RAR

Aziza: Merci d'avoir été lire mes autres fics, et merci de les aimer. Et merci d'aimer celle-ci ! C'est dans ce chapitre que tu saura la réponse sur le test.

Matol: Mignon ?... Okkk... Et Snape, stp. Snape. Pas Rogue. Severus Rogue. Severus Snape. Il y a une différence ! Le premier est commun. Le deuxième est pas mal plus classe... Argggggggggg Michèle, tu m'a corrompue ! Dire que je détestais Snape avant ! (Michèle, c'est celle qui fait Sev sur mon forum Maraudeur). Bon, Matol... Comme dit à Aziza, c'est dans ce chapitre qu'on sait pour le test.

Et voilà la suite, et je travaille sur le chapitre 3... Oui, je sais, ça a été long, mais j'ai bucher sur Malédiction afin de la terminer, au moins dans mon ordi. Mais puisque Malédiction est finie(sniiiiiffff), je peux me remettre à OLBADPM !

Chapitre 2

« Que ressentez-vous, avec lui ?

-Je me sens exister. »

Ce matin-là, il était 4h30 et la nuit était encore présente. Remus était éveillé depuis un moment, réfugié dans les bras de son amant. Depuis un mois, déjà, il ne vivait que dans l'attente. Pénéloppe, la mère porteuse, n'avait toujours pas appelé. Dans son sommeil, Severus poussa un gémissement et se mit à trembler. Remus embrassa ses joues mouillées de larmes et se serra un peu plus contre lui.

-Chut… Tout vas bien… Il n'est pas là, Severus… Tu es en sécurité… Je suis là…

Dire que cela remontait à trois ans, déjà… Trois ans qu'il s'était éveillé en pleine nuit avec un Severus hystérique qui, tout à coup, refusait qu'il ne l'approche. Une fois calmé, c'était avec une voix emplie de sanglots qu'il lui avait expliqué la cause de sa crise. Trois ans qu'il s'efforçait du mieux qu'il pouvait, même de ces ténèbres, de calmer la douleur de son pauvre cœur blessé par un père monstrueux. Comment un homme peut-il être sans cœur pour bafouer ainsi la confiance d'un enfant ? Remus, qui mourrait d'envie d'en avoir un, ne comprenait pas que certains puissent traiter ainsi les leurs. Le passé de Severus lui semblait si sombre, il ne comprenait pas comment le Serpentard pouvait être encore vivant après tout cela. Tout deux étaient tellement insécures au début de leur relation… Severus avait peur que Remus ne l'abandonne, ne voit que ses défauts(comme son père, ce qui était la raison des coups), ou ne se lasse de lui. Remus avait peur, lui, que Severus voit le monstre en lui, l'ignoble bête que l'on avait toujours dis qu'il était, et ne parte, effrayé. Pourtant, pour un témoin extérieur(autres que les Maraudeurs, puisqu'ils étaient de mauvaises fois), il était tellement évident qu'ils s'aimaient réellement, et ne se laisseraient jamais. Ils étaient, l'un pour l'autre, la seule raison de continuer dans ce monde de folie.

Remus essuya tendrement les yeux de son amoureux avant de l'embrasser doucement. Oui, il savait la peur de tout rater de Severus, et savait les efforts qu'il devait faire. Tout ça pour lui, par amour, pour ne pas le perdre. Remus lui en était reconnaissant, bien sur.

Le téléphone sonna. Remus bondit sur l'appareil, afin qu'il ne réveille pas son petit ami.

-Oui, allo ?

-Bonjour, c'est Peneloppe. Vous ferez le message à Severus. C'est positif. Maintenant, à vous de vous occuper de moi.

Et elle raccrocha. Remus resta un long moment avec le récepteur contre son oreille. La phrase dansait dans sa tête. C'est positif. C'est positif. C'est positif. Il se leva après avoir posé le téléphone, et descendit à la cuisine. Il prépara le petit déjeuné, puis remonta à la chambre.

Severus s'éveilla en sentant un poid sur le lit. Il ouvrit les yeux pour voir Remus qui déposait un plateau sur la table de chevet.

-Bon matin, mon amour…

-S'lut…

-Je t'apporte le p'tit déjeuner au lit !

-Mmmm…

Il était toujours un peu lent à émerger le matin. Il s'assit finalement et regarda Remus.

-Qu'est-ce qu'on fête ?

-L'annonce qu'on sera bientôt trois…

-Hein ?

-Elle a appelé.

-…QUOI ? ET ?

-C'est positif…

Un moment de silence s'en suivit, un moment pour réalisé.

-P…Positif ?

-Oui.

Severus saisit Remus dans ses bras brusquement pour l'embrasser. Du soulagement, de la joie et de l'espoir. La peur avait, pour le moment, disparue.

-Chéri, est-ce que tu te rends compte ? Vraiment compte ?

-Oui, Severus, oui, je me rends compte très bien… murmura Remus en caressant tendrement sa joue.

Ils se regardèrent dans les yeux un moment, heureux, ne trouvant pas les mots pour exprimer leur joie. Le soleil se leva pour les trouver enlacés dans le grand lit.

-A quoi tu penses ?

-A la belle vie que l'on aura… murmura Remus.

-Tu crois que ce sera une fille ou un garçon ?

-Je sais pas… L'un ou l'autre, c'est important ?

-Je l'ignore… J'arrive pas à dire ce que je préfèrerais. On l'a tellement attendu ce bébé-là, que ce soit un gars ou une fille…

-Oui… Oui, je pense comme toi. T'a des idées de noms ?

-Remus ! On a encore 8 mois !

-Je voudrais qu'il soit déjà là…

-Oui, moi aussi…

Sur les insistances de Remus, ils commencèrent à préparer la chambre une semaine plus tard. C'est ce qu'ils faisaient lorsque le téléphone sonna. Remus sauta de l'escabeau où il était monté et se saisit de l'appareil.

-Oui, allo ?

-Remus ?

-Ah ! Salut, James. Ça va ?

-Oui… Et toi ? Ça a l'air d'aller mieux, on dirait.

-Je me porte comme un charme.

-Qu'est-ce que tu fais ?

-On est en train de préparer la chambre.

-Ok… Euh, quelle chambre ?

-La cham,bre du bébé.

-Ah ! Ok ! ……………………………QUOI ?

-Quoi ? Ah ! Oui, c'est vrai. Vous êtes pas au courrant ! On va avoir un bébé !

Silence au bout du fil.

-James ?

-Mais… Je… Comment vous… Je… Non… Impossible…

-Remus ? demanda une voix féminine.

-Lily ?

-Qu'est-ce qui se passe ? James est figé sur place !

-Bin… Il se passe rien… Je lui ai juste dis qu'on allait avoir un bébé…

-…Répète ça ?

-Sev et moi, on va avoir un bébé.

-…Remus, j'espère que t'a une explication rationelle à ça, parce qu'au cas où tu le sais pas, deux gars ne peuvent pas avoir d'enfant…

-Non ! Sans rire ?demanda Remus avec ironie. Tu viens de m'apprendre de quoi ! C'est pour ça que mon test de grossesse marche jamais !

-Remus… Trêve de plaisanterie. Expliques-moi.

-Écoutes Lily, pour là, j'ai pas le temps, on est en pleine peinture. Pourquoi vous viendriez pas souper ? On vous expliquera tout ce soir.

-Ok…

-Tu peux transmettre l'invitation à Peter et Sirius ?

-D'accord…

-A cinq heure, alors !

-A cinq heure, Remus…

Il déposa l'appareil et s'approcha de Severus.

-Tu les as invités à souper.

-Eum… Oui… Pourquoi ?

-Tu ne me l'a pas demander.

-On avait rien de prévu…

-Qu'est-ce que tu en sais ?

-Tu avais prévu quelque chose ?

-Non, mais j'aurais pu.

-Allez… Qu'est-ce que tu veux manger ?

-Et bien…


-Sirius Black, le beau ténébreux à l'appareil !

-Imbécile.

-Salut Lily ! Que me vaut cet appel ?

-Invitation à souper chez Remus et Severus.

-Ah bon ! On fête quoi ?

-Ils vont avoir un bébé.

-IL ÉTAIT TEMPS !

Silence.

-Lily ?

-Sirius… J'espère que tu comprends la bizarrerie de ta remarque ?

-Comment ça ?

-James est traumatisé depuis que Remus lui a annoncé ! Et toi, tout ce que tu trouves à dire, c'est : Il était temps ! Comme si tu savais quelque chose qu'on ignore !

-Bin… C'est le cas…

Nouveau silence.

-Lily ?

-Sirius… C'est quoi l'affaire, là ? Severus travaille sur une potion pour que les gars puissent porter des enfants ?

-Quoi ? Mais non ! Enfin… Je pense pas…

-Et bien, alors ?

-Ils vont peut-être adopté, je le sais-tu moi…

-Alors, qu'est-ce que tu sais que l'on ignore ?

-Bin… Que Remus était en dépression parce qu'il voulait un p'tit, et ce, depuis un an et demi.

-Quoi ?

-Comme je te dis. C'est pour ça qu'ils venaient presque plus. Ça faisait mal à Remus de vous voir avec Harry.

-Doux Merlin… On ne savait pas !

-Je ne le sais pas depuis longtemps moi-même… Quelques mois seulement.

-Nous mettrons tout cela au clair ce soir…

-A cinq heure ?

-Comme à l'habitude. Tu appelle Peter ?

-Ok Lily !

-Salut, l'beau ténébreux !


C'était le silence. Tout le monde était stupéfait de l'histoire qu'ils venaient d'entendre.

-Pourquoi ne pas nous en avoir parler avant ? demanda James.

-Pour vous dire quoi ? « Les gars, je suis en dépression parce que je veux un petit que je peux pas avoir », dit Remus.

-J'avoue… fit Peter. C'était pas évident, mais écoutes, Remus, on est tes amis… T'aurais du nous en parler…

-Bon ! Tout est réglé maintenant ! s'exclama Sirius avec joie. Dans 8 mois, Harry va avoir un ami avec qui jouer, pis Remus va connaître la grande joie de se lever la nuit pour aller donne un biberon à un bébé qui pleure !

-Très encourageant, Black…

-Toi, Snape, je t'ai rien demandé !

-Eh ! Ça va faire, vous deux ! s'exclama Lily.

-Alors, Snape ! demanda James. Ça fait quoi de savoir que tu va être père ?

-Quand est-ce que vous allez arrêter d'employer vos noms de famille ? demanda Remus, sourcils froncés.

-C'est interdit ? demanda Peter.

-Non, mais… Quand vous étiez ennemis, à l'école, peut-être, mais… Maintenant que vous faites partis de la même famille… Vous pourriez pas faire un effort pour vous entendre ? demanda Remus avec espoir.

A ce moment, le petit Harry se mit à pleurer et lança son biberon loin devant lui… direct sur le front de Severus. Alors que James prenait le bébé pour le calmer, le directeur des Serpentard massa son front, l'air grimaçant.

-Je sens déjà que ce gosse va m'apporter des ennuis… Dire que je vais l'avoir dans mes cours dans 10 ans…

-Qui sait ! s'exclama Sirius avec entrain. Vos enfants seront peut-être les futurs Maraudeurs !

-Pitié… Je refuse que d'autres imbéciles comme vous viennent semer la pagaille dans cette école… marmonna Severus.

Moment de silence.

-Sev… C'est pas très gentil ce que tu as dis… Je te rappelle que j'étais un Maraudeur, et que ces « autres imbéciles » sont mon neveu et notre enfant, alors…

-Eum… Oui, pardon…

-Alors ? Vous voulez bien faire un effort ? insista Remus.

-D'accord, Moony, d'accord… Alors, Severus… commença James avant de grimacer.

-James !

-Mais Lily…

-Il y a pas de mais, idiot ! Après 3 ans, vous devriez être habitués ! Espèces de gamins ! Vous êtes quatre espèce de bébés !

-Euh… fit Remus.

-Pas toi, Severus.

-Ah ! Ok.

-Eh ! Merci beaucoup de prendre ma défense, Remus ! s'exclama l'intéressé.

-C'est quand même pas de ma faute si vous agissez comme des gamins, a toujours vous lancer des insultes !

Alors que le ton commençait a monter et que James essayait de consoler le pauvre petit Harry effrayé par les cris, la sonnette se fit entendre. Il y eut un moment de consternation. On attendait personne d'autre… Lily finit par se lever pour aller ouvrir. Elle se trouva face à une créature d'aspect fragile, aux longs cheveux châtains, au visage étrangement familier, à la mini-jupe en daim beige, aux bottes lacées jusqu'aux genoux, au bustier noir sans manche, sa baguette coincée dans sa ceinture et mâchant un chewing gum en faisant d'énormes bulles. Autour d'elle, pleins de valises.

-Bonjour… commença Lily prudemment.

-T'es qui, toi ? demanda la jeune femme.

Lily haussa un sourcil.

-C'est plutôt à moi de vous poser la question. Qui êtes-vous, et que faites-vous ici ?

-Ah ! J'ai compris ! Ils en ont prit chacun une, c'est ça !

-De quoi parlez-vous ?

-Lily, qu'est-ce qui se passe ? demanda Remus en sortant de la cuisine.

Il stoppa en voyant la fille.

-P…Peneloppe ?

-Tu peux bien être surpris, hypocrite ! Un gamin, c'est pas assez, fac vous avez pris deux mères porteuses !

-Wow ! s'exclama Lily. Y'a méprise ! Je suis une amie de la famille !

Les cris de Peneloppe avaient attirés tout le monde de la cuisine.

-Peneloppe ? demanda Severus. Qu'est-ce que vous faites ici ?

-J'emménage !

-Quoi ? Comment cela, vous emménagez ?

-Bin, j'emménage ! Pis arrêtes de me vouvoyer ! Je suis plus jeune que toi, pis après avoir fourrer, ta politesse, tu peux te la mettre dans le cul !

Tout le monde resta pétrifié devant un langage aussi cru. James regarda son fils, dans ses bras.

-Ça, Harry, c'est des mots qui faut pas dire ! C'est vilain !

Peneloppe regarda le bébé, mais ne regarda que les cheveux noirs. Elle se tourna vers Severus.

-Vous en avez déjà un ! Pourquoi vous en voulez un autre !

-Eh wow ! Ça, c'est le mien ! s'exclama James.

-Sacrament ! Vous êtes combien icit d'ostis de gais en mal de paternité à avoir eu affaire à des mères porteuses ? C'est quoi cette maison de fous là ?

-Eh ! s'exclama Sirius. Y'a juste deux gais, les trois autres on est trois hétéros !

-Ah ! Je comprends !

Elle se tourna vers Lily.

-C'est ton harem ! 5 gars pour toi toute seule… Un par jour… Maudit que tu dois être bin…

-Non ! Non, non, non… Y'a méprise…

Lily pointa James.

-C'est mon mari, et lui c'est mon fils. On est des amis d'enfance de Remus. Eux(elle pointa Sirius et Peter) sont aussi des amis. Nous n'habitons pas ici.

-Ah… C'était plus intéressant l'histoire du harem…

-Qu'est-ce que vous voulez dire par emménager ? demanda Severus en appuyant sur la deuxième personne du pluriel.

-J'emménage. Je viens vivre ici. C'est à vous de vous occuper de moi. C'est votre bébé. Moi, je m'en criss s'il naît avec une malformation parce que je me suis mal nourrie !

-Vous voulez dire… Que vous allez rester ici pour les 8 prochains mois ? demanda Remus.

-Bin ouais ! Où c'est que tu veux que j'aille, criss ! Mon proprio a pas voulu me re-signer un bail !

-C'est que… Nous sommes professeurs à Poudlard… Nous ne sommes ici que pendant les vacances… fit Remus avec malaise.

-Ouais ? M'a y aller moi parler à votre boss !

-Vous ne connaissez pas Dumbledore ? Vous n'avez pas étudié à Poudlard ? demanda Peter.

-Moi, étudier ? Mes parents ont jamais eu une criss de noises ! J'ai tout appris sur le tas. Oh ! Vous faisiez une petite fête ? J'arrive à temps on dirait ! Vous alliez manger le gâteau sans moi !

Elle laissa ses bagages dans le salon et entra dans la cuisine. Au passage, elle prit une coupe de vin, que Severus lui arracha aussitôt.

-Malheureuse ! Avez-vous penser au bébé ? Vous ignorez qu'il est interdit aux femmes enceintes de boire de l'alcool ?

-Ah… Oui… C'est vrai… Tabarnack…

-Je crois qu'il est mieux, en effet, que vous restiez avec nous, dit Severus en haussant les sourcils. Je refuse que mon enfant naisse avec une malformation à cause d'une petite idiote qui ne sait pas prendre soin d'elle !

-C'est ça, c'est ça, cause toujours, bonhomme…

-Ouah… Ça va être joyeux, les huit prochains mois… murmura Peter.

James s'approcha des deux hommes, l'air solennel, et posa une main chacun sur l'éapule.

-Bonne chance… J'espère pour vous qu'elle auras pas envie de poulet frit ou de cornichon dans la mayonnaise à deux heures du matin…

-Eh ! C'est arrivé qu'une fois chaque ! s'exclama Lily.

-Je me sens pas bien… fit Peneloppe.

-Ah non ! cria Lily. Elle va être malade !

Severus et Remus levèrent l'incubateur sur patte de leur bébé et l'aidèrent à se rendre à la salle de bain. A mi-chemin, ceux qui étaient restés dans la cuisine entendirent un bruit très particulier, puis…

-C'est vraiment pas ma journée…

-Va te changer, chéri, proposa remus. Je vais aider notre « invité » à s'installer, maintenant qu'elle se sent mieux…

-Ah… Ça fais du bien…

-Vous être vidée, ou vous être vidée sur mon pantalon ?

-Vous auriez préféré dedans ?

Dans la cuisine, ils entendirent un silence, puis des pas montant l'escalier. Remus prononça le sort qui firent léviter les bagages, et Peneloppe et lui montèrent à l'étage.

-Elle ressemble à Remus, ça a pas d'allure ! s'exclama Sirius.

-Pas de caractère… dit James sombrement. Remus ne sacre pas… ou alors presque pas… et vous avez entendu ce qu'elle a dit en entrant…

-Pas de caractère, bien sur… dit Peter. Mais extérieurement… Vous croyez que c'est possible qu'ils soient…

-Quoi ? demanda Lily. Jumeaux ? Bien sur que non ! Elle est plus jeune que nous, et puis d'abord, si Remus aurait eu une jumelle, il nous l'aurait dit !

-Il le sait peut-être pas…

-Wormtail, t'a trop écouter de film… dit Sirius.

Et bin voilà… C'est le chapitre 2… On se revoit bientôt dans le 3...