Voici le dernier chapitre de cette fic qui j'espère vous a plu. Je ne voulais pas faire une fic trop longue, mais je ne voulais pas non plus perdre des informations sur la possible vie de Tom s'il s'était retrouvé entre les mains d'Amandine. j'espère que ce chapitre va vous plaire autant qu'il ma plu. Ma beta lectrice était en larme quand je le lui ai lu. Alors j'arrête de vous parler et je vous enjoins à lire cet ultime chapitre. Bonne lecture.

-

-

-

Chapitre 8

-

-

-

Tom caressa tendrement le serpent et ouvrit la lettre, la voix d'Amandine résonna dans la grande salle silencieuse :

-Mon poussin, j'ai une nouvelle assez triste pour Franck et sa petite soeur. Le manoir Potter vient d'être attaqué et bizarrement, il a refusé de défendre leurs parents. Monsieur et Madame Potter viennent de se faire tuer et... ouhhhh ! Ça doit faire mal ça. Y a un auror qui vient de se prendre un sort en pleine mâchoire. Aïe, aïe, aïe ça pisse le sang... Harry tu vas où là ?... QUOI ! NON MAIS CA VA PAS LA TÊTE ! NON ! MARGARET ! Pourrais-tu empêcher monsieur-je-me-fourre-dans-les-pires-ennuies-toutes-les-cinq-secondes de sortir du domaine ? Merci... Oui, je sais, je suis une sale petite peste qui mérite des baffes et alors je suis fière de l'être.

Tous venaient de comprendre qu'ils avaient la retransmission en directe du combat. Tom ne bougeait plus et tous voyaient ses mains trembler. Il était terrifié, il avait peur que ses parents ne soient assassinés. Franck lui murmura :

-Margaret les protège.

Pendant ce temps, Amandine continuait à causer comme si de rien n'était.

-Tiens, y a moins de bonsommes en noirs... Quoi ! Tu veux ma photo vieux schnock ! QUOI ! TU VAS VOIR SI JE N'AI AUCUN POUVOIR ET QUE JE SUIS UNE MISERABLE MOLDUE! IVAN, IVON PULVERISEZ-LE CE SALE BATARD !... Ah-ah ! Alors ça fait de ce faire réduire la tronche par des statues en pierre hein ? Ça fait mal. Il a bobo, pobre victima !... Tiens, Tommy ! V'la t-y pas ton prof de métamorphose ?... Si, c'est Dumbychou !

Tom se tourna vers la table des professeurs et vit que oui, le professeur Dumbledore était absent. Il craignait maintenant pour son professeur.

-Et ben, on peut pas dire qu'ils font dans la dentelle dis donc... Et voilà Dumbledore qui lui décroche un crochet du gauche, upercute... Comment ça c'est pas de la boxe ? Et alors, c'est la même chose, y sont en train de se taper sur la gueule. En plus ça pisse le sang... Je crois que je vais ramener Ivon et Ivan, je n'ai pas envie de les voir morts. Ivon, Ivan, vous revenez ? Merci, vous étiez géniaux... Attends l'autre crapeau est toujours pas mort ? Mais c'est pas vrai ? Ça va durer combien de temps leur petit manège ? J'ai quand même envie d'aller au ciné et ils bloquent le chemin. Mais c'est vrai quoi ? Ils auraient pu continuer à s'entretuer dans le domaine Potter au lieu de squatter le portail... Ah ! Le mage noir à petits pois à l'air d'avoir des difficultés... Beurk, y a des morceaux de Grinbidule sur le Portail. HEY, VOUS POURRIEZ NETTOYER MERDE !... Quoi vous avez sauvé le monde ! J'EN AI RIEN A FOUTRE, VOUS AVEZ DEGUEULASSE MON PORTAIL LA !

Tous les élèves et les professeurs hurlèrent de joie en comprenant que le mage noir Grindenwald venait de passer l'arme à gauche. Tom soupira de soulagement, de même que les enfants Potter. Leurs parents morts, ils allaient pouvoir vivre leur vie. Tom éclata bruyamment de rire quand Amandine siffla :

-HEY, espèce ce gros dégueulasse, est-ce que je dégueule sur votre porte moi ? Non alors nettoyez ça tout de suite... QUOI ? MAIS J'EN AI RIEN A FOUTRE QUE VOUS SOYEZ LE MINISTRE DE LA MAGIE. VOUS POURRIEZ ÊTRE LA REINE D'ANGLETERRE EN PERSONNE QUE JE LUI ORDONNERAI QUAND MÊME DE NETOYER SES MERDES ! ALORS NETTOYEZ CA TOUT DE SUITE, VIEUX PECNAUD !... COMMENT CA TOUT LE MONDE M'ENTEND ? Et bien si tout le monde m'entend je veux dire que le ministre de la Magie est une POULE MOUILLEE ET I...

Brusquement la lettre noire s'évapora, ayant dépassé son temps d'audience, avant la fin du commentaire. Tom embrassa Séti sur le museau et lui dit :

-Merci mon Séti, merci d'être là et d'avoir apporté la lettre. Je voudrais que tu restes ici. Avec tous les aurors dans le coin, tu risques de te faire tuer et ma mère risque de devenir complètement dingue.

Le serpent siffla de rire et partit se cacher dans la chambre des secrets en attendant que ça se calme. Trente minutes plus tard arriva le Ministre de la Magie suivit par une Amandine particulièrement remontée contre lui, de même qu'un Harry fou de rage qui le menaçait ouvertement de le réduire en purée. Le ministre ordonna à Tom.

-Où est votre serpent Evans !

-Tatoué sur mon bras !

-QUOI ! Je t'avais interdit de te faire tatouer. Beugla Amandine tandis que Tom se recroquevilla sur son siège.

-Mais regarde-le au moins.

Tom retira sa robe, le haut de son uniforme et montra à sa mère un serpent qui entourait son bras et surtout qui lui faisait un clin d'oeil. Aurora se mit à baver sur les biceps puissants de son futur mari. Amandine le scruta sur toutes les coutures et lui demanda :

-Tu ne t'ai pas fait tatouer le nom de l'autre greluche ?

-Non. Oh, je voudrais te présenter ma petite amie, Aurora. répondit Tom en lui présentant officiellement sa petite amie qui, ils l'espèraient tous, seraient aussi sa femme.

-Alors la blonde avec le QI d'une huitre c'est terminé ? Demanda Amandine ravie que son fils soit avec Aurora.

-Oui, définitivement.

-Parfait. Alors bienvenue dans la famille, Aurora.

-Où est ce serpent ! Beugla le Ministre.

-Vous êtes toujours là vous ? Le pleutre qui se cache derrière un Auror ? Dégagez où je vous démolis la tronche.

-Essayez pour voir.

-D'accord !

POUF, PAAAAAAAF !

Tous observèrent avec stupéfaction la moldue casser la figure au Ministre de la Magie. Harry soupira lourdement, puis d'un geste de la main soigna le ministre et lui fit oublier toute la conversation y comprit le fait d'avoir vu un serpent de quinze mètre ramper vers Poudlard. Les aurors survivants ramenèrent le ministre à Londres tandis qu'Harry allait chercher Séti et le ramener à la maison. Après une grosse embrassade, Amandine, Harry et Séti retournèrent dans le domaine des Evans. Tom les observa partir et eut un léger sourire. Comme sa mère le lui avait dit des années auparavant, il se sentait moins dépendant d'eux, il se sentait plus fort et puis, il leur ferait ses adieux le jour de la remise des diplômes.

Depuis la fin de la guerre, les jours étaient passés, entraînant l'arrestation des derniers serviteurs de Grindenwald. Pour Tom, le temps allait trop vite, il devenait de plus en plus renfermé, de plus en plus sombre à mesure que le jour de la remise des diplômes approchait. Un jour, Franck le prit à part et lui demanda :

-Tom, qu'est-ce qui se passe ?

-Quand je les retrouverai, leur histoire aura changé et ils ne se rappelleront pas de moi.

-Hé bien, si c'est le cas, je sens que deux vieux marieurs vont se mettre ensemble pour les mettre en couple et assister à leur véritable mariage. Répondit Franck avec un grand sourire.

Tom le regarda avec une joie immense, il s'était vraiment fait le meilleur des amis et il lui dit :

-Tu sais Franck quoi qu'il nous arrive plus tard, tu feras toujours partie de ma famille.

-C'est normal, tu es mon futur beau-frère.

Tom éclata d'un rire franc et clair, puis il laissa le temps passer, rassuré sur ce futur si lointain. Il travailla d'arrache-pied, voulant rendre fier ses parents qui l'étaient depuis bien longtemps. Enfin, après avoir passé les ASPIC, il découvrit qu'il avait eu des optimals partout battant d'un point Franck qui n'avait pas autant révisé que le jeune Serpentard et s'était planté en Histoire de la Magie. Tom sortit donc major de sa promotion. Le jour de la remise des diplômes arriva et avec lui ses parents. Il était en train de dormir quand il ressentit une main douce caresser son visage, il marmonna quelque chose dans une langue ancienne et oubliée de tous puis cacha son visage sous sa couette. Mais la main recommença ses caresses le forçant lentement, mais sûrement à sortir du sommeil. Il ouvrit un oeil et eut l'immense joie de voir que ses parents étaient là et le regardaient dormir avec un sourire fier. Il se leva d'un bond et se jeta dans leur bras. Après les avoir embrassés, il fila sous la douche, s'habilla rapidement, puis revint les voir. Ils descendirent tous les trois et Tom alla à la table des verts et argents, car c'était à Franck d'aller à la table des Serpentard avec sa petite soeur toujours protégée par un petit dragon. En effet, un jour, Malefoy avait voulu la violenter, mais un Gryffondor était arrivé à temps, avait chassé le Serpentard et avait prévenu Franck qui avait prévenu Tom qui avait prévenu Amandine qui avait envoyé Little Drack avec l'ordre de cramer Malefoy s'il recommençait. L'infirmière n'avait jamais pu retirer toutes les brûlures du Serpentard qui fut défiguré à vie.

Franck cria de joie ainsi qu'Aurora quand ils virent les parents de Tom qui avaient été pour eux des parents de substitutions. La journée passa merveilleusement, puis arriva le moment tant attendu : la remise des diplômes. Amandine félicita chaudement Tom quand il eut son diplôme avec 140 pour cent de réussite, de même que Franck qui en avait 139. Les deux jeunes hommes étaient écarlates sous les applaudissements frénétiques d'Amandine, mais ils étaient tous les deux fiers de cette réussite. Quand tous furent passés, le professeur Dippet toussota pour ramener le calme, puis dit :

-Le temps de la remise des diplômes est terminé, je laisse la parole au préfet en chef et au major de promotion, Tom Marvolo Evans.

Le jeune homme se leva, alla sur l'estrade serra la main du directeur, de tous les professeurs, se tourna vers l'assemblée et vit que ses parents se tenaient à l'écart. Il savait ce que cela voulait dire, c'était bientôt la fin, mais il avait eu le temps de leur dire au revoir et de voir la lueur de fierté briller dans leurs yeux. Ce jour était le plus beau de toute son existence. Il toussota un peu, puis commença son discour de clôture de la cérémonie de remise des diplômes :

-Bonjour. Pour ceux qui ne l'auraient pas compris, je me nomme Tom Marvolo Evans, né Riddle. Durant une grande partie de ma vie, j'ai vu les moldus comme des monstres torturant les sorciers. Pour moi tous les moldus étaient des malades qui aimaient torturer les enfants et tous les sorciers des monstres d'indifférence. Jusqu'à ce qu'il n'y a pas si longtemps de cela, je rencontre une moldue. Elle était étrange, giflait les sorciers qui osaient en insulter un autre, trouvait que les... basilics... étaient des petites choses inoffensives et trop mignonnes. ( Toute l'assemblée explosa de rire en entendant cela )
Elle était étrange, car elle regardait le monde avec les yeux remplis de curiosité et ne jugeait pas selon l'ascendance des gens ni la pureté de leurs sangs. Pour elle, tout le monde était pareil, il n'y avait aucune différence. Elle m'a appris la tolérance, elle m'a appris à toujours garder mon esprit ouvert, à ne pas le laisser être souillé par des préjugés. Elle m'a aidé à m'ouvrir au monde qu'il soit moldu ou magique, elle m'a montré avec l'aide d'un sorcier qu'il n'y a pas de magie blanche ou noire, mais que la magie était neutre et que seule l'intention du sorcier qui était derrière le sort comptait. Grâce à elle, j'ai vraiment regardé les habitants de Poudlard.
Pour moi, avant, il n'y avait que cinq sortes de personne, les professeurs, les serpentards, les gryffondors, les poufsouffles et les serdaigles. Mais après son passage, j'ai découvert des enfants terrifiés d'être séparés aussi brutalement de leurs parents, de leurs mondes. J'ai découvert des visages derrière les noms et des vies derrières les visages, des amis derrière les ennemis et une famille dans cette école. J'ai découvert la joie d'avoir pour ami des enfants nés de parents sorciers ou moldus, d'être un sorcier, héritier de Salazar Serpentard qui doit se retourner dans sa tombe s'il savait ce que je suis en train de dire. (Tous, bien que stupéfaits en apprenant que le jeune homme était héritier du fondateur, rièrent de la petite phrase badine qui montrait qu'il était un jeune homme comme les autres) Dans cette école, j'ai découvert la joie de manipuler une baguette et chez moi de me faire taper les doigts avec. Merci maman pour les furoncles. (Là, les rires explosèrent partout tandis qu'Amandine rougissait et qu'Harry ne se privait pas de se moquer joyeusement d'elle)
En tant qu'étudiant à Poudlard, nous avons été choyés et entraînés afin de contrôler notre magie, nous avons été protégés du monde extérieur et grâce au professeur Dumbledore notre sortie dans la vie adulte se fera plus calmement. Mais il nous faudra quand même être fort et prudent afin de faire les bons choix dans la vie. Nous avons la chance de changer les choses, de rendre le monde meilleur. L'avenir du monde est entre nos mains. Je salue la promotion 1945. On a gagné !

Tous les élèves de septième années se levèrent et jetèrent leurs chapeaux en l'air en criant de joie. Mais Tom observait ses parents. Harry et Amandine lui faisaient de grands gestes de la main, puis comme la brume chassée par la brise, ils s'évanouirent dans les airs. Tom ferma un instant les yeux et murmura pour lui :

-Quand je vous retrouverai, vous serez fiers de moi.

Le professeur Dumbledore posa sa main sur son épaule et lui dit :

-Ils le sont déjà.

-Professeur, ils venaient...

-Du futur ? Je m'en doutais depuis l'apparition de Séti. Et le futur doit être bien chamboulé maintenant...

o

...Amandine, 23 ans, jeune expert-comptable spécialisée dans l'exonération fiscale de son état, marchait tranquillement dans les rues de Londres afin de rentrer dans son petit appartement miteux qui contenait assez de place pour un lit, une télévision, une petite cuisine et summum du luxe, une salle de bain. Elle avait recherché d'autres appartements, mais ils étaient trop cher pour elle. Alors pour l'instant, elle y restait. Elle était en train de soupirer lourdement au pied de son immeuble limite insalubre quand... elle croisa un panneau publicitaire vantant les mérites du nouveau nimbus 2023. Elle le trouvait très moche par rapport à l'éclair de feu. Mais bon, les goûts et les couleurs ça ne se discute pas.

La jeune femme allait pour rentrer dans son immeuble quand elle percuta un jeune homme d'une vingtaine d'année ou peut-être moins. D'après ce qu'Amandine voyait, il venait de fouarer son permis de transplanage, parce il lui manquait une oreille et sa jambe tressautait sur le trottoir. Là, brusquement, elle fut prise d'une crise de fou rire monstrueuse. Elle n'arrivait pas à s'arrêter, alors que le jeune homme rougissait de honte et devait attendre les examinateurs. Quand ils arrivèrent enfin, ils furent surpris en voyant la moldue appuyée contre le mur et qui riait comme une folle. Ils réparèrent les dégats du jeune qui grogna contre la jeune femme qui réussit à contrôler son hilarité et lui dit :

-L'imagination et le contrôle sont les deux mamelles de la magie, petit.

Tous les sorciers l'observèrent avec stupéfaction, car c'était une phrase qu'avait souvent dite le ministre de la Magie, Tom Evans. Il disait aussi que c'était sa mère, une moldue, qui le lui disait souvent quand il ratait un sort. Il disait aussi que s'ils entendaient une jeune moldue d'une vingtaine d'année le dire, alors c'est que c'était elle et qu'il faudrait l'emmener au Domaine Evans. Les sorciers furent heureux, car grâce au ministre Evans, les deux mondes, sorcier et moldu, c'étaient rejoins et à part quelques extrémistes qui s'étaient fait rapidement baillonnés, il n'y avait eu aucun problème. La paix entre les deux mondes existaient depuis plus de vingt ans. Les oubliator étaient une profession morte et tous préféraient se rapprocher encore plus des moldus et vice-versa. Les sorciers lui demandèrent gentiment :

-Voilà, nous avons un problème. Ce jeune homme a complètement raté son permis et il doit rentrer chez lui. Malheureusement, il ne peut transplaner ou utiliser le moindre moyen magique sous peine d'horribles douleurs, alors pourriez-vous l'accompagner jusqu'à chez lui ?

-Avec plaisir, ça me changera les idées, après cette journée de merde.

-Merci.

-Venez, suivez-moi, on va prendre ma voiture. Y a rien de magique là-dedans, elle est cent pour cent moldue pour la plus grande horreur de tout le quartier.

Ils montèrent dans la voiture, mirent la ceinture comme elle le leur demandait, puis elle fonça dans la circulation. Les sorciers commençaient à regretter d'être montés dans cette voiture, elle était un danger public au volant. En moins de six heures, ils arrivèrent enfin devant la propriété des Evans. La jeune femme sortit de la voiture et observa avec fascination, l'emblème. Il représentait une femme qui multipliait les grimaces, appuyée sur un E le tout entouré par un basilic et protégé par un lion. Voyant une sonnette, elle appuya sur le bouton et immédiatement, les protections disparurent, de même que les sorciers, qui retournèrent à Londres avec un petit sourire amusé. La jeune femme se retrouva dans un salon devant toute une tribu tandis que sa voiture retrouvait sa place dans le garage. Le patriarche de la famille se leva tranquillement dans le silence obtenu si brutalement et se plaça devant la jeune femme stupéfaite qui avait toujours le doigt tendu. Toute la famille Evans se demandait ce qui allait arriver à la femme qui s'invitait sans invitation dans leur fête familiale. Mais il ne dit rien et laissa faire les choses. Il ne devait rien forcer et devait laisser la potion agir. En effet, la potion de Voldemort avait un autre effet, celui qui l'avait bu, et ce malgré les changements de temps, retrouvait la mémoire en voyant un élément qui avait été changé. Amandine fronça les sourcils, fit un pas en arrière, puis ses yeux s'écarquillèrent alors qu'elle se souvenait de tout. Ses yeux se remplirent de larmes de joie et elle se jeta au cou du vieil homme en s'écriant :

-TOM! OH! MON TOMMY !

Il était loin le jeune homme fringuant aux cheveux noirs et aux yeux pourpres, maintenant, c'était un vieil homme aux cheveux blanc, mais ses yeux brillaient d'intelligence et de bonheur. Le vieux sorcier la serra fort contre lui et cacha son visage dans le cou de sa mère, comme il le faisait quand il était jeune. Il sentait les larmes de joie couler le long de ses joues parcheminées par l'âge. Puis il se redressa et les yeux brillants, s'exclama pour la plus grande stupeur de la famille :

-Tu m'as tellement manqué, maman.

-Toi aussi tu m'as manqué mon ange. Ce que tu as grandi. Tu es devenu tellement beau.

Le vieil homme devint écarlate tandis qu'un petit rire s'échappait d'un coin de la pièce. Elle tourna autour de lui et lui demanda :

-Alors mon petit ange, tu as fait ce que tu voulais dans la vie ?

-Oui, je suis entré en politique et je suis devenu et, depuis maintenant quarante ans, le ministre de la magie. J'étais le plus jeune ministre élu et maintenant je suis celui qui est resté le plus longtemps en poste. Mais je pense que je vais bientôt démissionner, je suis fatigué et je souhaite rester avec ma famille et ma mère adorée.

Amandine le serra fort contre elle pour la plus grande joie de Tom, puis elle s'écarta un peu de lui, essuya son visage humide et demanda, en voyant tous ces visages étonnés tournés vers eux :

-Et bien, toi qui voulait avoir une famille nombreuse, tu es servi.

-Ils ne sont pas tous à moi. Même si je le voudrais bien.

Certains rougirent de joie tandis qu'un vieil homme aux yeux bleus grognait :

-Tu as déjà des enfants, alors laisse-moi les miens.

Amandine fut surprise en reconnaissant Franck, il avait vieilli et il avait plus l'air d'un grand-père gâteau qu'un puissant auror à la retraite. Elle se tourna vers son Tom et lui demanda :

-Et alors, avec la petite Aurora ?

-Nous nous sommes mariés quand elle est sortie de Poudlard et m'a donné cinq magnifiques enfants qui m'ont rendu très fier.

Cinq adultes devinrent écarlates, ravi de l'amour de leur père. Les petits-enfants et les arrières-petits-enfants et les arrières-arrière-petits-enfants regardaient la jeune femme stupéfaits qu'elle soit leur arrière-arrière-arrière-grand-mère alors qu'elle était plus jeune que leur arrière-arrière-grand-père. Amandine ne voyant pas la femme de son Tom s'inquiéta immédiatement et lui demanda :

-Et comment va-t-elle ?

-Elle est en train de houspiller Séti parce qu'il a osé ramper dans son massif de fleurs. Pouffa le vieil homme.

Amandine soulagée éclata de rire et se retrouva assaillit par un petit dragon, un gros griffon, un phoenix et un basilic tout couvert de terre. Elle ne vit pas à la porte une vieille femme qui pleurait de bonheur en voyant qu'enfin toute la famille était réunie. Amandine était triste, car elle ne voyait pas les autres animaux, mais elle se doutait qu'avec le temps, ils devaient être morts. Enfin, jusqu'à ce que tous les animaux qu'elle avait chouchouté depuis son arrivé dans le passé jusqu'à son retour dans le futur lui sautent dessus à la manière des quatres premiers. Ils la cajolèrent et lui firent la fête heureux qu'elle soit enfin de retour dans leur maison, puis ils la laissèrent et Tom la présenta enfin à sa descendance :

-Les enfants, je voudrais vous présenter ma mère. Amandine Duprès dit Evans.

-Salut tout le monde ! Répliqua Amandine d'un grand geste entousiaste de la main.

-Maman, je voudrai te présenter mon aînée Christianne qui s'est marié avec Gabriel Snape et qui a eut trois enfants qui en ont eu à leur tour quatre, cinq et deux. Ensuite, Virginia qui a épousé Romulus Black et ont eu deux enfants et à leur tour en ont eu deux chacun. Puis Basil qui n'a pas trouvé l'âme soeur, mais qui est heureux comme cela et s'il est heureux, alors je le suis. (Basil eut un sourire ravi, il adorait son père et le montrait dès qu'il le pouvait) Voici Pénélope qui s'est unie avec Théodorus Weasley, ils ont eu une ribambelle d'enfants, mais je ne saurai pas te dire qui est qui, ils sont trop nombreux. Et enfin mon benjamin, Benjamin. (Le vieil homme lui tira la langue et fit rire toute la fratrie) Il est le seul à avoir épousé une moldue. Malheureusement, elle l'a quitté en donnant naissance à des jumeaux qui ont été la lumière de sa vie. Mon fils ne s'est jamais remarié, mais il a passé son temps à s'occuper de ses enfants. L'un d'entre eux a épousée une moldue qui lui a donné une magnifique petite Lily Evans.

Amandine sursauta violemment et regardant Tom, il lui dit :

-Oui, Lily Evans qui a épousé James Potter et qui ont eu...

-Harry ! Souffla Amandine en se souvenant de lui. Elle se souvenait de l'amitié, puis de l'amour qui les avait lié. Ils ne s'étaient jamais vraiment mariés, car s'ils l'avaient fait, tout le monde aurait découvert la supercherie et Tom serait retourné dans un orphelinat et ça, c'était hors de question. Mais maintenant, ils le pouvaient, enfin, si lui le voulait bien sûr.

Un jeune homme aux cheveux noirs ébouriffés, aux yeux verts et au front exempté de la moindre cicatrice en forme d'éclair, se retourna et fit un sourire dévastateur à la jeune moldue qui devint écarlate pour la plus grande joie du patriarche. Lui se rappelait de tout depuis ses trois ans, depuis le jour où il avait rencontré son arrière-arrière-grand-père. Cela avait fait un choc à ses parents quand Harry avait serré son arrière-arrière-grand-père en l'appelant « mon fils ». Pourtant Tom n'avait pas eut l'air énervé, loin de là, il en avait pleuré de bonheur et avait expliqué à James et Lily l'histoire, son histoire, l'histoire d'un vieil homme amoureux de la vie qui chouchoutait tous ses petits enfants ainsi que ceux de Franck Potter. Plus d'une fois, les vieux amis s'étaient disputés à propos d'enfant. Et le plus amusant fut la fois où ils s'étaient violemment disputés ne sachant pas si les deux enfants en face d'eux étaient des Potter ou des Evans. Les deux jeunes les avaient calmé en leur disant qu'ils étaient en fait des amis de la famille, Remus Lupin et Peter Pettigrow. Ce jour là, tous s'étaient gentiment moqués des deux papis gâteaux. Franck et Tom regardaient avec fierté l'aîné de James et de Lily s'approcher doucement de la moldue. Il lui caressa tendrement la joue et murmura :

-Encore une fois, tu avais raison quand tu disais que nous nous retrouverions.

-Mais j'ai toujours raison, je n'ai pas de magie, alors je compense avec mon intelligence supérieure. Répliqua Amandine avec un sourire.

Harry eut un petit rire, puis il enlaça la jeune femme, baissa la tête et allait cueillir les lèvres de son âme soeur quand la brebis galeuse de la famille qui avait épousé Lucius Malefoy siffla avec dégoût :

-Je ne pensais pas que tu tomberais si bas, Harry, pour oser toucher à une moldue.

Toute la famille allait s'insurger contre elle quand Tom les calma et leur fit un clin d'oeil amusé. Il lança :

-Vous allez voir ce que mon père m'a raconté sur ce qui c'est passé le jour où ils ont acheté ce domaine.

Amandine s'échappa de l'étreinte d'Harry, s'approcha de la femme et après un coup de boule, deux coups de poings et un coup de pied, l'envoya dormir dans le vaisselier qui se reconstitua automatiquement. Le mari voulut aller la défendre, mais face à Franck Potter, le plus puissant des Aurors encore en vie, il ne fit rien et laissa courir. Ensuite, elle s'assit sur son torse et la réveilla à grand renfort de baffes. La femme était terrorisée surtout quand Amandine siffla :

-Je connais les 99 manières de tuer un homme à main nu et d'un geste je pourrai te transformer en véritable légume. Alors je te prierai maintenant d'avoir du respect pour les autres. C'est pas parce que tu as un nom idiot qu'il faut venir s'en vanter. William Potter était comme cela et cela ne l'a pas aidé quand Grindbidule est venu lui faire la peau. Et en plus, nous n'avons même pas présenté.

-Je... Je m'appelle Narcissa Malefoy.

-Enchantée, je suis Amandine Duprès, dit Evans. Répondit Amandine toujours assise sur son arrière-arrière-arrière petite-fille.

-Pourquoi « dit » ? Demanda James Potter ravi de voir que son abrutie de cousine ait reçu la leçon qu'elle aurait dû recevoir depuis longtemps tandis que Sirius Black son cousin préféré était avachi sur un fauteuil et riait comme un bossu. Amandine se releva et répondit :

-C'est très simple. Un jour que je me promenais dans le rue, et ce jour était aujourd'hui, j'ai failli percuté un pauvre petit garçon maltraité et j'ai eu le coup de foudre pour mon Tommy et j'ai fait un voyage dans le temps, avec l'aide d'un sorcier puissant, pour le retrouver avec Harry. Et là, pour avoir le droit de l'adopter on a fait croire qu'on était marié ce qui n'était pas le cas. On a pris le nom de famille de la mère d'Harry, parce que celui de son pére, Potter, était trop connu afin de ne pas avoir d'emmerdes avec l'administration. Et ainsi j'ai pu avoir mon Tommy. J'ai cru que j'allais arracher la tête de ce fumier de dirlo quand on a signé les papiers d'adoption. Tout simplement parce que mon Tommy était un sorcier. Quel vieil abrutit ! J'ai été ravie quand l'orphelinat, heureusement vidé des élèves, a été noyé sous les bombes et lui avec.

Tom eut un sourire heureux en retrouvant sa mère toujours tout-feu tout-flamme quand on parlait de son bonheur et de sa sécurité à lui. Harry lança un regard aigu vers Amandine et siffla :

-Pour pas avoir d'emmerdes, hein ?

-J'ai rien fait de mal !

-Mais bien sûr. Sauf que tu as débarqué dans l'orphelinat en pleine journée et devant les professeurs, tu lui as refait le portrait version Picasso.

-MAMAN ! S'indigna Tom alors que Franck, Aurora, James, Sirius et toute la famille Potter, Evans et Weasley étaient plus ou moins morts de rire. La famille Black était légèrement plus sombre que les Potter et les Evans, mais ils étaient aussi facécieux que les Evans, mise à part Narcissa et Bellatrix qui ne faisaient plus vraiment parties des trois familles et ne voulaient plus vraiment en faire partie.

-C'était qu'un con ! Clôtura la jeune femme qui se mit à siffloter innocemment mais les autres avaient compris qu'elle avait vengé son fils et qu'elle serait bien capable de le refaire. Les familles Weasley, Evans, Potter et Black venaient de comprendre pourquoi les deux patriarches des deux familles idolâtraient les fondateurs de la famille Evans, parce qu'ils auraient fait n'importe quoi pour eux, y compris renverser la situation.

Et loin de là, dans un futur complètement révolu, un mage noir qui avait fait trembler le monde, un mage noir aux yeux pourpres rougis par des larmes de bonheur, un mage noir qui ne verrait jamais le jour murmura de sa voix aigue :

-Merci. Merci d'avoir changé ma vie.

FIN