Nous revoilà pour le dernier chapitre de Folie Orpheline ! bon, il a était laborieux a écrire et il a du traîner deux a trois bon mois sur le pc…avec la fin de l'année et les épreuves (brevet pour la sœur et bac pour ma correctrice) je n'ai pas pu mettre en ligne…Pardon !

En attendant, bonne lecture !


Chap. VI : Adieu, Folie Orpheline…

Dita et Tatsu rentrèrent en même temps, comme mû par un désir commun. Un instinct oublié semblait revenir, s'éveiller à nouveau. Tel des automates, elles quittèrent leurs petits amis et coururent, l'une vers l'autre.

Gokû émergea de son attente. Quelque chose venait d'attirer son attention…une odeur familière. Une odeur acre et sucrée à la fois. L'odeur du sang. Il se leva, se justifiant à peine auprès de son amant et se précipita dehors. Sanzo ne réfléchit pas plus, empoigna la lettre et le suivit. Si Gokû perdait son contrôleur, il devait être là pour le retenir.

Tous se rejoignirent dans une clairière au cœur d'une forêt proche du village. Un groupe de gens du voyage y avait élu domicile depuis un certain temps. Ils étaient en train d'être massacrés. Les youkais fouillaient les roulottes à la recherche d'objets dignes d'intérêt qu'ils pourraient voler.

Encore des youkais touchés par l'onde de folie. Leurs tatouages sur l'épaule droite était la marque de leur clan. Un tatouage qui n'était pas inconnu aux deux jeunes filles.

Dita et Tatsuki, à la vue du carnage et des tatouages recouvrèrent leur instinct acquis lors de la fin de leur errance, ce soir où… tout avait basculé.

Vue et odeur du sang se mêlèrent et éveillèrent leurs sens, leur Folie insoignable. Elles s'armèrent et décimèrent le morceau du clan youkais présent avant même que les jeunes hommes n'aient le temps de se concerter et de réagir.

- Pas de survivant, émergea Dita, comme éveillée d'un rêve fou, après avoir tué le dernier youkai.

- Comme quand…lui répondit Tatsuki, revenant elle aussi à elle.

- Haï. Vous n'avez rien ? se tourna Dita vers les quatre voyageurs

- Qu'est-ce qui s'est passé ? Demanda Gojyo, inquiet.

- Expliquez-nous ! Et que signifie cette lettre ? renchérit Sanzo.

- Où as-tu trouvé ça ?

Tatsuki arracha la lettre des mains de Sanzo, tout en lui posant cette question.

- C'est moi qui l'ai trouvé, s'avança Gokû, dans un des livres de la bibliothèque.

Gokû avait un air tellement sérieux que cela calma Tatsuki.

- Pouvez-vous m'expliquer ? Grande sœur, je ne comprends plus rien. Je croyais que…Gokû laissa sa phrase en suspens. N'osant plus regarder sa sœur.

- Ecoute-moi Gokû, et puis regarde-moi ! intervint enfin Dita. Je vais tout t'expliquer. Mais rentrons. Une boisson chaude nous fera à tous le plus grand bien. Ce que l'on a à dire est plutôt…lourd…

Ils rentrèrent et se posèrent devant une tasse de thé, ou de café, bien chaude, prêt à écouter ou à parler.

- La première fois que j'ai rencontré Tatsu, c'était il y a 500 ans, au Tenken, plus précisément, en prison. Comme vous tous, sauf pour Gokû et moi, vous êtes mort et vous vous êtes réincarnés, même si vous l'avez oublié. Avant qu'elle ne meure, on s'est fait une promesse, celle de se retrouver. Et s'il était de retour, de rouvrir les portes de notre passé, là où notre pouvoir avait été scellé. Car après avoir perdu nos pouvoirs, nous avons été libérées et exclues du tenken. La seule raison qui faisait qu'on était prisonnière, c'était que l'on possédait un pouvoir depuis notre naissance et que les dirigeants du Tenken ne voulaient pas que l'on s'en serve. Le scellé était ici, sous cet orphelinat. Nous nous sommes retrouvées, comme promis, mais…

- Je continue, merci, Ta.

Dita inclina la tête, plongeant ensuite son regard dans son thé. C'était dur de se remémorer tout cela.

- Quand enfin j'ai atteint le village voisin, j'avais déjà passé une année sur les routes, à marcher. Personne ne m'avait aidé, car j'étais une tabou. Cela faisait, en plus, un peu plus de deux jours que je n'avais rien avalé et pourtant, je continuais à marcher. Je savais qu'il allait être de retour et je ne devais pas louper la date pour l'ouverture des portes, l'équinoxe de printemps. Et c'est ainsi que j'ai vu un pain chaud, refroidissant à la fenêtre. Je l'ai volée, sans penser que c'était une maison youkai et sans savoir qu'il y avait, caché dessous, les plans secrets du clan youkai auquel appartenait les gens de cette maison. Les plans ont dû s'envoler, mais je n'en savais rien ! Je suis parvenue à l'orphelinat, puisant dans mes dernières ressources. J'étais plus morte que vive. Là-bas on a pris soin de moi, pour la première fois de ma nouvelle vie. Surtout Dita. Nous faisions comme si nous ne nous connaissions pas, comme si nous venions de nous rencontrer. Quand je fus rétablie, une semaine après, nous avons commencé à faire des petites ballades. Quoi que au début elle était petite puis de plus en plus grande. Dita disait que c'était pour me réhabituer à marcher. J'avais prétexté avoir été chassée de chez moi et marcher au hasard, avant d'arriver ici. Un mois après, nous avons ouvert les « portes ». Une semaine plus tard, l'orphelinat était attaqué. Nous étions en ballade. Dita…Dita…

Tatsuki explosa en sanglots, abandonnant la fin du récit à son amie. La culpabilité la rongeait et les souvenirs tristes l'oppressaient.

- J'avais senti l'odeur du sang. Sur le coup elle m'avait dit que ça devait être sa blessure, faite juste avant. Elle ne m'a pas cru, je n'ai pas insisté, jusqu'à ce que mon instinct prenne le dessus. Ce que nous appelons notre folie orpheline a prit le dessus, lorsque Eline a crié. On l'entendait à peine de cette distance, mais c'était suffisant. Nous avons accouru, massacré les youkais, mais c'était trop tard. Ils étaient tous morts. Tous nos amis étaient morts. Nous avons repris conscience à la mort du dernier youkai. On était comme dans un rêve, ou plutôt un cauchemar. Tout le village n'était plus qu'un bain de sang, l'orphelinat était jonché de cadavres. Le dernier youkais nous ayant révélé la raison de leur « raide » Tatsuki s'est mise à culpabiliser. Je lui ai fait oublier tout, me souvenant pour deux.

- Mais, la nuit tout revenait. Et la mémoire m'est entièrement revenue, en même temps que l'odeur du sang. Voila, vous savez tout.

Il y eu un silence lourd, pendant lequel les jeunes hommes digéraient tout ce qu'ils venaient d'apprendre.

- Alors, vous êtes incontrôlables ? Comme moi quand je perds mon contrôleur ? Sauf que vous, c'est tout le temps quand vous sentez le sang ?

- Non, pas exactement. Les youkais d'aujourd'hui et ceux de la dernière fois étaient à la solde de Gyumao, expliqua Dita.

- Comment le savez-vous ? Et qui est ce « il » dont vous parlez tout le temps ? Demanda Sanzo, encore intrigué.

- "Il" n'est autre que Gyumao. Nous savons qui est à son service car tous ses youkais ont un tatouage. Et si nous perdons tout contrôle à leur vue, c'est parce que notre don n'est autre que celui de détruire le dieu du chaos. Le père de Nataku a ordonné qu'on scelle nos pouvoirs dans le temps, car il voulait que ce soit son fils qui le tue, afin de gagner un maximum de pouvoirs et d'influences sur le Tenken. Mais ceux qui ont accompli ses ordres lui ont désobéi, en nous expliquant comment briser le sceaux qui retenait ce don. Une fois que nous l'aurons détruit, il ne pourra plus revenir, et nous redeviendrons enfin normal.

- En revanche, renchérit Tatsuki, si quelqu'un d'autre le tue, il pourra encore être ressuscité. Voila pourquoi on vous attendait. Pour retrouver nos frères et pour vous aider. Si vous voulez bien de nous.

- Nous avions déjà prévu de vous emmener, avoua le bonze.

- Tu entends Dita ?

- Oui, nous allons enfin pouvoir dire adieu à notre folie…

Tout cela était assez compliqué. Mais les jeunes hommes décidèrent de ne plus leur poser de questions. Les deux jeunes filles étaient épuisées de se remémorer tous ces événements. Elles voulaient juste changer de sujet, et ne plus penser à tout cela pour le moment. Chacun alla dans sa chambre, se préparant au départ du lendemain.

Cinq mois plus tard…

Gyumao venait enfin d'expirer, sa deuxième vie avait été plutôt courte, seulement une semaine. Deux jeunes filles admiraient cette scène, au pied du géant démon taureau. Elle souriait, malgré le faite qu'elles étaient couvertes de sang et de blessures. Elles étaient épuisées, mais heureuses car elles étaient enfin libres. Elles allaient pouvoir oublier tout cela et vivre avec leurs fiancés, leurs frères et leurs amis respectif.

- Adieu, Folie Orpheline…

Ce ne fut qu'un soupire, mais un soupire commun aux deux adolescentes. Elles s'évanouirent, contentes de sentir leur folie sanglante partir, laissant la place à leur folie naturelle et innocente…

END…

Gojyo: Folie innocente? Tu veux dire perverse je pense?

Dita : Non, non, innocente ! (clin d'œil à Tatsu…) Bon ba, moi, je vais aller manger…tout cela m'a creusé…tu viens Gokû ?

Gokû : YATAAAAAAA !

And,… that's all ? ...

Dita : Tant pense quoi, Ô, grande Correctrice ? (oh la, qu'est ce qui me prend de te parler ainsi…). A bientôt pour mon futur one shot.

Nanie : Mouai…pas mal pas mal…y'a beaucoup de nouvelles d'un coup, enfin d'explications d'un coup, mais bon, c'est bien ! enfin la vrai vie avec plein de jeux de débauche avec les mecs !cool ! mdr ! Allez vivement une autre fic, là j'ai tout fini de corriger, snifou, j'ai plus rien…Mais tu peux continuer de me parler comme ça…il manque plus que –Sama et ça sera parfait…Je le relis et je te renvois ça ! bisousssssss

merci nanie...bon...See You, et n'oubliez pas...REVIEWSSSSSSSS

Tatsuki and Dita...