Bonjour, j'ai choisi de retravailler cette fic, voici donc le premier chapitre réécrit, posté le 14/09/2022. Merci à vous de lire, de suivre, de mettre en favori et surtout merci de commenter cette fic. Bonne lecture.
Mai 2010
Jetant presque son téléphone portable sur la table, l'agent Leroy Jethro Gibbs retint avec quelques difficultés une plus grande manifestation de colère, et plusieurs jurons au passage.
"Des nouvelles de Paloma Reynosa ?" demanda la voix familière de Donald Mallard, alias Ducky, son meilleur ami.
Ce dernier l'observait avec attention, cherchant visiblement un moyen de l'aider, il était vraiment un ami loyal, Jethro Gibbs n'avait aucune raison de se plaindre de Ducky. Enfin à part du fait qu'il voyait parfois trop, ça avait été redoutable lorsqu'il avait été simplement médecin légiste mais depuis qu'il avait fait des études de psychologie afin d'établir des profils, et bien c'était devenu létal. Et pour Gibbs qui n'était pas du genre à se confier aisément, ça pouvait être un peu agaçant, surtout en ce moment avec le passé qui refaisait surface.
"Non, pas pour le moment." répondit Jethro Gibbs, plus qu'un peu agacé par la situation.
Il s'était rendu dans la salle de conférence afin d'appeler sa fille Marian, il avait voulu le faire de l'ascenseur, son bureau privé mais Léon Vance, le directeur du NCIS, lui avait demandé de limiter son temps dans l'ascenseur, vu qu'il bloquait l'appareil pour les autres agents de l'agence. En général ses entrevues dans l'ascenseur restaient courtes, mais ses appels avec sa fille pouvaient durer un moment.
Cela avait toujours été le cas, il n'était pas quelqu'un de bavard et ça ne changeait pas avec sa fille, cependant il aimait entendre parler de sa journée, de ce qu'elle faisait avec Sergei, le fils de Marian et donc son petit-fils, et il répondait à ses questions. Marian vivait à Los Angeles depuis six ans maintenant et c'était toujours aussi difficile de l'avoir aussi loin de lui.
Jethro Gibbs avait adoré sa première épouse, sa précieuse Shannon, et il l'avait aimé plus que tout les deux filles que son épouse lui avait donné. Marian et Kelly, elles avaient été ses trésors, la prunelle de ses yeux même. Perdre son épouse adorée et sa seconde fille avait été horrible pour l'ancien marine, il avait failli sombrer, se laisser couler, mais il s'était accroché parce que Marian avait besoin de lui. Parce que sa fille aînée avait survécu même si elle avait été en très mauvais état dû aux balles et à l'accident de voiture qui avait découlé du meurtre de l'agent Kurt Mitchell.
Shannon et ses filles avaient été témoins d'un meurtre, un marine le sergent Tanner qui avait été tué par Pedro Hernandez, un dealer de drogue appartenant au cartel mexicain des Reynosa. Elles avaient toutes les trois été capables de l'identifier même si le témoignage de Shannon avait été considéré le plus fiable et donc le plus important, elles avaient été toutes les trois placées sous protection du NIS, comme ça avait été connu à l'époque, plus particulièrement sous la protection de l'agent Mitchell.
Malheureusement le cartel Reynosa travaillant de concert avec le trafiquant Benson Long avait réussi à obtenir des informations concernant le lieu de la planque. Informé l'agent Mitchell avait essayé de mettre Shannon et les filles à l'abri, mais Pedro Hernandez avait fait en sorte de faire le ménage derrière lui, doublant la voiture et tirant à de multiples reprises au sein de l'habitacle, tuant sur le coup l'agent Mitchell et Shannon. Kelly était morte avant l'arrivée des secours, les blessures qu'elle avait subi dû aux balles d'Hernandez et à l'accident de voiture, avaient été sérieuses et elle était morte dû à la perte de sang.
Marian avait elle aussi été gravement blessé et elle avait perdu beaucoup de sang mais une des balles qui avait touché une artère était restée coincée, bloquant la blessure. Le chirurgien avait du faire très attention en l'opérant mais ça l'avait sauvé. Ses blessures avaient quand même été très graves, elle avait du subir plusieurs opérations et de longs mois de rééducation ensuite. Ce qui avait encouragé sa fille à travailler dans le domaine de la rééducation pour aider les militaires à se remettre des blessures subies au combat, devenant masseuse-kinésithérapeute et ergothérapeute.
Malheureusement pour lui, sa fille avait choisi de quitter Washington DC pour aller s'installer à Los Angeles, elle y travaillait depuis six ans maintenant. Son départ avait causé plusieurs disputes entre le père et la fille, il aurait préféré qu'elle travaille plus près de lui, mais elle avait été déterminé et elle lui avait tenu tête. Comme elle l'avait fait au cours de cet appel téléphonique d'ailleurs.
Lorsqu'Abby avait commencé à travailler sur la vieille affaire concernant la mort de Pedro Hernandez, il s'était méfié. Et après l'assassinat de l'agent Lara Macy, il avait contacté son ancien mentor Mike Franks, qui s'était installé au Mexique après avoir pris sa retraite, où il vivait avec sa belle-fille Leyla et la fille de cette dernière Amira. Ou plutôt il avait essayé de le contacter mais en vain, il s'était rendu au Mexique après avoir reçu un appel l'informant que des hommes armés se trouvaient chez Mike. Sur le chemin il avait averti sa fille d'un danger possible de la part des Reynosa, il n'avait pas su exactement ce qui se passait mais il n'avait pas voulu courir le moindre risque.
Il n'avait certainement pas envisagé que Paloma Reynosa était la fille de Pedro Hernandez, et que son frère s'appelait Alejandro Rivera, un homme travaillant au gouvernement et qui s'était débrouillé pour que l'enquête sur la mort de Pedro soit rouverte par l'équipe même de Gibbs. Une enquête qui prouvait qu'il avait tué Pedro Hernandez d'ailleurs.
Son entrevue avec les enfants de Pedro Hernandez avait été révélatrice, il avait pu constater que Paloma Reynosa était une femme calculatrice et prudente tandis qu'Alejandro était plus impulsif. Elle avait voulu le briser, faire de lui sa marionnette, tandis qu'Alejandro voulait simplement le tuer. Ce qui l'inquiétait c'était ce qu'elle avait dit, ou plutôt ce qu'elle n'avait pas dit.
"Vous comptez me faire souffrir ? Me menacer ? Ou me faire accuser de meurtre, pour m'obliger à travailler pour vous. Les flics ont besoin d'un bon paquet de preuves." pointa Jethro Gibbs.
"Vous voulez des preuves ? Une enquête effectuée par votre propre personnel, leurs conclusions montrent qu'il y a votre signature sur ce crime." rétorqua Paloma Reynosa.
"Montrez-moi ça. Prouvez moi que j'ai commis un crime. Étalez ça au grand jour. J'en connais un peu plus que vous sur les preuves, quand j'en cherche, j'en trouve." répondit Gibbs, confiant.
"Mon but n'est pas de faire votre procès Gibbs, cela ne m'avancera peut-être à rien de vous tuer. Mais il me sera plus utile de tuer toutes les personnes que vous aimez. A commencer par votre ami Mike. Ensuite ce sera le tour de votre ex-belle-mère." menaça Paloma Reynosa, dévoilant l'index découpé de Mike Franks.
"Vous faites ça pour me rendre service ?" rétorqua Gibbs, sans laisser transparaître son trouble ou son inquiétude.
"Ensuite vos collaborateurs. Et si c'est nécessaire, je vous promets d'aller personnellement en Pennsylvanie pour mettre une balle dans la tête de votre père. Ainsi la boucle sera bouclée." assura la fille de Pedro Hernandez.
Il ne sous estimait en aucun cas la femme, elle était certainement dangereuse, et elle avait clairement des informations sur lui et ses proches, alors pourquoi n'avait-elle pas cité sa fille Marian ? Sa fille était son plus gros point faible, s'il devait plier face aux menaces de terroriste serait le point de pression le plus évident, elle ou son petit-fils Sergei.
Etant la fille de Pedro Hernandez, elle était forcément au courant de la mort de sa femme et d'une de ses filles, tandis que la seconde était toujours en vie. Le fait que Marian était capable d'identifier Hernandez et de témoigner contre lui était su par ceux en charge de l'affaire. Même si ça n'avait pas suffi pour extrader Hernandez, surtout vu que le gouvernement mexicain avait maintenu ne pas être capable de le trouver. C'était d'ailleurs pour cette raison, et parce qu'il voulait protéger sa fille, qu'il s'était rendu au Mexique pour tuer le meurtrier de sa famille.
Un acte qui mettait sa famille en danger maintenant, il avait averti son père afin qu'il soit préparé à quitter Stillwater, ce dernier ayant refusé de fermer le magasin et de partir tant que ce n'était pas absolument nécessaire. Quoiqu'il lui avait promis de faire attention, ce qui ne voulait pas dire grand chose malheureusement il ne pouvait pas espérer mieux de la part de son entêté de père, après tout il était du même moule.
Il avait également averti Marian, voulant qu'elle fasse ses bagages et qu'elle quitte Los Angeles le plus vite possible, après tout la distance entre elle et Paloma était dangereusement brève. Néanmoins sa fille avait hérité de son entêtement ainsi que de celui de sa mère, sa Shannon avait pu être plus têtue que lui à l'occasion, d'où sa contrariété actuelle.
"Marian arrive quand ?" demanda Ducky.
"Elle a réservé des billets d'avion pour dimanche." répondit Jethro, son agacement perceptible dans sa voix.
"Dans quatre jours, pourquoi le délai ?" demanda le médecin légiste.
Donald Mallard était resté ignorant pendant environ treize ans de l'existence de la première épouse de son ami Jethro et de ce qui était arrivé à sa famille, néanmoins il connaissait Marian depuis le décembre 1992. Il s'était attaché à la fille de son ami et elle était devenue comme sa nièce au fil des ans, voire même sa propre fille. Il l'avait gardé bien souvent chez lui lorsque Jethro était en mission et il avait aussi joué le rôle de médiateur entre le père et la fille à de nombreuses reprises. Comme lorsqu'elle avait choisi de déménager à Los Angeles.
Quoique lorsqu'il avait appris le passé de son ami, il avait nettement mieux compris le comportement de Jethro. Particulièrement son côté surprotecteur vis à vis de Marian, et pourquoi cette dernière si indépendante le tolérait sans protestation. Ainsi que pourquoi la jolie rousse avait passé son permis dès qu'elle l'avait pu et pourquoi elle était aussi mal à l'aise lorsqu'elle n'était pas derrière le volant.
"Elle refuse de laisser cette famille contrôler sa vie plus que nécessaire. Elle ne veut pas abandonner ses patients sans avertissement, et dit qu'elle a pris des engagements auxquels elle ne peut se déroger." répondit Jethro, un grognement dans la voix.
"Marian a certainement ton sens du devoir." pointa Ducky. "Et tu la connais, elle va être prudente et elle va faire très attention avec le petit Sergei. De plus elle sait très bien se défendre et maintenant que tu l'as alerté, elle va être armée et sur ses gardes en permanence."
"Je sais, mais je suis quand même inquiet." admit Jethro avec un soupir. "Paloma Reynosa est dangereuse et je ne peux pas la perdre."
Ducky observa en silence son vieil ami, il refusait de le rassurer avec des banalités, cela ne servirait à rien en plus. Le médecin avait beau espérer qu'il n'arriverait rien à Marian et à Sergei mais il ne pouvait rien promettre, malgré toutes les capacités de sa nièce d'adoption. La femme rousse aurait fait un excellent agent fédéral si elle n'avait pas choisi une autre profession, par égard pour son père et pour lui même. Savoir que Marian aurait pu être en danger de manière régulière aurait été beaucoup trop pour lui, il ne l'aurait pas supporté et Gibbs non plus.
Les quelques fois où Marian avait été en danger au fil des ans, le plus souvent dû au travail de Jethro, avait donné des sueurs froides au médecin légiste et ça avait aussi rendu Gibbs malade d'inquiétude. Alors un travail où elle se mettait régulièrement en danger, c'était impensable.
"N'es-tu pas ami avec un agent du NCIS travaillant à Los Angeles ?" questionna Ducky.
"Si, Callen." acquiesça Jethro. "Je vais lui demander de garder un œil sur Marian tant qu'elle était à Los Angeles. Merci Ducky."
Ayant dit cela, il rouvrit son téléphone pour appeler G. Callen, un homme en qui il avait une entière confiance, ayant travaillé avec lui sur plusieurs missions d'infiltration à l'étranger. C'était un homme fiable et un excellent ami, bien que torturé. G. Callen avait beaucoup de questions sur ses origines, son passé et ses parents, et au dernières nouvelles absolument aucune réponse.
Il avait failli se faire tuer l'an dernier, se prenant cinq balles en pleine poitrine, il avait miraculeusement survécu et il savait désormais qui avait essayé de le tuer et pourquoi. Ce qui était un soulagement vu que ça voulait dire qu'il devait moins regarder au dessus de son épaule, après tout l'ennemi avait été mis hors d'état de nuire.
"Je n'arrive pas à le joindre." dit Jethro en refermant son téléphone. "Je vais voir Léon pour savoir s'il y a un problème."
L'agent G. Callen avait certainement eu une très longue journée. D'abord il avait été suivi, ensuite sa couverture avait été compromise, il avait été contacté par un homme qui en savait beaucoup à son sujet et au sujet de son équipe. L'homme en question s'était servi de lui pour aller à un rendez-vous où il avait manqué de se faire tuer, puis le NCIS avait été compromis, toute l'agence, et il avait du finir par tuer Eugène Keelson. Un homme qui en savait beaucoup sur un grand nombre de sujets, particulièrement les gens, lui y compris. Un homme qui savait quel était son prénom et son passé, qui avait eu les réponses qu'il avait cherché toute sa vie...
"Si vous me tuez, vous ne saurez jamais la vérité. Qui vous êtes ? Qui m'a engagé pour vous retrouver ? Est-ce que vous êtes prêt à vivre le restant de vos jours à vous demandez ce que signifie votre initiale ?"
C'était ce que Keelson avait dit avant d'essayer de le tuer, G. n'avait pas eu d'autre choix que de l'abattre. Mais ces questions ne cessaient de retentir dans son esprit, il était déterminé à obtenir des réponses bien sûr, encore plus qu'avant cette journée. Une chose clairement faisable vu que Keelson avait obtenu ses réponses, mais aujourd'hui c'était plus frustrant de ne pas savoir que d'habitude. Un inconnu en savait plus sur lui, que lui même.
Au moins il avait un début de piste, Keelson avait été engagé par quelqu'un, s'il découvrait qui, alors il aurait plus d'information. Et s'il ne l'apprenait pas de suite, alors cette personne qui l'avait engagé, sortirait de l'ombre un jour ou l'autre. Et si la journée avait été frustrante de son côté, ils avaient récupéré les informations que Keelson avait volé au NCIS. Il n'y avait plus de risque d'agent compromis, leurs informations dans les mains d'ennemis. Et leurs locaux n'étaient plus compromis, c'était une bonne chose, il aimait bien leurs locaux et il commençait à y avoir ses habitudes.
"L'agent Gibbs t'attends à l'écran de l'OPS, Callen." cria Eric, l'opérateur technique en chef de leurs locaux.
"Gibbs ?" demanda Callen, s'éloignant du bureau d'Hetty, alias Henrietta Lange la directrice du Bureau du NCIS de Los Angeles.
"Il veut te parler, apparemment il a besoin d'un service." répondit Eric.
Callen qui était déjà en train de monter les escaliers, accéléra encore plus le rythme, il connaissait Gibbs depuis des années et l'ancien marine n'était pas du genre à demander des services. Et encore moins de le contacter par le MTAC si ce n'était pas important. Avec la mort de Lara Macy avant-hier, il ne voulait pas prendre le moindre risque avec les autres membres de sa famille.
"Gibbs, qu'est-ce qui se passe ?" il demanda en entrant dans au centre des opérations, voyant le visage de son ami à l'écran.
Il nota distraitement que Sam, Kensi et Hetty l'avaient suivi, de même que Nate, mais il était plus concentré sur les traits tirés de Gibbs et sur l'inquiétude qu'il voyait clairement dans le regard bleu acéré de son vieil ami. Ce n'était pas extrêmement visible, mais Callen le connaissait bien et c'était son métier de noter ce genre de détail, c'était pour ça qu'il était aussi bon dans le travail d'infiltration.
"J'ai besoin d'un service Callen." répondit Gibbs. "J'ai essayé de t'appeler mais j'ai appris que tu avais eu une journée compliqué."
"Ouais, j'ai du me débarrasser d'un ou deux téléphones. De quoi tu as besoin ?" demanda Callen.
"J'ai une fille, Marian, elle vit à Los Angeles depuis cinq ans maintenant, bientôt six. Elle est en danger." répondit Gibbs.
"Tu veux qu'on la mette dans une planque avant de l'amener ailleurs ?" demanda Callen.
Il avait déjà logé chez Gibbs, il avait donc vu les photos qui s'y trouvaient et une chambre de femme décoré, après son ami ne parlait pas souvent de sa vie privé et Callen s'était contenté d'observer sans poser de questions. Il avait supposé que son ami avait une fille, mais vu qu'il n'y avait aucune photo d'elle adulte, il s'était dit qu'il lui était arrivé quelque chose.
"On parle de quel genre de danger ?" intervint Sam Hanna.
"J'aimerai dire oui, mais non, Marian est au courant du danger et elle a pris des dispositions pour protéger son fils et elle même, mais elle refuse de partir de Los Angeles tant qu'elle n'a pas mis ses affaires en ordre. Elle prévoit de partir dimanche et je n'ai pas réussi à la faire changer d'avis." répondit Gibbs. "Pour le danger il s'agit de Paloma Reynosa, la chef du cartel du même nom et son frère Alejandro Rivera. Ils ont une dent contre moi et veulent s'en prendre à ma famille pour me faire souffrir."
"Tu ne peux pas lui ordonner de partir ?" demanda surpris Callen.
"J'ai élevé ma fille afin qu'elle devienne une femme forte, confiante et indépendante. Une chose dont je suis fier même si aujourd'hui ça m'agace plus qu'autre chose." répondit Gibbs. "Elle n'est pas sans défense non plus, bien au contraire, mais je ne veux pas prendre le moindre risque. Tu pourrais garder un œil sur elle en attendant qu'elle quitte LA ?"
"Pas de problème." acquiesça Callen.
"Mr Beale, affichez les photos de Paloma Reynosa et d'Alejandro Rivera, et faîtes en sorte que nous soyons alertés si jamais ils sont en ville s'il vous plait." ordonna Henrietta Lange.
"Je le fais de suite." assura Eric en se mettant à taper sur un des claviers.
"Elle travaille où ta fille ? Et son fils ? Qu'est-ce que tu peux nous dire sur eux ?" demanda Callen.
"Elle porte le nom de jeune fille de sa mère, Marian Fielding donc. Elle travaille au Centre de Rééducation affilié à l'hôpital militaire, son fils Sergei a cinq ans." répondit Gibbs.
L'ancien marine donna l'adresse de la maison de sa fille, de son travail, de l'école de Sergei, toutes les informations nécessaires pour que cette équipe puisse veiller sur sa fille et son petit-fils jusqu'à ce qu'ils arrivent auprès de lui, jusqu'à ce qu'il puisse les protéger. Et c'était ce qui allait se passer, ils allaient le rejoindre à Washington D.C jusqu'à ce qu'il puisse s'occuper du cas des enfants d'Hernandez. Il ne pouvait pas les perdre.
"On va la protéger Gibbs, on va les protéger tout les deux." jura Callen.
"Merci Callen." répondit Gibbs, mettant fin à la communication.
"Eric, je veux être averti au moindre problème concernant la famille de Gibbs." demanda G. Callen.
"Ca marche." assura Eric. "Mais attendez, j'ai autre chose à vous dire. Cette affaire est encore loin d'être terminée."
"De quoi tu parles ?" demanda Sam Hanna.
"Je viens de trouver une adresse pour Keelson." annonça Erik.
"Où ça ?" demanda Callen, très attentif.
"En centre-ville. C'est peut-être une planque. J'ai vérifié sa signature électronique, on dirait que cet endroit est bourré de serveurs de données ultra-perfectionnés. Et je crois qu'on en a la clé." expliqua Erik en sortant la carte blanche que Callen avait trouvé sur Keelson.
"Des données, donc des réponses." annonça Sam.
Chronologie :
Naissance de Leroy Jethro Gibbs : 21 Novembre 1954
Naissance de Shannon Fielding Gibbs : 7 Juin 1955
Naissance de Marian Gibbs : 15 Juillet 1980
Mariage de Jethro et Shannon : 17 Décembre 1980
Naissance de Kelly Gibbs : 19 Octobre 1982
Meurtre de Shannon et Kelly : 25 Février 1991
Naissance de G. Callen : 8 Août 1976
