Titre de l'oeuvre au complet: Harry Potter et le marais des sombres brumes
Auteur : Danorv
Résumé : Cette fan-fic, est une approche personnelle du tome 7 d'Harry Potter, que je souhaitait rendre perssonelle avant la parution du veritable volume par l'auteur légitime J.K.Rowling. Le texte ne contient aucune conotation sexuelle ni de scènes explicites.
Note de l'auteur : Ceci est ma première esquisse de travail d'écriture concernant Harry Potter. Je suis tout ouie pour recevoires vos remarques positives et constructives et je vous remercie d'avance de me les poster. J'ai essayé tant bien que mal de recréer l'univers magique que J.K.Rowling a instaurer depuis la parution du premier tome. Personellement je préfère les histoires bonne enfant aux « slash » ou aux « lemon » que j'ai pu rencontrer dans les ruelles étroite de ce site, donc je déclare, par cette note, que mon interprétation du 7éme Tome ne contiendra pas de scène obscène ou representative de relations sexuelle d'aucune sorte. Dans ce projet je part avec tous les atouts que les 6 premiers tomes mon permis de récolter et j'essayerais de créer quelque chose qui soit cohérent et structurer et qui ne deviera pas du concept ni de l'esprit dans le quel J.K.Rowling a évoluer depuis ces dernières années. J'éspère naturellement que vous prendrez du plaisir a lire mes petits essai et que vous puissiez revez avec moi de ce monde magic et malheureusement utopique qu'est celui d'Harry Potter.
PS : Je vous prie de ne pas faire attention a l'orthographe désastreuse : ), mais je vous assure que je ferais mon mieux pour rendre mes « torchons » plus lisiblent. Ne m'en voulez pas trop s'il vous plais, n'est pas myrmeca...
Disclaimer : Je ne posède rien de Harry Potter et mes écrits n'ont pas de buts comerciaux ni financiés.
Prologue
Le coucher du soleil rendait la pente ardue plus difficile encore à dicerner. Les arbres prenaient dans cette lueur sombre un aspect voilé et sur le sol sec et craquelé, leurs ombres se transformaient en goules aux visages décharnés. Au fond d'un trou encore libre du "no-man's land ", un cri aigu déchira les ténébres.
- Retire ton pied boueux de ma figure !
- Zoe, tais-toi, tu va nous faire repérer ! Ce n'est pas de ma faute si nous sommes coincés dans ce foutu pays à la recherche de je-ne-sais quelle relique.
- Peut-être mais tu pourrais comme même faire attention.
- Silence, je vois quelque chose...
La crète s'était soudain mise en mouvement, comme si une horde de larve sortait de ses trippes. Les pas sourds et rythmés d'une légion résonnaient dans les profondeurs, des cris de bêtes écrasaient ce monde dévasté.
- Tu crois qu'ils nous ont vu ?
Il y eut un silence.
- Non, mais si on ne sort pas rapidement de là ils vont nous tomber dessus, et nous serons faits comme des rats.
- Oh ! Pierre j'ai peur ! Nous allons mourir ici, je le sens. C'est la fin pour nous.
- Suis moi vite ! On a pas de temps à perdre.
Les deux jeunes gens s'élancèrent soudain dans la vallée, courant, roulant, rampant sous les roches frileuses. La légion, arrêtée aux abords d'un lac noir et visqueux, hurla en concert et s'élança bruyamment à leur porsuite. À la lueur de la lune, maintenant dévoilée, Zoe dicerna enfin son ennemi.
Ces créatures de la nuit et du désespoir ressemblaient à des tortues humaines, à cause de leurs larges carapaces, leur peau d'un vert moisi et leur cornes de boeufs. Leurs yeux jaunis par l'âge et le manque d'eau, ne divulgaient que de la haine au centre de ces visages rêches et déchirés. Ces curieux perssonages étaient dénués de parole cohérente, ils n'utilisaient que des grognements pour dévoiler leur humeur, mais leurs larges haches particulièrement intimidantes en disaient suffisamment sur leurs intentions.
- Des Gougras ! s'écria Zoe. Et en grand nombre ! Ils foncent sur nous commes des affamés !
- Alors nous avons trois choix : nous défendre et mourir avec certitude, fuir et peut-être survivre ou nous rendre et être empaillés comme des trophées de chasse.
- J'opterais pour la seconde solution, sans la moindre hésitation.
- J'adore la bravoure féminine !
- Où est le Portoloin ? C'est toi qui la pris à notre départ.
- Si tu veux dire ce lambeau de chair pourrie, oui malheureusement je l'ai toujours.
- Bien alors allons-y. Et vite, ils se raprochent.
- J'arrive j'arrive ! Voilà !
- 1...2...3...
Ils attendirent une secousse qui ne vint pas.
- Pourquoi ça ne marche pas ?
- Je n'en sais rien, c'est toi qui me l'as donné en partant, tu disais que ça sentait trop fort pour tes pauvres narines ! Vive la galanterie, Monsieur Du Cresset !
- Non ! Ce n'est pas possible !
- Si si je t'assure, c'est ce que tu as fait...
- Non ! Tu veux dire qu'on est coincés là ?
- On dirait que tu vas devoir me protéger.
- Merci, quel courage.
- Prends ma main.
- Quoi...Tu délires, c'est la peur qui te fait te perdre la tête.
- Oh ! Les garçons.
Zoe lui prit fermement une main tremblante.
- Acendio !
- Monsieur Du Cresset,...Monsieur Du Cresset ?
- Oui...Oui... Qui a-t-il ?
- Monsieur Du Cresset, est-ce que vous m'entendez ?
- Oui...Oui je vous entends.
- Monsieur Du Cresset, je suis Jean Charles Monnet, je suis votre médecin et vous êtes à l'hôpital.Vous avez eu, disons,... une malheureuse aventure.
- Je ne vois rien.
- Euh...oui, vous avez un petit problème au niveau des yeux, mais ça devrait se régler, d'ici...enfin bientôt.
- Où est Zoe ?
- Je vous demande pardon ?
- Zoe. Où est elle ?
- Vous délirez, Monsieur. C'est normal. On vous a fracassé la tête, vous avez eu de la chance de survivre.
- Non...non...où est ma coéquipière, Zoe...La mission pour l'Etat.
- Pardon monsieur mais c'est de justesse que nous vous avons sorti de là. Si il y avait eu quelqu'un d'autre avec vous, ce que je doute fortement au vu de la situation, je crains qu'il ou elle n'ait pas survécu. Vous aviez quand même une bonne trentaine de Gougras sur vous.
- Non...Je dois parler au major, je dois m'adresser à un officier.
- Vous n'êtes pas en état d'avoir de la compagnie en ce moment, Monsieur Du Cresset. Le major vous verra demain au plus tôt.
Pierre entendit des bruits de pas s'éloigner, une porte claquer et le silence se fit. Pesant, lourd comme ceux suivant une conversation négative avec un proche. Pierre se sentait seul, perdu dans ce monde noir où il avait été plongé. Sa tête lui faisait affreusement mal, il cherchait à retrouver ses derniers souvenirs confus. Il ne se souvenait de rien et cela le préoccupait.
La nuit fût longue, douloureuse et pénible, Pierre se retournait et se retournait encore dans son lit, ne trouvant pas le sommeil.Ces rêves le menaient dans des endroits sombres et lugubres. Il appercevait des couloirs sans fin, des escaliers qui ne montaient pas, des gens qu'il ne connaissait pas et qui marchaient au plafond. Il voyait des mondes magnifiques et pourtant inconfortables, des mondes fous où se cotoyaient des choses invisibles mais présentes tout de même. Il voyait s'effondrer toutes ces images ainsi que celle de Zoe, brûler dans les feux d'un enfer rougeoyant. Et, toujours, une voix belle et maléfique à la fois parlait depuis les bas-fonds, dans une langue étrangement sinistre et mélodieuse.
Au réveil, l'infirmière l'aida à avaler le peu de nourriture que ses lèvres enflées lui permettaient d'ingurgiter. La voix du major se fit entendre à midi, une voix grave et défaitiste.
- Pierre, vous avez été un de mes meilleurs informateurs. Vous m'avez soutenu dans mes stratégies les plus farfelues et c'est vous qui devez supporter ce triste sort.
- Comment ? Que va-t-il m'arriver ?
- Vous étes aveugle Pierre. Vous ne verrez plus.
- Non...ce n'est pas possible. Le médecin me sauvera.
- Il a déjà fait tout ce qu'il pouvait, mais c'est malheureusement son diagnostic.
- ...
- Je sais que c'est dur, Pierre. Mais vous savez, à notre époque, ce n'est plus une fatalité, vous pourrez toujours travailler pour le ministère : il vous offre un poste. Ce n'est peut-être pas une si mauvaise idée.
- ...Et Zoe ?
Le major baissa la tête
- Le général veut vous voir à propos de cela. Je dois vous laisser, mais je reviendrai demain. Bonsoir Pierre. Vous êtes un ami de prix.
