Chapitre 5
Gaara était recouvert de sang, le liquide visqueux dégoulinait sur son visage, ses bras, sur les murs et les tapisseries. Même Temari et Kankuro étaient recouverts de sang, le sang des ninjas de Konoha …
Pourquoi en était-il arrivé là ?
Flash back : quelques jours auparavant…
En sortant de Suna je ne peux m'empêcher de m'étrangler de rire intérieurement, quel pauvre idiot ce Subaru, continuer la guerre contre Konoha ! et en plus penser pouvoir la gagner grâce à moi… c'est la meilleure celle-là. J'ai bien l'attention de faire toute autre chose. Et on va commencer par reformuler les objectifs de cette mission de rang A.
Gaara : Temari, Kankuro, on va devoir se dépêcher si on veut rattraper Sasuke-kun, j'avoue que je ne sais pas s'il a été enlevé ou pas mais s'il a déserté laissant ses amis derrière lui il mérite une leçon, on va donc ….
Espèce de monstre comment as-tu pu l'abandonner !
Hum ? qu'elle cette voix hystérique qui vient m'interrompre ? Devant moi je vois une jeune ninja, à peu prés ma taille, cheveux noir retenus en une longue queue de cheval, visiblement une chunin d'après son uniforme, qui agenouillée devant un corps sans vie s'évertue à défouler toute sa fureur et chagrin sur un autre ninja. Celui ci, à peu prés de la carrure de Kankuro et au moins aussi arrogant que lui encaisse les reproches de la jeune kunoichi d'un regard glacial.
Tu aurais pu le sauver au lieu de le sacrifier pour la réussite de la mission ! C'était ton frére !
Argh son frère ! c'est son frère qui allongé devant lui et il reste sans émotion sans rien laisser transparaître. Ma foi, c'est bien comment ça qu'un ninja est censé réagir en mission mais de là à l'avoir sacrifier d'après ce que j'entends.
Le ninja dont le frère gît sans vie devant lui s'aperçoit enfin de notre présence, nos regards se croisent… le sien vide de toute émotion, sauf peut être la fierté, fini par baisser devant le mien.
Tu es un moins que rien, il t'aurait jamais abandonner lui, tu … !
Clack !
Le ninja vient de mettre une claque magistrale à sa coéquipière.
Silence ! C'est toi qui ne mérite même pas d'être une ninja de Suna, la mission avant tout ! N'est ce pas Gaara-sama ?
Arf , voilà qu'il m'en mêle le petit con, je les regarde tous les deux, lui fier, droit comme un I, un regard plein d'assurance, elle par terre, les yeux inondés de larmes de chagrin et de rage. De magnifiques yeux verts d'ailleurs… mais je les ai déjà vus, oui c'était y a longtemps dans ce petit jardin où tous les enfants aimaient jouer. Elle pleurait ce jour là aussi alors que ses compagnons de jeu la torturaient avec le légendaire serpent au venin mortel qui vit dans le jardin.
Gaara : hum, laissez moi comprendre la situation. C'est bien votre frère qui gît là à vos pieds ?
Sâdo (le ninja en question ) : oui Gaara-sama une unité médicale a finalement retrouvé son corps près de la frontière avec Konoha. Il était gravement blessé et ne pouvait nous suivre, aussi ma coéquipière et moi avons continué notre mission.
Mais tu m'avais promis d'aller le secourir ! Et il s'est pas blessé tout seul ! tu as pas hésité à le trancher en même temps que l'adversaire qu'il avait réussi à immobiliser !
Le voilà qu'il compte de nouveau imposer le silence à la jeune fille à coup de poing…mais non je suis pas d'accord. Un peu de sable et hop le voilà le bras immobilisé alors qu'il allait la frapper.
Sâdo : Gaara-sama ? dit-t'il de plus en plus empêtré dans mon sable.
Gaara : un peu de calme voyons, pas besoin de frapper le dernier membre de votre équipe. De plus qu'elle a raison de vous en vouloir vu que vous n'avez pas tenu votre promesse.
Oh regard incrédule du ninja, hihi décidément j'aime bien que les gens me regardent comme ça, je deviens presque aussi bon à les étonner qu'à les terroriser.
Gaara : vous revenez de mission allez vous détendre un peu.
Sâdo : mais ..
Ah ! ma suggestion lui plait pas ? augmentons la pression du sable …
Sâdo : oui veuillez m'excuser Gaara-sama vous avez raison j'ai besoin de repos, je me retire.
Ah, c'est nettement mieux, le voilà qu'il part assez rapidement. Et sa coéquipière qui compte faire de même. Mais non …
Gaara : Attendez s'il vous plait. Je suis Sabaku no Gaara, enchanté, et vous ? vous êtes ?
C'est bizarre, j'ai la nette impression que Temari et Kankuro s'étranglent de rire derrière moi..
Inoué : Je sais très bien qui vous êtes, vous ..
Gaara : oui en effet après tout c'est la deuxième fois que je vous défends contre ce genre d'individus.
Oh ! tiens un regard plein de confusion, hum, c'est la première fois que je déclenche ce genre de regard, et hop un de plus a rajouter à mon panel.
Inoué : heu oui, je m'en souviens aussi, je m'appelle Inoué, Arisawa Inoué.
Gaara : enchanté Inoué, bien, je suis d'accord avec toi et je regrette la mort de ton coéquipier surtout si l'autre imb… heu … ninja en est le responsable. J'ai quelque chose à te dire, suis moi s'il te plait.
Nous nous éloignons donc de Temari et Kankuro, ainsi que de l'équipe médicale qui venait de ramener le corps du malchanceux. Apres une brève discussion elle s'en va et je retourne auprès de ma chère famille.
Gaara : Bon en route pour Konoha, on déjà perdu assez de temps ici !
Nous sortons donc finalement du village mais après quelques mètres parcourus dans le désert, Temari et Kankuro restent plantés derrière moi. J'en étais sûr ! C'était trop beau pour être vrai qu'ils aient oublié l'épisode avec Inoué.
Temari : tu te débrouilles bien avec les filles, Gaara, c'était comment déjà , humhum « enchanté, je suis Sabaku no Gaara, et vous vous êtes ? »
Hahahaha, hahaha …ça c'est kankuro qui explose de rire…
Temari : et bah et après elle te suit docile comme un agneau, tu lui as dit quoi ensuite ? demande Temari avec son sourire carnassier.
C'en est trop ! Je commence à enchaîner les signes…Temari et Kankuro me regardent soudain affolés.
Le cimetière de sable !
Et hop voilà Temari et Kankuro enfoncés dans le sable jusqu'aux épaules. Joli tableau ma foi.
Gaara : je prends un peu d'avance… bonne chance.
Hum, les voilà qui braillent, des excuses entrecoupés d'insultes très pittoresques surtout celles de Temari, hihi, continuons, ils me rattraperont bien.
Apres un jour de déplacement plus qu'intensif et très rapide notamment grâce à l'éventail de ma sœur et ses ninjutsus incroyables dans la maîtrise du vent, nous arrivons dans le pays du Feu. Là encore grâce à Temari, nous finissons par repérer facilement 3 combats qui se déroulent à proximité.
Gaara : bien ! Le plus important est de ramener tous ces morveux de Konoha en vie, pour Sasuke, Naruto doit être à ses trousses. Laissons-les régler leurs affaires. Dispersion !
Quelques heures plus tard à Konoha :
J'attends devant le bureau de l'hokage, il paraît que le Godaime est un des trois sanins légendaires. La fille plus exactement, enfin devrais-je dire la jeune femme, bien que d'après Shikamaru elle aurait dans les 50 ans. Bon on verra bien, elle doit pas être sénile vu qu'on est déjà accueillis comme des alliés, donc c'est plutôt encourageant. Je me demande ce que font Temari et Kankuro. Ils sont certainement à la clinique avec les autres ninjas de Konoha qu'on a réussi à ramener intacts, ou pas loin. Par contre deux de leurs amis sont salement amochés, le gros et le byakugan. Pour Shikamaru, Kiba et Lee, nous sommes arrivés à temps. Hum, sacré Lee, sa capacité de récupération est étonnante, heureusement que j'ai su m'arrêter le jour de notre combat… bon, c'est pas le moment des regrets voilà le Godaime qui me demande d'entrer.
Gaara : Mes respects Godaime-sama, merci de me recevoir.
Tsunade : Merci d'avoir ramené mes ninjas, je vous dois une fière chandelle. Mais il va falloir que nous discutions sérieusement de la position de votre village. Je ne cesse d'envoyer des messages afin qu'on puisse arrêter cette folie mais je n'ai encore reçu aucune réponse du conseil.
Gaara : Cela ne m'étonne pas. Le conseil de Suna veut continuer cette guerre. D'ailleurs s'ils m'ont envoyé, c'est pour vous détruire.
Oups, j'aurais pas du tourner cette phrase comme ça… je suis cloué sur place… c'est quoi ce regard de tueur assoiffé de sang pire que le mien !
Gaara : Mais je vous rassure Godaime-sama, si nous sommes venus jusqu'ici c'est pour vous proposer une alliance et tirer deux trois choses au clair.
Tsunade : Hum je préfère ça, j'ai en effet reçu un message pour le moins douteux d'une certaine Inoué. Elle me prévenait de votre venue et me demandait de vous traiter comme des alliés et pas comme des ennemis.
Gaara : Oui, c'est moi qui lui ai demandé de vous envoyer ce message, j'espère juste qu'elle ne s'est pas fait prendre. Donc voilà, je souhaite arrêter cette guerre mais je souhaite surtout comprendre pourquoi nous en sommes là.
Tsunade : Ca me plait cet état d'esprit, nous allons prendre le temps de comprendre ensemble ce qui s'est passé. Et comme ça risque d'être long, je vais demander à ce que l'on nous prépare du thé. Cela vous convient ?
Gaara : Oui, merci beaucoup Godaime-sama, avec des petits gâteaux si possible.
Non mais, je ne peux pas le croire ! On s'est fait avoir, on s'est moqué de nous. La soit-disant alliance entre konoha et Suna signée après la dernière grande guerre ninja, tssss du n'importe quoi.
Nous voilà partis de konoha depuis un jour. J'ai expliqué rapidement à Temari et à Kankuro ce que Tsunade m'a appris. Ils soupçonnent la même chose que moi et on sera très vite fixés. Nous allons à la capitale de Suna tirer ça au clair avec notre Daimyo.
C'est une première pour moi. Je n'ai jamais mis les pieds dans notre capitale, après tout je ne suis qu'une arme ninja, je n'ai rien à faire avec les civils. Mais je ne m'attendais tout de même pas à ça. Les quartiers périphériques de la ville sont… sont… je n'ai pas de mots pour les décrire. Il y a des hommes à demi morts de soif dans les ruelles, des enfants qui cherchent de quoi manger dans des détritus et qui se battent avec des chiens pour un bout de nourriture déjà moisie. A notre passage ils s'enfuient tous et se barricadent dans leurs taudis.
Dans les quartiers un peu plus au centre de la ville, ce n'est guère mieux, à part que les habitations ont l'air plus solides… et les personnes avec une chaîne au cou de plus en plus nombreuses . Des esclaves, il y en a partout, les bras plein de paquets, des courses à faires pour leur illustre maître je suppose. J'étais bien conscient que notre société est composé de différentes castes, mais l'esclavage est inexistant dans la plupart des pays de ma connaissance et il est considéré comme arriéré et barbare. Même dans notre pays du Vent. La capitale semble donc être une exception.
Le brouhaha ambiant s'intensifie, signe que nous arrivons dans la partie commerciale de la ville. Et en effet, au bout de la rue, j'aperçois le marché le plus grand que je n'ai jamais vu.
Il y a des étalages à perte de vue avec tous les produits possibles et inimaginables. Je vois déjà Temari baver sur de belles étoffes, Kankuro, lui, il commence à s'éloigner de nous, guidé par l'odeur délicieuse de brochettes et autres mets. La foule en est presque étouffante, sans compter le soleil de plomb et le brouhaha incessant. A force de déambuler dans ce labyrinthe d'étalages nous finissons par arriver au centre de la place marchande. Contrairement au reste du marché, le centre est totalement dégagé. Et pour cause, y a plusieurs enclos, je vois par ici de magnifiques chevaux, par là des fauves en cages, y a même des crocodiles et des serpents.
Mais le pire, il y a des aussi des êtres humains. Des hommes, des femmes, des enfants, tous en haillons, enchaînés, vendus au plus offrant. N'empêche, j'ai l'impression qu'il y a deux catégories. Je vois d'un coté des esclaves bons aux travaux les plus durs et les plus salissants, et d'un autre des esclaves réservés pour des taches bien plus « raffinées ». J'en suis écœuré, Temari et Kankuro aussi regardent cette scène avec dégoût. Que faire ? Faut-il que je me contrôle ? ce n'est pas la peine de faire un scandale en pleine ville alors qu'on est que trois. Mais je me vois bien noyer ces sombres crétins dans leur propre sang. Et dire que le village caché de Suna existe pour défendre le Pays du Vent et surtout sa capitale ! On devrait tous les laisser crever. Je vois soudain Temari qui commence à faire des signes ! Mais qu'a t'elle donc dans la tête, on est pas là pour jouer les héros bordel !
Gaara : Temari tu joues à quoi là !
Temari : on peut pas les laisser faire ça ! regarde ces pauvres enfants, ils n'ont même pas 10 ans !
Je vois de quoi elle parle, trois enfants viennent d'être vendus à un noble. Deux garçons et une fille. Ils sont terrorisés. L'acheteur s'approche de ses nouvelles acquisitions, il reluque d'abord la fille et commence à la déshabiller pour mieux vérifier sa marchandise. Mon sable commence à réagir tant pis pour la discrétion ! je vais faire pleuvoir une pluie de sang comme je ne l'ai pas fait depuis longtemps ! oui ! ça me manque !
C'est quoi cette voie qui me murmure…-Hein Temari mais pourquoi elle me dérange maintenant !
Temari : Gaara calmes- toi, tu l'as dit toi même on est pas venu ici pour ça mais pour un plus gros poisson.
Je sens ses mains douces sur mon visage, son front collé au mien….. elle me calme. Je me sens de nouveau plus léger, le cœur moins serré.
Enlève tes sales pattes de la !
C'est un des petits qui vient de parler. Sous nos regards stupéfaits, le petit commence à faire des signes de ninjutsu ! il s'apprête à finaliser sa technique quand une vague d'électricité le parcours et il tombe mal en point. Je ne comprends pas bien, il s'est passé quoi ! personne ne l'a attaqué pourtant !
Kankuro : c'est le collier, regardez, ils ont un collier différent des autres esclaves, il doit empêcher l'utilisation de chakra.
En effet en regardant de plus près une poignée d'esclaves portent un collier plus imposant que celui des autres. Ce sont donc des ninjas ? réduits à l'esclavage ? Mais que font-'ils ici ? les prisonniers ninja relèvent de la juridiction du village caché, pas des autorités civiles.
Il est grand temps qu'on aille voir le daimyo, j'ai deux trois choses à lui demander.
On quitte rapidement le marché en direction du quartier le plus riche, pas besoin d'une carte pour se repérer, le palais du Daimyo est suffisamment visible, voyez-vous, le marbre et les décorations en métaux précieux ont tendance à refléter la lumière du soleil.
On arrive aux portes du quartier aisé, car évidement pour ce quartier-là on rentre pas comme dans un moulin et évidement ce quartier-là bénéficie d'une petite muraille pour le séparer du reste de la ville. Des ninjas sont aux portes, et ce ne sont pas des ninja de Suna, ça je le sais même s'ils portent notre bandeau frontal.
Garde numéro 1 : Hé Tasuchi ! regarde des jeunes collègues de Suna !
Garde numéro 2 (Tasuchi donc) : Hé bah, ça alors cela faisait longtemps que Suna ne nous avez pas envoyé une équipe. Que venez-vous faire ici ?
Temari : Nous avons un message de la part du conseil de Suna pour Daimyo-Sama. Et nous devons le lui remettre en main propres.
Garde numéro 1 : hum, je vois, je vais vous emmener jusqu'au palais après ce seront les ninjas du Daimyo qui vous mèneront à lui.
Temari : les ninjas du Daimyo ?
Garde numéro 1 : oui mademoiselle, vous savez bien que depuis notre traité de paix avec Konoha, la majorité des missions sont effectuées par Konoha. C'est pour ça qu'une de leurs équipe s'est installée ici de façon permanente. Après tout c'est pas si mal, Suna se charge de la sécurité dans nos frontières et Konoha des missions frontalières et dans les autres pays.
Hum, tout ce confirme bien. Il y a bien une équipe de Konoha ici, et ce depuis plus de 13 ans. J'ai hâte de les rencontrer, si les informations de Tsunade Sama sont exactes il y aura un peu d'action.
Nous voilà en route pour le palais, avec cet abruti de soit-disant ninja de Suna qui ne reconnaît aucun des enfants du Yondaime Kazekage. Et le palais ! quelle merveille, que du marbre et des métaux précieux. La fraîcheur qui y règne est soulageante. Hum je comprend que Père ai perdu la raison, voir Suna privé de son budget pour des projets civils et pour payer les ninjas de konoha effectuant les missions à notre place. Et encore, je me demande s'il a vu ce palais, alors que à peine à quelques mètres les gens meurent de soif et de faim.
Il nous demande d'attendre dans une pièce avec vue sur un jardin. Dès que le Daimyo pourra nous recevoir, quelqu'un viendra nous chercher. En attendant, nous sommes invités à nous rafraîchir de notre long voyage. Une esclave nous ramène corbeille de fruits et boissons …glacées !
Non mais je rêve là ! des boissons glacées ! tsss je hais de plus en plus la noblesse. J'ai hâte de voir ce Daimyo pour lui faire prendre un bain de sable brûlant.
Nous n'osons parler, on sait tous les 3 qu'on est surveillé, mais pas besoin de parler… on a juste besoin de se trouver devant le Daimyo et lui faire prendre son bain de sable brûlant… non c'est vrai ! on est venu surtout pour lui faire ouvrir les yeux sur le complot monté depuis plus de 13 ans contre le pays du Vent. Mais je me réserve le bain de sable si jamais il ne nous écoute pas.
Ah voilà qu'on vient enfin nous chercher. Un des ninja de Konoha, il s'appelle Kosuké et je connais tout de son dossier, je connais même quelle était sa dernière mission provenant de Konoha. D'ailleurs je connais aussi le dossier des 5 autres ninjas de konoha établis ici, tous des junins de très haut niveau, de très bons éléments. Dommage qu'ils soient déjà morts.
On arrive enfin à la salle principale du palais. Celle où le Daimyo reçoit tous les nobles et dignitaires de ce pays ou d'ailleurs. Mais aujourd'hui elle est vide. Vide à part le Daimyo, installé dans un vaste fauteuil emplis de cousins en soie. Il est jeune, bien plus jeune que ce que j'imaginais. Et très arrogant, son attitude mériterait même le respect de Neji ou Sasuke car ils viennent d'être dépassés en froideur, arrogance et élégance.
Enfin la salle est vide… presque, le Daimyo est évidement accompagné de ses précieux ninjas de Konoha ainsi que d'un autre noble, probablement un conseiller ou quelque chose dans ce goût là.
Daimyo : Bienvenus jeunes ninjas, j'espère que vous vous êtés bien reposés.
Temari : Daimyo-sama c'est un honneur.
Et hop petite courbette synchronisée de notre part.
Daimyo : Vous devez me remettre un document c'est bien cela ? approchez j'ai hâte de voir ce que Suna a à me dire, après toutes ces années de silence et reproches.
A suivre ...
