Note : veuillez m'excuser pour le retard, j'ai été clouée au lit par la fièvre pendant plusieurs jours...

Chapitre 3

Appartements de Salazar, deux semaines avant la rentrée

Harry et Salazar échangeaient des coupés, des feintes, des brisés, des parades et autres clés. Slytherin était impressionné par la rapidité avec laquelle Harry avait appris le maniement de l'épée. Même si il n'avait aucune peine à le battre s'il le voulait, il pouvait dire que son élève avait fait d'immenses progrès en seulement une semaine. Bientôt, il passerait à la suite, les sortilèges de Weselt. Mais il souhaitait aussi enseigner autre chose au jeune homme avant ça.

Harry haletait. Plus il progressait, moins Salazar retenait ses coups. Et plus Salazar se battait sérieusement, plus il était beau. Les lèvres de Salazar s'étirèrent en un sourire ravageur, et Harry perdit sa concentration. Salazar le bloqua contre le divan reposant le long du mur et le désarma d'un mouvement d'épée. Ils se retrouvèrent leurs visages séparés de seulement quelques centimètres, la respiration irrégulière, les yeux dans les yeux. L'épée de Salazar tomba sur le sol dans un « cling » retentissant, mais Harry n'y prêta pas attention. Il était hypnotisé par les yeux de Salazar. Des yeux de la couleur d'un ciel orageux. Imperceptiblement, ils se rapprochèrent, Harry pouvait sentir le souffle chaud de l'homme sur ses lèvres. Salazar brisa la distance qui les séparait encore et posa ses lèvres sur celles de Harry.

Surpris, celui-ci entrouvrit la bouche (mais était-ce vraiment de surprise ?) et Salazar y glissa sa langue. Harry passa ses bras autour du cou de son professeur alors qu'il répondait passionnément au baiser, mêlant sa langue à celle de l'autre homme, la suçotant avidement. Il sursauta légèrement lorsqu'il sentit les mains de Salazar se poser sur ses hanches et le coller vigoureusement à lui.

Lorsqu'ils rompirent le baiser pour respirer, appuyant leurs fronts l'un contre l'autre, la respiration sifflante, ils étaient toujours collés l'un à l'autre, les mains de Harry dans les longs cheveux ébènes de Salazar dont les propres mains serraient de manière possessive la taille du jeune homme.

Ils se sourirent.

Cette fois-ci, ce fut Harry qui brisa les quelques centimètres qui les séparaient. Il avait besoin de goûter encore à ces lèvres si douces, si chaudes. Il sentit les mains de Salazar quitter ses hanches pour remonter sous son t-shirt, caressant sa peau, envoyant des frissons dans sa colonne vertébrale. Il lâcha à regret les lèvres de Salazar pour qu'il puisse lui enlever son t-shirt puis reprit les lèvres avec ferveur, caressant la langue et la bouche de l'homme avec passion, tendit que celui-ci le faisait s'allonger le long du divan, ses mains touchant chaque millimètre de la peau de son élève. Ils rompirent à nouveau leur baiser alors que les mains de Harry retirait fébrilement le t-shirt de l'homme, dévoilant une peau blanche et douce parcourue d'une longue cicatrice. Salazar, qui était allongé au-dessus de Harry, se pencha sur le cou du jeune homme et commença à le lécher, l'embrasser, le suçoter. Harry haletait fortement, ses mains serrées sur les épaules pâles de l'autre homme.

« Harry... » gémit alors l'autre homme en question, et Harry commença à son tour à embrasser le cou de Salazar. Ensuite, Salazar remonta jusqu'à la bouche de Harry et l'embrassa une fois de plus, une main jouant avec un téton sur le torse nu de son élève dont les mains lui caressaient le dos. Il rompit le baiser et le regarda droit dans les yeux, où brillait une lueur de pur désir.

« Si tu ne veux pas aller plus loin... » commença-t-il, mais Harry l'interrompit d'un autre baiser, plein d'impatience.

« Je ne veux pas que tu t'arrêtes... » gémit Harry à l'oreille de Salazar...

Alors celui-ci descendit sa bouche jusqu'au téton pâle de Harry, l'embrassa et le mordilla, laissant ses mains vagabonder vers le pantalon du jeune homme. Il l'ouvrit lentement et le fit glisser le long des jambes minces de Harry, caressant ses cuisses de manière sensuelle. Il pouvait le sentir frissonner sous ses doigts. Il retira alors toujours aussi lentement le boxer du garçon, dévoilant un sexe palpitant de désir et de plaisir. Il sentit son propre sexe lui faire mal d'être comprimé dans son pantalon et, une main caressant l'intérieur de la cuisse de Harry, évitant pourtant la zone la plus sensible, il retira rapidement les vêtements qui lui restaient.

Harry gémit. Dieu que les caresses de son professeur lui faisaient du bien, mais le torturaient également. Pourquoi ne le touchait-il pas ? Il sentit alors la langue de Salazar passer sur son nombril puis jouer sur son bas-ventre. « Salazaaaar ! » gémit-il encore. Slytherin descendit tranquillement puis embrasse la longueur dure. Ses lèvres étaient si douces, sa langue si chaude. Harry haleta. Il sentit soudain la bouche de son amant se refermer sur son sexe en érection, emprisonnant la virilité du Gryffindor, puis commençant des vas et viens.

« Oh Salazar ! » gémit encore Harry. Slytherin avait de la peine à ne pas le prendre sur le champ, tellement le garçon était excitant dans cet état. Il retira une de ses mains des cuisses du jeune homme et la descendit sur sa propre érection. Il se toucha quelques minutes tout en continuant ses vas et viens avec sa bouche sur le sexe de Harry. Il retira finalement ses lèvres de ce corps si délicieux pour remonter le long du torse jusqu'au cou du garçon qu'il embrassa furieusement. Ses mains avaient remplacé sa bouche sur le sexe du jeune homme qui haletait de plus en plus fort. Ce n'est qu'à ce moment-là qu'il remarqua que sa propre respiration était saccadée. Il prit les lèvres de Harry entre les siennes, tendrement, alors qu'une de ses mains quittait l'érection du jeune homme pour aller titiller l'entrée de son intimité. Il sentit Harry se raidir légèrement. « Détends-toi, » souffla-t-il entre deux baisers, puis il introduisit lentement un doigt en Harry, savourant l'étroitesse de celui-ci. La respiration de Harry se fit plus rauque et Salazar l'embrassa le plus tendrement possible. Lorsque la douleur sembla passée, Salazar introduisit un second doigt, toujours lentement, craignant de blesser son amant.

La douleur que ressentait Harry laissa vite place à du plaisir, et il chuchota à l'oreille de Salazar. « Je veux te sentir bouger en moi. »

Le son de cette voix fit affluer le sang dans le sexe de Salazar. Merlin que le garçon était sensuel. Il remua ses doigts dans la chaleur du jeune homme, lentement, d'avant en arrière, puis se retira complètement.

Harry gémit pour se plaindre de la perte, mais très vite les doigts furent remplacés par l'érection de son amant, dure, chaude, bien plus grande que les doigts. Les lèvres de Salazar se posèrent contre les siennes alors que la longueur dure faisait de vas et viens en lui. Il embrassa sauvagement son amant.

Salazar répondit au baiser et augmenta encore le rythme, l'étroitesse de Harry le serrant, le faisant haleter de plaisir dans le baiser si fougueux. Lorsque les mains du jeune homme se posèrent sur ses hanches, pressant encore plus leurs corps l'un contre l'autre, Il sentit l'orgasme arriver et commença à se déverser en Harry. Celui-ci jouit alors à son tour, son sperme tachant le torse pâle de Salazar qui, dans un dernier spasme de jouissance, finit de se déverser et se retira doucement de Harry. Il déposa ensuite un baiser délicat sur les lèvres de son amant.

Il eut juste la force de tirer une couverture sur eux deux avant qu'ils ne s'endorment dans les bras l'un de l'autre, sur le canapé.

Note : OO J'avais oublié que les choses se passaient aussi vite dans cette fic, moi ! Enfin bon, pardonnez mon enthousiasme, j'avais 15 ans à l'époque :P

Oh, à la base, ce chapitre en étaient deux, parce que je n'étais pas sûre d'écrire un lemon, mais j'ai préféré n'en faire qu'un dans cette réédition, c'est plus logique.