Les miracles existent, je pense avoir répondu à toutes mes reviews en retard ! On n'a toujours pas de mail pour nous en prévenir, mais elles sont normalement dans votre boite à MP de FFnet :p Si j'ai oublié une réponse, criez fort, je me rattraperai très vite !
ENJOY !
La télécommande géante dont Giovanni se servait pour surfer dans les airs se rapprocha du sol pour faire face à Ladybug qui se redressait face à lui. Ses yeux gris brillaient de colère derrière son masque bleu foncé et sa combinaison le rendait presque invisible dans la nuit. Chat Noir rejoignit Ladybug à côté d'elle et lança :
- Vous êtes sérieux Giovanni ? Vous qui voulez toujours tout contrôler, vous laissez le Papillon vous manier comme un pantin ?
- Je ne suis plus Giovanni, je suis le Commandor ! répondit-il. Depuis toujours, les pouvoirs des Miraculous viennent contrecarrer mes plans les plus élaborés. Papillon m'offre une chance unique d'en finir avec ça ! Un coup de télécommande et tous vos pouvoirs disparaîtront ! Vous redeviendrez normaux, vulnérables… Et prévisibles.
La télécommande pivota à nouveau vers eux et ils plongèrent chacun d'un côté pour éviter le rayon qui s'échoua sur le sol. Ladybug entendit Chat Noir lâcher un léger cri de douleur. Il avait sauté par réflexe, sans faire attention à sa nuque dont la douleur s'était violemment réveillée, et il s'était immobilisé sur le sol, le visage tordu de douleur et la main plaquée sur la nuque. Giovanni retourna sa télécommande vers lui et Ladybug se plaça devant lui en faisant tourner son yoyo comme un bouclier sur lequel le rayon s'écrasa. Elle entendit derrière elle le Miraculous de son partenaire sonner trois fois. Il avait utilisé son cataclysme pour détruire l'akuma qui la possédait quelques minutes plus tôt.
- Va te cacher Chaton ! Je m'occupe de lui !
Elle sauta dans les airs, suivie par le Commandor, et atterrit sur le toit du carrousel. Elle était entourée d'arbres qui lui compliqueraient la tâche pour sauter. Son regard se posa sur la Tour Eiffel, à moins de 400 mètres d'elle. Entre ça ou le pont traversant la Seine sur lequel elle serait à découvert, le choix était vite fait. Lançant son yoyo, celui-ci s'enroula autour de la structure de fer, lui permettant de la rejoindre trop vite pour que le Commandor ne puisse la viser. Elle atterrit sur l'un des étages de la Tour mais sauta à nouveau à l'intérieur des escaliers, dans le dédale de fer trop étroit pour que Giovanni ne puisse la suivre – la télécommande géante lui servant à surfer sur les airs avait au moins cet inconvénient. Il tourna plusieurs fois autour de la Tour Eiffel avant de lancer :
- Joue bien à cache-cache, Ladybug ! Si tu permets, j'ai mieux à faire !
Il s'éloigna rapidement en direction du Bois de Boulogne et, après s'être assurée qu'il était parti, Ladybug rejoignit le Trocadéro où Chat Noir sortait d'un buisson.
- Ça va Chaton ? Tu as pu nourrir ton kwami ?
- Oui. Où est Giovanni ?
- Je l'ai semé dans la Tour Eiffel. Il a dit qu'il avait mieux à faire et s'est éloigné vers le bois de Boulogne ou la Défense…
- Le XVIe arrondissement ! comprit aussitôt Chat Noir. C'est là que les Agreste habitent, il va vouloir prendre sa revanche !
- Adrien ! s'exclama Ladybug.
Elle s'apprêta à faire volte-face mais Chat Noir la retint.
- Adrien est en sécurité.
Ladybug fronça les sourcils et Chat Noir reprit précipitamment :
- Euh, je veux dire, maintenant qu'il est chez lui, ils ont leur génial mécanisme de protection qui transforme le manoir en forteresse. Si vraiment sa zapette ne supprime que la magie, ça ne suffira pas à le faire entrer.
- Ce mec est un génie du mal, il trouvera un moyen !
- Oui, mais pas facilement. Donc inutile de se précipiter dans un piège. J'ai toute confiance en toi ma Lady, mais moi je ne suis pas au top de ma forme. Je ne pourrais pas combattre contre lui, ça me fait encore trop mal à la nuque. Alors on va devoir être plus malins.
Ladybug soupira en acquiesçant. Même si la voir elle-même foncer dans le danger et Chat Noir lui conseiller de réfléchir lui donnait l'impression que le monde était à l'envers, elle devait admettre qu'il avait raison. A un détail près.
- On ne peut pas être plus malins que lui, Chaton. Il est beaucoup trop calculateur, il comprendra en deux secondes n'importe quel plan que l'on pourra mettre en place. Le seul moyen de le surprendre… C'est que nous-mêmes, on n'ait pas la moindre idée de comment s'y prendre. On va devoir improviser. Je serai plus rapide que toi, je vais partir devant chez les Agreste. Suis-moi en prenant ton temps, sans te faire mal. Je le ralentirai jusqu'à ce que tu arrives et après, on avisera. Ça te dit ?
- Ladybug qui est d'accord pour foncer dans le tas et improviser, bien sûr que ça me dit ! Deux ans que j'attends ça ! s'exclama Chat Noir.
- Alors à tout de suite, sourit-elle. Fais attention à toi.
Elle fit volte-face et s'élança vers la Tour Eiffel derrière laquelle elle disparut.
Le Commandor se dirigea droit vers le manoir Agreste. En arrivant à proximité, il ralentit en voyant une silhouette aux cheveux blonds appuyée sur le balcon d'une chambre. Il esquissa un sourire. C'était presque trop facile. Il fondit sur lui :
- Adrien !
Le garçon aux cheveux blonds se retourna. Des cheveux blonds soigneusement coiffés, des yeux verts plus petits.
- Pas vraiment, non.
Le Commandor s'arrêta devant lui, à sa hauteur. Amélie lui avait plusieurs fois envoyé des photos de Félix, une fois face à lui il n'eut pas de mal à le reconnaître.
- Tu devrais rentrer à l'abri, grogna Giovanni. Tu ne m'intéresses pas, je ne suis là que pour Gabriel et son fiston.
- Et moi, tu crois que je suis ici pour quoi ? répondit Félix. J'ai un marché à te proposer. Papillon nous entend, pas vrai ? Je lui avais déjà proposé mon aide quand il avait akumatisé le trio des punisseuses. Papillon, je te réitère mon offre. Laisse-moi t'offrir mon aide pour obtenir tes précieux Miraculous.
Le masque du Papillon apparut sur le visage du Commandor qui transmit :
- Pourquoi devrais-je te faire confiance, Félix ?
- Parce que ton akumatisé et moi avons le même objectif. Tu offres des pouvoirs à quelqu'un qui a juré la perte de Gabriel Agreste, pourquoi refuserais-tu l'aide de quelqu'un qui a exactement le même objectif ? Gabriel détient encore l'un des anneaux gémeaux de ma famille et je veux l'obtenir.
Papillon sembla réfléchir deux secondes avant de déclarer :
- Je n'ai offert ces pouvoirs à Giovanni qu'en échange des Miraculous de Ladybug et Chat Noir. Alliez-vous si vous voulez, mon prix reste le même. Amenez-moi les Miraculous, et vous aurez en échange tous les pouvoirs que vous voudrez pour arriver à vos fins.
Félix acquiesça d'un hochement de tête et proposa :
- OK. Je pense savoir comment faire tomber Ladybug dans un piège. Je l'appâte, tu la cueilles.
Giovanni acquiesça et une fois leur piège en place, il s'éloigna sur un bâtiment voisin. En entendant l'arrivée de Ladybug, Papillon demanda :
- Dis-moi, Commandor, juste une petite curiosité… Quand je t'ai offert ces pouvoirs, tu semblais déterminé à te venger de Gabriel Agreste et de Ladybug qui avait fait échouer ton plan. Pourtant, j'ai bien cru que tu allais blesser Félix avant de réaliser qu'il ne s'agissait pas d'Adrien. Pourquoi cet acharnement sur le fils Agreste ?
- Père, fils, c'est le même combat, répondit Giovanni. Il y a dix ans je ne comptais pas faire de mal à Adrien parce qu'il n'était qu'un gosse incapable de prendre parti. J'espérais que ce serait aussi le cas aujourd'hui, mais non. A treize ans, il a déjà l'arrogance de ses parents, le dénigrement de mes efforts et de tout ce que j'ai pu faire pour eux, l'assurance d'affirmer que sa mère était plus heureuse avec Gabriel et que son père a monté son empire sans aucune aide. Tous les Agreste ont une part de responsabilité dans cette histoire. Tant pis si Gabriel reste inaccessible, prendre ma vengeance sur son fils restera satisfaisant. Il a choisi son camp donc il a choisi de payer pour les affronts de son père.
- L'énergie que tu y consacres me paraît… Disproportionnée, nota Papillon. Supposons que tu ne parviennes pas à leur mettre la main dessus, que Ladybug et Chat Noir te privent de mes pouvoirs sans que tu n'aies pu toucher un cheveu de Gabriel ou d'Adrien… Tu seras de retour à la case départ…
- Je ne l'espère pas, mais je saurais me relever. Préparer un nouveau plan. Je suis quelqu'un de patient et quand des pouvoirs magiques imprévisibles ne se mettent pas en travers de mon chemin, mes plans sont infaillibles. Je peux attendre dix, vingt, trente années de plus s'il le faut. Je serai toujours là. Un jour, Gabriel paiera et si je ne peux pas l'atteindre, alors c'est Adrien qui prendra pour lui.
Papillon ne répondit rien. Plongé dans ses pensées ? Dubitatif par rapport à son acharnement ? Giovanni n'eut pas le temps de se poser la question. Une silhouette rouge à points noirs se rapprochait en courant et sautant de toit en toit. Giovanni observa le balcon des Agreste, sur lequel Ladybug atterrit.
- Adrien ! s'exclama-t-elle. Tu ne peux pas rester ici, Giovanni a été akumatisé et va vous attaquer d'un instant à l'autre !
Félix se retourna vers elle et esquissa un sourire rassurant :
- Il me suffit de rentrer et d'activer le système de sécurité, et pour l'instant je ne vois personne à l'horizon. Inutile de se presser, tu ne crois pas ?
Ladybug resta stupéfaite deux secondes et soupira :
- Ce n'est pas quand son attaque nous tombera dessus que l'on devra s'inquiéter ! Rentre, s'il te plaît !
Elle lui prit la main et une sensation bizarre l'envahit. Quelque chose n'allait pas. C'était bien Adrien qu'elle avait face à elle, les mêmes vêtements, les mêmes cheveux blonds en bataille, les mêmes yeux verts. Mais un malaise l'avait saisie au moment où elle lui avait pris la main. A toute vitesse, elle tenta de se souvenir de toutes les fois où elle l'avait touché de cette façon, que ce soit en tant que Marinette ou Ladybug. Les mêmes doigts doux et fins, la même poigne ferme mais pas douloureuse. Mais une sensation manquante sous ses doigts à elle. Adrien portait une bague, toujours. Que ce soit chez lui, au collège, en cours d'escrime, même quand elle l'avait rejoint dans la chambre où Giovanni l'avait enfermé… Il ne l'enlevait jamais. Pourquoi ne la portait-il pas ? L'adolescent face à lui esquissa un sourire narquois et elle comprit une seconde avant qu'un coup de poing ne la percute en plein ventre, lui coupant le souffle.
- Je te devais toujours ce coup de poing depuis notre dernière rencontre, Ladybug, souffla Félix.
D'un geste, il la projeta en arrière et tenta de lui asséner un coup de pied mais elle l'esquiva en reculant. Elle contre-attaqua mais Félix parait et évitait ses coups trop rapidement, elle n'arrivait pas à le toucher. Tout en se battant contre lui, elle sentit dans son dos la rambarde du balcon – et le vide derrière elle. Félix esquissa un sourire satisfait mais, avant qu'il n'ait pu la frapper, elle lança son yoyo en l'air pour l'enrouler autour d'une cheminée et s'en servir pour décoller au-dessus de Félix avant de retomber de l'autre côté.
- Tu peux sauter autant que tu veux Ladybug, ça n'empêchera pas que ta marge de manœuvre sera limitée sur ce balcon…
- J'ai bien assez de marge de manœuvre, Félix. Lucky Charm !
Elle lança son yoyo en l'air et une coque blanche et dure retomba dans sa main.
- Une minerve, sérieusement ? lança Félix en éclatant de rire. Tu comptes faire quoi, m'assommer avec ?
Félix n'essaya pas de l'attaquer mais un rictus satisfait s'était dessiné sur son visage. Avant qu'elle n'ait pu se poser la question, un choc violent vrilla dans son dos et une lumière bleue l'entoura brièvement. Elle se retourna vers le Commandor, debout sur sa télécommande au-dessus du vide, qui venait de la viser. La minerve était tombée par terre sous l'impact du choc. Elle la laissa pour l'instant et tenta de lancer son yoyo vers lui mais celui-ci retomba mollement au bout de son fil. L'attaque du Commandor l'avait privée de ses pouvoirs.
- Échec et mat, Ladybug, sourit Félix.
Il s'élança vers elle et tenta de lui asséner un nouveau coup de poing, mais Ladybug se baissa suffisamment rapidement pour l'éviter. D'un geste, sa jambe passa derrière les chevilles de Félix et les faucha, le faisant tomber assis par terre.
- Ce n'est pas parce que je n'ai plus de pouvoirs que je suis vaincue, lança-t-elle.
Félix se releva pendant que le Commandor sautait également sur le balcon, encerclant Ladybug. Elle était dos au mur, face à Félix et le Commandor qui l'empêchaient de s'enfuir.
- La situation est plus compliquée quand tu n'as plus ton yoyo pour nous sauter par-dessus, pas vrai ? lança Félix. Rends-toi, tu es cernée.
Ladybug s'efforça de réfléchir à toute vitesse. Elle ne connaissait pas suffisamment Félix pour connaître ses points faibles. Mais entre ce que Gabriel lui avait dit et son escapade dans son manoir, elle connaissait Giovanni. Sans sa télécommande géante qui flottait dans les airs à côté du balcon, il ne restait qu'un méchant ordinaire, dont le seul pouvoir était de supprimer ceux des autres – ce qu'il avait déjà fait. Il ne pourrait donc rien d'autre contre lui, à part en combat en corps à corps. Et il aimait le contrôle. Il planifiait tout, toutes les éventualités, toutes les possibilités de réactions de sa part. Peu importe ce qu'elle pourrait imaginer faire, il l'avait déjà prévu et anticipé. Sauf… Sauf si elle était imprévisible. Sauf si elle mettait en application le seul scénario tellement incompréhensible venant de sa part que Giovanni aurait aussitôt refusé d'y réfléchir, jugeant qu'elle ne ferait jamais cela.
Elle s'élança en courant droit sur Félix, le prenant par surprise. Il amorça un geste pour reculer mais n'eut pas le temps de riposter et se retrouva rapidement dos à la barrière du balcon. Ladybug ne ralentit pas pour autant et, réunissant toutes ses forces, elle le poussa violemment jusqu'à menacer de le faire basculer dans le vide. Le Commandor lâcha une exclamation surprise mais, du coin de l'œil, Ladybug aperçut sa télécommande revenir vers Félix pour l'assurer au cas où il chuterait. Profitant de sa déconcentration pour protéger son allié, Ladybug projeta Félix contre Giovanni, les faisant chuter tous les deux. Elle se rua vers la télécommande au ras du balcon et était sur le point de la saisir pour la fracasser contre la rambarde quand Félix revint à la charge. Elle l'esquiva mais, pendant ce temps, Giovanni avait sauté sur la télécommande. Il resta à leur hauteur, éloigné de quelques mètres, hors d'atteinte. Parfait. Elle l'avait suffisamment surpris et inquiété pour lui faire passer l'envie de revenir se battre à pied sur ce balcon en laissant l'objet akumatisé vulnérable, et il ne pouvait plus rien contre elle dans les airs. Il tournait autour du balcon, à leur hauteur et prêt à intervenir, sans oser se rapprocher. Il ne restait plus que Félix, qui se jeta vers elle, cherchant à la pousser dans le vide. Elle s'écarta à la dernière seconde et, un en geste, contourna Félix tout en lui attrapant le poignet pour empêcher que son élan ne le fasse également basculer. Elle lui maintint le bras tordu dans le dos et lança :
- Et maintenant, Commandor, tu fais quoi ? Tu devrais arrêter de croire que tu es tenu en échec par des pouvoirs magiques imprévisibles. Tu es tenu en échec par des gens imprévisibles et aucune magie n'y changera quoi que ce soit ! Que ce soit maintenant ou il y a dix ans, tes plans parfaits auraient échoué de toute façon, Miraculous ou pas !
- Qui a dit qu'il était en échec ? lança Félix.
D'un geste violent du coude, il se dégagea en repoussant Ladybug et revint à la charge contre elle. Un coup de poing lancé vers elle qu'elle esquiva. Elle tenta de répliquer en lui fauchant les jambes de la même façon que quelques minutes plus tôt mais il s'y attendait et parvint à lui placer un coup de pied dans le tibia qui la stoppa en lui arrachant un cri de douleur. Elle ferma les yeux sous le choc pendant une seconde que Félix utilisa pour l'attraper par le col et la plaquer contre la barrière, la poussant tellement qu'il l'obligeait à être penchée dans le vide. Derrière elle, le masque du Papillon était apparu sur le visage du Commandor :
- Oui ! lança-t-il. Tu la tiens, prends-lui son Miraculous !
Félix esquissa un sourire victorieux et l'une de ses mains lâcha le col de Ladybug pour s'approcher de ses oreilles. Dès que la pression sur son corps se relâcha un peu, Ladybug se jeta vers lui et le fit tituber de quelques pas en arrière. Elle en profita pour se dégager et s'éloigner du vide. Mais elle ne pourrait pas le repousser éternellement, ils étaient sur un balcon de quelques mètres carrés. Elle ne pourrait pas le semer, ni le ramener à la raison comme elle le faisait habituellement avec les akumatisés. Son Miraculous sonna une première fois. Elle n'avait plus que quatre minutes, elle devait faire vite. Elle devait trouver un moyen de le neutraliser, mais quoi ? Impossible de le jeter dans le vide sans le tuer. Elle avisa la baie vitrée séparant le balcon de sa chambre. Si seulement elle pouvait l'enfermer à l'intérieur… Mais la baie n'avait pas de poignée extérieure, tous les mécanismes de fermeture étaient du côté de la chambre, elle ne pourrait pas l'y enfermer, rien ne l'empêcherait de rouvrir aussitôt… Elle avisa la minerve échouée par terre. Elle n'avait toujours eu aucun indice sur la façon de s'en servir. L'utiliser pour immobiliser Félix ? Non, la minerve le gênerait un peu, l'empêcherait de trop tourner la tête, mais pas de bouger ni de se défendre. Félix se jeta à nouveau vers elle et elle l'esquiva en lançant :
- Félix, s'il te plaît, je n'ai pas envie de te blesser !
- Ne fais pas comme si tu t'inquiétais pour moi. Quand tu passeras de l'autre côté de cette barrière, tu n'auras aucun moyen de te rattraper. Ne viens pas me faire croire que c'est moi qui pourrais être blessé, Ladybug !
Il fondit à nouveau sur elle mais cette fois, au lieu d'esquiver, Ladybug répliqua. Elle parvint à lui saisir les poignets et le garder à distance d'elle pendant qu'il se débattait. Elle le repoussa contre le mur à côté de la baie vitrée et tenta de le maintenir immobilisé.
- Laisse tomber, bon sang ! Qu'est-ce que tu cherches, Félix ?
- Ce que je cherche ? C'est à reprendre tout ce que mon oncle nous a volé. Les anneaux gémeaux des Graham de Vanily. J'ai réussi à en récupérer un mais il tient l'autre sous trop grande surveillance. Quand j'aurais offert à Papillon les bijoux qu'il désire tant, il pourra me remercier en me donnant les pouvoirs dont j'ai besoin pour récupérer ce à quoi moi je tiens.
Elle aperçut une ombre derrière elle et parvint à se décaler, entraînant Félix dos à la baie vitrée, avant que le Commandor ne fonde sur elle pour la coincer contre le mur. Soudain, la baie s'ouvrit dans le dos de Félix qui tomba à la renverse sur le parquet de la chambre.
- Oups ! lança Chat Noir qui venait d'ouvrir depuis l'intérieur. J'avais pas vu que tu étais là… Mais désormais, repose-toi bien !
Il prit Félix par le col et le jeta sur un lit avant d'actionner une télécommande qu'il tenait dans la main. Aussitôt, de lourds volets métalliques s'abattirent devant la baie vitrée ainsi que devant toutes les ouvertures potentielles du manoir.
- Le système de sécurité du manoir Agreste ? s'étonna Ladybug. Où est-ce que tu as mis la main sur cette télécommande ?
- J'avais fait du repérage lors de notre dernier combat ici. Le temps qu'il accède au bureau de Gabriel et trouve les commandes pour tout rouvrir, on a la paix pour un moment. Il ne nous en reste plus qu'un, donc…
Le Commandor se tenait à leur hauteur, quelques mètres de l'autre côté du balcon.
- Bien joué, Chat Noir ! lança-t-il. Tu t'es débarrassé d'un adversaire, ce n'est pas mal. Malheureusement, tu vas vite devenir aussi inutile que ta partenaire…
- Inutile toi-même ! répondit-il. Viens nous chercher si tu es aussi sûr de toi !
En un bond, le Commandor les rejoignit sur le balcon. Ladybug jeta un coup d'œil à sa télécommande qui planait à quelques mètres d'eux. Est-ce que Giovanni pouvait la contrôler et viser Chat Noir avec son rayon anti-magie même sans être dessus ? Il avait bien réussi à la faire revenir vers lui quand elle l'avait jeté dans le vide tout à l'heure…
- Qu'est-ce que tu comptes faire ? lança-t-elle. Seule ta télécommande te donne un avantage, à pied tu n'as pas plus de pouvoir que moi, et nettement moins que Chat Noir. Même si tu décidais de te jeter sur nous, tu serais en infériorité. Rends-toi à l'évidence, ton combat il est perdu d'avance ! Il l'est depuis dix ans !
- Elle a raison, confirma Chat Noir. Tout le temps et l'énergie que tu as perdus en traquant les Agreste, en fignolant ton plan pour enlever Adrien et faire chanter son père, si tu en avais consacré le tiers à jeter l'éponge et passer à autre chose tu pourrais aujourd'hui être au sommet d'une des plus grandes entreprises de France ! Laisse tomber les Agreste, refais ta vie, loin d'eux !
Le Miraculous de Ladybug sonna une deuxième fois et Giovanni esquissa un sourire.
- Jamais. Le temps t'est compté Ladybug, dans trois minutes tout est fini pour toi. Vos Miraculous seront à Papillon qui me remerciera en me donnant enfin tout ce dont j'ai besoin pour détruire Gabriel et Adrien.
Le masque de Papillon s'illumina sur son visage.
- Ne parle pas trop vite. Prends leurs Miraculous et on verra ta récompense après.
- Crois-moi je ne te décevrai pas !
Il se rua vers eux et Ladybug et Chat Noir sautèrent pour l'éviter. Ladybug retomba à côté de la minerve et aperçut son partenaire qui avait esquissé une grimace de douleur en atterrissant. Il avait encore mal, il ne pourrait faire aucun geste brusque, aucun saut trop rapide ni aucune chute. D'un coup, elle vit les indices de son Lucky Charm. La minerve. Chat Noir. Giovanni. La télécommande. Elle ramassa la minerve et courut à côté de Chat Noir. Le Commandor chercha à lui bloquer la route mais elle plongea sur le côté au dernier moment pour l'éviter et rouler à côté de lui. Elle se redressa à côté de son partenaire et lui tendit la minerve.
- Mets ça ! Ça protègera ton cou et amortira les chocs !
- Je… Ma Lady, tu es sûre que je pourrais encore faire le moindre geste avec ce truc-là ?
- Ça te ralentira et t'empêchera de faire des gestes trop brusques. Mais c'est déjà le cas, tu ne peux pas prendre le risque d'avoir mal au point d'être déconcentré. Mets-là !
Giovanni revint à la charge vers eux et Ladybug attira son attention pendant que Chat Noir mettait la minerve autour de son cou. Une fois équipé, il releva la tête vers sa partenaire qui combattait contre Giovanni en esquivant ses coups et en tentant de le garder loin d'elle.
- Et après, c'est quoi la suite de ton plan ?
- L'akuma doit être dans la télécommande ! cria-t-elle en se baissant pour éviter un coup de poing. Tu penses réussir à sauter pour le cataclysmer sans te faire mal ?
- Ça devrait le faire, ça maintient bien ton truc !
- Alors dépêche-toi ! Je le retiens !
Son Miraculous sonna une troisième fois au moment où Giovanni se jeta sur elle et la plaqua contre la rambarde du balcon, lui maintenant fermement ses poignets entre ses mains.
- Et à ton avis, lança le Commandor, lequel de nous retient l'autre ?
Giovanni la poussa violemment en arrière, la faisant basculer dans le vide. Dans un réflexe désespéré, Ladybug parvint à se dégager et à attraper le col de son costume. Emporté par la force avec laquelle il la projetait dans le vide, il perdit l'équilibre et bascula en même temps qu'elle. D'une main, il se raccrocha solidement à la barrière pendant que son autre main repoussait Ladybug dans le vide en l'obligeant à le lâcher.
- NON !
Ladybug avait entendu Chat Noir hurler avant de chuter et elle eut à peine le temps d'avoir peur avant qu'il ne saute également. Il la rattrapa par la main pendant que son bâton s'agrandissait pour former une perche entre le balcon de l'étage en-dessous et le bâtiment voisin. Ils furent brutalement secoués lorsque le bâton se bloqua entre les bâtiments et que la main de Chat Noir refermée dessus stoppa brusquement leur chute. Chat Noir avait grimacé par anticipation mais sa minerve l'avait suffisamment protégé pour que la douleur ne le fasse pas lâcher prise. Ladybug s'accrocha de toutes ses forces à l'autre main de son partenaire qui la hissa à sa hauteur. Elle s'assit sur la barre de fer, mais son regard resta rivé sur Giovanni, toujours accroché à la barrière. Il n'avait pas perdu son sourire assuré et son regard s'était fixé sur sa télécommande qui revenait vers lui. Il fronça les sourcils quand, au lieu de revenir sous ses pieds, celle-ci s'arrêta à quelques mètres de lui et pivota pour lui faire face.
- Qu'est-ce qu'il se passe ? s'écria-t-il. Papillon, qu'est-ce que tu fais ? Pourquoi je ne peux plus la contrôler ?
Ladybug et Chat Noir n'entendirent pas la réponse que Papillon soufflait à son akumatisé pendant que son masque s'illuminait sur son visage. Un rayon bleu partit de la télécommande et frappa le Commandor de plein fouet, lui faisant lâcher le balcon sous l'impact du choc. Aussitôt, celui-ci se détransforma, redevenant le Giovanni qu'ils connaissaient – et qui chutait inexorablement vers le vide, pendant que la télécommande redevenue de taille normale laissait un akuma s'échapper.
- Non ! cria Chat Noir.
Celui-ci sauta, laissant Ladybug en équilibre sur son bâton et utilisant les rebords des immeubles aux alentours pour rejoindre le sol, mais Giovanni chutait trop vite. Son corps se brisa sur le sol avant que le super-héros n'ait eu la moindre chance de le rattraper. Chat Noir atterrit à côté de lui quelques secondes plus tard, semblant catastrophé, et Ladybug cria :
- Chaton ! La minerve ! Envoie-là moi, je peux tout réparer !
Chat Noir s'exécuta et enleva la minerve avant de la lancer dans les airs. Ladybug la rattrapa en vol et la jeta à nouveau.
- Miraculous Ladybug !
Une nuée de coccinelles envahirent les alentours. Le système de sécurité des Agreste se déverrouilla, laissant Félix revenir sur le balcon. Ladybug retrouva ses pouvoirs. Elle captura l'akuma qui volait au-dessus d'eux pour le libérer et sauta aisément du bâton de Chat Noir avant d'utiliser son yoyo pour rejoindre le sol en sécurité. Mais le corps de Giovanni était toujours inerte et brisé devant eux.
- Non… Non c'est pas possible, j'ai tout réparé… Pourquoi ça n'a pas marché…
Dans un réflexe désespéré, elle tenta de lancer son yoyo dans les airs.
- Miracu…
Chat Noir la coupa d'un geste de la main. Son regard tremblant ne parvenait pas à se détacher de Giovanni mais sa voix était assurée quand il affirma :
- Tu ne peux plus rien pour lui, ma Lady. Ton Miraculous Ladybug a des pouvoirs exceptionnels. Mais ramener les morts à la vie ? S'il y a au monde un seul pouvoir capable de ça, c'est celui de nos deux Miraculous réunis et ça ne se fera pas sans une contrepartie.
Les boucles d'oreille de Ladybug sonnèrent une quatrième fois et Chat Noir reprit d'une voix douce :
- Va nourrir ta kwami. Je suppose qu'on n'est pas près de rentrer se coucher…
Ladybug acquiesça d'un hochement de tête et s'éclipsa. La nuit était encore noire, mais le combat avait été bruyant et les rayons du Commandor, lumineux. Beaucoup de gens réveillés avaient assisté au combat par leur fenêtre et certains commençaient à descendre rejoindre Chat Noir dans la rue. Une vieille dame affirma :
- J'ai tout vu ! Vous avez essayé de rattraper ce pauvre homme, vous n'avez pas à vous en vouloir Chat Noir, vous avez fait votre possible !
- On l'a tous entendu ! confirma un quarantenaire. Papillon lui a enlevé le contrôle de son espèce de planche de surf qui lui aurait permis de se rattraper. C'est uniquement de sa faute !
- Vous ne pouviez pas le prévoir ! Personne n'avait jamais vu Papillon retourner les pouvoirs d'un akumatisé contre lui !
Ladybug le rejoignit rapidement et leurs mains se refermèrent instinctivement l'une sur l'autre. Parce que, malgré tout ce qu'ils avaient déjà affronté, toutes les épreuves dont ils s'étaient sortis ensemble, jamais ils n'avaient été confrontés ni même préparés à un échec de ce type. Jamais ils n'auraient imaginé voir le Papillon décider de retourner des pouvoirs contre son akumatisé. Qu'il le fasse contre Ladybug, son ennemie jurée, pour la pousser à bout, cela restait compréhensible. Contre Giovanni, ça ne l'était pas. Ils répondaient mécaniquement aux témoignages des riverains venus les rejoindre et les réconforter, ceux qui leur demandaient s'ils allaient bien, ceux qui leur descendaient des tasses de chocolat chaud, ceux qui les informaient qu'ils avaient appelé la police pour faire enlever le corps de Giovanni mais qu'ils resteraient à leurs côtés pour témoigner qu'ils n'auraient rien pu faire. L'arrivée de la police avec leurs sirènes et gyrophares n'y changèrent rien, ils se sentaient déconnectés de tout ce qui se passait autour d'eux, comme s'ils voyaient tous ces événements dans un film devant eux. Comme à travers un brouillard, Ladybug entendit les policiers prendre les noms de tous les témoins, Chat Noir leur dire que le manoir Agreste était équipé de caméras de surveillance qui avaient certainement filmé la scène. D'autres sirènes s'ajoutèrent au tumulte et un brouillard noir acheva de tomber sur les yeux de Ladybug. Elle sentit le bras de Chat Noir passer autour de ses épaules et la faire marcher jusqu'à ce qu'il la force à s'asseoir dans un espace d'un blanc éclatant, suffisamment pour percer le brouillard. Elle était assise sur le rebord d'une ambulance ouverte. A quelques mètres d'eux, plusieurs personnes en blanc emportaient un corps dans une housse. D'autres étaient plus proches d'eux, leur enroulant des capteurs au bout des doigts. Un homme en blouse blanche discutait avec une femme en uniforme bleu. Elle ne distingua que quelques mots. En état de choc, ces deux-là. Pas aptes à être interrogés maintenant. Suffisamment de témoins pour les laisser tranquilles. Une autre médecin lui posa des questions. Comment elle allait, comment elle se sentait. A côté d'elle, Chat Noir paraissait tout aussi vidé de ses forces et déconnecté de la réalité. Elle réussit à bredouiller :
- Je vais bien. On va bien. Juste… J'ai pas dormi depuis 48 heures. Chat Noir est blessé. On va bien mais… N'a juste besoin de dormir. Si c'est possible.
Une autre conversation dont elle ne perçut que quelques mots, entre plusieurs médecins, avant que la femme ne revienne vers eux.
- Les policiers ne voient pas d'inconvénients à vous laisser partir. On a une cinquantaine de témoins qui jurent que vous n'y pouvez rien et on pourra réquisitionner les vidéos de surveillance des Agreste si besoin. Juste, est-ce que vous saviez qui était cet homme ? Il n'avait pas de papiers sur lui.
- Giovanni Armano, répondit Chat Noir.
Elle nota l'information sur le dos de sa main et reprit :
- On va vous laisser tranquilles. Mais vous êtes épuisés et en état de choc, on ne peut pas vous laisser traverser Paris comme ça. Sans que ça ne compromette vos identités, est-ce que vous pourriez nous donner un endroit où vous déposer pour que ça vous rapproche de chez vous ?
- J'habite dans le coin, répondit Chat Noir. Je suis dans mon lit en trois sauts.
- Parfait. Et vous, Ladybug ?
Elle s'apprêtait à répondre la même chose, leur dire qu'elle était déjà devant chez elle, pour ne pas compromettre son identité. Pour semer le doute et répandre les fausses pistes. Mais la médecin avait raison sur un point, elle n'était pas en état de traverser Paris, elle arrivait à peine à rester droite assise sur le rebord d'une ambulance.
- Devant Notre-Dame si c'est possible ?
- Bien sûr.
De nouvelles discussions. Chat Noir se redressa quand les médecins annoncèrent qu'il pouvait y aller et il saisit doucement la main de Ladybug.
- Bonne nuit Lady de mon cœur. Repose-toi bien.
- Toi aussi. Je… Chaton ?
- Oui ?
La main de Ladybug se referma sur la sienne.
- Repose-toi bien aussi. Et ne culpabilise pas. Tu n'aurais jamais pu le rattraper.
Chat Noir sembla réfléchir deux secondes avant de hausser les épaules.
- Mon cerveau m'a déjà rejoué la scène une centaine de fois. Le seul scénario dans lequel j'aurais pu le rattraper, c'est celui où je t'aurais laissée tomber pour le remonter en premier. Alors… Je préfère que ça se soit fini comme ça.
Ladybug acquiesça légèrement et souffla :
- Merci.
- Merci à toi ma Lady. Tu m'as sauvé la mise bien plus que tu ne le crois cette nuit.
Avant que Ladybug n'ait pu réfléchir à ce qu'il venait de dire, il lui envoya un baiser d'un geste de la main et disparut dans la nuit.
Et voilà pour ce dernier chapitre avant épilogue. Tout de suite, les coulisses de la fic !
Misty 11/07/2020
Bon, face à mon manque total d'imagination, je vais devoir vous lancer un sondage :
Comment vous imaginez physiquement un mec akumatisé dont le pouvoir est de supprimer les pouvoirs magiques des super-héros face à lui ?
(sachant que son objet akumatisé est une télécommande)
ah et faut qu'il puisse voler
Aqualys 11/07/2020
Tu veux un truc cool ou ridicule ?
(non parce que canoniquement y a des deux XD)
tu as un nom ?
ça peut être un truc basé sur un héros de télé
sinon un truc très futuriste. Peut-être un truc robotique aavec plein de boutons et de diodes qui s'allument partout ? J'ai l'impression que l'apparence dépend beaucoup de la personne et des conditions de l'akumatisation
Oceanna 11/07/2020
Il surfe sur une immense télécommande ? Façon surfer d'argent ?
Misty 11/07/2020
Alors très futuriste. Dans ma tête c'était costume "intégral" bleu nuit
ooooh j'aime beaucoup le surf sur la télécommande !
et oui, truc cool :p
Pour les héros de télé, le seul qui me revenait était Ghostbusters mais ils l'ont déjà fait avec Chasseuse de kwamis
Et... Si vous avez un nom, je suis preneuse aussi parce que pour l'instant, il en a pas ? XD
Aqualys 11/07/2020
Le zappeur ?
(Ouais non pas d'inspiration)
Misty 11/07/2020
Le seul nom que je peux avoir est Exorciste et ça colle pas avec le côté futuriste du costume. A côté de ça, zappeur peut être cool
Ou alors Mastermind parce que le mec en est un mais pareil, colle pas avec le costume
Aqualys 11/07/2020
Mastermind faudrait un truc qui rappelle le jeu de société XD
Milou 11/07/2020
Commandor?
Télécommandor?
Mais le zappeur c'est pas mal.
Misty 11/07/2020
Commandor peut être pas mal...
Milou 11/07/2020
Ça me fait penser à Albator.
Pour ça.
Misty 11/07/2020
OK donc en essayant de faire un mix entre "une action sur la télécommande (zapper, éteindre)" et "pour annihiler les pouvoirs" mon cerveau m'a proposé Extincteur.
Je... Vais définitivement pas être en état de réfléchir XD
Milou 11/07/2020
Extinctor3000!
Misty 11/07/2020
Je... Ça me fait penser à la boisson qui revient tout le temps dans la série Bref XDD
Milou 11/07/2020
Me souviens plus, damn. J'en ai parlé ce midi en plus j'ai pensé à toi.
Misty 11/07/2020
J'ai plus le nom de la boisson mais ça finit par 2000 ou 3000. Le mec en boît dans ses besoins de paraître viril parce que la pub est en mode "machin 3000, la boisson des vrais bonhommes"
Tout ça pour dire... Ouais Commandor c'est pas mal du tout :D Merci !
A ce stade, cette fic est donc une oeuvre collective Fofienne dont je n'ose pas imaginer ce qu'elle serait devenue sans le FoF.
C'était le dernier chapitre avant épilogue, qui risque de mettre un peu de temps à sortir tellement je dois le retravailler. Je fais au plus vite, promis !
N'oubliez pas que seules les reviews permettent de savoir ce que vous en avez pensé !