Chapitre 5
Harry qui l'avait suivi, ainsi qu'Amandine, avait descendu ses affaires scolaires dans la salle à manger et ainsi ils pourraient l'aider comme le ferai des parents. Tom soupira en voyant les devoirs qu'il avait à faire. En botanique il devait faire un devoir sur les filets du diable et leur environnement de prédilection et surtout expliquer les raisons de cela. En potion, il devait décrire les ingrédients principaux contenus dans la potion de confusion, leurs effets prit séparément et leurs effet secondaires. En métamorphose, décrire les différentes phases que comportent les transformations d'objet à animal. En Astronomie la lecture du ciel et les positions de certaines constellations et en enchantement, le sortillège d'allégresse. Et en défense contre les force du mal, décrire les créatures des tènèbres les plus communes.
Il soupira devant tout le travail qu'il avait à faire. Mais il cessa de soupirer quand il vit Harry prendre le livre de botanique et commencer à lui expliquer les choses. Le jeune homme lui expliquait avec patience et douceur sans s'énerver si Tom ne comprenait pas quelque chose. Il fit la même chose pour toutes les matières, Tom était ravi pour la première fois, il comprenait vraiment les potions et à la manière dont lui avait expliqué Harry, c'était nettement plus facile. Ce fut deux semaines de travail intense qui étaient coupées de temps à autre par une Amandine qui apportait de gros gâteaux succulents. Le jeune garçon fit tout seul ses devoirs, car Harry et Amandine lui disaient que c'était plus glorifiant et que si tout était bon, c'est lui tout seul qui serait le bénéficiaire des félicitations et non un autre. Tom avait compris et quand les deux semaines furent terminées, tous ses devoirs étaient achevés et posés sur son bureau. Maintenant qu'il avait terminé, Amandine lui dit :
-Bien, maintenant, à part quelques petites révisions de temps à autre, tu vas pouvoir passer ton temps à t'amuser.
Harry fit apparaître des fusils à eau en plastique qu'il donna à Amandine et à Tom. Puis lui-même pointant sa baguette sur eux, il déclenchant une terrible bataille d'eau. Leurs rires résonnaient dans le domaine et leurs voisins se demandèrent la raison. Les Potter étaient en train de faire une réception quand l'un des sorciers vit la femme et l'enfant asperger l'homme qui explosa de rire et se défendait comme il le pouvait. En plus des trois humains, il y avait des animaux qui jouaient dans le parc. C'était vraiment le paradis. Il se tourna vers ses hôtes et demanda :
-Qui est cette famille ?
Le maître de maison observa avec mépris les voisins qui jouaient comme des enfants et répliqua :
-Les Evans. Elle est une moldue, lui un sorcier et l'enfant un enfant adopté.
-Etrange famille.
-Tsssss ! L'enfant est à Poudlard mais chez les Serpentard. Rien de bien ne sortira de cet enfant.
-Je crois que vous vous trompez. Cet enfant peut faire des grandes choses, et puis il a un bon environnement familiale même si ce n'est pas sa famille d'origine. Regardez-le, je n'ai jamais vu un enfant aussi heureux.
Les différents sorciers observèrent cette petite famille, mais quand l'un des enfants voulut se faufiler pour les rejoindre, les barrières magiques se mirent en place et le rejettèrent avec un extrême violence. Les sorciers étaient stupéfaits, la petite famille était à l'écart du monde magique, ils ne voulaient que personne puisse les embêter. Quand midi fut venu, Tom, Amandine et Harry déjeunèrent sur l'herbe. Ils dévorèrent le picnic que leur avaient préparé les elfes de maison. Quand ils furent bien rassasiés, ils s'allongèrent sur le dos et firent une bonne petite sieste, leurs animaux se couchant sur leur ventre. Tom était en train de caresser le bébé tigre quand il entendit une voix murmurer :
-Mais ils vont partir ces longues jambes ?
Tom redressa la tête observa dans tous les sens, puis il vit Harry qui le regardait et qui par un petit mouvement de tête lui montrait une couleuvre qui voulait passer. Harry lui dit :
-Tu es un fourchelangue, comme moi. Tu sais parler aux serpents.
-C'est vrai !
-Oui, et surtout ne le dit pas à...
-JE PARLE AUX SERPENTS !
-QUOI ! Mais c'est génial !
-... à Amandine, ni aux autres sorciers ! Soupira Harry en baissant la tête.
La jeune femme prit le jeune garçon dans ses bras et l'entraîna dans une gigue d'enfer. L'enfant éclata de rire, de même qu'Harry en voyant que tout ce qui était mal vu par les sorciers était qualifié de super génial par la jeune femme. Tom se mit à rougir quand Amandine s'exclama :
-Je suis vraiment heureuse et fière de savoir que tu as un don aussi rare. Mais Harry a raison, tu ne dois le dire à personne, ils seraient morts de jalousie et ils risqueraient de te traiter en paria. Ne le dis qu'à une personne en qui tu peux avoir toute confiance.
-D'accord.
Il surprit un étrange regard entre Amandine et Harry. Il sentit immédiatement qu'il y avait anguille sous roche et demanda :
-Qu'est-ce que vous me cachez ?
-Bien. Tu dois savoir que je t'adore, je t'aime comme si tu étais mon frère ou même mon propre fils.
-Je le sais. Sinon, tu ne m'aurais pas adopté !
-Il est malin ce petit. Se moqua gentiment Harry.
-Voilà. Tu sais qu'avec la magie, tu peux faire n'importe quoi. Et bien, Harry et moi ne sommes pas de cette époque. C'est par magie que nous sommes arrivés ici, parce que je voulais te retrouver. Un sorcier puissant de notre époque nous a amené ici.
-Tu viens du futur ?
-Oui. Et il y a un mais !
-C'est quoi ?
-La magie a ses limites et pour nous, la limite est le temps. Le sort n'est pas définitif et nous repartirons le dernier jour de ta dernière année à Poudlard.
-Ce n'est pas vrai. Vous n'allez pas m'abandonner. Pas maintenant.
-Non, pas maintenant. A la fin de ta septième année. N'aies crainte, tu auras dix huit ans à la fin de ta dernière année. Tu seras plus vieux que maintenant et tu n'auras plus besoin de nous, car tu seras indépendant. Et puis, tu seras assez vieux pour créer ta propre famille. Et puis n'oublie pas que nous nous reverrons dans soixante cinq ans.
-Vous allez me manquer.
-Nous ne partons pas maintenant, mais je préfère te prévenir, afin que tu ne sois pas pris par surprise.
-C'est dans longtemps alors ?
-Oui, dans longtemps et après, nous nous retrouverons plus tard. Ce ne sera pas un adieu, mais juste un au revoir très long.
-J'ai eu peur que se soit à jamais.
-Oh! Que non, mais tu seras un vieil homme et nous ne serons tout jeune par rapport à toi.
Tom les serra contre lui et murmura :
-Je vous aimerai toujours et vous serez fier de moi.
-Nous le sommes déjà.
Tom eut un sourire immense et pour lui, c'était le plus beau jour de sa vie. Cet été là, fut le meilleur, il avait terminé rapidement tous ses devoirs et ensuite, il avait eut tout son temps libre pour jouer avec ses parents adoptifs. Il était heureux qu'ils lui aient fait assez confiance pour lui dire toute la vérité et il voulait être digne de cette confiance. Malheureusement pour Tom, il découvrit pour la première fois de sa vie que le temps passait très vite quand on s'amusait. Et avant de pouvoir comprendre ce qu'il se passait, le 1er septembre était déjà arrivé et avec lui le retour à Poudlard.
Ce soir là, il fit à regret ses bagages, ne voulant pas retourner dans cette école, mais rester avec ses parents. Il pleura toute la nuit ainsi que le lendemain, même s'il cachait ses larmes. Il fit ses au revoir à tout le monde, y comprit Margaret, Ivon et Ivan. Puis, la voiture quitta le domaine qui murmura :
-Au revoir, jeune maître !
Là, se fut la parole de trop et Tom fondit en larme, il ne vit pas qu'Amandine avait énormément de mal à ne pas pleurer. Quand ils arrivèrent dans la grande ville de Londres, les moldus regardèrent avec stupéfaction cette voiture d'un autre temps se garer. Harry alla chercher un chariot, puis installa les malles de Tom dessus ainsi que la cage de sa chouette et de son chat. Toute la petite famille alla vers la voie neuf trois quart en faisant attention à ne pas être remarquée par les moldus. Amandine murmura :
-Dire qu'il y a deux mois je te serrai contre moi et je t'annonçais que tu viendrais vivre avec nous.
-Oui.
Tous les trois entrèrent dans le train rouge et installèrent les bagages du jeune garçon. Sur la banquette, Amandine plaça les cages des deux animaux, puis Harry et elle descendirent suivit de près par Tom qui avait l'air vraiment plus qu'intéressé par le train et leur tournait le dos. Puis brusquement, il se retourna et se jeta au cou d'Harry. Le jeune homme était stupéfait, puis referma ses bras sur le corps de celui qui serait la perte de sa famille et le serra fort contre lui. Il tentait de retenir ses sanglots, il était triste à l'idée de voir quitter cet enfant qui avait illuminé sa maison. Tom pleurait sans retenu dans ses bras et murmura ce qu'il avait toujours voulu dire à quelqu'un :
-Je t'aime,... papa.
Harry dit en embrassant le haut de la tête de Tom :
-Surtout ne dit pas aux autres que tu peux parler aux serpents, ils risqueraient de mal le prendre.
-Oui, papa.
-J'adore quand tu m'appelles comme cela, ça veut dire que j'ai réussi un peu mon travail de père de substitution.
Tom quitta l'étreinte d'Harry, se tourna ensuite vers Amandine et lui dit en reniflant pitoyablement :
-Je sais que tu voudrais n'être que ma soeur, et je le voulais au début. Mais maintenant, pour moi, tu es ma mère.
-Alors c'est ce que je serai. Répondit la jeune femme en le serrant fort contre elle.
Tom les embrassa une nouvelle fois, puis entra dans le train et regarda avec tristesse le quai s'éloigner. Il ouvrit la fenêtre et fit de grand geste vers ses parents. Il eut un sourire à travers ses larmes quand il vit les deux adultes les lui renvoyer avec des baiser pour Amandine. Quand Londres fut loin, il s'assit lourdement sur la banquette et observa stupidement celle en face de lui. Il ne réagit même pas quand la porte s'ouvrit sur Franck Potter. Ce dernier s'exclama un peu méchamment :
-Alors...
Il n'eut même pas le temps de finir sa phrase que Tom pleurait à chaudes larmes. Franck ne savait plus quoi faire et lui demanda très intrigué :
-Pourquoi tu pleures ?
-Je ne sais même pas. J'ai tout ce que j'ai toujours voulu avoir, j'ai jamais été aussi heureux de ma vie. Alors pourquoi je suis triste à en pleurer ? Sanglota Tom.
Franck le regardait avec stupéfaction et lui dit :
-Mais c'est normal. Tu es triste parce que ta famille te manque. Tu n'as jamais ressenti cela ?
-Non. Renifla Tom. C'est la première fois que j'ai une famille. Je n'en avais pas avant. Personne ne m'a jamais aimé. Le directeur de l'orphelinat me battait parce que j'étais un sorcier.
Franck le regardait avec horreur, il n'aurait jamais pensé que l'enfant en face de lui avait été aussi mal traité. Il regretta tout ce qu'il lui avait dit et fait l'année dernière. Il se rappela du dernier jour des cours, la nouvelle famille de Tom était allée sur le chemin de traverse et Franck, curieux, lui demanda :
-Je... je voudrais savoir, vous avez fait quoi au Chemin de Traverse ?
Tom eut un grand sourire et lui raconta :
-Ma mère m'a acheté la moitié de la ménagerie magique. Mon père a failli faire une attaque cardiaque quand il a vu tous les paquets, surtout quand elle l'a utilisé pour ramener les animaux à la maison.
-Tu es heureux, avec eux.
-Oui, je n'ai jamais été aussi heureux de ma vie.
Franck regarda les cages et lui dit :
-Tu sais que tu n'as le droit qu'à un seul animal !
-Essaie de forcer ma mère. D'après mon père, elle a rossé un sorcier et sans utiliser la magie. Alors mon père qui a un caractère bien trempé face à ma mère, c'est atroce, ils se sont disputés pendant plus de vingt cinq minutes. Je n'ai jamais eut aussi honte de ma vie.
Franck éclata de rire devant la tête de son vis à vis. Tom libéra son chaton qui s'amusa immédiatement après avec la main de Franck. Le jeune gryffondor se mit aussi à jouer avec le chaton tout en observant Tom lire un livre dont le titre était : Magie noire à Brest. Il lui demanda :
-C'est quoi ce livre ?
-C'est à ma mère, c'est bizarre. C'est un livre moldu.
-C'est pas un livre de magie noire ?
-Oh non, c'est un roman. De toute façon, mon père trouve qu'il est stupide de sectariser la magie comme cela. Lui il pense que la magie est neutre, mais que se sont les intentions qui sont derrière le sort qui rende la magie noire ou blanche.
Les deux jeunes commencèrent à discuter de la magie, mais ils furent interrompus quand des gryffondors pénétrèrent dans le compartiment de Tom et regardèrent avec mépris le jeune serpentard qui comprit que la fragile paix entre lui et Franck arrivait déjà à sa fin. Il soupira lourdement et attendit la suite. Franck demanda aux gryffondors :
-Bonjour les amis, on peut faire quelque chose pour vous ?
-Franck, pourquoi tu restes avec ce serpent ?
Tom ressortit son livre et allait continuer à le lire quand Franck répondit :
-Nous apprenons à nous connaître. Après tout, nous sommes voisins.
Le jeune serpentard fit un sourire timide à Franck tandis que l'un des importuns s'étranglait :
-Voi... voisins ?
-Oui. Répondit calmement Tom.
-On t'a pas parlé Riddle ! Rugit le gryffondor.
-Evans ! Rectifia Tom.
-QUOI !
-On ne dit pas quoi, on dit comment ! Remarqua Tom avec un léger sourire.
Son nouveau voisin pouffa de rire en voyant le jeune serpentard remettre gentiment Victor Weasley à sa place. Le rouquin fou de rage se tourna vers Franck et lui posa un ultimatum :
-Potter, c'est simple. C'est lui ou nous !
-De véritables amis ne m'auraient pas ordonné de choisir. Répliqua Franck écoeuré.
Tom ne voulant pas que le jeune garçon ait des problèmes tenta de calmer le jeu et murmura :
-Tu devrais peut-être...
-Tom, je pensais avoir de véritables amis. Mais tout ce qui leur importe, c'est la richesse et l'influence de ma famille.
-Les Potter sont influents ?
-Bien sûr sale serpentard ! Cracha Weasley.
-Je ne suis pas sale, j'ai pris une douche ce matin. Ce qui n'est pas ton cas, d'après l'odeur qui se dégage de ta personne.
Franck éclata de rire...
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