Quelques précisions : c'est toujours une histoire parlant de relations HOMOSEXUELLES mais je crois que maintenant, tout le monde a compris.
Les personnages sont tous à J.K Rowling (sauf bébé Jamy mais si elle veut je peut lui revendre les droits. Cher.), je ne suis responsable que de leurs mésaventures dans cette fanfic... je plaide coupable, Mr le Président.
Attention, j'ai prit 2 petites libertés (en plus de tout le reste) : premièrement, Sirius n'est pas mort. On va dire qu'il est juste tombé à travers le rideau de l'autre coté de l'estrade, et qu'il s'est prit le gadin et la honte de sa vie.
Deuxièmement, Tonks n'est pas en couple avec Remus vu qu'il est avec Sirius. Pigé ? O.K, alors on y va :

...oOo...

J'ai encore roupillé comme pas possible…
Je ne sais pas si c'est ce gars qui a des effets soporifiques sur moi ou quoi, mais en ce moment ma vie se résume à Draco, dormir, Draco, dormir… (nda: et alors, t'as d'autres commentaires comme ça)
Je suis pas dans la merde moi.
Mais pourquoi est ce que j'ai fait çaaaa! Merlin, j'ai craqué, c'est terrible…
Vous vous demandez sûrement «pourquoi tout ce boxon pour une petite nuit d'amour avec cette bombe», surtout que les scrupules c'est pas mon truc habituellement…
Si je n'ai jamais voulu coucher avec Draco jusqu'ici, si je me suis contenté de mater à distance, si je ponds un œuf ce matin uniquement parce que nous nous sommes passés dessus mutuellement…
…c'est parce que je l'aime, voilà. (nda: ouf, c'est dit)
Je suis amoureux de Malfoy.
D'ailleurs, il est ou celui là? J'ai beau faire l'étoile de mer dans son pieu, je ne rencontre aucun corps mou et chaud.
J'entends des bruits d'eau en provenance de la porte sur ma droite, j'en déduit qu'il est dans sa douche.
Dans quelques minutes il va en sortir…
…et là, deux options:
Soit il me chasse à coups de pieds dans le cul de ses draps et de ses murs, soit il la joue «je t'aime bien t'es un type sympa et un bon coup mais restons en là tu veux j'ai une réputation à tenir»… Tout mais pas ça. Je vais pas attendre sagement qu'il se ramène et me largue de quelque manière que ce soit, c'est moi qui vais me faire la malle et la jouer cube de glace intégral, na.
Aujourd'hui débutent les vacances de Noël (nda: quoi, je n'en avait pas encore parlé? Oh, ça m'est totalement sorti de l'esprit… ) et je suis «convié» à les passer chez les Weasley. Deux semaines loin du serpent peroxydé m'aideront à faire une rentrée pleine de dignitude et de détachement.
Du moins j'espère.
Je m'extirpe résolument du lit tiède et confo (nda: mon chemin de croix de tout les matins…
…et la chasse aux fringues commence.
Je retrouve mon jean sous le canapé, à 5m du lit (Draco a vraiment une très grande chambre, et un don pour le lancer de futal), mon tee-shirt sous le bureau et mes chaussettes sur le tapis en compagnie de mes baskets…
Grand moment de désespoir: ou est passé mon boxer?
Je farfouine frénétiquement dans tous les coins de la pièce, les fesses aux quatre vents, pendant que l'autre reptile sifflote tout le best of d'Abba sous sa douche.
Une soudaine intuition (probablement envoyée par St Plouc, le patron des paumés) me fait lever le nez au plafond pour y découvrir mon couvre-postérieur se balançant guillerettement au lustre.
Diantre.
Ou ai-je fourré ma baguette?
Ah yes, la poche arrière de mon jean. (nd'Alastor Maugrey: gare à ton derrière, mon garçon)
«Accio boxer»
Je finit de m'habiller hâtivement (j'ai mit mon tee shirt à l'envers mais j'ai pas le temps de finasser) et fonce dans le couloir.

……oOo……

Ron est seul dans le dortoir quand j'y fait irruption, les autres ayant déjà décollé par transplanage pour leur sweet home (du moins Dean et Seamus, Neville ayant plus de chance d'atterrir en Alaska que chez lui)
«-Ou étais-tu passé encore?
-Ecoute Ron, j'ai pas envie d'en parler. Ou alors si tu veux je peux me pendre direct à une gargouille avec le châle de Trelawney.
-Euh… Non, c'est bon… Bon, ben on fait nos valises»
Vous voyez m'sieurs-dames, ça c'est mon copain. L'est pas ben fut-fut mais il sait quand il faut pas insister avec moi.
Un genre d'instinct de survie je suppose.
Je fourre pêle-mêle mes affaires dans ma grande valoche noire. Je dois avoir l'air de quelqu'un au bord de la crise de larmes car Ron n'arrête pas de me zieuter en con, comme si j'allais m'écouler d'une minute à l'autre sur mes piles de chaussettes en sanglotant.
Je dois avouer que je n'en suis pas très loin.

Une fois les valises bouclées nous les traînons dans un raffut d'enfer à travers Poudlard puis dans le parc avant de sortir des limites du château. (nda: bah oui, on peut pas y transplaner. c'est chiant, quand même)
Je flippe à l'idée de croiser Draco avant d'avoir mit les bouts , mais pas de traces de sa petite personne dans les alentours bourrés de 7éme années en train de «ploper» dans tout les coins.
Le plus chaud dans le transplanage c'est de réussir à attraper toutes ses bagages et à les garder tout au long de l'opération, sauf bien sur si envoyer votre sac de linge sale au Tibet était votre intention de départ.
Je suis donc actuellement dans une délicate position, ma valoche dans une main, mon sac dans l'autre et l'anneau de la cage d'Edwige entre les dents.
Hum. A vue de nez, il serait temps de la nettoyer.
«-Prêt? Demande Ron qui a calé les pénates de Coquecigrue sous son bras, ce qui est, je trouve, nettement plus avisé.
-Chprêt!» Je postillonne abondamment sur Ed' qui se met à tirer la gueule.
«POTTER»
Oula.
La voix que j'ouïe dans mon dos ne me semble pas contente, mais alors pas contente du tout!
«Potter, att»
PLOP!
Aïe, aïe, aïe.
Je me suis magnifiquement vautré dans la salle à manger des Weasley. L'arrivée imminente de Draco dans mon dos à déclenché deux réflexes simultanés: transplaner et prendre mes jambes à mon cou.
Évidemment, c'est pas trop compatible.
«Harry, Ron, mes chéris»
Bon ben ça y est, c'est partit.
«-Bonjours Madame Weas… Oumpf… (quelle poigne!) Désolé pour l'atterrissage catastrophe…
-Tu n'es pas blessé?
-Nan, j'ai l'habitude.
-Vous avez déjeuné, les garçons?
-Euh… Ben…
-Non M'man! On s'est dépêché, en fait!
-Oh Merlin, mais qu'avez vous donc dans la tête? Allez, asseyez vous à table»
Elle me pousse devant une chaise et appuie vigoureusement sur mes épaules pour me contraindre à déposer mon derrière.
Aooow… Doucement, je suis courbaturé de partout moi! C'est déjà un miracle que j'aie transplané au bon endroit et pas dans le poulailler.

Une demi-douzaine de saucisses et deux omelettes plus tard, j'arrive à m'échapper de la cuisine de Mme Weasley pour me réfugier dans la chambre de Ron, ou Hermione est déjà occupée à ranger par ordre alphabétique ses livres de chevets chouchous qu'elle trimballe partout.
«-Salut Mione…
-Oh, bonjour Harry. Ou avais-tu disparu hier après le cours de DFCM? J'ai mit une heure à retirer tous ces piercings… Mais! Qu'est ce que tu as dans le cou»
Avant que j'aie pu faire la moindre tentative pour l'esquiver, elle me chope le bras et tire sur le col de mon tee-shirt.
Ben vas-y, te gêne pas!
«Waou, quel suçon»
Pardon, un suçon? Je me dévisse la tête pour jeter un œil à mon tour.
Ah ouais, effectivement. Il est baléze, on dirait la carte du Canada! Il a des tendances vampiriques, l'Élu De Mon Cœur? C'est peut-être ça que Ron matait tout à l'heure finalement.
«-Oh, euh, non! C'et pas un suçon, en fait je… je développe un genre d'allergie à mon eau de toilette, tu vois…
-Bien sûr… Et les traces de griffures que je voit sur tes omoplates, c'est aussi la faute à Hugo Boss »
Et qu'elle tire de plus belle sur mon tee-shirt.
«Tu t'es dégotée une vraie tigresse, dis-moi. C'est vrai que tu étais étrangement distrait ces temps-ci. Mais… qu'est ce qu'il y a, pourquoi tu fais cette tête»
Je vais chialer, je sens que je vais chialer, il ne faut surtout pas que je chiale!
«Beuheuheu… sgnirf… Miooone!» Trop tard.
Je m'écroule sur son épaule. Hermione est stupéfactionnée. C'est vrai qu'elle n'a pas l'habitude de me voir pleurer…
«Ha… Harry! Qu'est ce que tu as?.. Allez, raconte tout à Tatie Hermione»
Non mais cette fille yoyote de la crinière. Tant pis, j'ai trop besoin de me confier.
«-Mione, je suis malheureeeuuuuuux !
-Allons, allons…
-J'aurais jamais du coucher avec lui!
-Avec qui?
-Avec Lui!
-Ah… Et c'est quoi le problème avec «lui?
-Ze l'aibe.
-Quoi? Mouche-toi, j'ai rien compris.
-Snuuurf! Je l'aime…
-T'es amoureux? Toi…
-Voui.
-Ben, c'est plutôt bien, non? Enfin, j'crois!
-Non, c'est affreeeuuuux !
-Récapitule tu veux, j'imprime pas bien. Donc, t'es amoureux d'un certain «lui». Et tu a couché avec «lui», et d'après ce que j'ai pu constater z'avez pas fait semblant. Bon alors, il est ou le problème?
-Je voulais pas coucher avec lui, parce que je sais que c'est impossible entre nous. Et maintenant je sououououffre!
-Arrête de hululer dans mon oreille! Pourquoi tu dis que c'est impossible?
-Hermione…
-Ouiii?
-C'est Malfoy.
-Gueurps.
-Comme tu dis.
-Mais… mais… mais…
-Mêêêh…
-Mais comment où pourquoi quand!
-Je l'aime depuis… Oarf… Longtemps. Et j'ai couché avec lui hier soir. Hermione, je suis un homme désespéréééééééééé!
-Pas de panique! Pas de panique! Si ça se trouve, c'est réciproque!
Pause.
-Non mais tu te rends compte de ce que tu viens de dire!
-Réfléchit trente secondes, même si ça te semble difficile! Si toi, Harry Potter le Survivant et gnagnagna, tu es tombé amoureux de lui, il n'est pas statistiquement si impossible qu'il en soit de même de son coté! Qu'est ce qu'il a dit ce matin?
-Ben en fait, je me suis cassé en loucedé pendant qu'il était sous la douche…
-Non mais c'est pas vrai!
-Mais quoi, mais qu'est ce que j'ai fait encore?
-Imagine un peu qu'il ressente aussi des… trucs pour toi, quelle a été sa réaction quand il a vu que tu t'es barré comme ça? Il va croire que pour toi ça ne représentait rien»«MERLIN HERMIONE, QU'EST CE QUE JE VAIS FAIIIIIIRE !»

……oOo……

C'est le soir de Noël, mais c'est surtout le bordel intégral : tout le gratin des "gentils" est invité à passer le réveillon chez les Weasley, et je me demande bien comment on va réussir à tous s'entasser dans la bicoque. Molly, Ginny et Fleur se sont complètement lâchées sur la déco. On va dire qu'elles ont laissé libre cours à leurs pulsions artistiques... Il y a tellement de guirlandes lumineuses de partout que je regrette de ne pas avoir emporté mes lunettes de soleil pour ces vacances de décembre, le sapin occupe la moitié du salon (ce qui réduit d'autant plus l'espace) et chacune de ses boules chante d'une voix criarde des chants traditionnels de Noël. Ca pourrait être chouette si elles ne braillaient pas toutes dans une langue différente.
Si on lève le nez au plafond, on s'aperçoit que des boules de gui ont été suspendues tout les deux mètres. Hermione et Ron sont littéralement en train de se traquer l'un l'autre dans tout les coins de la maison... Personnellement je me déplace en crabe le dos collé au mur depuis que je me suis fait avoir par Dobby ce matin en sortant de ma chambre.
Il y a un boucan d'enfer dehors, les jumeaux, Arthur et Charlie étant en train de cavaler après la dinde dans le but de lui tordre le cou. Bizarrement, ça ne semble pas rentrer dans les projets du volatile qui manifeste sa désapprobation de manière très expressive. Molly s'active dans sa cuisine avec les malheureux sur lesquels elle a mit le grapin et qui ont été baptisés " aides aux cuisines " pour l'occasion : Kingsley, Sirius et Ginny, qui n'a pas eu le temps de se planquer.
Tonks a ordre de rester assise sur une chaise et de ne SURTOUT PAS toucher à la vaisselle héritée de la grand mère d'Arthur. Et pour manger elle va faire comment ?... Fleur gazouille au cou de Bill, toujours embobiné dans ses bandages comme un gros rouleau de P-Q, ce qui lui donne d'après elle un petit look d'homme invisible " follement sexy ". Ces françaises sont toutes folles, surtout les blondes ! (nda : auto-cassage)
Toute cette agitation me laisse de glace, mon cœur et mes pensées étant ailleurs... Tu parles.
L'avantage de tout ce boxon c'est qu'il ne me laisse justement pas trop le temps de penser.
Ce matin, Maugrey m'a embarqué dans une séance de travaux pratiques " Pour quand tu seras Auror ! " (ma qué auror ? y'a plus un seul mangemort ! pour quand tu seras au chômage, oui )
En effet, il s'est mit en tête de faire subir à chacune des décos de la maison un examen poussé anti-magie noire, par " mesure de sécurité élémentaire. J'ai un collègue qui s'est retrouvé coincé dans un paquet cadeau pendant une semaine parce qu'il ne s'était pas assez méfié. "
Tu parles d'un boulot !
Et tout de suite après le déjeuner et la bataille rangée de petits suisses entre les jumeaux, Charlie et Ginny, j'ai été réquisitionné par Remus. Mission : Baby-sitter. Aaaarg... Comment ça marche au juste un bébé de 7 mois ?
J'ai bien essayé de le refiler à Hermione, mais Ron étant en train de lui faire un examen poussé des amygdales, j'ai rapidement laissé tomber.
En plus, Sirius et Remus se servent de l'argument " le mioche t'adore " sous prétexte qu'il se marre comme un fou chaque qu'il me voit.
Il se paye ma tête, oui !
Et il n'a pas encore capté dans son cerveau en construction que mes binocles ne sont pas un boomerang : quand tu les balances contre un mur, elles reviennent pas, elles se pètent.
J'en ai ras-le-bol de les réparer toutes les 5mn.
Il est actuellement en train de faire mumuse sur le tapis avec deux ou trois peluches, sous mon étroite surveillance.
" Non Jamy, ne lance pas la boule de Noël sur Pattenrond, ne... " MIÂÂÂWW !
Trop tard.
" Ah ben oui, il est partit le minou ! Pas content, le minou... Oh non, ne chiale pas ! Regarde la tête qu'il fait tonton Harry, bleaaah... Il est pas beau, hein ? "
Quelle humiliation.
Au moins, le mouflet est repartit pour 1/4 d'heure de fou rire. J'ai un p'tit creux moi ! Je cale Jamy sous mon bras (il a l'air d'adorer être ainsi suspendu à 1m20 environ (nda : j'ai pas mesuré) du sol) et me dirige prudemment vers la cuisine.
Arrivé derrière la porte, le boucan fait par les bruits de casseroles et le brouhaha des voix me décourage illico. Je retourne m'affaler sur le canapé avec l'affreuse crevette sur mes genoux, qui finit par s'endormir en suçotant ma chemise.

...oOo...

(une heure plus tard, à 5mn prés)
Des invités transplanent à qui mieux mieux dans le jardin.
Une fois que nous sommes tous tassés comme des sardines dans le salon, le boucan et l'oppression deviennent énormes.
Je suis plaqué contre le mur, à coté de la porte et en face de Mondingus à qui je suis bien obligé de taper la discute. Jamy est toujours calé sur mon bras mais heureusement, il pionce. Des coups violents ébranlent la porte d'entrée. Visiblement, un invité oublié dehors ou en retard à très envie de rentrer !
" Etrange, il me semblait pourtant que nous étions au complet... " perplexione Molly. " Oh Harry, mon chéri, tu veux bien ouvrir s'il te plaît ? "
Je me tourne vers la porte, l'ouvre.
... et sens ma mâchoire se décrocher et s'écraser sur mes baskets.
Qu'est ce que c'est que çaaa !
" Bonsoir Potter... "
Cette... chose en face de moi est-elle bien Draco Malfoy ? Le blond porte un ensemble moulant en velours rouge façon père Noël, avec bordures en fourrure blanche et petit bonnet à pompons assortit.
Je ne suis pas le seul à être un tantinet surpris, le reste de la populace derrière moi me semble plus ou moins tétanisée. Il a l'air ravi de son petit effet. " Bonsoir. Navré d'interrompre vos... festivités. (petit air méprisant. on ne se refait pas.) Vous m'en voyez réellement désolé, mais je vais me voir obligé de vous emprunter votre Survivant pour la soirée... et probablement pour le reste des vacances. Tu viens, toi ? " Il m'attrape par le col et mes tire dehors.
" Ah... euh... attends ! Le mouflet... "
Il hausse les sourcils, surpris, en découvrant Jamy qui me ronfle dessus avec énergie.
" -C'est quoi ce gnome ?
-C'est pas un gnome, c'est mon filleul !
-L'un n'empêche pas l'autre. Rends-le à sa mère, qu'on y aille. "
Docile, je reviens sur mes pas et fourre le bébé dans les bras de Remus qui a une expression à mi-chemin entre la stupéfaction la plus totale, l'amusement et la réprobation. En fait, si on regarde bien, tout le monde fait grosso modo la même tête sauf Herm' qui à l'air... ravie. Ciel.
Draco me laisse à peine le temps de refermer la porte, il m'agrippe par les épaules, m'entraînant dans son transplanage. Je me laisse transporter et atterrit en douceur... Dans le salon Malfoy ! Je n'ai pas l'occasion de poser le plus petit regard sur la déco que je me ramasse une baffe monumentale qui m'envoie le cul sur le tapis vert/argent, heureusement très épais.
" -Ca c'est pour t'être tiré comme un connard !
-Mais... mais ayeuh !
-On peut savoir pourquoi tu as fait ça ?
-Et toi, on peut savoir ce qui te prend ? (je commence à m'énerver) Ce n'était que du cul , non ? Tu ne m'as jamais dit que tu attendais autre chose, et je ne te l'ai jamais dit ! Alors il est ou ton problème ? Hein ? Q-q-qu'est ce que ça p-peut te f-faire que... q-que je... "
Je fonds en larmes.
Ben ça, je l'ai pas senti venir. Je sanglote éperdument, assis par terre dans le salon du manoir Malfoy.
" Excuse-moi. "
Je relève la tête immédiatement.
Draco qui s'excuse ? Ca me sèche en moins de deux.
" -Je te demande pardon. Il est possible que j'aie réagi d'une manière quelque peu excessive.
-Ben oui ! -... mais c'est parce que... parce que... quand Granger m'a dit que tu avait pleuré (Hermione ! profite de cette soirée parce que je vais te TUER !), je me suis dit que peut-être... Alors je suis venu te chercher. Voilà.
-Attends... Qu'est ce qu'elle a dit d'autre, Hermione ?
-Euh... Juste que tu étais déprimé, et que tu avais pleuré. (oufff)
-O.K, d'ou ton irruption de ce soir et ta... ta tenue.
-Ben quoi, il ne te plaît pas mon petit ensemble Jean Paul Gautier ? -Ra-vis-sant ! " Je ne sais plus si je rigole ou si je pleure.
" Allez, relève-toi, mouche-toi et aide moi à comprendre comment fonctionnent ces horreurs. "
Il se met à tripoter une boîte d'allumettes moldues avec une expression excédée. A coté d'un bougeoir à 13 branches posé sur une petite table comportant bouteille de champagne et verres (waaa) j'avise un petit tas d'allumettes cassées. " Putain Draco, t'es une vraie blonde toi, hein ! "
Je lui prends la boîte des mains, craque une allumette et allume les bougies.
" -Tâdaaaam ! T'as vu un peu c'te classe ? -Je suis très impressionné, rigole-t-il. Allez zou, champagne ! "

...oOo...

Pas bien long ce chapitre, hein ! Mais je vais me racheter: finalement je compte en faire un 6éme avant l'épilogue.
Alors, heureux ? - Promis, plus de papouillages en prévision.
Gros bisous à tout le monde, merci de lire ma prose, et tant que j'y suis, faites donc un petit crochet par la case reviews !