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Yo, c'est encore moi !
Avertissements d'usage : les personnages de cette fanfiction et l'histoire d'origine appartiennent à la fabuleuse J.K Rowling (j'ai une photo d'elle dans ma piaule, je fait ma prière devant tout les matins)
Cette parodie narre une relation homosexuelle, et certains propos pourraient choquer, traumatiser voir déglinguer les jeunes esprits innocents (et aussi les moins jeunes.
Je décris très peu les décors dans ce chapitre (dans les précédents c'était en majeure partie Poudlard et le Terrier, normalement vous connaissez !) principalement par flemmardise, mais je fais confiance à votre imagination pour pallier ce manque.
Comme ça fait classe, je remercie tout ceux qui m'on laissé leurs reviews sympas et très souvent marrantes : Vous êtes chouettes !
Sur ce, bonne lecture, et on se retrouve en bas !
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Il y a comme un malaise…
Ca fait 10mn que Draco et moi nous nous regardons dans le blanc des yeux, le cucul sur de jolies petites chaises molletonnées (c'est super confo mais qu'est ce que c'est snooob), face à face de part et d'autre d'une mini table ronde chargée du chandelier, de la bouteille de champ' et de nos verres.
Je tente une minable amorce de conversation, quelque chose, tout sauf ce silence constipé !
« -Il… Il n'a pas encore neigé ce soir, c'est triste.
-Ca, tu l'as déjà dit.
-Ah bon ? Zut ! Ben… (ah, je sais !)… Ou est ton père ? (ça m'ennuierait de lui tomber dessus à l'improviste au détour d'un couloir en voulant aller faire un petit pipi)
-Aux Bahamas, sur une plage pour sorciers huppés, en compagnie de sa dernière maîtresse. »
J'ai une vision fugitive de Malfoy Père en paréo et lunettes de soleil Dior, en train de se faire dorer le derrière sous un palmier entouré de bimbos en bikinis verts.
« -D'accooord… Et à part ça, tu as prévu quelque chose pour ce soir en plus de ce dialogue brûlant ?
-Tu veux vraiment une réponse toute crue ou je te laisse deviner, mon griffon ?
-Tu peux pas arrêter avec tes noms doux à deux balles ? Je t'appelle pas mon petit crotale en sucre ! Non mais vraiment !
-Ah, ne sois hermionien s'il te plaît !
-De quoi, Hermione ? Et alors ? Je te signale que c'est grâce à elle que je suis là !
-Ne m'oblige pas à regretter d'être allé te chercher jusque chez les belettes !
-Ne les appelle pas comme ça ! Je leur doit beaucoup !
-Peut-être aurais-tu préféré rester chez eux ce soir, à pouponner ton petit paquet de morve ? Parfait ! Tu es libre de partir, la porte est par là !
-Hé ho, arrête de te chauffer comme ça ! Fallait pas venir me chercher par la peau du cul si c'était pour me foutre dehors !
-MAIS TU M'ENERVES ! »
Il a bondit sur ses pieds et fait une tête trop comique, il a l'air encore plus surpris que moi de son cri. J'éclate de rire et me renverse sur ma chaise pendant qu'il se rassied en bougonnant :
« -Ce que tu peux être chieur !
-Et encore, tu ne sais pas à quel point !
-Merlin…
-Les disputes sont le ciment d'un couple !… »
Il se fige, je me fige.
Qu'est ce que j'ai caqueté comme nouvelle bourde ! Un couple !
« -Tu nous considères comme un couple …
-Ah… bah… baya babah… euh… »
Il se penche par dessus la table et met fin à mes pitoyables balbutiements en m'embrassant doucement… tendrement ?
J'ai l'estomac qui se tortille comme une salamandre plongée dans une friteuse. Quand Draco rompt notre échange salivaire et se redresse, je prend mon courage et le bord de la table à deux mains, contracte mes épaules (nda : ça se contracte, une épaule ?…) et lui débite :
«- Drcjtm !
-Pardon ?… Tu peux traduire en humain, s'il te plaît ?
-Je… Oh et puis non, rien, laisse tomber. »
Raté.
Le champagne commence doucement à me monter à la tête et à y faire des petites bulles. Je contemple l'Homme De Ma Vie qui a croisé très élégamment ses jambes et qui sirote son verre pensivement.
Son velours rouge me donne envie de me ruer sur lui tel le taureau de la corrida (nda : bravo moi-même pour cette figure de style… ça va être difficile de faire pire)
Je me lève, vais me placer derrière Draco et commence à lui masser les épaules. Au bout de 10 secondes, il se retourne et me dit :
« Ne le prends pas mal surtout… Mais tu masses comme un bûcheron canadien. T'es en train de me démonter le dos. »
Je le lâche illico et vais me planter, boudeur, devant la gigantesque cheminée dans laquelle flambe un feu digne des festins à la fin des aventures d'Astérix : capacité 2 ou 3 sangliers.
Quasi-instantanément, j'ai le visage complètement toasté et je suis en sueur. Je m'éloigne de la fournaise pour constater que Draco a quitté la pièce.
Par les poils de nez de ma grand-mère, où diable le blond s'est-il envolé ?
« Draco ? Youhou ! Où es-tu ? »
Je pousse la porte entrebaîllée du salon et débouche dans un immense hall d'entrée avec une grande porte cloutée à double battant faisant face à un grand escalier en pierre assez large pour que deux mammouths le gravissent de front.
« Draco ! »
Mauvaise idée. L'écho de ma voix rebondit sur les murs en une cacophonie qui me rend presque sourd.
« Je suis en haut ! Arrête de hurler et ramène tes fesses ! »
A tes ordres.
Raaah…
Bordel, c'qu'il peut être haut cet escalier ! Je crois que j'ai largué mes poumons aux alentours de la 376éme marche. Le haut de l'escalier donne sur un long couloir avec une porte tout les 5 mètres. J'en repère une à ma droite qui est ouverte et la passe.
Waw, la chambre de Dragounet ! Il est en train de farfouiner dans un placard dont il émerge en exhibant triomphalement un petit flacon.
« -Viens voir par là, je vais te montrer comment on fait un massage digne de ce nom ! Met-toi torse nu.
-Chef oui chef . »
Je tombe la chemise et il me pousse sans égards sur son lit dans la couette duquel je m'enfonce, woumpf.
« Sur le ventre, et plus vite que ça. »
Il est d'humeur autoritaire, ce soir… J'obtempère et m'étend sur le lit (re-woumpf). Draco s'assoit à califourchon sur mon postérieur (hormones en décollage imminent), glou-gloute le contenu du flacon dans le creux de ses mains et entreprend de me masser le dos.
Une forte odeur de menthe poivrée vient me chatouiller le nez et je renifle bruyamment pour ne pas éternuer sur l'oreiller.
Aaaah… Draco masse super bien… (nda : pouvait-il en être autrement )
Je m'endormirai presque si la sensation de mon serpentard au dessus de moi ne m'électrisais pas.
« -Draco… C'est plus mon dos ça, ce que tu tripatouilles maintenant c'est mon coussin naturel…
-Je sais. »
Il prend appui sur la couette des deux cotés de mon torse, surélevant légèrement son bassin. J'en profite pour rouler sur moi même tel le dauphin à Aqualand dans le but de me retrouver sur le dos.
Il se penche encore un peu et frotte son nez contre le mien. Je crois que c'est le bon moment pour lui cracher le morceau, non …
Allez, à la une, à la deux…
« -Dray…
-Harry, je t'aime. »
Pardon ?
Ben merde alors, il m'a piqué ma réplique !
Je reste bocabierto (nda : « bouche bée » en espagnol. I am polyglotte ! traduction : j'ai plusieurs glottes !) et regarde le blond qui me fixe, sérieux comme un pape.
« -Hé… hé ! On ne coupe pas la parole !
-Harry, tu as entendu ce que je viens de te dire ?
-Oui, mais c'était à moi de le dire en preum's ! Espèce de grilleur de preum'sité !
-Heing ?… »
Il a l'air complètement paumé. Je suis en train de le perdre, le pauvre. Arrête de délirer, Harry !
« Je t'aime. Voilà, ouf ! C'est dit. Et maintenant, on fait quoi ? »
Il est mort de rire. « Franchement ? J'en sais rien ! On verra plus tard, non ? Pour l'instant, on est en vacances… »
Nous roulons sur le lit comme des mômes en riant comme des baleines (quel mélange .
Plutôt pathétique, non ? Mais l'amour rend niais, que voulez vous ! Je prie simplement pour que ça ne soit pas irréversible !
...oOo...
Voila voila...
Prochaine étape: l'épilogue! on y croit on y croit!
Vous voyez le ch'tit bouton en bas à gauche de votre écran avec marqué "submit review"? Eh ben figurez vous que si vous cliquez sur "go" ça vous permet de laisser à l'auteur (en l'occurence, bibi) vos impressions: menaces, chantage, félicitations, insultes et propositions indécebtes: c'est le lien ouvert à toutes les fenêtres!
Sur ce, bien à vous, tchô!
