Chapitre 2 Les pensées de Riza Hawkeye .

10h00 Si on m'avait dit qu'un jour je sortirais avec mon colonel, même pour papoter ! Je n'en reviens pas… Comme sa dès le matin ! C'est à croire qu'il vient de se faire larguer…

Un peu abasourdie je m'en alla vers la cour du QG central où je devait rejoindre le comandant Armstrong pour je ne sais plus trop quoi.

Quelle fut ma surprise de voir que je n'était pas la seule à l'attendre. En effet une quinzaine de soldats se trouvaient là, toutes des femmes.

En un éclair Armstrong apparut devant nous toutes.

-Chères mesdemoiselles et mesdames, je suis le comandant Armstrong ! On m'a chargé de vous faire un cour d'aérobis !

Il ne manquait plus que sa ! Un cour d'aérobis ! L'armée n'est plus ce qu'elle était ! Je ne me suis pas engagée pour jouer à la majorette !

-Je vais vous donner vos tenues pour que vous alliez au vestiaire vous changer !

A notre grande attente, le comandant sortit des shorts noirs moulants arrivants bien au dessus des genoux. Un vent de dégou remua l'assemblée.

-Allons ! Allons ! Allez vous changer !

C'est arrivée au vestiaire que je rejoins Maria Ross, elle aussi de la partie.

Nous discutâmes ensembles quelques minutes avant de retourner dehors.

Le cour commença. Placée à côté de Maria, je lui raconta mes exploits du matin.

-Et tu n'as même pas sauté au plafond ? – Demanda t-elle de plus en plus interessée .

-Tu me prend pour qui ?

-Bah moi à ta place j'aurais exprimé mes émotions !

-Je te l'aie déjà répété trois cent fois…Ce n'est qu'un rendez vous amical !

-Mais oui, mais oui !

Bizarrement elle ne m'avait pas l'air convaincue. Non mais pour qui elle me prend ! Je n'aie aucun sentiment pour mon colonel !

-Riza tu es rouge écarlate ! – Me fit t-elle remarquer.

-Qu'est ce que tu raconte ?

-Mais c'est vrai ! Je ne sais pas à quoi tu pense mais en tout cas cela te tient à cœur !

A cœur ? Mais qu'est ce qu'elle raconte…

Le cour se termina et j'attendit Maria qui devait parler avec Armstrong . Par inadvertance je levai les yeux observant les fenêtre du QG. Je regrettai tout de suite mon geste en voyant une ombre me fixer…