Voila le deuxième chapitres J'ai été un peu longue, mais je tape vraiment comme un escargot asmathique, alors... On m'a fait remarquer que je passais sans cesse de l'orthographe « Drago » à « Draco ». Désolée...

Merci à tout ceux qui ont laissé des reviews, et particulièrement à Miss Altanien, descendue de sa galaxie pour un petit séjour sur Planète Blonde ! Je conçois ton sacrifice ma chérie, et te remercie beaucoup !

(encore et toujours dans les pensées de Harry…)

Je suis victime de harcèlement sexuel, pas moins et même plus.

Ce petit pervers que je ne nommerais pas ne rate jamais une occasion de me peloter discretos en passant.

Par exemple, pendant les deux heures de cours de potion commun il a pas arrêté de faire des détours d'un kilomètre pour passer devant ma table dés qu'il se levait, et il en profitait pour frôler mon bras avec ses hanches à chaque passage.

Si c'est pas de la provoc' ça !

J'en peux plus, je vais finir par craquer et lui sauter dessus.

Et là, il comprendra vraiment à quoi il s'est exposé…

Non, non, non, je ne dois pas imaginer ce genre de choses, fini le temps ou je m'autorisais des fantasmes ! Ca devient vraiment trop risqué. Ca commence par de gentils petits délires en sport de chambre en solo et ça finit le nez dans le gazon.

Et j'ai même pas un gus sous le bras pour me passer les nerfs. Pas que je manque d'avances, mais uniquement féminines, et j'ai pas envie de me faire une meuf en ce moment. (Nda : oui, je sais les filles, c'est dur… sob sob…) Je sais parfaitement qui est-ce que j'ai envie de me faire. Tais-toi cerveau.

Là maintenant tout de suite je suis affalé dans mon fauteuil préféré de la salle commune, censé, et je dit bien « censé », faire une liste chronologique et par ordre alphabétique des grands sorciers ayant marqué par leur traits de génies l'histoire de la défense contre les forces du mal… C'est pas mon truc moi la théorie, je préfère largement la pratique : foncer dans le tas et défoncer des tronches avec ou sans aide de ma baguette, c'est fou ce que ça peut être défoulant comme activité.

« Harry, tu as bien pensé à envoyer ta lettre de félicitation à Remus et Sirius pour l'adoption de leur petit Jamy ? »

Merde.

L'ai complètement oubliée celle-là ! Faut dire que j'ai autre chose en tête en ce moment aussi. Bon si je me grouille de foncer à la volière, peut-être qu'Edwige ne sera pas encore partie chasser.

Speed, speed, speed.

Harry Potter réinvente les courses de formule1 tout seul dans les couloirs en courant comme un dératé.

Heureusement que plus personne ne circule dans le château à cette heure-ci, je dois encore avoir l'air particulièrement finaud à piquer mon sprint, à moitié débraillé.

AOURF !

Putain, je me suis encastré dans quelqu'un en passant un virage à la vitesse approximative de 70km/h.

Ayeuh !

« Nom d'un veracrasse transsexuel, Potter ! Tu pourrais pas essayer de contrôler un peu ton corps ? Pas que je me plaigne, mais… »

Oh non.

Evidemment, il fallait que ce soit Malfoy. (Nda : bah oui, tu crois quoi !)

Bouhouhouuuuu, je suis maudiiit… Et dans une position foutrement compromettante. Je vous dresse le tableau : la collision m'a projeté à cheval sur Malfoy, étalé sur le dos sous moi, et qui me regarde avec un petit sourire en coin et un regard bouteur de feu au caleçon. Maman ! (NdLily : je suis morte, tu peux pas me laisser reposer en paix et te demerder comme un grand avec tes problèmes sexuels tordus ?)

« -Tu comptes rester comme ça toute la soirée, balafré de mon cœur ?…

-Zgouark ! Epargne-moi au moins les p'tits noms doux, Malfoy. »

Je me relève en essayant de dominer les tendances castagnettes de mes genoux et sans me gaufrer une deuxième fois sur le blond de préférence. C'est pas gagné.

Une fois sur mes jambes (ou plutôt sur les spaghettis qui les ont remplacées) je pivote à 180°, résolu à retourner direct à la tour gryffondor, et merde pour la lettre aux heureux papas, on verra demain.

Ah, c'était sans compter Drago qui s'étant également relevé me chope traîtreusement la taille de ses deux bras et serre, apparemment bien décidé à ne pas me laisser fuir peinard.

« -Hé, lâche-moi !

-Non.

- Y'a pas de non qui tienne, lâche-moi j'te dit !

-Pourquoi je ferais ça ? Je suis très bien comme ça, moi.

-Euh… Je… J'ai envie d'aller aux toilettes ! (bravo Harry, magnifique, superbe.)

-Bien sûr… Et je suppose que c'est pour ça que tu sprintais comme un dingue dans les couloirs… » Il me ricane dans le dos et je sens son haleine chaude dans mon cou.

« -Pas question que tu te barres une fois de plus mon petit Ryry…

-Eééé... Je crois que je préfère encore quand tu m'appelles Potter.

-Rôôôh, rabat-joie !

-Tu comptes rester soudé à moi longtemps ?

-Je te ferait remarquer que tu fais facilement 10kg de muscles de plus que moi, et qu'il te suffirait d'une secousse pour m'envoyer valdinguer si tu le voulais vraiment. Or, je suis toujours là. Tu imagines où mes déductions pourraient me conduire… »

Mais c'est qu'il a raison ce con ! Grillé. Je me dégage en grommelant, rouge brique, tandis qu'il éclate de rire. C'est ça, vas-y, fous-toi de ma gueule !

Il ne cherche pas à me retenir une seconde fois.

Soudain ça fait tilt dans ma tête et je me retourne vers lui.

«Mais au fait, qu'est ce que tu foutais ici à cette heure-ci ? » Son sourire disparaît pour faire place à une grimace amère.

« Tu me soupçonnes de magouiller un truc louche, Potter ? Après tout, qu'est ce que ça peut bien te foutre, hein ? C'est vrai, je ne suis qu'un petit con sournois au final. » Il tourne les talons et se barre à son tour.

Héla, héla, il me fait quoi là le Drago ? Une crise existentielle ? Il en a marre du rôle du serpent venimeux et pas franc du collier ? D'accord, je suis le premier à l'insulter, mais faut pas me faire un caca nerveux comme ça ! C'est bien lui ça, vous allez voir qu'il a tout pris au premier degré !

Avant de me rendre compte de ce que je fais, je lui cavale après et le plaque contre le mur. Meuh non c'est pas équivoque ! Il me foudroie du regard. Bah voilà, ça c'est mieux.

Nom d'une pucelle, il a la pupille humide ! Késkispass, késkejefé ?

« - Qu'est ce que tu me veux Potter ? (hargneux ! mais c'est qu'il mordrait ?)

-On peut savoir ce qui te prend de faire ton offensé, de me péter un scandale comme ça ?

-Rien, oublie. Et si tu veux tout savoir, j'allai poster une lettre. Satisfait ?

- J'irai mieux quand je ne t'aurais plus sous le nez. Bon, allez, on se quitte bons ennemis… Bye bye Malfoy, fait de beaux cauchem…hmf… » Il me coupe la parole de manière très malpolie en collant sa bouche contre la mienne.

Big-bang. (Bis)

Mon cerveau ne répond pas, y'a plus personne aux commandes.

Au bout de trois mille ans il se désolidarise de mon museau avec un bruit mouillé et disparaît dans le couloir, un sourire plus que satisfait sur la tronche.

10 minutes plus tard je suis toujours planté dans le couloir, tétanisé.

Vous allez me dire que je suis complètement ridicule de gamberger comme ça pour un petit baiser avec juste un soupçon de langue. Et vous avez raison.

Remue-toi Harry, t'es un homme oui ou merde !

Méééé-euh… C'était pas n'importe quel baiser d'abord, c'était Malfoy !

Alors on se demande comment tu réagiras quand vous… Je réagirai rien du tout d'abord parce que ça n'arrivera jamais !

Je flageole cahin-caha vers la salle commune. Je suis tellement à l'ouest que je me trompe de direction au moins une trentaine de fois.

Quand j'arrive enfin à destination, ça fait belle lurette que tout le monde est allé se coucher, et j'en suis pas fâché. Inutile que tout le monde s'imagine qu'aller poster une simple lettre me met dans un état d'azimutage des neurones pas possible.

J'ai bien réussi à évacuer Malfoy et l'épisode du baiser de mon esprit pour cause de surmenage pré-match. L'équipes des gryffondors, dont je suis l'heureux capitaine (hum), joue demain son premier match de la saison (ça fait pro, hein ?) contre les serdaigles. Ces derniers vont tester leur nouvel attrapeur : médéme l'impératrice Cho Chang est partie pour cause de fin de scolarité. Ca ne peut être qu'un méga bonus pour eux si on considère que ces derniers temps elle avait chopé une furieuse tendance à fondre en larmes à chaque fois qu'elle loupait le vif d'or, c'est-à-dire un peu trop souvent.

Quand je dit surmenage, c'est pas moi qui stresse (chuis un tout ch'tit peu blasé à force), c'est mes joueurs. Je peux pas faire 50 mètres dans un couloir sans qu'il y en ai un qui me saute dessus pour parler stratégie, protège-tibias défectueux ou poils de balai. Enfin bon, ils se sont un peu calmés depuis que j'ai hurlé ce matin au p'tit déj que le prochain qui me courrait sur le haricot se retrouverait saucissonné en haut des buts un balai dans le cul avant d'avoir pu dire axe hypothalamo-hypophysaire ! (Nda : oups… déformation scolaire, héhéhé…)

Je vous parle même pas de Ron, lui Hermione est carrément obligée de lui verser toute une fiole d'extremus puissantus valium abrutissantus pour l'empêcher de bouffer son chapeau. (je dit pas ça pour rigoler : Molly a du mettre tellement de pièces pour boucher les trous qu'il y en a pas deux de la même couleur. Avec un peu de chance, il lancera une mode…) L'inconvénient de cet élixir salutaire pour ses nerfs et indirectement pour les nôtres, c'est que ça lui donne une fâcheuse tendance à baver abondamment sur sa robe et à répondre aux questions de la MacGo par des babils certes charmants mais pas très constructifs au niveau de la métamorphose rétroactive inversée sur les êtres organiques.

(Jour du match)

Je vais tuer Ron, je vais le tuer.

Hermione ne lui a rien donné ce matin (bah oui, sinon il ne tiendrai même pas sur son balai) et il est comme de juste en train de stresser méchamment, azimutant par le fait tout le reste de l'équipe. Quand on s'est levé de table après le petit déjeuner, il avait les muscles tellement congestionnés qu'il a pas été foutu de mettre un pied devant l'autre correctement et il s'est magnifiquement étalé par terre de tout son long.

Pas très reluisant pour le prestige des joueurs de Gryffondor …

Spinow (mon nouveau batteur, une vraie bête) et je moi même l'avons chopé sous les aisselles et quasiment traîné jusqu'aux vestiaires.

Et maintenant il est prostré sur le banc comme un petit vieux paralytique, les yeux perdus dans un monde qui nous est totalement et à jamais clôt : son cerveau.

J'ai envie de lui claquer le beignet pour voir si ça provoque chez lui une quelconque réaction…

Je n'ai pas le temps de mettre mon projet à exécution, Madame Bibine hurle dans le couloir « les joueurs sur le terrain ! »

Ron saute sur ses pieds comme un ressort (oooh bien, il tient debout, y'a du progrès) et s'avance vers la porte avec les autres, la démarche plus raide qu'une trique de troll des montagnes.

O.K, objectif premier du match du jour : ne SURTOUT pas laisser le souaffle aux serdaigles une seule seconde pour éviter qu'ils s'approchent des buts…

Bon ben quand faut y aller… Pfff, c'est encore moi qui vais me taper tout le boulot, j'le sens.

Je vogue dans une stratosphère multicolore avec plein de bulles dorées, je virevolte, je plane… Oh, tient, salut Bambi… T'as les oreilles vertes, t'as vraiment aucun goût pour t'habiller…

Oooh, zouliii ces deux rais de lumière… Céééé koi ?… Approchons-nous…

J'ouvre les yeux.

Où suis-je ? Quelle heure est-il ? Quel jour sommes-nous ?

J'aimerais me poser ces questions un peu moins souvent.

Ah, je connais ce plafond.

Un peu trop à mon goût d'ailleurs : je suis à l'infirmerie.

Voyons, mode rembobinage : Que s'est t-il passé avant que je me retrouve ici ?

Je vole sur mon balai, Ron viens d'encaisser son cinquième but, j'évite un cognard de manière particulièrement virtuose tout en cherchant le vif d'or des yeux avant que le match ne soit définitivement coulé pour nous. Ca y est, je le vois. Je fonce, je suis à deux centimètres à peine... Tout le monde hurle dans les gradins. Ben quoi, ils m'ont jamais vu gagner un match ? J'ai juste le temps de me retourner et ainsi de pouvoir admirer de très prés le grain du cuir du cognard qui s'abat ensuite violement sur mon crâne.

Fin de la bande, retour à l'infirmerie.

Suuuper...

Je crois que je vais prendre un abonnement ici et faire graver mon nom sur un des lits pour la postérité.

« Harry Potter, champion toutes catégories des séjours à l'infirmerie pour blessures, fractures et contusions diverses. » Ca en jette moyen.

Dans le but de contrôler l'étendue des dégâts, je tente de me relever pour me positionner sur mon séant. Peine perdue. C'est tout juste su j'arrive à remuer le cou, les doigts et les orteils.

Au secouuurs !

Aurais-je tout les os du corps brisés ? Ou alors je suis devenu paralytique, condamné à finir ma vie dans un hospice pour impotents. Heeelp !

« Monsieur Potter, voulez-vous bien cessez de vous agiter ? »

Mme Pomfresh ! Elle allume la lampe sur la table de chevet et je peux alors constater l'horreur de ma situation :

Je suis pas paralysé, je suis ligoté ! Des petites cordelettes argentées me retiennent scotché au lit. Non mais qu'est ce qui se passe ?

« -Hé, qu'est ce que ça veut dire ? Pourquoi je suis attaché ?

-Parce que c'est le meilleur moyen qui me soit venu à l'esprit pour vous empêcher de fuguer comme vous en avez l'habitude avant votre complet rétablissement !

-Mais vous avez définitivement pété un câble ! Détachez moi tout de suite !

-Crier ne vous servira à rien, Mr Potter. Et maintenant je vous laisse, j'ai à faire.

-REVENEZ ICI ! » Trop tard, elle est partie.

Non mais quelle vieille chouette tourneboulée ! C'est elle qu'il faudrait attacher, non mais sans blague !

Je fulmine en lançant des regards assassin au plafond qui n'y est pour rien, contraint à l'immobilité. J'ai horreur de ça !

« Tiens tiens Potter, Mais quelle est cette position compromettante ? Quelqu'un qui passerait par là pourrait bien avoir envie d'en profiter... »

Malfoy. Je vais mourir.

Et voila c'est tout pour cette fois ! Si vous êtes furieux contre moi, postez donc une petite review pour me faire part de votre haine ! (j'ai l'air d'aimer ça en plus...)