": Twist of Fate :"
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12. Rêveries et Sombrals
"""""""""flash back"""""""""
"A l'aide quelqu'un ! L'une des bêtes s'est échappée ! s'écria une voix.
Je me retournai vivement, mes cheveux tourbillonnant dans les airs telles des raies de feu. Mais ce ne fut pas l'effet de ma chevelure. J'aperçus de véritables rangées de flammes trancher l'air à travers le champ et les quatre mètres de haut du dragon furieux qui en était à l'origine. Nous avions l'avantage de la pluie mais la bête n'en restait pas moins dangereuse.
Charlie arriva en courant près de l'enclos et essaya d'attraper la corde qu'un propriétaire avait sans doute mal serrée. "Dépêchez-vous !" cria t-il à deux autres spectateurs effrayés, "saisissez les autres cordes et tirez ! Et utilisez un sort d'attraction pour vous aider !" Voyant qu'ils ne bougèrent pas d'un pouce, il s'énerva. "VITE !" Après avoir échanger un regard ahuri, ils se précipitèrent vers les cordes et s'en emparèrent avec force.
Luttant de toutes ses forces, ses mains glissant sur les cordes humides, Charlie me lança à travers le bruissement de la pluie, "Ginny ! Va chercher de l'aide ! Il y a un petit village à quelques kilomètres d'ici et les sorciers les plus forts viendront nous aider. Ils savent que nous sommes ici et sauront de quoi tu parles. Prend mon balai et vole aussi vite que possible !"
"Charlie!" criai-je en le voyant trébucher. Je refusai de l'abandonner dans ces conditions, d'autant plus qu'il me demandait ça dans l'unique but de m'éloigner. Arrivée au village, il serait sans doute trop tard. Je le vis rapidement se reprendre en plantant davantage ses pieds au sol alors que les stupéfix fusaient autour de lui. Mais leur nombre était insuffisant et le dragon plus enragé que jamais. Un autre jet de feu jaillit en direction des sorciers, faisant lâcher sa prise à l'un d'entre eux sous la peur. Le dragon tenta ensuite de se retourner violemment et sa queue alla directement percuter quelqu'un, le projetant à terre et lui transperçant le corps de ses griffes acérées.
Un flot de liquide carmin s'éleva au milieu des cris d'horreur.
Une autre corde fut relâchée et le dragon s'agita de plus belle, répondant à son désir insatiable de liberté. Un cri déchirant s'éleva mais fut aussitôt coupé dans son élan par un bruit sec. Je me retournai brusquement et sentis les gouttes d'un liquide visqueux asperger ma joue. Mes yeux ne purent se détacher de la tête qui vint rouler jusque mes pieds et du corps sans vie baignant dans une mare de sang.
J'aurai voulu hurler toute l'horreur et le dégoût que m'inspirait cette scène mais en fut incapable. Je tremblai de tous mes membres et fut prise d'un soubresaut. Je pris la fuite. Je courais, fuyais toute cette terreur, ce chaos, cette folie. Je fuyais les cris, le sang, les plaintes du dragon que les sorciers avaient choisi d'achever avant qu'ils ne leur arrive la même chose.
Puis ce fut le silence. Un silence interrompu par le seul bruit de mes pleurs, et bientôt suivit par les clameurs des sorciers victorieux, fiers d'avoir tué un dragon. Je me laissai tomber à genoux dans l'herbe, les larmes continuant toujours à couler le long de mes joues.
""""""""""end flashback""""""""""
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Cet été, pensai-je en frissonnant, cela s'était produit cet été. Mais ce souvenir semblait déjà si lointain… Je soupirai et me laissai aller contre le siège, ma main caressant toujours l'échine de RedShadow. Celle-ci s'était enroulée confortablement autour de mon cou si bien que le contact lisse et légèrement humide de sa peau me remémorait celui du sang reçu contre ma joue.
"Quelque chose te tracasse, Ginny ?" me demanda Jack en voyant mon air morose.
"Je…" dis-je en essayant de trouver une excuse, "je réfléchissais… à quelle serait ma future maison. Je n'ai aucune envie d'être à…" Je me retins tout juste d'ajouter Serpentard tout en me préparant à l'ultime trahison que j'allais commettre :
"…avec ces Gryffondor. Je préférerai être ailleurs, et que nos maisons ne nous fassent pas devenir ennemis." Mon regard se posa ensuite sur la vitre où je distinguai à nouveau l'un des chevaux ailés aux yeux de nacre. Tous avançaient d'un trot léger et silencieux.
Juniper suivit mon regard et sourit. "Ne t'inquiète pas, les choses deviennent plus claires avec le temps." Je la fixai à mon tour l'air étonné, me questionnant justement sur le mystère que recelait cette phrase censée me rassurer sur ma répartition.
Puis je réalisai soudain le réel sens de ses paroles et sourit en retour, "alors toi aussi ?" demandai-je avec l'espoir d'être comprise.
"Je leur ai même donné un nom," répondit-elle en acquiesçant. Puis je la vis chercher frénétiquement dans sa valise pour en retirer un parchemin qu'elle me tendit. Alors que je l'observai avec attention, quelque chose me vint à l'esprit. Juniper ne m'était pas inconnue. Sans que je ne puisse l'expliquer, l'endroit où j'avais vu et entendu son nom m'apparut très clairement.
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"""""""""""""dreams """"""""""""""
Je glissai ma main dans le crin noir du cheval ailé, ignorant sa nature repoussante et sa façon de déchiqueter la viande fraîche et les os mis à sa disposition. Caressant toujours son pelage, je sentais ses maigres muscles se dessiner sous mes doigts. Etrangement, la présence de ce sombral semblait rendre ma douleur et mes regrets moins lourds à supporter.
Le son d'un craquement bref parvint jusque mes oreilles, faisant taire le chant des oiseaux qui s'enfuirent effrayés. Je relevai les yeux vers ce bruit qui m'indiquait clairement que quelqu'un ou quelque chose venait de transplaner, et reconnu un vieux parchemin. Je saisis d'une main pâle le papier suspendu dans les airs en me demandant bien qui pouvait en être l'auteur. Silencieusement, je commençais à lire :
Aux dits concernés :
Moi, protecteur de ces créatures que beaucoup nomment sombrals sans même les voir ou entendre leur appel, souhaite que le porteur de ce parchemin puisse un jour considérer mon travail. J'ai nommé ces créatures, dignes descendants des sombrals, que j'ai pu approcher et apprendre à aimer, bien que je ne puisse être en mesure de vous révéler quoi que ce soit. Le destin veut que je m'en remette à vous, la personne qui a gagné la confiance de ces créatures et a réussi à me prouver qu'elle était capable d'aimer des êtres malgré leurs actions ou leur aspect physique et mental. Je vous remercie et requiert votre aide pour continuer à prendre soin d'eux à ma place.
Juniper.
La lettre se termina avec une liste sans fin de plusieurs noms, que je supposais appartenir aux sombrals. Je l'étudiai avec intérêt pendant un moment, cherchant un indice qui m'aurait permis d'en savoir plus sur cette Juniper. Puis les réponses arrivèrent, mais d'une façon assez inattendue.
Je relevai le regard et croisai les yeux d'une femme d'une beauté sans voix.
"Bonjour ma vieille amie," dit-elle d'une voix douce. Sa robe bleu ciel était d'un style Grec ancien et elle ne portait aucune cape de sorcier, juste de longs cheveux clairs presque blancs tombant au bas de son dos. Mais le plus surprenant devait être ses yeux qui ressemblaient à un ciel azur. J'avais le sentiment de bien la connaître. Je déglutis, me sentant comme en présence d'une divinité et plongée dans un rêve.
Elle sourit, laissant apparaître des dents aussi blanches que sa chevelure. "Tu as l'air effrayée. Les années n'ont semble t-il eu aucun effet sur toi, mon amie. Je te donnerai encore 16 ans, même s'il en est autrement."
Je la fixai les yeux grands ouvert, alors qu'elle avançait lentement vers moi et que je commençais à reculer jusque toucher le flan du sombral. "J'ai… seulement 15 ans. Pourquoi me considérez-vous comme votre amie ? Je ne vous connais pas! Je vous aurai sûrement reconnue si tel était le cas !"
Elle s'arrêta, stupéfaite. "Voyons Virginia ! Je vous connais très bien, toi et ton mari ! Ne te souviens-tu dont de rien ? Tom me fait dire qu'il t'attend dans ce bois, et que tu saura où le trouver exactement."
"Je- je n'ai aucun mari. Qui est ce Tom dont vous me parler ? Je ne connais aucun… Tom." répondis-je aussi incrédule qu'elle.
Elle fronça les sourcils. "Tom, Tom Riddle," continua t-elle comme si c'était une évidence. Mais peut être était-ce le cas. Peut être était-ce la raison pour laquelle je me tenais toujours dans l'ombre, le fait qu'il y ait tant de choses que l'on garde sagement cachées hors de ma portée.
Mais ce nom…
Personne ne pouvait imaginer les souvenirs me revenant en mémoire à l'entente de ce nom. Les images, la pièce mise en scène et ses principaux personnages : Ginny Weasley et Tom Riddle.
Ginny dans le rôle de petite fille innocente, rêveuse et si loin des choses de la réalité pour réaliser dans quel pétrin elle avait réussi à se mettre. Et Tom Riddle, l'odieux manipulateur brillant d'intelligence, se rapprochant d'elle pour mieux se délecter de sa souffrance, du sang coulant lentement le long de ses bras et de son visage inexpressif lorsqu'il lançait l'un de ses merveilleux sorts, la laissant croire qu'il n'y avait ni douleur, ni blessure, ni sang. Et puis tout recommençait à nouveau sous ce regard magnifique et pervers, alors que la petite fille au visage d'ange se vidait peu à peu de son âme.
"Mais il n'est plus," murmurai-je encore imprégnée de ces souvenirs, "je ne l'ai jamais aim-, je, il m'a fait souffrir… et nous ne sommes pas marié."
Juniper se mordit la lèvre inférieure sous l'effet d'une intense concentration. "Ginny, mon amie, mon âme sœur, as-tu vraiment tout oublié ? Tu ressembles comme deux gouttes d'eau à celle que tu étais il y a 50 ans mais sans aucun souvenir, ni d'avoir épouser l'amour de ta vie ou encore d'avoir porté vos enfants ? Comment est-ce possible ? Te rappelles-tu au moins de notre serment ?"
Je me retins tout juste au sombral pour éviter d'en tomber à la renverse. Comme je souhaitais être loin d'ici, n'avoir jamais rencontré cette femme ni entendu ces prétendues pertes de mémoire, et que tout ceci ne soit qu'un rêve. Mais ça ne pouvait être qu'un rêve ! "Je n'ai formulé aucun serment. Je ne vous connais même pas ! Je me serais souvenu d'une femme telle que vous, même en pleine foule !"
Nos enfants…, pensais-je dans la confusion la plus totale. "Mais je n'ai pas d'enfants !" m'écriai-je désespérément.
Je la vis se rapprocher d'un pas vif, si bien que son visage se retrouva à quelques centimètres du mien. Nos regards se croisèrent et je me retrouvais plongée dans un océan azur. Nous restions ainsi pendant un moment, ses yeux me scrutant attentivement, à la recherche d'une réponse que moi-même ne connaissais guère et dont elle se servirait pour me convaincre. Puis elle se retira brusquement, le teint livide, ses cheveux virevoltant autour de sa fine taille comme un voile de brume.
"Tu dis vrai ! Mais si tu n'es pas Virginia Rushton, qui es-tu? Un parent ou autre ? La ressemblance est flagrante…" s'exclama t-elle d'une voix pensive.
"Je ne vois pas de qui vous parlez, je suis Virginia Weasley," dis-je sur la négative.
Ses yeux azur s'illuminèrent et sa voix fut empreinte de joie lorsqu'elle ajouta, "tu es donc une descendante de Jack Weasley ?"
J'acquiesçais et vis son sourire s'agrandir, "bien sûr ! Ginny a toujours eu un air de ressemblance avec Jack ! C'est tout de même très étrange que tu lui ressembles tant… avant qu'elle ne se marie avec Tom… Maintenant elle est plus… comment dire…las, enfin c'est ce qu'ils disent. Mais ils insistent également sur le fait que son apparence n'a pratiquement pas changé, elle plus mûre mais toujours aussi éblouissante et impressionnante. La jeunesse incarnée… Je t'ai vraiment prise pour elle… avec tes cheveux de feu, ton teint pâle et ton doux visage. Je me demande quelle serait ton apparence si tu prenais du Coranimag ? Dis moi Virginia…"
Je la fixai toujours, ne sachant vraiment quoi penser de tout cela. "Voudrais-tu la convaincre de venir ? Peut être en l'attirant avec des histoires sur Bill, Charlie, Percy, Fred, Georges et Ron ? Elle consacre vraiment beaucoup de temps à ses enfants. Elle a eu des jumeaux, sais-tu ? Seulement des filles… au grand désarroi de Tom qui a toujours voulu un fils. Mais il ne l'a jamais laissé pour autant, il l'aime beaucoup trop pour ça… ce qui finira par le perdre un de ces jours. C'est sans doute impossible… Qui y a-t-il Virginia, tu sembles impatiente de vouloir dire quelque chose ?"
"Ce sont mes frères !" m'écria-je incapable de me retenir, sidérée par le nombre de points communs qu'il semblait y avoir entre cette Miss Rushton et moi-même. "Comment se fait-il qu'elle puisse…"
"Par Merlin !" me coupa Juniper, "te rends-tu compte de ce que cela signifie ? Ils… étaient aussi les frères de Viginia ! Disparus, nous avait-elle dit… et c'est pourquoi elle vivait dans un orphelinat. Elle est tombée du ciel au Chemin de Traverse, directement dans les bras de Tom…et par je ne sais quel exploit. Je lui répétais toujours qu'elle était faite pour lui, mais il n'a jamais voulu m'écouter… et aujourd'hui les voilà mariés avec de magnifiques enfants," continua t-elle le sourire aux lèvres et perdue dans ses souvenirs.
"Maintenant que j'y pense, Ginny a toujours été très discrète sur son passé. Elle n'a jamais voulu nous parler de sa vie à l'orphelinat, ni nous laisser lui rendre visite… elle était impossible à ce sujet, n'acceptait aucune aide et devenait plus têtue qu'une mule lorsqu'il s'agissait d'amour. C'était notre Ginny... mais maintenant… je devrais aller la retrouver avant qu'il ne soit trop tard."
Sa dernière phrase ne m'échappa guère et je demandai d'une voix troublée, "que voulez-vous dire, avant qu'il ne soit trop tard ?" Plus délirantes les unes que les autres, ces informations commençaient à me donner un sérieux mal de tête. Et qu'en était-il de Miss Rushton pour provoquer tant d'inquiétude? Cela avait-il un lien avec son mari ? Etait-elle si préoccupée par le bonheur de ses enfants pour ignorer le reste ?
Juniper s'était sans doute aperçut de mon trouble car son air fut trop joyeux pour être honnête.
"Il n'y a pas de quoi s'inquiéter mon enfant. Garde juste cette liste de noms en mémoire," dit-elle en me montrant le parchemin, "et je serai là pour toi en un rien de temps. Il ne faudrait pas laisser la petite-fille de Jack disparaître, n'est-ce pas ?"
Et avec ces dernières paroles, la femme la plus gracieuse qui m'avait été donné voir disparut, tel le souffle d'une brume légère en plein hiver.
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Moi-même dû reprendre mes esprits lorsque je me retrouvais à nouveau assise dans le carrosse aux côtés des autres et de Juniper… Je réalisai soudain qu'elle n'avait cessé d'être mon amie durant tout ce temps et que Tom... mon mari, pensai-je, "il était mon mari" dis-je dans un faible murmure que je croyais inaudible.
Mais Juniper justement, m'avait entendu et se rapprocha dans l'espoir d'en savoir plus, elle qui détenait toutes les réponses quelques instants plus tôt. "Qui était ton mari ?" me demanda t-elle d'un ton amusé et curieux.
"Hem…je… j'ai joué à un jeu une fois, avec hem…, quelqu'un de l'orphelinat… on cherchait à deviner quel serait le nom de notre futur mari… et l'un des noms de cette liste a réveillé ce souvenir," dis-je embarrassée.
Elle sourit et se pencha un peu plus vers le parchemin, "vraiment ? Et lequel est-ce ?" continua t-elle en parcourant la liste des yeux.
J'en fis de même pour essayer de débusquer un nom s'alliant avec mon histoire, "celui-ci" déclarai-je en pointant la liste.
"Hm… le nom de ton mari était Eriocus ?" gloussa t-elle, "intéressant, très intéressant."
Je rougis soudainement, passant une main dans mes cheveux, "hem… peut être, je devais avoir 4 ans et tu sais ce que c'est à cet âge là… peu conscient du monde et de la réalité qui nous entoure." Je laissais échapper un rire nerveux et inclinais la tête, laissant mes mèches vermeilles cacher mon expression.
En réalité, mon esprit bouillonnait sous le feu de mille questions sans réponses. Pourquoi ne me suis-je pas souvenu ni de la future Juniper, ni de moi-même ? Je ne m'étais pas reconnue en tant que Virginia Rushton, et dans le rôle que je m'étais donné ici. Mais le plus incroyable, c'était mon destin… ce voyage était-il donc sans retour ? Devais-je à jamais rester dans cette époque et accepter un tel sacrifice ? Etais-je destinée à être Virginia… Riddle ?
Un soupir m'échappa. Que les dieux pouvaient être cruel… Même en prenant toutes les précautions possibles, le destin finit par se déchaîner sur ceux justement trop prudents pour remarquer leurs erreurs et admettre leurs faiblesses.
Non… je ne laisserai ni le destin, ni personne décider pour moi. Je prendrai mon avenir en mains, réécrirai l'histoire à mon avantage et retournerai chez moi… pour oublier tout ça… pour l'oublier. Je refusais de croire que Tom Marvolo Riddle ne soit plus qu'un vil ennemi à mes yeux, qu'un fléau à combattre, qu'un être à… détester. Comment s'était-il retrouvé au centre de mon existence ?
Juniper, la très intelligente Juniper, me dévisagea d'un air plus amusé encore.
"Tu sais," dit-elle de sa voix mélodieuse, "tes yeux sont le reflet de messages intéressants. Un peu comme des… flammes, les flammes de ton cœur. Tout ce que tu ne veux pas montrer ou les sentiments que tu cherches à cacher, brillent ici. Un regard attentif suffit à y lire ce que l'on cherche. C'est ta force… mais surtout ta faiblesse. Fais attention à ça Ginny, et au chemin que tu empreintes."
Jack sourit à son tour, posa son regard sur moi puis sur Juniper. Nous restâmes ainsi un moment puis il déclara, "c'est bien amusant tout ça, mais dois-je vous rappelez que nous sommes arrivés et qu'il faudrait vous dépêcher de descendre ?"
"Désolée," dis-je gênée puis rassemblais mes affaires. Richard nous ouvrit la porte et je sortai, complètement perturbée par le message de mise garde de Juniper. Quel chemin ? Je suis en train de le créer mon propre chemin! Il n'y en a pas d'autres, et si c'était le cas… je réfléchissais toujours. Puis je relevai mon regard et ce que je vis me décida à remettre mes pensées à plus tard.
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TBC...
Voilà pour la surprise! Un chapitre à l'avance demandé par mamzell-la-fée! (Mais faudrait pas que ça devienne une habitude!) J'espère que ce modeste cadeau d'anniversaire te plaira! Et qu'il vous plaira à tous! D'autant plus qu'il a été le plus difficile à traduire jusqu'à maintenant... Merci aussi aux reviewers anonymes (laissez moi votre adresse mail et je vous répondrai personnellement)
Une 'tite review pour me faire plaisir? lol merci!
