Chapitre 7
C'est vrai quoi, la seule qui avait le droit de poser les yeux sur Tom Evans, c'était sa petite soeur, Aurora et non cette fausse Gena Rowland qui était plus attirée par l'immense fortune des Evans que par Tom en lui-même. Et il ferait tout pour que son meilleur ami la voit telle qu'elle était vraiment. Il eut une grimace de dégout quand cette espèce de ... posa son gros c... sur les genoux de Tom et osa l'embrasser. Beurk ! Ça devait être comme embrasser une limace. Comment Tom arrivait à nepas vomir ? Et dire que tous les deux sortaient ensemble depuis deux ans. Cette saleté était en plus à Gryffondor. Il la détestait et n'était pas le seul, Aurora pleurait chaque jour quand elle voyait le jeune homme au bras de cette pétasse. Même Amandine était prête à lacher Séti sur elle et en plus avec l'autorisation d'Harry. Séti était un basilic que les deux garçons avaient trouvé dans la chambre des secrets de Serpentard, quand ils avaient découvert que la mère biologique de Tom était la dernière descendante de Serpentard. Ce fut à ce moment qu'il découvrit que Tom parlait aux serpents. Franck avait accepté sans problème le don de son meilleur ami, car à force de vivre avec Amandine, il avait appris la tolérance et puis parler aux serpents ça épargnait plein de morsures. Mais à Poudlard, ça avait fait un foin monstrueux. Amandine, quand elle avait découvert que les élèves osaient embêter son petit poussin pour ça, avait envoyé des beuglantes à toute l'école où elle leur crachait leur quatre vérités. Tom était rouge de honte et Franck complètement mort de rire. Tom avait demandé l'autorisation à ses parents de garder Séti et ils avaient accepté à condition que le basilic ne tue personne avec son regard. Tom ravi était descendu dans la chambre et avait expliqué au basilic que ses parents venaient pour l'emmener dans son nouveau domaine, celui des Evans. Qu'il allait se faire chouchouter par sa mère. Le serpent avait accepté à contre-coeur et d'après ce que lui avait dit Tom, la rencontre Amandine-Basilic avait été mémorable.
Flash Back
Tom était en train de courir dans les couloirs sans remarquer que le professeur Dumbledore le suivait de très près. Tom ouvrit la porte de la chambre des secrets et courut en appelant le serpent. Le professeur de métamorphose avait un peu de mal à le suivre, mais il devint blême quand il vit que la chambre des secrets était réelle et que le monstre était un basilic. Basilic qui écoutait avec attention ce que lui racontait Tom en fourchelang. Le jeune professeur avait but une potion qui permettait de comprendre toutes les langues y compris celle des serpents et il faillit s'étrangler de rire quand il écouta ce que racontait le jeune serpentard.
-Séti, tu sais la nouvelle ? S'exclama Tom totalement excité.
-Non, mais je suis sûr que tu vas me la raconter. Répliqua froidement le serpent.
-Et bien j'ai raconté à ma mère que je t'avais découvert et elle vient de me répondre.
-Je t'avais dis de ne le dire à personne ! Gronda le serpent géant.
-Tu ne connais pas mon père, il était déjà au courant que tu existais.
-Comment cela se fait-il ? A part mon maître Serpentard, personne ne le savait, même pas les autres fondateurs.
-Ils viennent du futur et ils savent tout.
-Bon, qu'est-ce que t'a dis ta mère ? Soupira le serpent en comprenant que le jeune humain trépignant devant lui n'allait pas le lâcher jusqu'à ce qu'il dise ce qu'il voulait dire.
-Et bien, elle veut que tu viennes vivre dans notre domaine, que tu puisses circuler à ta guise dans le jardin et la maison.
-Quoi ! Mais aucun sorcier normalement constitué ne laisserait un basilic se promener dans un domaine. S'exclama le serpent stupéfait.
-Ma mère est une moldue et elle adore les basilics. Elle a découvert une image d'un basilic et maintenant, il sert d'emblême pour le domaine.
-Un basilic, un emblême ? Mais... Le Serpent était un peu perdu, il n'avait jamais vu ça de toute sa longue existence.
-La seule chose qu'ils veulent, c'est que tu ne tues pas de ton regard. Si tu es d'accord, j'envoie un hibou et ils viennent te chercher pour te ramener à la maison.
Le serpent, s'il avait eu la possibilité, se serait mis à pleurer. Des gens qui ne le connaissaient pas et qui voulaient de lui ? C'était un miracle. Il s'ennuyait tellement, seul dans cette partie de Poudlard où personne ne venait jamais. Et voilà qu'il avait l'opportunité de revoir le soleil ? Il siffla tout excité :
-Je suis d'accord. Je te jure sur l'amour et le respect que je ressentais envers mon maître Salazar Serpentard, que je ne tuerai personne de mon regard.
-Super. Je vais chercher un hibou et je reviens tout de suite.
Tom partit en courant, remonta à tout allure, alla à la volière, écrivit le message pour ses parents et envoya le hibou qui fila droit vers le domaine des huluberlus comme tous les sorciers l'appelaient. Puis il redescendit et en moins de trente minutes, fut devant le gros serpent, en sueur et tout essoufflé. Le professeur Dumbledor s'approcha et donna à Tom un mouchoir en lui disant :
-Monsieur Evans, je suis sûr que vos parents seraient ravi d'avoir un basilic chez eux, mais comment mettre un serpent de quinze mètre dans le coffre d'une voiture aussi petite que celle de votre mère ?
Tom sursauta violemment et baissa la tête quand il croisa les yeux bleus pétillants du professeur de Métamorphose. Le serpent qui venait de jurer de ne tuer personne de son regard observait les deux humains en attendant un ordre. Tom murmura d'une petite voix :
-Mon père est puissant et ingénieux, je suis sûr qu'il saura quoi faire pour régler le problème, sans passer par le découpage d'un pauvre serpent sans défense.
Dumbledore et Séti pouffèrent de rire mais ils se turent quand le hibou revint avec la réponse de la missive sous la forme d'une beuglante :
-ON T'ATTEND DEVANT LE CHÂTEAU !
Dumbledore bailla afin de déboucher ses oreilles et demanda à Tom :
-Est-ce normal que votre mère utilise toujours des beuglantes pour vos lettres ?
-Oui, elle trouve cela trop génial.
Là, le pauvre professeur éclata bruyamment de rire, puis se calmant un peu, dit à Tom :
-Bien mon enfant, il faut sortir et avec ce serpent, cela ne va pas être facile.
-Si, Franck va faire une diversion pour que tous les professeurs soient au même endroit et comme cela on va pouvoir partir tranquillement.
Le serpent se mit à siffler et le professeur découvrit avec déception, qu'il ne pouvait plus comprendre le fourchelangue. Il enjoignit son élève et le gros serpent à le suivre, puis sortit de la chambre. Le jeune professeur fut stupéfait quand il découvrit qu'il n'y avait personne nul part, mais quand ils passèrent devant les portes closes de la grande Salle, il comprit. Le jeune monsieur Potter avait dû bloquer toutes les portes et tout le monde était coincé dans la salle. Dumbledore éclata de rire et se fut en riant qu'il sortit dans la cour. Là, il vit la petite voiture qui attendait le serpent. Amandine en le voyant s'exclama :
-Wouaaa ! C'est génial. Il est super beau. Steuplait Harry on peut le garder. Regarde, il est tout trognon.
Harry se tourna vers le Basilic et lui dit en secouant la tête :
-Mon ami, je te plains.
-Pourquoi ?
-Parce que maintenant elle va passer son temps à te chouchouter. Mais de toute façon, elle le fait avec tout ce qui a le courage d'entrer dans le domaine. Oh, une chose. Elle idolâtre les serpents, alors ne soit pas surpris si elle commence à te dorloter.
Le professeur observait avec stupeur le jeune homme qui dégageait une puissance magique incroyable papoter paisiblement avec un serpent géant. Le serpent regardait avec stupeur la petite moldue qui commençait déjà à le dorloter. Harry regarda le serpent avec l'air de dire : je t'avais prévenu. Tom se tourna vers le basilic et lui dit :
-Je vais lui dire ton nom, sinon elle serait capable de t'appeler Basil le basilique.
-Je préfère Séti. Répondit le serpent en frémissant à l'idée de s'appeler Basil.
-Maman ?
-Oui, mon petit trésor ?
-En fait le basilic a déjà un nom.
-C'est lequel ?
-Séti.
-Oh ! Et moi qui voulait l'appeler Basil. Ben c'est pas grave. Hein, Séti.
Elle le cajola encore plus grattant un endroit particulièrement sensible du serpent, sous le menton. Séti se mit sur le dos et laissa la jeune moldue le chevaucher pour qu'elle le gratte plus longtemps. Harry soupira lourdement et lui dit :
-Amandine, c'est pas tout ça, mais on le met où dans la voiture.
-Mais, c'est tout simple. Tu réduis la voiture et tu la mets dans ta poche, tu rentres à la maison et Séti et moi, on fait le chemin en rampant et marchant pour moi.
-O.O'... NON MAIS CA VA PAS ! JE NE VAIS PAS TE LAISSER SEULE ALORS QU'IL Y A DES MALADES DE LA BAGUETTE PAS LOIN ! C'EST HORS DE QUESTION. On part tous les trois.
-Alors, on y go.
Elle remit les pieds sur terre et faisant un geste vers Séti, lui dit :
-Tu viens Séti, on rentre à la maison.
Harry lui traduisit la phrase et le serpent suivit la jeune femme qui repartait en chantonnant tranquillement. Harry soupira lourdement, réduisit la voiture, la mit dans sa poche et après avoir serré Tom contre lui, partit en courant pour rejoindre sa femme, même s'ils n'étaient pas officiellement marié et que l'acte était un faux. Il la trouva sur le dos du serpent qui attendait patiemment le sorcier. Tom observa avec joie et amour sa petite famille qui venait de s'aggrandir partir vers le domaine.
Fin du Flash Back
Franck décida de montrer le véritable visage de Gwendoline au repas de répartition. Quand le repas commença, il se tourna vers Tom qui avait pris l'habitude de manger à la table des gryffondors une semaine sur deux, et lui demanda :
-Mais Tom, depuis que tes parents sont ruinés, comment vas-tu faire pour payer tes études ?
Le jeune homme le regarda avec stupéfaction tandis que toute la table des gryffondors le regardait attendant la réponse. Tom pensant à une blague répondit :
-C'est simple, je piocherai dans ton héritage.
Brusquement, Gwendoline se leva d'un bond, gifla Tom et hurla :
-Je ne veux plus jamais te revoir. Je ne vais pas épouser un sans le sous, un roturier, un serpentard.
Franck se leva d'un bond, prêt à faire ravaler ses paroles à la jeune femme, mais calmement Tom lui prit le bras et le fit se rasseoir. Franck froidement cracha :
-Je savais que tu n'étais avec lui que pour son argent, mais je ne pensais pas que tu étais aussi ignoble.
Victor Weasley qui avait fait la paix avec Franck et avec Tom lui lança avec un regard écoeuré :
-Tu es la honte des gryffondors, et dire que j'étais comme toi avant. Heureusement que j'ai évolué, parce que j'ai vraiment honte de ce que j'étais.
Tous les gryffondors la regardèrent avec mépris tandis que Tom lui disait froidement :
-Ma famille est assez aisée pour racheter Poudlard, le raser, construire un château dix fois plus gros et avoir encore assez d'argent pour en construire cinq autres. Ma mère avait raison, tu n'es même pas digne de cirer les pompes de mon ancien directeur. Tu me dégoûtes.
Tom détourna la tête et son regard capta la personne qui comptait le plus pour lui, Aurora Potter. Mais il n'avait pas le courage de lui dire ses sentiments. Alors il passait son temps à la regarder en imaginant ce qu'il pouvait lui dire. Bien qu'il sache qu'il ne pourrait jamais le faire. Il était dans ses rêves quand Franck lui donna un coup dans les côtes qui le réveilla. Il sursauta violemment quand il vit à côté de lui Aurora qui lui faisait un doux sourire. Il devint écarlate, bafouilla une quelconque formule de politesse et tenta de s'enfuir en vitesse, mais la jeune gryffondor lui attrapa le bras et décida de prendre les choses en mains. Tom eut l'air d'avoir pris feu et c'est à ce moment qu'Aurora comprit le jeune homme. Tom Marvolo Evans était horriblement timide et préférait sortir avec une fille qu'il n'aimait pas plutôt qu'oser parler à l'élue de son coeur. Tom écarlate regardait stupidement cette main tenir son bras et avant de pouvoir bafouiller une autre excuse bidon, elle le tira vers elle. Tom fut déséquilibré et devant toute l'école, elle osa ce qu'elle avait toujours voulu faire depuis ce jour où son frère et elle avaient quitté le manoir familial pour celui des Evans, elle l'embrassa.
Elle eut peur que le jeune homme ne s'enfuit en courant et reste cloîtrer dans la chambre des secrets jusqu'à la fin de ses jours. Mais au contraire, il prit son courage à deux mains et l'embrassa passionnément. Franck était ravi, surtout quand Tom, en relâchant la jeune fille, osa lui dire ce qu'il avait toujours voulu lui dire depuis le jour où il l'avait vu avec son chaton :
-Aurora, je... je... je t'aime.
La jeune fille eut un grand sourire ravi, elle avait enfin mis la main sur son serpentard et n'avait pas l'intention de le laisser s'échapper. C'est pour cela qu'elle s'assit sur les genoux d'un Tom écarlate et lui murmura à l'oreille :
-Je t'aime mon Tommy. Et si tu me le demandais, j'abandonnerai mon nom, ma famille et même ma vie pour toi.
Tom eut les larmes aux yeux et lui murmura à son tour :
-J'abandonnerai ma famille si tu me le demandais.
-Et je ne le ferais jamais, car je sais à quel point elle compte pour toi, et puis j'adore ta mère. Elle est gentille comme tout et ferait n'importe quoi pour ton bonheur.
Tom, ressemblant à un feu de signalisation, l'embrassa tendrement et ne fit pas attention au grondement de rage venant de Malefoy. Tom fit rire Aurora en lui embrassant le cou et là, se fut la goutte d'eau qui fit déborder le vase. Malefoy se leva d'un bond, fonça vers les gryffondor et rugit :
-Cette fille est moi, alors si tu ne veux pas avoir d'ennui, saleté de demi-sang, laisse-la.
Tom calmement lui répliqua :
-Si tu ne veux pas finir en bouillie pour serpent, rejoins ta place, car Séti n'aime pas qu'on me menace, ni que l'on menace Franck et Aurora.
-Et c'est qui ce Séti ?
-Séti, tu peux venir !
Des cris résonnèrent quand un gigantesque basilic apparut tenant dans sa gueule une petite lettre noire. Malefoy devint blême et décampa vite fait de crainte d'être bouffé par un serpent de quinze mètre de long.
A suivre
