Disclamer : Rien ne m'appartient, sauf Astaré et le Dragon Celeste. Je voudrais remercier Esthézyl pour m'avoir prêté ses personnages et une partie du caractère d'Astaré.

Chapitre 5

Quand enfin le soleil se leva, il vit la créature bouger légèrement montrant qu'elle allait bientôt se réveiller. Il vit qu'elle essayait de bouger ses ailes, mais sans grand succés, c'est comme si quelque chose empêchait tout mouvement. S'approchant des membres dorsaux de la créature, il découvrit des plâtres et des bandages. C'est cela qui l'empêchait de bouger. Avec délicatesse, il les retira tous et vit avec étonnement les ailes disparaître, retrouvant leur place dans le dos de la bébête. Astaré, dos à Siegfried, se leva d'un bond et poussa un hurlement d'horreur la plus complète quand elle découvrit qu'elle était dans le plus simple appareil. Sans plus réfléchir, elle plongea sous les draps et les couvertures avec la volonté ultime de ne plus sortir avant la saint glinglin. Elle entendit un petit rire et décida quand même de vérifier qui avait pu oser entrer dans la chambre d'un dragon. Elle sortit son nez de sous les couvertures et devint totalement blême en voyant Siegfried, le casse-pied, la sangsue qui la regardait avec un sourire joyeux. Il se leva et pour la plus grande horreur du dragon s'approcha d'elle. Elle ne pouvait rien faire, car si elle sortait, alors elle serait nue devant lui. Elle ne savait que faire, jusqu'à ce qu'elle eut une idée. Elle poussa un rugissement qui fit frissonner son tortionnaire et eut un petit sourire victorieux quand l'armure du Dragon Celeste apparut, se positionnant entre elle et lui. Malheureusement son sourire se fana quand apparut celle de Fefnir qui avait bizarrement tendance à se rapprocher de celle du Dragon Celeste. Elle commença visiblement à paniquer quand l'armure de Siegfried se frotta à la sienne. Astaré poussa un petit cri étranglé quand les deux armures disparurent, le Dragon Celeste poursuivit par celle de Fefnir qui comme son porteur appréciait visiblement les dragons.

Siegfried observa avec amusement que l'armure était comme son porteur aussi timide et prude. Il s'approcha un peu plus du lit et vit que le locataire avait tendance à s'enfouir dans la masse de tissus ne laissant qu'un bout de nez et de front. Il avançait lentement vers elle avec l'allure d'un fauve en approche et sa proie était totalement paralysée par la peur. Puis enfin, un de ses neurones décida de fonctionner et envoya une information qui pouvait peut-être aider un dragon en danger. Elle fit violemment exploser son cosmos. La lumière d'une blancheur et d'une pureté sans égale força Siegfried qui s'était protégé derrière un bouclier d'énergie, à fermer les yeux, laissant assez de temps à Astaré pour attraper un drap et s'enfuir habillée que de ses cheveux. Le guerrier divin comprit qu'il y avait anguille sous roche quand il entendit la porte claquée. Alors, il sut que la jeune femme s'était une nouvelle fois enfuit. Mais alors comment cela se faisait-il que la lueur continuait à l'éblouir?

Pendant ce temps, Astaré filait dans les couloirs à la recherche d'une chambre où elle pourrait transformer ce drap en vêtement. Avec sa queue, elle déchira le tissus et s'en fit un soutien-gorge qui cachait sa poitrine. Puis elle fit une ceinture, coupant un grand bout de tissus, le plaça entre ses cuisses et le retint sur son ventre grâce au lien. Elle se tortilla dans tous les sens, mais son ensemble maison tenait le coup. Au moins, elle n'était plus nue comme un ver. Où allait-elle pouvoir aller ? Le seul endroit où on avait pas porter atteinte à sa vertue était le Sanctuaire d'Athéna. Enfin à part Milo et Shura, mais eux étaient des enfants de choeur par rapport à ce pervers. Elle n'aurait pas pu apparaître dans un monde où il n'y avait que des dragons ? Elle s'assit sur un lit, le dos à la porte et n'entendit pas celle-ci s'ouvrir, et prise par ses pensées, elle ne sentit pas non plus son tortionnaire s'approcher.

Siegfried avait mis du temps avant de pouvoir sortir de cette pièce et avait décidé de retrouver son dragon. C'est vrai quoi ? Un dragon, ça ne se croise pas dans la rue tous les jours. Alors il en avait trouvé un, et il avait bien l'intention de le garder pour lui. Surtout que ce dragon là lui plaisait énormément. Elle avait des jambes interminables et qui avaient l'air d'une douceur incroyable. Il avait une envie folle de poser sa main sur sa cuisse et de redéfinir les contours de sa jambe, de son corps, de sa poitrine. Tout en elle lui plaisait, il avait envie de se coucher près d'elle et de se perdre en elle, de la faire hurler de plaisir, d'entendre sa voix rauque gémir son nom. Il se rapprocha un peu plus d'elle puis grimaça quand une lame de parquet grinça sous son poids. Il ne laissa pas à son dragon le temps de réagir et lui sauta dessus. Astaré entendant le bruit se retourna brusquement et se retrouva avec un Siegfried dans les bras. Elle tenta de se défaire de la prise du guerrier, mais comme tous les hommes-dragons, elle était très mauvaise dans les combats au corps à corps. Elle voulut pousser un rugissement, mais celui-ci se retrouva coincé dans sa gorge quand elle sentit la main du guerrier s'égarer vers son bas-ventre. Elle poussa un étrange couinement d'horreur et tenta de se dégager. Siegfried se tenant au dessus d'elle vit avec émotion une larme dévaler la joue pâle de la jeune femme. Il avait compris ce qu'il se passait, elle avait une peur panique des hommes, des mâles. Il ne savait pas pourquoi, mais il avait bien l'intention de le découvrir. La jeune femme contre lui, sanglotait de terreur puis brusquement, elle le mordit violemment à l'épaule. Le guerrier eut un réflexe de recul qu'utilisa la jeune femme pour l'envoyer paître et s'enfuit par la fenêtre. Siegfried voulut la rattraper, mais elle était déjà trop loin, volant le plus vite possible loin de lui. Jurant comme un charretier, il appela son armure qui le recouvrit, dévala les escaliers, fonça dans les écuries et bondit sur son cheval afin de retrouver son dragon.

Heleine avait violemment sursauté en voyant son fils dégringoler des étages en jurant comme un possédé et en claquant la porte. Depuis que ce dragon était arrivé, la maison était sans dessus-dessous et son ficus préféré était mort. Elle fit tinter une petite cloche et ordonna à Greta qui venait d'arriver de préparer trois tasses de thé chaud pour le dragon, son fils et elle. La jeune servante salua sa maîtresse, puis partit aux cuisines afin de faire le thé à la rose qu'adorait la matriarche de la famille des Siegfried.

Pendant que le thé se faisait, Siegfried et son canasson... enfin son superbe étalon à la robe blanche, fonçaient dans la campagne afin de capturer un dragon en liberté. Quand Astaré fut assez éloignée de château des Siegfried, elle redescendit en faisant de grands cercles, comme un aigle prêt à fondre sur sa proie. Siegfried d'en haut d'une colline poussa une exclamation de joie, car il put voir son dragon amorcer sa descente. Il enjoignit son cheval à accélérer afin d'être là quand il touchera terre. Quelques minutes plus tard, un pauvre dragon encore secoué par sa rencontre avec un Siegfried obsédé se posa délicatement et appela son armure qui arriva rapidement aussi secoué qu'elle et la recouvrit. Le Dragon Céleste lui dit :

-Qu'a-t-on bien pu faire pour mériter pareil sort ? Ce Fefnir m'a poursuivi dans tout ce château et a tenté de me coller. C'était la pire journée de toute mon existence, pire encore que le jour où Loki m'a tranché en deux. Je n'ai quand même pas vécu tout ce temps pour tomber entre les griffes d'une perverse.

-Pour moi ausssssssi ssssssssssela a été ma pire journée. Il a tenté de me...

-Je t'ai retrouvé !

-AAAAAARRRRRRRRRRGGGGGGGGGGGG !

Elle tenta une nouvelle fois de s'enfuir, mais le guerrier divin lui tomba dessus. Elle ressemblait à un chat sauvage, elle grondait, griffait, mordait et se décida à cracher son feu. Siegfried n'eut que le temps de bouger la tête avant que les flammes ne viennent lui épiler définitivement les sourcils. Lui donnant un violent coup de poing, elle réussit à s'écarter et se retrouva face au guerrier. Ce dernier s'amusait beaucoup avec sa proie. Ils tournaient l'un autour de l'autre, quand Astaré fit violemment battre ses ailes et lança des paquets de neige dans la figure du guerrier. Maintenant que Siedfried ne voyait plus, elle prit la poudre d'escampette et tenta de réutiliser la technique qui lui avait permis d'échapper à son frère. Malheureusement, elle échoua lamentablement pour la plus grande horreur de son armure qui lui hurlait des avertissements. Astaré jeta un coup d'oeil derrière elle et poussa un cri d'horreur en voyant Siegfried lui foncer dessus. Elle commença à paniquer et se concentrant au maximum, elle arriva à disparaître. Mais ce qu'elle ne pouvait imaginer même dans le pire de ses cauchemars, fut que Siegfried bondit et l'attrapa au moment même où elle disparaissait.

Ils réapparurent dans le seul autre endroit qu'elle connaissait, le Sanctuaire d'Athéna. Ils s'effondrèrent devant Shion, Athéna et ses chevaliers d'or. Astaré ressemblait à une véritable furie, elle rugissait des insultes dans sa langue qui faisait rougir Shion. Aldebaran voulant aider le jeune dragon s'approcha d'eux et attrapa Siegfried qui se retrouva à un mètre au dessus du sol. Astaré complètement paniquée se réfugia dans le giron d'Athéna et refusa d'y bouger. La déesse comprenant que le guerrier divin y était pour quelque chose ordonna qu'il soit jeté hors du Sanctuaire. Ce que fit Aldebaran. Les autres chevaliers d'or et Shion observaient ce dragon terrorrisé qui cachait son visage contre le ventre d'Athéna et cachait Athéna de ses immenses ailes. Ils ne bougèrent pas attendant que la jeune femme se calme. Il lui fallut près d'une heure avant de se calmer. Elle ne se détacha de la déesse qu'au moment où Aldebaran revint en explosant :

-Ce guerrier divin est un malade.

-Que se passe-t-il ? Demanda Shion alors qu'Athéna était en train de calmer le pauvre Dragon Celeste.

-Il n'a fait que hurler que c'était son dragon et que sa place était à ses côtés et qu'il ferait tout pour le retrouver.

Astaré se recroquevilla sur elle-même quand elle vit la grosse paluche du Taureau s'approcher d'elle et ébouriffer ses longs cheveux. Athéna lui dit :

-N'ayez crainte, Aldebaran ne vous fera rien.

-Je le ssssssssssaisssssssssss, maissssssssss sssssssssss'essssssssst autre chosssssssse ! (C'est autre chose)

-Et quelle est cette chose ?

-Il y a longtempssssss dansssss mon monde, lessssssss hommessssssss et lesssssss dragonssssssss vivaient en harmonie, puisssssss sssssssertainsssssss sssssssssse sssssssssont unisssssssss et ont créé la rassssssssse desssssssss hommessssssssss-dragonsssssss. L'apparensssssssse desssssssss hommesssssssss et lessssssss pouvoirssssssss desssssss dragonssssssss. Et puisssssss par jalousssssssie, lessssssss hommessssssssss ont tenté de détruire la rassssssse dessssssss hommesssssssss-dragonsssss et une guerre sssssss'essssssst déclenchée qui a eu pour réssssssultat l'exterminassssssssoin des humainssssssssss. Maissssssss de sssette guerre esssssssst resssssssté une peur incontrôlable enverssssssss lessssss humainssssss qui essssssst devenue une peur panique enverssssssss lesssssssss... le ssssssssssssexe oppossssssssé. (Il y a longtemps dans mon monde, les hommes et les dragons vivaient en harmonie, puis certains se sont unis et ont créé la race des hommes-dragons. L'apparence des hommes et les pouvoirs des dragons. Et puis par jalousie, les hommes ont tenté de détruire la race des hommes-dragons et une guerre s'est déclenchée qui a eu pour résultat l'extermination des humains. Mais de cette guerre est resté une peur incontrôlable envers les humains qui est devenue une peur panique envers les... le sexe opposé.)

-Mais et pour vous reproduire, comment faisiez-vous ? Demanda Aioros.

-D'aprèsssssssssssss ssssssssssse que m'avait dit ma mère, sssssssssette peur disssssssssssparaissssssssssait quand on rencontrait notre autre moitié. (D'après ce que m'avait dit ma mère, cette peur disparaissait quand on rencontrait notre autre moitié )

-D'accord ! Comprirent les chevaliers d'or et Athéna.

La déesse donna la permission au "jeune" dragon de rester dans le palais. La jeune femme folle de joie allait retourner dans ses appartements quand elle se fit demi-tour et déclara :

-Maissssssss, je ne ssssssssaissssssss toujoursssssssss passssssss lire votre langue. (Mais, je ne sais toujours pas livre votre langue.)

-N'ayez crainte, Marine vous aidera. Répondit Shion avec un sourire. Il retirait toujours son masque quand le dragon était là afin de garder sa confiance.

La jeune femme ravie alla dans sa chambre et attendit patiemment son professeur. Marine arriva quelques trente minutes plus tard, avec tout ce qu'il fallait pour qu'elle apprenne à lire et à écrire. Ce que ne savait pas le dragon, c'est qu'Athéna avait donné l'ordre d'empêcher la jeune femme de quitter le Sanctuaire jusqu'à ce qu'elle soit capable de se débrouiller dans les langues que Marine allait lui apprendre. Le dragon se retrouva donc enfermé dans le palais d'Athéna et si au début elle ne disait pas grand chose, quand elle eut terminé les livres que Marine lui avait donné, elle commença vraiment à s'ennuyer. Presque trois semaines après son retour au Sanctuaire, Athéna e Shion décidèrent d'envoyer un émissaire au Sanctuaire sous-marin afin de reprendre Kanon. Astaré supplia la déesse durant trois jours, l'empêchant de dormir jusqu'à ce qu'elle abdique. Athéna accepta ne pouvant plus supporter les gémissements du dragon ainsi que ses crises de larmes de crocodiles et ses jets de flammes qui avaient détruit une partie de sa chambre.

Le lendemain, ce fut une Astaré toute joyeuse qui accompagna Mû pour le Sanctuaire Sous-Marin. Il plongea dans la mer, elle s'envola et piqua une petite tête arrivant rapidement dans les profondeurs de l'océan et le Sanctuaire de Poséidon. Elle arriva près d'une demi-heure avant Mû et voleta dans le ciel du Sanctuaire, frôlant de sa queue l'eau retenue par les huit piliers. Les marinas étaient en plein entraînement quand ils virent avec stupéfaction une étrange créature voler en cercle au dessus de l'arène. Le dieu des océans remarqua que la créature battait de moins en moins des ailes prouvant qu'elle se fatiguait et qu'elle se rapprochait le plus en plus du sol. Au bout de vingt cinq minutes, ils virent avec stupéfaction une jeune femme se poser enfin plutôt s'écraser dans les bras de Kassa qui se retrouva sur le sol en tenant une chose tout en crocs, en aile et en queue. Paniquée, Astaré fit un bond immense et se retrouva à trois mètre de son matelat. Kassa voulant l'éliminer se transforma en une personne que l'être en face de lui aimait. Il prit donc la forme de Valalid de Senfian. Le créature eut les larmes aux yeux et s'approchant de lui dit en vieil atlante, une langue que le Dieu Poséidon parlait et comprenait parfaitement :

-Valalid, je sssssssavaisssssss bien que tu n'étaisssssssss pas mort. Et j'esssssssspère que tu me pardonnerasssssssss, maisssssssss tu sssssssssssaissssssss ausssssssssi bien que moi que l'un de nousssssss doit mourir de la main de l'autre. Je ne te laissssssssssserais aucune chance. Tu le sssssssssaissssssssss, n'essssssssssst-ssssssssse passsssssss ? Tu assssssssss tué trop de monde, ton âme doit enfin repossssssssser en paix. Je sssssssssssssaisssssssssssss très bien que tu connaissssssssss ssssssssssette attaque, mais je vaisssssssss te la renvoyer quand même, te détruire me faitdu mal, mais tu doissssssssssss mourir. (Valalid, je savais bien que tu n'étais pas mort. Et j'espère que tu me pardonneras, mais tu sais aussi bien que moi que l'un de nous doit mourir de la main de l'autre. Je ne te laisserai aucune chance. Tu le sais, n'est-ce pas ? Tu as tué trop de monde, ton âme doit enfin reposer en paix. Je sais très bien que tu connais cette attaque, mais je vais te la renvoyer quand même, te détruire me fait du mal, mais tu dois mourir.)

Poséidon devint blême et s'écria :

-Kassa ! Éloignes-toi, elle va te détruire.

-Elle ne tuerai pas son propre frère? S'exclama le marina stupéfait.

-Si !

Kassa se tourna vers la créature qui fit exploser son cosmos à la puissance maximal terrifiant le dieu et les marinas. Puis elle écarta les bras et rugit :

-Que la fureur du Dragon sssssselesssssssste te terrasssssssssse ! (Que la fureur du Dragon Celeste te terrasse !)

Un mur d'énergie pure se précipita sur le général des mers qui n'eut que le temps de se jeter sur le côté. Il venait de découvrir que oui, cette créature pouvait tuer son propre frère. Il était à genoux et tremblait de tout son corps tandis que la créature devant lui, lui disait :

-Depuissssssss quand tu fuissssssssss ? Ssssssssssse n'est passssssssss sssssssette petite attaque qui te fait peur quand même ? Tu assssssss sssssssupporté plussssss puissssssssssssante, durant la bataille finale. (Depuis quand tu fuis ? Ce n'est pas cette petite attaque qui te fait peur quand même ? Tu as supporté plus puissant durant la bataille finale.)

Kassa reprit sa forme normale et lui dit terrifié :

-Je ne suis pas votre frère. Je ne m'appelle pas Valalid, mais Kassa, Kassa de Lumnyade.

La créature rentra ses ailes et sa queue et l'observa avec surprise. Elle tournait autour de lui comme un requin autour d'un nageur blessé. Poséidon désirant stopper la terreur de son général des mers s'exclama en grec :

-Que nous veux-tu, femme-dragon ?

Elle se tourna vers lui et lui demanda :

-Voussssssssss connaisssssssssssssez mon peuple ? (Vous connaissez mon peuple ?)

-Oui, ton peuple et celui des hommes s'est lié afin de créer le peuple des atlantes. Tu as tout des atlantes sauf que tu voles, que tu as une queue, une langue fourchue et une peur panique des hommes comme tout ceux de ta race.

-Alorsssssssss Sssssssssshion, Mû et moi ssssssssommessssssssss comme de la même famille ? (Alors Shion, Mû et moi sommes comme de la même famille ? )

-On peut dire cela. Alors pourquoi es-tu ici ?

-Je sssssssssuissssssssssss avec Mû de Jamir, Athéna voudrai reprendre sssssssssson Kanon. (Je suis avec Mû de Jamir, Athéna voudrait reprendre son Kanon. )

-Kanon est mon général Dragon des Mers et il reste ici avec moi. Alors tu peux repartir et en informer Athéna, je dirai la même chose à Mû de Jamir.

-D'accord, mersssssssssi. (D'accord, merci.)

-Dans le nord de ce Sanctuaire se trouve un tourbillon qui te ramènera à la surface, jeune dragon.

-Mersssssssssi, petit. (Merci, petit )

-Je suis un dieu je suis bien plus âgé que tu ne le seras jamais, jeune fille.

-J'en ai assssssssssez que tout le monde dissssssssse que je sssssssssuissssssssssss jeune alorssssssssssss que j'ai dépasssssssssssé les deux sssssssssentsssssssss trente ssssssssssept anssssss ! (J'en ai assez que tout le monde dise que je suis jeune alors que j'ai dépassé les deux cent trente sept ans !)

-Ahhh oui, c'est sûr, tu n'es pas un jeune dragon. Mais vas maintenant, ce Sanctuaire n'est pas pour toi, tu es pour les grands espaces et le ciel. Tu es une créature de Zeus.

Le dragon fit un sourire au dieu, écarta les ailes et s'envola d'un puissant battement. Elle alla vers le nord et découvrit le tourbillon, normalement, il allait du haut vers le bas, mais pour elle et surtout pour ne pas se retrouver avec un dragon tout en fureur, il avait changé le sens. Elle pénétra dans le tourbillon et jaillit de la mer tel un diable de sa boîte terrorisant des enfants qui observaient avec étonnement les poissons qui s'envolaient. En voyant cette créature, ils s'enfuirent. Surtout que pour prouver sa joie de retrouver sa liberté, elle crachait un feu de tous les diables.

Astaré était vraiment heureuse d'être libérée du Sanctuaire sous marin, trop petit pour faire le bonheur d'un dragon en pleine possession de ses moyens. Elle montra sa joie avec force de flamme, de rugissements et de pirouettes. Tout à son bonheur, elle ne vit pas la troupe assez conséquente avancer dans la neige. Elle était composée d'un cavalier, et de sept guerriers divins dont le puissant Siegfried qui bavait comme un fan devant la collection complète des myth cloth Saint Seiya. Le cavalier qui n'était autre qu'Hilda de Polaris demanda :

-Mais qu'est ce que c'est ?

Siegfried répondit :

-C'est le dernier dragon encore en vie sur terre. Il vient du Sanctuaire d'Athéna.

-Un dragon ? Mais il faut l'éliminer le plus vite possible. Thor...

Siegfried se plaça devant la prêtresse d'Odin et s'exclama :

-Non, Altesse. C'est quelqu'un de bien, son but n'est pas de tuer, en fait, elle a une peur panique des hommes et s'enfuit dès qu'elle en voit un.

-Comment le sais-tu ?

-Disons que je l'ai recueilli chez moi et que j'ai tenté une approche un peu trop directe et elle a fuit au Sanctuaire d'Athéna.

-Pourtant elle vient du Sanctuaire Sous-Marin. Bien j'accepte qu'elle reste en Asgard mais à la seule condition qu'elle reste sous ta responsabilité.

-Merci, votre altesse. Mime ? Pourrais-tu la capturer ? Fais attention à ses ailes, elles sont très fragiles.

-Pas de problème.

Le musicien lança son attaque et les cordes de sa lyre s'entortillèrent autour du dragon qui s'écrasa dans la neige. Astaré eut le souffle coupé et quand elle put parler, elle poussa des sifflements outrés qui prouvaient qu'elle n'avait pas du tout apprécié le traitement que venait de lui faire subir Mime. Elle hurlait, crachait du feu et tentait de battre les ailes, mais en vain. Cependant elle se calma immédiatement quand elle reconnut l'odeur de Siegfried et qu'elle le vit venir vers elle. Hilda vit la créature s'arrêter de bouger et devenir blême quand son guerrier divin s'approcha d'elle. Elle tenta de reculer et la prêtresse vit ses yeux turquoises devenir brillant comme si elle retenait des larmes et en voyant une perle liquide dévaler sa joue elle comprit que la créature était totalement terrorisée par Siegfried. Elle tremblait de tous ses membres, puis comme toujours dans ses crises de panique, elle fit n'importe quoi, cracha, griffa, hurla, battit avec une violence redoublée ses ailes, fouetta sa queue et se retrouva assommée par la grosse paluche de Thor. Siegfried voyant son dragon par terre dans la plus complète inconscience faillit mordre. Il se rapprocha de son dragon et le prit dans ses bras. Hilda descendit de cheval et tendit ses bras afin de porter le dragon. Elle pensait qu'il était terriblement lourd mais en fait, il était léger comme une plume, ne faisant pas le tiers du poids d'un homme ou d'une femme de même stature.Elle remit la créature inconsciente dans les bras de Siegfried et lui dit :

-A force de la chasser, tu risques de la perdre. Laisse-lui le temps de s'adapter à un monde qui n'est pas le sien.

-Merci votre altesse.

-Retourne dans ton château et protège la, malgré sa puissance physique, elle est très fragile et un rien pourrait la tuer.

-Bien votre altesse, merci votre altesse.

A suivre