Chapitre 2

« Le soleil se couche. Peu à peu, les hommes passent leurs armures, aiguisent leurs armes, marmonnent des paroles incompréhensibles, des prières, des désolations, des espoirs. Des mots pour maudire la vermine, des mots pour bénir les morts, des mots pour les combats à venir. L'air est tendu. Tout semble se concentrer pour mieux exploser dès la première flèche décochée, dès la première épée tirée. Les soldats sont jeunes pour la plupart, forts de corps. Mais ils ont peur. Très peur. Ils vont combattre un ennemi invincible, aveuglé par un idéal irréalisable : éradiquer la race des vampires. Pourquoi les êtres vivants se font-ils toujours une guerre qui n'a jamais de cesse ? Au fond de ma tente je me prépare également. Je n'ai pas assez de force psychique pour me battre alors je renforce mon physique. Si jamais on me découvre, que ferais-je ?

Lentement et avec précision je passe mon armure. Chaque protection doit être assemblée avec le plus grand soin, la moindre ouverture pouvant être fatale.

On peut dire que cette nuit, ce sera mon premier véritable combat. Nos stratèges ont minutieusement préparé notre attaque. Si tout ce déroule comme prévu, nous pourrions tuer au moins deux des chefs vampires et occuper un des clans au minimum. Honnêtement je n'y crois pas trop mais je me refuse à détruire le moindre de nos espoirs. Il me reste quelques minutes avant le rassemblement général. Aussi ,comme je ne supporte plus d'être enfermé dans mon pavillon, je tente une sortie. Dehors, le remarque que je ne suis pas le seul à appréhender la bataille. Il y a devant moi un groupe de soldats qui parlent tout bas. Je parviens seulement à entendre des jurons sur la guerre et sur ceux qui, bien calmement, commanditent les massacres en restant en sécurité sur leurs trônes. Cela me fais rire. Au moins, ces soldats là ne sont pas naïfs ou aveuglés par la religion. Malheureusement, ils ne sont pas nombreux dans ce cas là.

Ca y est, la lune est désormais suffisante pour mous permettre d'avancer sur le terrain. Une dernière fois, j'écoute les stratèges qui nous rappelle pour une énième fois nos positions respectives, mais je sens que quelque chose ne se passera pas comme prévu. Nos ennemis, bien qu'étant des vampires, des créatures blasphématrices qui ne méritent pas des respirer notre air, ne sont pas pour autant des créatures idiotes, loin de là. Je ne pense pas, au fond de moi, qu'elle se laisseraient prendre au piège. Mais sait-on jamais…

En résumant dans les grandes lignes, nous avons apprit par nos espions, de fidèles (ou plutôt lâches) vampires, assez faibles mais sachant s'infiltrer dans des lieux qu'aucun humain n'est capable, la position stratégique de l'ennemi, ainsi que les faiblesses des grands chefs. Ils sont au nombre de six, et deux d'entre eux sont d'une puissance phénoménale. Les derniers « nés » comme disent les espions sont immensément forts, cruels, mais ils nous est possible de les déstabiliser. En réalité, tout est basé sur l'attaque massive de nos armées sur ces deux vampires. Pendant qu'une part de notre armée, la plus importante numériquement, mais la plus faible physiquement servira de leurre et de « chair à canon », car tels étaient les mots prononcés par les hauts placés, une groupe de chasseur d'élite, ainsi que les guerriers Séraphéens prendront par l'arrière les clans et constitueront des prisonniers. Ensuite, le reste de l'armée se dirigera vers la grande plaine où se déroulera la grande bataille. C'est pendant cette bataille que nous comptons tuer un et si la possibilité s'offre à nous, peut être deux des grands chefs.. Tout se jouera par deux attaques simultanées en deux lieux différents, pour ensuite aboutir à un rassemblent et massacre général. Personnellement je ne pense pas survivre à cette guerre, car on m'a confié une mission bien plus délicate et dangereuse. Quelques jours auparavant, un homme de grande stature est venu trouver mon père et lui à dit des choses qui semblaient de mauvaise augure. Mon père m'a ensuite ordonné de quitter le champ de bataille pour aller dans les sous-sols de la capitale, y rechercher un objet. Je n'ai pas osé le questionner trop profondément, il n'aime pas cela. Qu'importe, s'il le souhaite, je le ferais.

J'appelais mon valet qui arriva quelques instants plus tard, essoufflé, apeuré. Je lui dit alors que je devais m'absenter pour le moment, mais que je comptais sur lui pour faire un rapport détaillé du déroulement des affaires à mon père, qui, en cas de besoin, avertirait les piliers pour nous venir en aide, ce que la plupart des commandants ignoraient. Là subsistait notre seul espoir.

Quittant le campement avec précaution, je me mis alors en route vers Méridian. La nuit était encore peu profonde et la lune éclairait suffisamment pour que je puisse passer au travers de la végétation et, de ce fait éviter les mauvaise rencontres sur les chemin, qui grouillaient des gens étranges depuis quelques semaines. Au bout de quelques minutes j'eus cependant une curieuse impression, comme si quelqu'un chevauchait à mes côtés, sans pour autant que je ne puisse le distinguer. Plusieurs fois je me retournais mais peine perdue, la forêt était vide de toute âme. Et ce fut dans cette angoisse que j'atteignis une heure plus tard Méridian. Personne n'était dehors, mon père avait du donner des ordres de couvre feu, pour une fois je l'approuvais. Je me glissais dans les ruelle silencieusement, et rapidement, les portes des sous-sols se dressèrent devant moi. Un léger grincement se fit entendre et un homme surgit de l'obscurité. Il était masqué mais je le reconnu à la voix. C'était mon précepteur de maniement des armes. Aussi, comme il me montra le sceaux de la mission, je me poussait pour le laisser pénétrer dans les sous-sols.

Nous allumâmes une torche et nous faufilâmes au plus profond des égouts. Plusieurs personnes étaient déjà présentes, et se tenaient devant une lourde porte de roche brute marqué d'un insigne vampirique. Etait-ce à l'intérieur que je devais pénétrer ? L'objet que je devais ramener se trouvait-il là ? On me pressa à entrer, et mon précepteur sortit les armes. Je compris alors qu'ils se trouvaient là afin de protéger le lieu mais en plus de cal ma retraite. J'espérais qu'aucun intrus ne pénétra ces lieux durant mon absence, mais nombreuse escapades de jeunesse m'avaient appris une chose essentielle : ne jamais faire confiance qu'a sa propre force et ne compter en aucun cas sur celle des autres. Qu'importe le nombre de protecteurs mon père pourrait mettre à mon service, jamais ils n'effaceraient mon concept : je suis seul et doit me débrouiller seul. Et dans un silence absolu je fis un pas en avant. Une odeur glaciale emplit mes narines et la poussière retenue dans ces lieus semblait dater de plusieurs siècles. Aucune lumière. Pourtant je distinguais parfaitement les contours de la pièce, puis des couloirs, encore d'autres pièces. Comme si j'avais passé mon enfance en ces lieux, mes jambes trouvaient tout de suite le chemin à suivre et dans ce labyrinthe interminable je me retrouvais devant un autel vide à première vue. Je pus scruter les lieux de par tous les recoins ,je ne pu voir la moindre chose susceptible de convenir aux désirs de ma famille.

Soudain un bruit suraiguë se fit entendre. Paralysé, je ne pus me retourner. La présence était la. Derrière moi. Elle ne bougeait pas. Elle m'observait…

enfin la fin du 2eme chapitre. J'ai été très longue parce que pendant un moment je me suis mise a penser à des tas d'autres choses. J'ai beaucoup hésité avant de mettre en ligne ce chapitre parce que le fait de l'avoir écrit signifie que ça y est, c'est fait je ne peux plus changer l'histoire. Donc je continue sur cette lancée et je me bouge à faire le troisième. Attention, quand je suis lancée je ne m'arrête plus !

Donc review pliz, et bonne lecture ( c'est malin de le dire à la fin…)