Salut à tous.
Ce chapitre et le suivant sont destinés à éclairer votre lanterne.
Si vous avez aimé, laissez moi une review car là je doute sincèrement de moi !
Avant de vous laisser avec ce court chapitre, je vais laisser un poème que j'adore :
L'amour est assis sur le crâne
De l'humanité,
Et sur ce trône le profane,
Au rire effronté,
Souffle gaiement des bulles rondes
Qui montent dans l'air,
Comme pour rejoindre les mondes
Au fond de l'éther.
Le globe lumineux et frêle
Prend un grand essor,
Crève et crache son âme grêle
Comme un songe d'or.
J'entends le crâne à chaque bulle
Prier et gémir :
-« Ce jeu féroce et ridicule,
Quand doit-il finir ?
Car ce que ta bouche cruelle
Eparpille en l'air,
Monstre assassin, c'est ma cervelle,
Mon sang et ma chair ! »
C'est un poème célèbre d'un poète célèbre.
Une petit question : ce poème est de qui ?
Sinon comme d'habitude l'œuvre de Harry Potter n'est en aucun cas ma propriété et je ne fais aucun profit en martyrisant ainsi les personnages de la sublime J K Rowling.
1-Une petite histoire ne fait pas mal !
Que représentait la vie pour Harry ?
Elle ne se passait jamais comme il l'espérait.
Il aurait aimé être un enfant normal, il aurait aimé avoir une vie normale, il aurait aimé habiter avec des gens qui l'aime à défaut d'avoir une famille pour remplir ce rôle.
Et qu 'est ce qu'il a ?
Rien.
Que des malheurs qui se succédaient au cours de sa courte vie. Certes il avait des gens qui tiennent à lui, mais était ce vraiment par amour qu'il veulent qu'il survive ou bien étai-ce un moyen pour eux de rejeter la responsabilité de mettre fin à Voldemort sur leur survivant ?
Et pour cela il avait droit à une prophétie pour l'enchaîner à son destin macabre. Il n'aurait droit à sa part de bonheur seulement s'il les débarrassent de leur pire cauchemar.
Il aurait aimé aussi se débarrasser de ce monstre qu 'il lui a ôté son enfance pour la remplacer par un gouffre de souffrances, mais il aurait volontiers laissé cette tache à une autre personne.
Sauf que là il n'y avait rien à faire, il devait accepter son martyre et se soumettre à la volonté de sa destinée. Il était le survivant, il se devait de survivre, de se préparer, de combattre et de se transformer en assassin ou se résoudre à être la victime…c'était la raison même de son existence : les délivrer pour qu'ils lui rendent sa liberté.
Ils sont prêts à sacrifier un enfant pour assurer leur survie.
Lui, est là pour se sacrifier !
C'était sa responsabilité, il n'y avait aucun échappatoire.
Parfois il fermait les yeux et rêvait de île lointaine où la guerre n'est guère qu'un misérable mirage dedans se noient Voldemort, ses mangemorts, Poudelard, le ministère…où il était seul !
Il se réveillait pour faire face à la dure réalité qui régnait sur sa vie et pour être à nouveau submergé par la peur qui lui bouffait ses entrailles.
Cette peur qui lui remplissait le ventre de milliers de nœuds et qui lui compressait le torse chaque fois qu'il pensait à la mission qu'il devait accomplir.
Il avait peur de ne pas pouvoir, peur de ne pas être prêt et surtout peu de regretter !
Il se devait de combattre.
Il allait combattre pour gagner, pour sauver…
Il allait … en tout cas il l'espérait.
Jamais plus il ne se comporterait avec insouciance, jamais plus il ne mètrerait ses amis en danger comme il l'avait fait tant de fois !et il ne se soumettrait jamais plus à ses pulsions qui lui avaient coûté l'amitié de la personne la plus chère à son cœur.
Harry était assis par terre, dans le couloir en face de l'infirmerie.
Il se demandait ce qui se passait derrière cette porte en face de lui.
Il était tellement inquiet.
Est-ce qu'elle allait bien ? Combien faudra-t-il attendre avant de savoir la réponse ?
Il prit sa tête entre ses mains et ferma ses yeux.
Comment avait-il pu faire cela ?
Pourquoi avait-il trahi ainsi Ron, son frère !
…aujourd'hui il était seul, il ne pouvait même plus considérer Hermione comme une amie ce qui est compréhensible.
Comment pourraient-ils redevenir amis après ce qu'ils ont fait !
Si seulement il y avait eu de l'amour…mais non ! Rien.
Que du désir.
Un moment d'égare qui leur a coûté cher à tout les deux !
Se lamenter ne sert à rein maintenant, il fallait aller de l'avant.
Il savait ce qui lui restait à faire et ça lui suffisait pour l'instant.
Il allait être père et il se devait de protéger sa progéniture.
Il avait dit à Hermione ce qu'il comptait faire et même si elle avait été réticente au début au début elle avait fini par accepter. Ensuite Harry avait été voir Dumbeldore pour arranger 'tout'.
Maintenant il attendait.
Il attendait que quelqu'un le rassure. Mais qu'est ce qui passait donc là dedans ? Pourquoi était ce si long ?
-Harry ! Une voix l'appelait.
Il leva la tête vers son interlocuteur, il aperçut Ginny devant lui, elle avait la tête d'une déterrée !
-Harry, ça y'est ! s'exclama-t-elle.
Harry ne parvenait pas à ce concentrer sur ses paroles. Qu'a-t-elle dit déjà ?
-Hein ? Répondit-il intelligemment.
-HARRY. S'écria-t-elle.
Il se leva pour lui faire face et lui dire que sa voix n'est pas si agréable que ça et encore moins quand elle écrit …
…ses paroles moururent dans sa gorge au moment où il aperçut par la porte ouverte derrière elle Hermione allongée sur un des nombreux lits de l'infirmerie de Poudlard.
Harry s'élança laissant la rouquine plantée au milieu du couloir.
Arrivé au chevet de la jeune fille, Harry avisa deux berceaux assez loin du lit.
Il fit un pas dans la direction des berceaux mais changea d'avis et alla s'asseoir sur la chaise à coté du lit de son 'amie'.
-Ca va ? Demanda-t-il.
-Oui. Répondit Hermione qui avait, remarqua Harry, la voix essoufflée.
Il loucha vers les berceaux.
-Tu veux les voir ? demanda-t-elle.
-Non. La détermination perçait dans sa voix.
Elle baissa les yeux résignée puis les releva pour les encrer dans ceux du garçon. Elle déclara joyeusement :
-Ce sont deux garçons, tu sais ? Et ils…
-Je sais.
-…Et ils sont adorables et puis madame Pomfresh dit qu'ils sont en parfaite santé…je me demande quels prénoms on va leur donner…
Harry releva la tête brusquement.
-Mione arrête !
Elle le regarda avec de grands yeux.
-Quoi ?
Il la regardé bizarrement et déclara calmement :
-Tu sais que ce n'est pas à nous de leur donner des noms.
Elle le défia du regard.
-Pourquoi ? Demanda-t-elle.
Harry était fatigué, il baissa la tête et dit avec lassitude :
-On en a déjà parlé plusieurs fois, tu sais que le nom d'un sorcier est son identité et qu'une fois celle ci révélée, il sera plus facile de le localiser…
-NON ! Pourquoi est-ce qu'on doit les abandonner, ce sont mes fils…nos fils ils sont si fragiles !
Harry n'en pouvait plus de devoir se justifier autant de fois devant elle, chaque fois c'était la même discussion.
-On ne les abandonne pas, c'est seulement temporaire…
-Temporaire ? On n'en sait rien….et si tu ne parviens pas à…et si cette guerre dure des années… et si…quand on les reverra ils ne nous acceptent pas, il seront peut être grands et…
La voix de la jeune fille devenait enrouée, et ses membres commençaient à trembler.
Harry la regardait avec fureur.
-Que veux-tu ? s'écria-t-il. Tu veux qu'ils restent auprès de toi ? C'est ça ce que tu veux ? Tu veux que Voldemort envoie une de ses sbires pour les enlever...les tuer ou bien les torturer e nous envoyer des photos bien colorée….HEIN ! C'est ça ce que tu veux ?
Hermione ne parvenait plus à se contenir, elle éclata en sanglots.
-C'est ce que tu veux ? Demanda Harry doucement en encrant ses yeux dans ceux mouillés de Hermione.
Elle hocha la tête de gauche à droite et pris sa tête entre ses mains laissant libre cours à ses larmes.
Harry regrettait sa froideur.
-Oh mon dieu ! Qu'est ce qui nous a pris de faire ça ? s'exclama-t-elle.
Harry se leva et se laissa tomber à coté d'elle sur le lit, il la saisit par les épaules et la serra contre lui en la berçant doucement. Il avait mal !
Il avait fait souffrir son amie…la seule personne qui lui reste.
Ils restèrent ainsi pendant un long moment, l'un contre l'autre.
Soudain Harry déclara d'une voix lourde :
-Ne t'en fais pas.
Hermione bougea un petit peu la tête contre l'épaule du jeune homme pour l'inciter à continuer.
-J'ai tout prévu, et Dumbeldore est un puissant mage je suis sûr qu'il ne laissera jamais personne faire du mal aux enfants et puis il est super intelligent il ne pourront être localisés que s'il donne son accord.
-Oui je sais. Dit-elle tout bas. Mais Harry ne serait il pas plus sûr qu'on sache le lieu au cas où il leur arriverait quelque chose ?
-Ce n'est pas sûr ! N'oublie pas qu'il peut lire en nous comme dans un livre ouvert.
-…Jure-moi Harry qu'après cette putain de guerre je retrouverai mes enfants.
-Je te le jure. Dit Harry en le serrant encore plus fort.
-Je les aime tellement ! Tu te fous d'eux peut être mais ils sont tout ce que je possède dans cette vie.
Harry lui lança un regard douloureux qu'elle ne put pas voir mais elle le sentit néanmoins se raidir tout contre elle.
Il desserra son étreinte, se leva et sortit par la porte en la fermant doucement derrière lui.
Il avait gagné.
Il s'était battu et il avait gagné.
La bataille s'était déroulée sur la colline qui surplombe Poudlard.
Harry avait tué des personnes, avait ôté des vies, avait vu la mort, avait été témoin de souffrances de gens qu'il connaissait et malgré cela…avait gagné, avait battu le mage noir, encore une fois et cette fois pour de bon !
Au moment où il avait vu Voldemort s'écrouler devant lui Harry avait ressenti une joie immense, un sentiment de soulagement intense l'avait envahi.
Il était libre !
Personne pour contrôler sa vie, il avait le droit de choisir de vivre comme bon sang lui plaise !
…
Mais quand il avait aperçu le corps de son mentor qui gisait dans une marre de sang il s'était écroulé aux cotés du corps du vieil homme pour verser des larmes intarissables de tristesse sous le ciel étrangement bleu en cette journée de décembre.
Après de longues minutes Harry se souvint d'une chose…
…et là il ressentit toute l'horreur de la chose.
A suivre…
C'est court, j'avais déjà écrit un chapitre très long mais j'ai décidé à la dernière minute de changer toute l'histoire….alors désolé si ça ne vous plait pas !
Cassie
