Bijour !me revoilou, ou plutôt me voilou, avec une nouvelle fanfic: Folie Orpheline. Cette fois je ne suis pas seule, je l'écris en collaboration avec ma « sœur » Tatsuki. (Vous comprendrez nos liens de parenté étrange au cours des chapitres…)

Si vous avez des réclamations, adressez vous à Tatsuki, car même si c'est moi qui écris, c'est elle ici qui dirige tous. Elle corrige et me frappe quand ça lui plait pas…(nanie : et moi je la frappe quand elle fait trop de fautes ! ça m'énerve !lol)

petite aide, j'utilise quelques mots japonais, en voici les traduction...

Haï : oui

youkais: monstres

k'so! (Kuso) : merde!

bakka saru : con de singe

uruseï: ta gueule! la ferme!

haraheta : j'ai faim

Masaka: non, c'st impossible! je ne peut pas y croire!...

Nanie : quoi

voila, il me semble que c'est tout...bonne lecture!

Chapitre I : Rencontre

Les quatre voyageurs atteignirent le village où ils avaient prévu de passer la nuit sur les coups de 22h. D'après les informations qu'ils avaient réussit à obtenir au précédent village, celui-ci s'organisait autour d'un orphelinat. Cet orphelinat avait une spécificité : il accueillait des enfants à des kilomètres à la ronde. Mais seuls les orphelins de parents étant morts à cause des conséquences de l'onde de folie qui avait frappé les youkais étaient acceptés. Étaient également acceptés les enfants youkais qui n'avaient plus de parents, du moment qu'ils juraient de ne jamais tuer un membre de la « famille » et qu'ils gardaient leurs contrôleurs.

Hakkuryu, sous sa forme de jeep, se dirigea vers le centre du village où trônait l'immense demeure.

Malgré la fatigue, ils furent surpris de remarquer que le village était vide. Ils leurs fallurent à peine une dizaine de minutes pour atteindre les portes de l'orphelinat. Sanzo se leva et alla sonner. Il s'écoula une bonne quinzaine de minutes et au moins cinq nouveaux retentissements de sonnette avant qu'il n'y ait une réponse.

- Haï ! répondit une voix excédée de femme.

- Bonjour, j'aurais aimé savoir si vous pouviez nous héberger pour la nuit.

- Eh ! c'est pas un hôtel ici ! vous êtes qui d'abord ?

- Sanzo et ses serviteurs. Et je ne vous demande rien d'autre qu'une pièce avec quatre matelas. Le reste du village et vide !

- Bon, vous pouvez rentrer, mais vous seul, pour le moment. Le temps que j'atteste de votre identité. Pendant ce temps vos serviteurs pourront faire le tour du village.

- Ok

Sanzo se retourna et se dirigea vers le groupe et leur expliqua rapidement la situation. Les trois autres partirent se balader pendant que le blond s'introduisait dans l'orphelinat.

Dans l'orphelinat

- Bonjour. Je m'appelle Dita, je suis l'infirmière de l'orphelinat. Vous seriez ce fameux Sanzo qui voyage vers l'ouest avec ses serviteurs ?

- Haï, je m'appelle Genjo Sanzo.

- Bien. Suivez-moi, nous allons nous installer dans le salon. Dés que j'en serai plus, je vous montrerai soit vos chambres, soit la porte.

- Je vous suis.

A peine Sanzo fut-il assis dans le salon qu'un cri, que dis-je, un hurlement retentit et resonna, provenant de l'autre bout de l'immense demeure.

- Dita ! t'es passée où ? k'so ! tu vas me répondre oui ?

- Je suis dans le salon ! et arrête de gueuler, sale Kappa !

- Si tu arrêtais de t'enfuir, j'aurai pas à gueuler, Baka saru !

Le bonze eut à peine le temps de penser que cette dispute lui faisait penser à quelque chose qu'il connaissait bien, qu'une tornade rouge déboula dans la pièce et tomba nez à nez avec lui, qui affichait un air des plus perplexe.

- Tu t'es encore blessé ? demanda Dita

- Hai, … c'est qui celui là ? questionna l'inconnue.

- Sanzo, y a son groupe qui attend dehors, on sera donc peut-être six et non deux ce soir, lui expliqua Dita tout en la soignant. Et elle c'est tatsuki, la cuisinière, continua t-elle en s'adressant cette fois au bonze.

Sanzo profita de cet instant et de la luminosité de la pièce pour détailler les deux jeunes filles qui étaient devant lui. La première était brune aux yeux dont le marron tirait sur le doré le plus pur. Elle était grande et plutôt fine, elle n'était ni belle ni laide, seulement banale (Tatsuki : Mais non tu es belle, bon tu n'es pas très intelligente, certes mais on ne peut pas être parfaite non plus Dita : merci Tsuki !). L'autre par contre, celle qui s'appelait Tatsuki, était d'une beauté a en couper le souffle. Elle semblait à la fois cruelle et fragile. La couleur de ses cheveux et de ses yeux, rouge sang, montrait que c'était une enfant tabou. Elle était un peu plus petite et plus fine que la brune. Elle attirait le regard et captivait l'attention. Plus il les regardait, plus il avait une impression de déjà vue. Après avoir détaillé ces deux hôtes, le bonze fût surpris de constater, premièrement, qu'elles étaient seules et ,qu'en plus, il y avait une armoire à pharmacie dans le salon.

-Cela vous étonne ? Il y en a dans quasiment toutes les pièces de la maison. Cette idiote a le don de se blesser sans arrêt !

- Tu débloques ! c'est toi qui te blesses en permanence ! en plus je commence à me demander si t'en fais pas exprès ! espèce de sadomazo ! (tatsuki : Sadomazo tu dis…Mmmmh tu as raison, ça me plait et ça te vas bien ! espèce de Sadomazo ) renchérit Tatsuki.

- QUOI ? s'offusqua Dita.

- URUSEI ! hurla Sanzo, au comble de l'énervement.

Son ordre, ou plutôt cri, en lui même, ne les aurait pas calmé s'il ne l'avait pas accompagné par deux coups de feu.

Les deux jeunes filles demeurèrent interdites quelques instant. Un instant de silence que sanzo savoura, mais qui fut de courte durée.

- Mais il est taré ce mec ! Faut l'interner ! pronostiqua Tatsuki.

- Oui, bonne idée, AMENE LA CAMISOLE ! je le maintiens pendant ce temps là ! ordonna Dita.

- Urusei ! vous allez vous calmer, oui ?

- Oups, on c'est laissé emporter, remarqua Tatsuki (Dita : aurais-tu donc un cerveau ? Tatsuki : en tout cas rien que de poser cette question prouve que TOI tu n'en as pas ! Dita : en est tu si sûre ?comment ferais je dans ce cas la pour écrire? ).

- Oui, tu as raison,… LES ARMES A FEU SONT INTERDITES. Repliqua Dita en empoignant le flingue du bonze pour l'enfermer à double tour dans le placard à pharmacie du salon.

- Mon flingue ? bégaya presque un sanzo tellement choqué que ses yeux sortaient presque de leurs orbites.

- Vas chercher tes potes, on mange dans dix minutes, ordonna la demi-sang. Heureusement on mange et on se couche tard. Dépêche toi car je ne tolérerai AUCUN retard.

- Je dois donc penser que vous avez accepté de nous héberger.

- Haï, répondit Dita, complètement calmée. Cela nous occupera. On s'emmerde un peu toutes les deux.

-Et puis nous aimerions vous garder à l'œil. Un bonze armé, ça nous inspire pas que de la confiance, pensèrent les deux orphelines en même temps.

Dita montra au bonze le chemin pour aller à la salle à manger et l'emmena jusqu'au quatre chambres que les deux pensionnaires mettaient à leur disposition. Puis elle le raccompagna à la porte pour qu'il ne se perde pas, pendant que la rousse retournait au fourneau. Il profita de cette courte visite guidée pour lui poser quelques questions qui lui torturait l'esprit.

- Vous me faites étrangement penser à deux personnes que je connais. Vous avez dit que vous étiez seules, ils n'y a donc plus personne dans cet orphelinat ?

- Haï ! le village a été attaqué, il y a de ça un an environ. Les villageois furent massacrés et ceux qui ont cru pouvoir réchapper aux bains de sang provoqués par les youkais en s'enfermant ici se sont lourdement trompés. Nous sommes les seules survivantes. Je la soignais dans l'infirmerie quand cela c'est produit. Cette pièce a été insonorisée car c'était une salle de torture avant que cette demeure ne soit transformée en orphelinat. Quand on est sortie, il était trop tard, raconta Dita, le visage impassible.

- Je vois. Bon je vais chercher les trois imbéciles.

Sanzo sortit, laissant seules les deux jeunes filles qui en profitèrent pour mettre la table et finir de préparer le repas.

pendant ce temps, dans le village-

- Ce lieu est complètement mort ! y'a rien ! pas même la moindre fille, pas même de tabac et encore moins de bar ouvert ! s'énerva Gojyo.

- C'est vrai que pour être vide, c'est vide…y'a pas de bouffe, et je commence à avoir faim…Haraheta ! renchérit Gokû

Ils firent néanmoins le tour du village, gojyo à la recherche de filles, de clopes et de saké, et gokû espérant mettre la main sur la moindre miette de nourriture possible. Hakkai les suivait, afin de les surveiller et d'essayer de comprendre ce qui s'était passé.

Ils eurent tôt fait d'avoir finit le tour du village et retournèrent a leur point de départ, c'est-à-dire devant l'orphelinat.

- Ca ressemble plus à un château qu'à un orphelinat, lâcha Gokû, une fois assis devant l'immense porte.

- Le saru n'a pas tort ! enchaîna le kappa.

- J'suis pas un saru, k'so kappa ! répliqua le singe.

Ils n'eurent pas le temps d'approfondir leurs débats que la porte s'ouvrit sur le bonze.

- Ah, sanzo. Ça c'est bien passé ? as-tu des informations sur ce qui c'est passé ici ? demanda Hakkai.

Sanzo expliqua se qui s'était passé et tout ce qu'il avait appris. Après cela il mit en garde ces trois compagnons de route envers les deux jeunes filles. Il les prévint qu'il fallait mieux éviter de les énerver. Puis ils entrèrent et allèrent dans la salle à manger où la table était mise et où une bonne demi-douzaine de plat attendait d'être savourés. Un rideau de perles, qui devait séparer la cuisine de la salle à manger, remua et la brune entra dans le salon avec deux nouveaux plats, suivit de la rousse qui en faisait de même. Une fois les bras libres elles relevèrent la tête vers leurs hôtes , se présentèrent et les invitèrent à se mettre à table.

- Vous ne pensez pas que vous en avez fait un peu trop ? demanda Hakkai.

- Oh, non ! vous en faites pas. Dita se fera une joie de tout finir ! lui répondit Tatsuki.

-Ché pa frai ! ( c'est pas vrai) bouda Dita. (tatsu : Mange, Bouffe, Engloutie…cf Fushigi yugi)

Oh que si, espèce d'estomac sur patte et manges correctement, baka saru ! la gronda Tatsuki.

- Et, t'entends ça le singe, on a trouvé ton double ! plaisanta le kappa.

Les deux kappa partirent dans un fou rire incontrôlable, se moquant des deux saru qui tentaient de s'empiffrer le plus possible et ce, de la meilleur façon possible (nanie : trop de répétition ! de la meilleur façon qu'il soit ?non ? Dita : nan, c'est fait exprés, pour insister sur le fait que je mange trop…). Les mets autour des deux « jumeaux » disparurent en un rien de temps et bientôt ils s'attaquèrent aux autres plats.

- vous êtes sûr que vous n'êtes pas jumeaux ? plaisanta Gojyo

Devant le regard surpris que se lancèrent les deux goinfres, tout le monde se mit à rire, y compris les deux concernés.

Quand les rires se calmèrent, Hakkai profita du silence naissant pour faire une remarque judicieuse.

- Au faite, nous ne nous sommes pas corréctement présentés !

- C'est vrai ça ! s'exclaffat le singe, entre deux bouchés de viande.

- Et, urusei le singe ! On ne parle pas la bouche pleine, le disputa Sanzo.

- Je m'appelle Hakkai, Cho Hakkai, reprit le brun. Là c'est Sha Gojyo, et le plus petit, c'est Gokû, Son Gokû.

A l'entente des deux derniers noms, les deux jeunes filles se levèrent l'air complètement ahuri.

- Y a une problème ? demanda sans trop leur prêter attention le bonze.

- Nani? Masaka !

Dita partit, les larmes aux yeux sans expliquer le pourquoi du comment de ses dernières paroles qui s'étaient étranglées dans sa gorge. Elle partit dans sa chambre où elle s'enferma à double tour.

Quand à Tatsuki, il lui fallut un peu plus de temps pour réagir. Mais les paroles de Dita l'avaient complètement sortie de ses pensées. Elle attrapa la carafe remplie d'eau qui était devant elle et balança toute l'eau qu'elle contenait sur Gojyo puis lui lança sa serviette de table à la figure et s'enfuit vers sa chambre, courant le plus vite possible. Elle s'enferma, elle aussi, dans sa chambre, laissant ainsi seuls les quatre voyageurs, qui n'avaient rien comprit de ce qui venait de se passer.

Les quatre jeunes hommes finirent néanmoins leurs repas, puis sanzo les emmena à l'étage, là où Dita l'avait conduit quelques temps plus tôt. Chacun se souhaita bonne nuit – enfin Hakkai et Gokû se souhaitèrent bonne nuit tandis que les deux autres répondirent par des grognements difficilement interprétables-. Puis tous allèrent dans leur chambre, prirent leur douche et se couchèrent dans des lits moelleux où Morphée les attendait, impatiente de les prendre dans ses bras. Cette nuit-là, tous les quatre dormirent du sommeil du juste, assommés par les somnifères que Tatsuki avait mis dans le repas. Les deux jeunes filles n'étaient pas folles, elles les avaient accueillis pour avoir un œil sur eux, et surtout être sûre que pendant qu'elles, elles dormaient, eux n'avaient pas envie de visiter leurs chambres. Que se soit pour les voler, les tuer, etc…

Pendant que les voyageurs dormaient, les deux jeunes filles pleuraient dans leurs chambres n'osant comprendre et encore moins admettre ce qui leur arrivait. Elles avaient prit le contre-somnifére, mais malgré cela, elles finirent par s'endormir, Morphée obtenant toujours ce qu'elle désire.

Fin Chapitre I, à suivre…

Et voila, fin du chapitre un…je sais, c'est court, mais c'est beaucoup plus long à écrire quand on est deux que seul…à partir de maintenant, je mettrai un chapitre par mois, alternant les chapitre de Violet comme le souvenir et ceux de Folie Orpheline.

N'oubliez pas, une reviews fait toujours plaisir…même si c'est pour critiquer…

See you, Tatsuki et Dita

Nanie : Pas mal dutout, maintenant je veux la suite !mais je suis désolée pour le retard, j'ai pas pu la corriger avant ! j'ai eu trop de devoirs !désolée, mais là c'est fait !bisous

Bonne continuation !

Thank you, Nanie…Dita and Tatsu