Bonjour à tous ! Voici enfin mon 4ème chapitre. J'ai laissé tous les noms des elfes que j'avais mis dans le chapitre précédent mais dès le prochain chapitre, j'arrêterais de le faire car maintenant tout se passera autour de Poudlard en quelque sorte et vous connaîtrez donc la plupart des personnages que j'utiliserais. Petite note au sujet des POV : mes POV seront toujours à la troisième personne car je suis incapable d'écrire à la première personne correctement et pourtant j'ai essayé. Voilà ! Bonne lecture à tous !

Harpiotte.


Personnages ma fiction apparus:

Elear : jumeau d'Orcan, mari de Laëna, il est un des ducs du royaume elfique

Orcan : jumeau d'Elear, marié avec deux enfants, à une grande influence auprès du roi

Laëna : sœur d'Ilian, femme d'Elear, s'est tout de suite attachée à Harry

Ilian : jeune frère de Laëna, il est très attaché à sa sœur, s'est marié à une jeune demoiselle, Voliane

Voliane : femme d'Ilian

Serouë et Saliane : neveu et nièce du roi

Imilia : fille d'Ilian et Voliane, cousine de Harry


Chapitre 4 :Explications

(Chapitre précédent) Pour montrer leurs bonnes intentions, Harry rangea sa dague tout de suite imitée par ses hommes mais ils restaient tous sur leurs gardes. Harry semblait considérer que ce n'était pas à eux de parler les premiers, aussi garda-t-il le silence et se mit à attendre.

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(POV de Harry)

Le silence dura un peu trop longtemps au goût de Harry mais il s'abstint de le faire savoir. Sa mère avait prit beaucoup de temps à lui enseigner la patience et le moment était venu de lui faire honneur. Attendant que quelqu'un réagisse, le demi-elfe se mit à étudier les personnes présentent. Tout d'abord, en face de lui, se trouvait l'être humain qui devait être le plus vieux qu'il n'ait jamais vu. Il faut dire que sur les champs de bataille, les humains mourraient tous et la plupart semblaient jeunes. Aux côtés du vieillard, se trouvait une femme d'un âge assez avancé et un homme qui ne semblait pas être très aimable. De plus, Harry ne manqua pas de remarquer que cet homme avait les cheveux particulièrement gras et il se promit de lui demander quel type de shampooing cet humain utilisait pour ne pas utiliser le même produit. Il y avait également un homme de très petite taille qui se tenait sur chaise un peu plus haute de manière à être à la même hauteur que ces collègues. Mais parmi tous les autres adultes, celui que Harry remarqua le plus était un homme d'une taille plus grande que la moyenne et Harry se demandait s'il était réellement un humain. Puis son regard passa sur la table des plus jeunes. Mais parmi les élèves, aucun ne se distinguait réellement mais il nota tous de même un regard méprisant doublé d'un sourire inquiétant venant d'un blondinet assis à la table verte. Il devait être parmi les plus vieux, soit à peu près son âge.

Harry ne pu prolonger son observation des lieux puisque le vieux avait pris la parole :

« Puis-je savoir ce que vous faite dans mon école ? Je ne me souviens pas de vous avoir convoqué d'autant plus que je ne me souviens même pas de vous avoir déjà vu.

- Je me nomme Harry de Milace et voici Saliane, mon épouse, et le petit se prénomme Romeer, notre fils. À mes côtés, Orcan, mon oncle et accessoirement baron à la cours du roi Raloer. Celui qui est le plus proche de vous se prénomme Garion et est le général de cette troupe. À votre tour pour les présentations. »

Les paroles sûres du jeune homme décontenancèrent visiblement le vieil homme qui mit un certain temps avant de répondre quelque chose que Harry trouvait très peu modeste :

« Je n'ai jamais entendu parler du roi Raloer, si je ne me trompe pas, et je doute que vous ignorez qui je suis alors que vous vous trouvez dans mon école.

- J'ai répondu à votre question et sachez que si j'en pose une, c'est tout simplement parce que j'en ignore la réponse. Donc si vous pouviez y répondre au lieu de mettre ma patience à rude épreuve, je vous en serai légèrement reconnaissant. »

Mais au plus grand agacement de Harry, le vieil homme sortit ce qui ressemblait à ses yeux à une baguette en bois. Harry ne mit pas longtemps pour comprendre qu'ils étaient tombés dans un ''repaire'' de sorcier de ce monde. Les autres adultes en avaient de même et Harry sentit qu'il n'était pas en position de force. D'un geste de sa main, tous ses guerriers ressortirent leurs dagues, prêts à défendre leur chef. C'est à ce moment, à la surprise de son neveu, que Orcan décida de reprendre la conversation de manière plus diplomate :

« Monsieur,' commença-t-il,' comme mon neveu vous l'a dit, je suis Orcan de Milace. Nous ne sommes pas ici pour nous battre contre vous, sauf si vous nous y contraignez. Accepteriez-vous que nous discutions après que nous ayons tous rangés nos armes et que vous vous soyez présentés car mon neveu vous disait la vérité quand il annonçait ignorer votre nom. Sachez que nous ignorons même où nous nous trouvons.

- J'accepte volontiers parlementer avec vous Orcan de Milace. Aussi, dois-je me présenter : Je suis Albus Dumbledore, directeur de cette école. Maintenant si vous voulez bien me suivre, je vais vous mener à mon bureau afin que nous puissions discuter tranquillement. »

Orcan acquiesça tandis qu'Albus Dumbledore se levait pour le rejoindre. Mais ce que le vieil homme n'avait pas prévu, c'était que Harry et sa famille, ainsi que Garion, accompagnerait Orcan. D'ailleurs, en s'en rendant compte, il exprima ce qu'il pensait pour cette discussion juste avant de sortir de la salle où il se trouvait :

« Je pensais que nous ne serions que deux, Orcan de Milace et moi-même, à aller discuter dans mon bureau. Or je m'aperçois qu'il y en trois autres sans compter le gamin. »

Harry répliqua agressivement, ne laissant pas passer le fait que l'on parle de son fils comme si ce n'était qu'un vulgaire objet :

« Rien ne vous interdit d'amener quelques uns de vos collègues. Mais si vous voulez, je vous explique pourquoi nous vous suivons : pour mon oncle, c'est extrêmement simple, c'est vous qui l'avez convié. Pour moi, je suis en charge de toutes les personnes qui sont venus avec moi, mon oncle y comprit. Quant à ma femme et mon fils, il est hors de question que je les laisse dans votre salle de réception en compagnie de vos sorciers. D'autant plus qu'en les observant, certains ne m'avaient pas l'air très avenant et il est normal que je veuille protéger ma famille. Quant à Garion, sachez que je ne sais pas si peux vous faire confiance et il est normal qu'il y ait quelqu'un pour protéger ma famille si j'échoue à cette fonction. Des questions ?

- Non, mais je vous demanderais jeune homme de changer de ton avec moi. Je n'apprécie guère d'être traité de la sorte alors qu'un coup de baguette pourrait me débarrasser de vous.

- Je vous mets au défi d'y parvenir. Mais nous verrons cela plus tard. Désirez-vous où non être accompagné par quelques uns de vos collègues pour cette réunion ?

- Minerva, Severus,' fit le vieux directeur en se tournant vers ses collègues,' acceptez-vous leur offre ?

- Albus,' fit la femme qui avait été interpellée,' je pense qu'il serait mieux de faire la répartition des élèves et que nous mettions cette réunion juste après le repas. Bien que leur arrivée est pour le moins insensée, il serait de notre devoir de nous montrer courtois.

- Mouis… pourquoi pas ? Qu'en dites-vous ? »

Ce fut Orcan qui répondit :

« J'approuve la proposition de Mme … ?

- McGonagall, Minerva McGonagall,' fit la concernée.

- Enchanté Madame,' répondit courtoisement l'elfe.' Donc je disais que j'approuvais la proposition de Mme McGonagall. Je suppose que les ''élèves à répartir'' sont les enfants qui se trouvent entre nos guerriers et votre table, n'est-ce pas ?

- Vous supposez bien,' acquiesça Dumbledore.

- Merci, donc ses jeunes enfants risquerait d'attendre longtemps et je ne voudrais pas vous priver de votre dîner. Et puis je doute que Romeer accepte de passer la soirée sans manger. Aussi, j'accepte votre invitation à dîner avec joie, tout comme le reste de ma famille. N'est-ce pas Harry ?' ajouta-t-il en voyant ce dernier grimacer au mot ''joie''.

- Oui, bien sûr. J'accepte avec joie l'invitation de notre très cher hôte (quelque peu forcé) qui vient juste de me menacer. J'en serais presque à regretter certains nobles ''très agréables'' de mon enfance. Qu'en penses-tu Garion ?

- Je sais pas, j'hésite beaucoup tu sais. Quoique celui du Nord, je préfère ne pas le revoir de ma vie.

- Je l'avais oublié.

- Harry, Garion,' grogna Orcan,' un peu de tenu et montrer digne de votre rang. »

Le ton d'Orcan mettait un point final à la discussion des deux jeunes et ils passèrent tous à table (après quelques petits arrangements dans la Grande Salle). Harry, avec sa famille et Garion, s'installèrent donc à la table professorale tandis qu'une autre table était apparu spécialement pour les guerriers.

La fameuse répartition débuta dans le silence mais au fur et à mesure, les élèves se détendirent et se mirent à applaudir ceux qui allaient dans leur table. Harry était assis entre sa femme et Minerva McGonagall. Il apprit ainsi comment fonctionnait cette école et cette femme, qui lui avait apparu intéressante quand elle avait prit la parole, il se mit à la respecter. Il sentait que c'était une femme de confiance et sur qui ont pouvait compter. Et puis Romeer, qu'il avait sur les genoux alors que Saliane discutait avec l'homme qui lui avait semblé vraiment très petit (et qui l'était) et avait donc passer le petit à son mari afin de pouvoir parler et manger sans être gêné, semblait s'être prit d'affection pour cette femme qu'il voyait pour la première fois. Et puis la directrice adjointe semblait fondre à la vue de ce petit bout de chou plein de vie. Mais malgré tout, Harry gardait un œil sur Dumbledore qui discutait avec l'homme aux cheveux gras. D'après les informations de la directrice adjointe, il était celui qui se nommait Severus Rogue.

Le reste du repas se passait dans le calme et lorsque Dumbledore fit un petit discours à l'intention des jeunes humains, Harry comprit que les élèves partiraient bientôt pour rejoindre leurs dortoirs. Il fit donc signe à Orcan et Garion de se tenir prêt.

Une fois tous les élèves partis, Harry s'avança vers le vieil homme et lui demanda tout en ravalant son orgueil :

« Excusez-moi Mr Dumbledore mais je voulais savoir si vous avez dans cette demeure, la place de loger tous mes hommes ? Car j'aimerai, en espérant que je n'abuse pas trop de votre hospitalité, passez au moins cette nuit dans votre demeure car je vois mal mon fils en train de dormir autre part que dans un lit. Cela est-il possible ?

- Bien entendu, je vais parler à Hagrid pour les mènent dans une partie du château réservé aux invités. Normalement, chacun pourra avoir sa chambre. Cela vous conviendrait-il ?

- Plus que nécessaire. Je vous suis très reconnaissant de votre offre plus que généreuse. »

Harry vit alors son interlocuteur se dirigeait vers l'homme de près de deux mètres que Mme McGonagall lui avait présenté comme étant Rubeus Hagrid et d'après ce qu'il avait comprit, il était digne de confiance. Puis, après qu'il eut discuté avec Hagrid, Dumbledore fit un signe indiquant qu'ils allaient se rendre à son bureau alors que Hagrid se dirigeait vers les guerriers pour les mener à leurs appartements. Garion, à qui Harry avait expliqué pour le logement, avait prévenu ses hommes pour leur dire de suivre leur guide.

La petite troupe se rendit dans une pièce circulaire. Alors que Saliane et Orcan se montraient dignes de leur rang, Harry et Garion observaient chaque objet avec une très grande curiosité qui n'échappa pas aux humains. Orcan avait du mal à ne pas réprimander les deux jeunes mais il aurait été inconvenant de le faire dans ce lieu, aussi, il se promit de le faire une fois qu'ils seront en privé. Mais il fallait dire que les chuchotements des deux garçons n'étaient pas faits pour le calmer.

Harry trouvait la pièce où il se trouvait fascinante. Et à l'évidence, son ami semblait penser la même chose. Les objets d'argents qui ronronnaient lui semblaient étranges mais ce qui l'intéressait le plus était l'oiseau rouge et doré sur le perchoir à côté du bureau. Jamais il n'avait vu d'oiseau de cette sorte et d'ailleurs il trouvait que l'oiseau le regardait bizarrement et Harry se sentit mal à l'aise devant le regard du volatile. Finalement, ce fut lui qui retira son regard et il remarqua alors que le vieux directeur s'était mis à le regarder avec intérêt. Apparemment, cet homme ne devait pas être habitué que son oiseau porte un intérêt sur quelqu'un. Afin d'ouvrir les discussions, Harry commença à parler :

« Puisque les présentations ont déjà été faites, je propose que nous commencions directement par ce qui nous amène dans votre bureau Mr Dumbledore.

- Si vous le désirez. J'aimerais savoir d'où vous venez pour avoir réussit à entrer à Poudlard de cette manière.

- Oncle Orcan ?' Demanda Harry.' Je préfère que ce soit toi qui présentes notre situation. Enfin, si ça ne te dérange pas,' ajouta-t-il rapidement de peur que son oncle pense qu'il veuille se dérober à la tâche.' Je ne suis pas sûr de ce que je peux dire ou non.

- Je m'en doutais Harry,' répondit Orcan avec un léger sourire.' Mr Dumbledore, Mr Rogue et Mme McGonagall, avant de commencer, vous devez nous jurer que tout ce qui sera dit dans cette ne sera répéter sauf si nous vous précisons que vous pouvez le faire. »

Au lieu de répondre, le vieil homme demanda :

« J'aimerais savoir pourquoi tant de mystère avant de vous promettre ma discrétion. »

Ce fut Harry qui répondit :

« Le danger serait trop grand si trop de personnes sont au courant. Donc à vous de voir, soit vous nous jurez de ne rien répéter soit vous restez dans l'ignorance totale avec pour seul indice, ce que vous savez déjà.

- Je jure sur mon honneur et ma magie de ne divulguer sous aucun prétexte ce que j'entendrais dans cette salle Harry de Milace,' fit Minerva McGonagall en regardant l'intéresser dans les yeux.' »

Harry se sentit touché par cette promesse. Il sentait que jurer par sa magie devait honorifique pour la personne à qui la promesse était faite et le regard outré de Severus Rogue ainsi que le regard légèrement agacé de Dumbledore le prouvaient. Apparemment, il leur semblait impensable que l'un des leur se plie aussi facilement à la demande de leurs ''invités''. Mais l'intervention de cette femme fit réagir les deux hommes qui promirent de la même manière que leur collègue. Puis Harry, d'un geste de la main, insonorisa la pièce afin d'éviter qu'il n'y ait des oreilles indiscrètes. C'était un geste qui était devenu un réflexe étant donné qu'il le faisait toujours quand il sentait une dispute venir avec sa cousine Imilia. De cette façon, il n'y avait personne pour les gronder. Mais contre toute attente, celui que se nommait Rogue avait remarqué l'action du jeune homme et lui demanda d'une voix polaire :

« Puis-je savoir ce que vous venez de faire jeune homme ?

- Vous êtes perspicace pour un humain,' laissa échapper Harry mais il continua sans tenir compte des trois regards surpris des humains et des regards choqués de ses compagnons,' je me suis juste contenté de poser un sort d'insonorisation sur cette pièce car n'importe qui peut écouter à la porte s'il en a l'envie.

- Par contre je ne suis pas sûr de comprendre votre remarque ''pour un humain'',' fit Dumbledore l'air soupçonneux.'

- Ah, euh… j'ai dit ça ?' Demanda Harry légèrement effrayé.' »

Il n'avait jamais su tenir sa langue et il fallait bien que ça finisse par lui jouer des tours. Naturellement il pouvait toujours tenté un mensonge mais il savait pertinemment que les trois humains ne seraient pas dupes. Ce fut Garion, au grand étonnement de son ami, qui se dévoila en dégageant ses cheveux de ses oreilles et qui annonça :

« Comme vous pouvez le voir, nous ne sommes pas des humains mais des elfes. »

Cette simple phrase fut suivit d'un silence qui en disait long sur la stupéfaction des trois humains. Harry jeta un regard reconnaissant à son ami. Au moins, il était tous les deux sur le même navire. Heureusement, quand Harry risqua un coup d'œil à son oncle, celui-ci lui sourit gentiment et le jeune homme comprit qu'il ne lui en voulait pas. Après tout, ils étaient mal si les humains de ce monde détestaient les elfes autant que chez eux. Mais malgré tout, Harry devait avouer que dès le moment où Garion avait dit la fameuse phrase, les mains des trois hommes se tenaient prêtes à sortir leurs dagues de leur fourreau. Après tout, le vieux leur semblait déjà assez fou et qui sait ce que peut faire la folie.

Ils restèrent dans le doute de la réaction de leurs hôtes jusqu'à ce que le dénommé Rogue éclata d'un rire méprisant :

« Des elfes ! Voyez-vous ça ! Les elfes n'existent pas. On les voit seulement dans les contes pour enfants en jeune âge et voilà que des personnes débarquent d'on ne sait où et prétendent être des elfes ! Albus, nous devrions appeler Ste Mangouste afin de leur faire part de prévoir de la place pour au moins 25 patients. »

Ces paroles ne plurent guère à Harry qui répliqua aussitôt tout en sortant sa dague :

« Et moi, je vous conseillerais d'appeler un médecin pour vous soigner si vous continuez à vous moquer de nous. Je ne supporterais guère plus longtemps vos railleries qui m'écorchent les oreilles. »

Voyant que le jeune homme semblait sérieux, Dumbledore intervint :

« Je n'accepterais pas de violence dans mon bureau. Mr de Milace, veuillez ranger cette dague tandis que vous Severus, j'aimerais que vous évitiez vos sarcasmes face à nos invités. »

(POV de Rogue)

Harry et Garion ricanèrent discrètement en voyant l'homme se faire réprimander mais cela n'avait pas échappé au concerné. D'ailleurs, il du fait de très gros efforts pour éviter de dire quelque chose de désobligeant. Heureusement, les deux autres semblaient largement plus raisonnables mais ils n'avaient pas démentit cette histoire d'elfes. Était-il possible que ces êtres de légende existent réellement ? Mais ce n'était pas vraiment cela qui l'énervait le plus mais le fait que le jeune Harry de Milace lui rappelait quelqu'un mais il ne parvenait pas à mettre un nom dessus. Il remarqua que le garçon n'avait pas totalement les oreilles pointues par rapport à son comparse. Il ne pouvait pas comparer avec les autres puisque leurs cheveux étaient coiffés de manière à cacher leurs oreilles. Devant ce fait, il accorda alors le bénéfice du doute à ces gens venus de nul part. Après tout, il avait été convenu qu'il devait raconter ce qu'ils faisaient là et Dumbledore était parfaitement capable de savoir si quelqu'un mentait ou non. D'ailleurs, un coup d'œil à son supérieur lui permit de constater qu'il semblait très intéressé pas cet elfe. Il fronça légèrement les sourcils. Il était rare que le vieux directeur ne porte un tel intérêt à quelqu'un sans raison. Mais bon, les bizarreries du vieux étaient régulières et le maître des potions tentait de ne plus s'en formaliser ce qui lui semblait assez compliqué surtout dans de telles circonstances. Il fut sortit de ses pensées par Dumbledore qui lui demanda :

« C'est évident, n'est-ce pas Severus ?

- Mmm… Oui, si vous le dite,' répondit le concerné ne sachant absolument pas de quoi il était question.'

- Bien, donc comme vous venez d'une autre dimension, je vous propose de vous logez tout le temps que durera votre séjour. Mais quelque chose me gène. Orcan, vous me permettez que je vous appelle ainsi ?' (Acquiescement rapide de l'elfe)' Merci, donc Orcan, vous nous avez dit que les missions dans une autre dimension étaient toujours confiées à des adultes ayant une certaine connaissance sur les recherches sauf pour les cas exceptionnelles. Donc j'aurais aimé savoir, si ce n'est pas trop indiscret, pourquoi avoir confié une telle mission à un jeune homme de moins de vingt ans ? »

(POV d'Orcan)

Les quatre elfes se regardèrent embarrassés. Ils n'avaient pas prévu cette question et ils ne pouvaient plus reculés mais ce que craignait Orcan était que ces humains décident de garder son neveu pour eux sous prétexte qu'il était des leurs. Le conseiller royal était prêt à laisser Harry dans ce monde s'il en montrait le désir par lui-même mais si ces humains se révélaient prêt à tout pour qu'il reste, et bien ils le regretteraient. Il se mit à observer son neveu et remarqua que celui-ci le regardait, ne sachant pas comment réagir face à une telle question. Il décida alors de répondre afin de rassurer le jeune homme :

« En réalité, Harry est originaire de ce monde. Êtes-vous satisfait ? »

Orcan constata avec satisfaction que les trois humains paraissaient abasourdis par sa déclaration. Mais lorsque que le visage du vieux se fendit d'un sourire, il fronça les sourcils. Il avait très vite compris que le vieux directeur était un manipulateur de la pire espèce et un tel sourire lui faisait redouté le pire.

« De notre monde ? Vraiment ? Depuis combien de temps vit-il chez vous ?

- Depuis qu'il a 1 an et quelques mois.

- En pleine nuit je suppose…

- Vous supposez bien, pourquoi ?

- Dans un grand manoir avec deux adultes qui venaient d'être tué sur les lieux ?

- Où voulez-vous en venir ?' Demanda Orcan plus agressivement qu'il ne l'avait voulu trahissant par la même occasion ce qu'il avait refusé d'acquiescer.'

- Je prendrais votre ton comme une réponse affirmative. Et dans ce cas : Je vous souhaite un bon retour parmi nous, Harry Potter. »

Orcan sursauta et fixa son neveu. Celui-ci pâlit à vue d'œil et recula jusqu'à sa femme pour la serrer contre lui. En voyant sa réaction, Orcan réalisa que Harry avait peur de cet homme pour une raison inconnue. Cet homme avait peut-être deviné l'identité du demi-elfe depuis un petit moment que ça ne l'étonnerait pas et Harry devait en avoir conscience. Il demanda alors :

« Depuis quand avez-vous su son identité originelle ?

- Il ressemble tellement à ses parents que ce n'était pas très difficile à deviner. »

Mais Harry ne semblait pas apprécier cette remarque et répliqua froidement :

« Qu'est-ce que vous en savez ? Vous ne les avez jamais connu. Et vous devez être le premier à me dire ça,' ajouta-t-il de manière ironique.'

- Je parlais de tes vrais parents : Lily et James Potter. Morts le 31 octobre 1981 suite à une attaque de Voldemort et tout le monde magique pensait que tu avais subit le même sort. L'espoir va renaître grâce à toi Harry Potter.

- Nous avons répondu à votre question Mr Dumbledore,' coupa Orcan,' maintenant à votre tour : en quoi MON NEVEU ferait renaître l'espoir dans votre monde ? Sachez qu'il est hors de question que l'un des nôtres ne se mêlent de vos affaires parce que vous les aurez manipulés. Nous sommes peut-être des étrangers dans votre monde, mais nous ne sommes pas stupides.

- Mais parfaitement, mais je peux me considérer en droit de considérer Harry comme l'un des nôtres (comme vous le dites si bien) étant donné ses origines. D'ailleurs, j'ai connu la famille Potter personnellement et je compte bien la faire renaître.

- IL N'EST PLUS UN POTTER !' Hurla Orcan,' CE JEUNE HOMME EST LE FUTUR DUC DE MILACE ET C'EST LUI ET SEULEMENT LUI QUI DECIDERA SI IL EST UN POTTER OU NON !

- Baissez d'un ton je vous pris. Bien que vous ayez réussit à effiler à moitié ses oreilles, ce garçon est l'héritier des Potter et l'espoir du monde sorcier.

- Il est aussi un De Milace,' sourit Saliane en parlant pour la première fois,' Elear et Laëna, pour la cérémonie d'adoption, ont pratiqué le transfert de sang faisant de Harry leur fils de sang et d'amour. Voilà la raison de ses oreilles effilées. Il vous faut savoir également que, en cas de décès de mon frère, ce sera à mon époux de devenir l'héritier du royaume elfique. Quant à votre communauté de sorciers, elle a très bien marché sans lui et je ne doute pas un instant que cela continuera. Et puis j'ai l'impression que votre collègue en noir semble apprécier mes paroles. »

Dumbledore se tourna vers Rogue pour lui lancer un regard noir et avant que le vieux directeur n'ait le temps de dire quoique ce soit d'autre, Minerva McGonagall intervint :

« Nous devrions reporter cette conversation à une prochaine fois. Il se fait et nous devrions nous coucher.

- Soit,' acquiesça Dumbledore,' Minerva, pouvez-vous mener nos invités jusqu'à leurs appartements ?

- Bien sûr. Si vous voulez bien me suivre,' ajouta-t-elle à l'intention des quatre elfes.'

Ils la suivirent donc. Comme son collègue, elle n'avait pas réellement intervenu à la discussion.

(POV de Harry)

En sortant de ce bureau, Harry se détendit. C'est à ce moment là qu'il réalisa la tension qui s'était élevé quand le vieux avait dit son nom de naissance. Mais il refusait d'être reconnu comme un Potter. Après tout, il n'avait rien ici alors que dans l'autre monde, il avait une famille, des amis, des guerriers, une femme et un enfant. Que pouvait-il espérer de plus ? Soudainement, il commençait à regretter d'avoir accepté cette mission. Heureusement, leur guide actuellement ne semblait pas partager l'opinion de son supérieur. Elle les mena jusqu'à un tableau représentant un lion, un serpent, un blaireau et un aigle. Harry le trouva magnifique et à la vue de l'expression des trois autres, ils partageaient son avis. Elle donna le mot de passe (''Phénix'') et ils pénétrèrent dans une très grande salle. Un mot de la part de l'un des guerriers indiquait le logement de chaque elfe. Eux même choisirent leurs chambres alors que la directrice adjointe se retirait en leur souhaitant une bonne nuit.


Voilà ! Le chapitre est fini. Je n'ai malheureusement pas le temps de répondre aux reviews encore une fois. D'ailleurs quand on voit le temps que j'ai mis pour écrire ce chapitre mais les devoirs avant tout. J'essaierais d'en finir un autre pendant les vacances (qui sont pour moi dans une semaine). Voilà !

Harpiotte.