un peu depuis un moment, non ? Je veux juste que ce soit plus…officiel… (avec impatience)Alors ?

Don (l'embrassant) Alors ? Oh oui ! (lui déposant un autre baiser) Et le deuxième point ? S'il y en a un…

Stella (le caressant sensuellement) Ça dépendait de ta réponse…C'est ton cadeau de bienvenue…

La jeune femme commença alors à embrasser son cou avec volupté et Flack lui offrit un meilleur accès, la réclamant de tout son être, avant de se reprendre.

Don (raisonnablement) Stella, on n'a pas le… (frissonnant aux caresses audacieuses des mains de Stella puis à celles de ses lèvres, finalement vaincu) Oh, et puis merde ! Mac peut encore nous attendre un peu…

Stella rit alors devant son empressement et sentit les lèvres du détective prendre les siennes avec avidité. Puis tous deux s'abandonnèrent une nouvelle fois aux joies de l'Amour.