Coucou !

Bah, voilà... Me revoici ! Avec un nouveau chapitre.

J'espère que l'attente n'a pas été trop longue.

J'aurais bien publier plus tôt... mais j'ai eue quelques problèmes de Net ainsi qu'avec FFnet. Mais, là ça va lol !

Enfin, comme toujours, et cela ne changera pas aujourd'hui, ni même demain, tous les personnages de cette fic son à J.K. Rowling... moi, humble petite écrivaine de Fanfictions, je ne fais que les emprunter. Héhé.

Sinon, je vous dis à tous et toutes...

Bonne Lecture...


Chapitre 15 :

Et si on mettait les choses au clair ?


Lundi matin.

Ron et ses amis étaient à table en train de déjeuner, quand les hiboux arrivèrent pour le courrier.

- Ah ! Regarde, Ron, on dirait que tu as du courrier, annonça Hermione assise en face du roux.

En effet, un hibou de couleur brun foncé venait de déposer un colis devant le roux.

- Qui ça peut être ? Je ne connais pas ce hibou, dit le rouquin un peu déconcerté.

- Je ne sais pas, moi non plus, lui dit Harry. Mais si il te l'a apporté, c'est pour toi. Tu sais bien qu'un hibou ne se trompe pas.

Ron ouvrit le paquet prudemment, beaucoup de yeux le fixait, c'était très énervant. Harry et Hermione leur dirent sèchement de continuer de vaquer à leur occupations.

Ron découvrit - Ô miracle -, son journal intime. Il s'empressa de le mettre dans son sac avec ses autres livres, car il y avait toujours des curieux qui essayaient de voir.

Après le déjeuner, ils se rendirent en cours, quand Harry lui dit :

- Alors, c'était quoi le colis, on a même pas eu le temps de voir, que tu l'avais cacher.

Ron regarda autour, parfait, il n'y avait pas trop de monde.

- En faite, c'était mon journal... On dirait que quelqu'un l'a trouvé et me l'a renvoyé.

Mais la question qui taraudait dans la tête des deux amis était la même : Qui avait trouver le journal, et cette personne avait-elle lue ce qu'il y était écrit ?

Harry lui se posait encore une question...

- Cette personne devait savoir que c'était toi ? Comment elle l'a sue ? Surtout sans lire ton journal !

Déduction : Celui ou celle qui lui avait renvoyer son bien, avait irrémédiablement lue ce qui y était écrit, et de ce fait, savait tous ces petits secrets.

Ron espérait seulement que cette personne n'allait pas étalée sa vie privée. Il n'était pas prêt à affronter le regard des autres.

Sa journée lui parut très longue, il n'avait pas le cœur à l'apprentissage. Ron se demandait toujours quand la bombe tomberait... Quand il regardait les autres élèves il se demandait si celui-là en particulier ne savait pas.

Il s'attendait à tout moment à se faire insulter, ou même humilier. Mais ce moment n'arrivait pas. Au final, cette journée avait été l'une des pires qu'il ait eut, toujours aux aguets, à se demander si on allait pas le frapper ou essayer de le coincer dans un coin pour ensuite le tabasser.

Ce soir-là, Ron eu un mal fou à dormir, il aurait aimé pouvoir se cacher comme il l'avait déjà fait auparavant, mais Harry et Hermione le surveillait de plus près depuis qu'ils étaient intervenus auprès du roux.


Les jours suivant, furent de la torture pour Ron, qui était complètement amoureux et désespéré. Il ne voulait toujours pas aller parler avec Drago, même si Harry lui avait maintes fois dit que ça lui ferait du bien.

- T'es malade, me faire du bien ? avait répondu Ron incrédule. Et puis quoi encore... ce serait plutôt de la torture. Je n'irai pas.

Ce après quoi, Harry lâcha un soupir las. Ce qu'il pouvait être borné ce rouquin !

Le Survivant, aurait voulu aller voir Drago et lui dire tout. Mais ce n'était pas à lui de faire ça. Il ne devait pas s'en mêler, sinon Ron lui en voudrait après un coup comme ça.


Drago continuait de s'occuper tranquillement, mais sa tête bouillonnait de questions.

Trois jours qu'il tournait en rond, il ne pensait qu'à ça. Il ne pensait qu'à Ron, à ce qu'il avait lu.

Il voulait avoir des réponses maintenant. Il voulait l'entendre de la bouche du roux. Ça ne pouvait plus durer. Il en avait marre de toujours se poser les mêmes questions.

De plus, il voulait vraiment savoir si tout ça était vrai. Et le seul moyen de savoir, était d'aller vérifier auprès de la personne concernée. Dans ce cas-ci : Ronald Weasley.

Il allait devoir mettre les choses au clair, comme on dit.

Drago continuait de tourner en rond dans sa chambre, n'ayant pas la tête aux études ce soir.

Quand une furie entra dans la pièce.

- Drago-chou ! minauda la jeune fille. Quest-ce que tu f...

Elle arrêta de parler, quand elle vit que son interlocuteur ne l'écoutait pas du tout.

Parce que ce dernier semblait complètement ailleurs en train d'user le tapis sur lequel il n'arrêtait pas de faire l'allée-retour, une main sur le menton, semblant réfléchir à toute allure.

- Drago ! cria Pansy d'une voix extrêmement aiguë, ce qui fit sursauter le Serpentard.

Qui se mit à fixer son amie avec des yeux noirs de colère.

- Quoi ! s'exclama le jeune homme, au bord de l'explosion. Quest-ce qui est si important pour que tu viennes me déranger à cette heure ?

Pansy baissa les yeux, penaude.

- Ben, euh... je voulais juste... te dire... non, en faite... te demander quelque chose, balbutiait la Serpentard.

- Bien ! Alors, presse-toi, je n'ai pas toute la vie à attendre, dit Drago sur un ton sec.

- Ok. Bien, je voulais savoir... si tu voulais... venir au... au... aubalavecmoi, finit-elle rapidement, gênée de sa propre audace.

- Quoi ? demanda le jeune homme blond. Pansy, je n'ai rien compris à ton baratin.

Drago était excédé, cette fille était exaspérante au possible.

La jeune fille prit une grande respiration, puis dit :

- Drago, veux-tu venir au bal de Noël avec moi ? demanda Pansy d'une voix qu'elle voulait assurée, mais qui tremblait un peu.

Quoi ? Elle voulait, que lui, Drago Malfoy, aille au bal de Noël qui aurait lieu dans moins d'une semaine avec elle ? Oh non ! Il n'en était pas question.

- Non ! répondit le Serpentard.

- Mais... pourquoi ? demanda une Pansy interloquée.

- Parce que, j'ai dit non ! Un point c'est tout ! Maintenant, sors, sinon c'est moi qui le fait.

Il avait sifflé ses mots. Il voulait la paix. Et surtout, il voulait que cette foutue Pansy parte loin de sa chambre.

- Va-t'en ! cracha de nouveau Drago, voyant qu'elle n'était pas partie. J'ai dis : Va-t'en, Pansy... quest-ce que tu n'as pas compris dans ces mots ?

La jeune fille eue un sursaut. Elle lui lança à son tour un regard coléreux et partie la tête haute, même si malgré tout, elle avait envie de pleurée.

Le Serpentard, de nouveau seul, retourna à ses pensées.

Qui se résumaient en un mot simple : Ron

Pour le bal il s'en fichait, il n'irait pas, pas envie.

Non, pour le moment il avait autre chose en tête. Il fallait absolument qu'il ait une discussion avec ce rouquin. Il allait devoir le coincer quelque part, ou devoir user de ruse pour pouvoir lui parler.

C'est sur ces pensées que Drago s'endormit ce soir-là. En pensant à cette fameuse discussion qu'il aurait peut-être le lendemain ou le jour d'après, mais il l'aurait, foi de Malfoy.


Vendredi, soir du Bal.

Ron était resté dans le dortoir des Gryffondor, il n'était pas au bal avec les autres pour s'amuser. De toute façon, il n'avait invité personne. Il avait de nouveau son journal depuis le lundi dernier, il avait même recommencer à écrire dedans.

12 Décembre, 21h

Cher Journal

Ce soir c'est le Bal de Noël.

Dans moins de deux semaines, il y aura les vacances.

Je crois que je suis indifférent cette année.

Je veux dire, que je n'ai pas le cœur à la fête...

Je crois que mes vacances vont être complètement fades.

Mon plus beau cadeau cette année, je crois que je l'ai déjà eu

Tu sais ce que c'est ? Non ?

Ben, c'est mon amitié avec Drago, mon plus beau cadeau.

Même si je suis entrain de la gâcher en ce moment.

Je pense que Harry a raison...

Je devrais aller lui parler.

Il doit penser que je ne veux plus être son ami.

D'un coter, c'est bien le cas...

Mais, je crois que je devrais me contenter de ça.

De son amitié, tout simplement.

Enfin, je m'ennui tout seul ici, mais je préfère ça, que d'aller m'ennuyer en bas...

Surtout si c'est pour le voir, lui, avec une autre pendue à son bras.

Ça me ferait trop mal de voir ça.

C'est parfois très difficile l'amour, je m'en rends compte.

Ce n'est pas toujours évident d'aimer quelqu'un qui ne vous aime pas de la même façon qu'on pourrait l'espérer.

Je crois que je vais aller faire un petit tour dans les couloirs.

Me dégourdir un peu les jambes.


Drago, était lui aussi dans sa chambre. Il n'avait lui non plus inviter aucunes jeunes filles. Pourtant, les demandes ne manquaient pas, mais, le Serpentard les avaient toutes déclinés. Il n'avait aucune envie d'assister à ce bal, il n'y voyait aucun intérêt.

Mais d'un autre coter, il s'ennuyait seul dans cette grande chambre.

Il décida donc d'aller marcher un peu. Tout le monde était au bal, il se demandait si Ron n'avait pas invité une fille... Même si il savait parfaitement que ce serait pour cacher les apparences.

Il faisait sombre, seule la lueur de la lune éclairait à travers les grandes fenêtres.

Drago, dans sa marche ne s'aperçut pas que ses pas l'avait mené près du tableau qui gardait l'entrée de la salle commune des Gryffondor.

Il observa la femme qui s'était assoupie dans le tableau, pendant un moment. Il la fixait, simplement, sans vraiment la regardée non plus.

Puis, il tourna les talons pour retourner vers les cachots, quand il n'avait fait que quelques mètres, un bruit se fit entendre. On aurait dit une porte que l'on ouvre.

Il y avait donc quelqu'un dans la tour Gryffondor ?

Le Serpentard décida de se caler entre deux parois, afin de ne pas se faire voir.

Il put entendre des pas résonner sur la pierre. Il s'enfonça davantage pour être sûr de ne pas être vu.

Quelques secondes plus tard, une personne passa devant lui sans le voir. Drago s'aperçut que c'était un garçon de grande taille. Les cheveux assez longs, et à en croire par la lumière que projetait la lune, ses cheveux étaient d'un roux-rouge.

Il sut tout de suite de qui il s'agissait. Il attendit alors quelques secondes encore, quand les pas se firent moins proches, Drago sortit de sa cachette et décida de le suivre.

Il le suivit pendant un moment... Le roux se dirigea vers le parc. Drago savait exactement où il irait, pour l'avoir tant de fois cherché à cet endroit où le roux n'était plus allé depuis un bon moment déjà.

Le blond se cacha derrière un buisson près de l'arbre où Ron alla s'adosser. Il l'observa pendant un moment. Ron s'était recroquevillé comme un enfant, les genoux amenés sur son torse et la tête entre ses genoux.

Il se demanda à cet instant, pourquoi Ron ne venait plus lui parler. Mais il savait exactement la raison.

Maintenant qu'ils étaient tous les deux seuls, Drago espérait pouvoir lui parler. Il lui fallait des réponses, et il ne laisserait pas Ron s'échapper cette fois. Oh ça non ! Il n'en était pas question.

Le Serpentard regarda à nouveau vers l'arbre. Ron n'avait pas changé de position. Avec précaution, Drago se releva essayant de faire le moins de bruit possible.

Il contourna le petit buisson, lentement il avança vers l'arbre qui était à quelques mètres à peine du buisson. En à peine deux minutes il était déjà à coté du rouquin. Il le serra entre ses bras. Il n'allait pas s'enfuir.

Le rouquin releva la tête. Oh oh ! C'était Drago.

- Bonsoir, dit le Serpentard à son oreille.

- Bon... bonsoir, à toi aussi, répondit Ron un peut déboussolé.

- Tu ne vas pas au bal avec les autres ? questionna Drago curieux.

- Non, murmura le Gryffondor.

- Pourquoi ? questionna encore le blond.

- Parce que... je n'avais pas envie... c'est tout. rétorqua Ron toujours d'une petite voix.

Il y eut un silence, pendant lequel Drago put sentir que le rouquin qui se trouvait entre ses bras était quelque peu nerveux, il essayait de se faire plus petit qu'il ne l'était.

- Ne sois pas si nerveux, Ron, lui souffla le blond.

Cela ne calma pas le Gryffondor pour autant, qui tremblait comme une feuille.

Pas si étonnant en le regardant, il n'avait pas mis de cape... Et il faisait froid dehors.

Drago prit sa cape et la mit sur le dos de son ami.

- Pourquoi ? demanda Ron soudainement.

- Pourquoi, quoi ? lui demanda à son tour le Serpentard.

- Pourquoi tu fais ça ? Alors que, moi je pensais que tu ne voudrais plus être mon ami... puisque je ne venais plus te voir.

- C'est mal me connaître, Ron, rétorqua Drago avec un sourire. Il y a des semaines que je te cours après pour pouvoir ne serait-ce que te parler. Mais, ce soir, il faut vraiment qu'on parle, toi et moi.

- Qu... quoi ? Qu'on parle ? De... de... de quoi ? bafouilla le roux décontenancé.

C'était quoi tout ce baratin ? Ron se posait des questions. De quoi voulait-il parler ? Et, c'était quoi ça, qu'il le cherchait depuis des semaines pour lui parler ?

Ron soupira, de toute façon il ne pourrait pas se sauver, Drago le tenait fermement dans l'étau de ses bras.

- De quoi ? répéta le blond. Ah ! Tu sais mon cher Ron, il va falloir mettre les choses au clair.

- Au clair ? De quoi tu parles bon sang ?

- Je sais que tu vas me détester, mais, c'est moi qui ait trouver ton journal.

- T.. toi ?

- Oui, moi, répondit tout simplement Drago. Mais, il y a autre chose qu'il faut que je te dises...

- Tu as lu ? Hein ? Tu as lu mon journal ? demanda à toute vitesse le rouquin. Comment tu as osé ? Tu n'avais pas le droit, t'entends, pas le droit de fouiller là-dedans. C'est PER-SO-NNEL. Et en plus tu l'as gardé presque une semaine avec toi.

Ron était furieux, mais il avait peur aussi. Parce que Drago savait tout à présent. Il avait essayé de cacher cette peur avec la colère de savoir qui avait lu son journal.

- Calme-toi, lui chuchota Drago. Ne sois pas si furieux. Je sais que je n'aurais pas dû, je voulais te le remettre en mains propres. Et puis, tu sais, la tentation a été plus forte que ma résistance. Je suis vraiment désolé, Ron. Je te jure que ce n'était pas mon intention. J'espère que tu ne m'en veux pas trop malgré tout.

Le Serpentard était resté calme, il avait parlé d'un ton posé et égal, il savait que Ron était furieux, mais il savait aussi que le roux avait peur... peur de quoi exactement ? Du rejet ? De perdre un ami ? Ou autre chose ? Ça Drago ne le savait pas.

Drago en avait assez du silence, il fallait vraiment mettre les cartes sur table, les point sur les "i" et les barres sur les "t". En français, mettons les choses au clair.

- Ron, s'il te plait, calme-toi, dit Drago encore une fois. Tu me donne l'impression de quelqu'un qui a peur de quelque chose...

- Je n'ai peur de rien ! s'exclama Ron.

- Alors, arrête de trembler, rétorqua le blond. Maintenant, comme je te l'ai dit tout à l'heure, il faut mettre les choses au clair.

- Quest-ce que tu veux dire ? demanda Ron.

- Je veux dire, que j'ai besoin de savoir, Ron. Je veux dire que je n'ai pas envie de perdre un ami comme toi... Je sais très bien ce que tu éprouves pour moi. Et crois-moi, je suis très flatté. Seulement, je veux l'entendre de toi. Je veux savoir si c'est vrai... même si, je ne saurai dire si il y a réciprocité de mon coté.

Drago arrêta de parler. Ron assimilait peu à peu ce que venait de dire le blond.

- Alors ? commença Ron. Tu me demandes de te dire ce que je ressens pour toi ? Tu veux savoir si c'est vrai ? Tu ne m'en veux pas pour ça ? Je ne comprends plus rien.

Ron était complètement éberlué... ne sachant plus quoi dire, ni même penser.

- Bien sûr que non, je ne t'en veux pas, lui dit le Serpentard avec un sourire. Pourquoi je devrais t'en vouloir ? Les sentiments ne se contrôlent pas, tu sais.

- Bien, moi j'aimerais beaucoup pouvoir les contrôler, tu peux pas savoir combien c'est difficile...

Ron ne finit pas sa phrase, il n'en avait pas la force.

- Difficile ? répéta Drago, un peu confus. Ah ! s'exclama-t-il soudainement. Difficile de m'aimer ? C'est ça ?

Le roux ne fit qu'hocher la tête en signe affirmatif.

- Désolé, dit le blond.

- Tu n'as pas à l'être, lui répondit le Gryffondor. De toute façon, on ne peut pas non plus commander l'amour, tu sais...

- Je sais, dit Drago. Néanmoins, j'ai beaucoup réfléchis ces derniers jours...

Le blond laissa sa phrase en suspens.

- Et ? demanda le rouquin, curieux de connaître le fond de la pensée de son ami.

- Et... Comme je te l'ai dit, je ne sais pas si de mon coter je pourrais... disons... tout comme toi... être amoureux.

Drago avait hésiter sur les derniers les mots. L'amour, il ne connaissait pas ça. Et encore moins avec une personne du même sexe que lui-même.

- Je comprends, dit soudainement Ron. Mais, est-ce que l'idée que je sois amoureux de toi, te répugne ?

- Non, rétorqua Drago. Je ne pense pas.

Drago n'avait pas enlever ses bras de où ils étaient. Il avait même serrer davantage contre lui son ami.

Ron qui avait du mal à croire ce qu'il venait d'entendre, eu soudain une idée. Et sans prévenir il se jeta sur le blond pour l'embrasser passionnément.

Drago qui n'avait pas eu le temps de voir ça venir, ne réagit pas sur le moment. Quand il s'aperçut de ce que faisait Ron, et qu'il appréciait ce baiser, il y répondit aussi passionnément que le roux.

Au bout d'un moment ils se séparèrent à bout de souffle.

- WOW ! s'exclama Ron.

- Comme tu dis, dit à son tour Drago.

Ils se sourirent. Ron avait les yeux brillants.

- Tu crois qu'on pourra recommencer ça un de ces jours ? demanda Ron avec espoir.

Drago prit au dépourvu, ne savait plus quoi dire. Il resta muet. Oui, il avait aimé ce baiser, mais de là à savoir si il voulait recommencer, il n'était pas très sûr. Ou du moins, il savait que si il recommençait, il finirait par en devenir accro.

Ron perdit son sourire... croyant que ce serait la seule et unique fois qu'il profitait d'un moment pareil avec celui qu'il aimait plus que tout. Il baissa les yeux, il avait envie pleurer.

Le Serpentard qui l'observait, vit le mouvement de son ami et lui releva la tête avec l'une de ses mains. Il vit à ce moment-là quelque chose qui lui fendit de le cœur, il vit des yeux bleus brillants de larmes retenues. Il comprit à cet instant que Ron était complètement amoureux de lui, il sut aussi qu'il ne voudrait pas le voir pleurer, surtout pas à cause de lui.

- Oui, souffla Drago pour répondre à la question du rouquin. Bien sûr qu'on pourra recommencer, mon petit Gryffondor adoré.

Et Drago embrassa le roux lentement.

Ce après quoi, ils restèrent encore un bon moment l'un contre l'autre, avant de rentrés pour aller dormir.

Ce soir-là, Ron était l'un des mecs les plus heureux de la terre. En se couchant, il repensa à cette mémorable soirée de décembre. Il se demanda si maintenant c'était officiel entre lui et Drago. Il le saurait plus tard.

Mais, ce soir-là, Ron s'endormit un sourire aux lèvres.

Quand les autres entrèrent dans le dortoir... Harry remarqua le rideaux ouverts du lit de Ron. Il y avait longtemps qu'il ne le faisait plus. Il alla observer de plus près, pour voir un sourire orner les lèvres de son ami. Il avait dû se passer quelque chose de bien pour lui, se disait Harry.

Néanmoins, il le saurai le lendemain, quand Ron serait levé.


Et voilà !

Un nouveau chapitre, qui j'espère, aura plu. :)

Beautiful-Dray