disclaimers: Les personnages de Harry Potter appartiennent tous à JK Rowling et, bien que je sois triste qu'ils ne m'appartiennent pas snif, je suis heureuse qu'elle nous donne à tous l'autorisation de les lui emprunter pour en faire tout ce que nous voulons. Niark niark.

Note: Me voila encore une fois - et oui, je sais, ça commence à faire beaucoup- avec une nouvelle fanfiction. Ma toute première mettant en scène en personnages principaux Harry et Drago. Ceci est donc un slash et je conseille donc à ceux qui ne supportent pas les relations homosexuelles de tracer leur chemin. Voilà, je pense que c'est tout ce qu'il y a préciser pour le moment.

RARs anonymes:

LEGOLAS94: je sais que le rire de Blaise était pourrave mais je savais absolument pas comment le faire. Et puis c'était un peu pour insister sur le fait que Blaise était totalement hystérique à ce moment. Merci pour ta review. Kissous XXX

SusyBones: Tu aimes quand Draco frappe Avery ? Niarkniark... je ne dis rien mais peut-être qu'une certaine scène va te plaire dans ce chapitre. Moi j'aime bien Ron et Hermione même si des fois ils sont saoulant. Mais c'est pas des monstres non plus. En tout cas c'est vrai qu'ils ne seront guère présents dans ma fic. Merci encore pour ta review. Kissous XXX

Miss°DiAs: Ne t'en fais pas tu auras toutes les réponses à tes questions mais ce n'est pas encore pour ce chapitre. Kissous XXX

Chapitre 4.

Novembre: Rapprochement ?

Dimanche 3 novembre, chambre de Draco Malfoy, 16h08.

Etendu sur son lit, Draco essayait de comprendre. Il essayait de comprendre les sentiments qui l'avaient assayit quand... quand il... Aaaaaaarrrrrrrgggggghhhhhh, rien à faire, il n'arrivait pas à le dire. Et pourtant, c'était lui qui avait fait le geste. Mais qu'est-ce qui lui avait pris de faire ça ? Il avait voulu tout contrôler, ne pas laisser Potter avoir le dernier... Tu parles, il n'avait rien contrôlé du tout. Il avait voulu avoir le dernier mot et finallement c'était sa Némésis qui l'avait eu. Il avait même eu le dernier geste; et son entre-jambe s'en souvenait encore. Putain que ça faisait mal.

Mais pourquoi avait-il fait ça ? Il aurait pu l'insulter, il aurait pu le frapper... Mais non ! Au lieu de ça, il l'avait... il l'avait... Putain mais pourquoi il n'arrivait pas à le dire ? Et le pire dans cette histoire c'était peut-être pas le fait de l'avoir fait mais plutôt les sentiments qui l'avaient envahi et qui ne le quittaient plus depuis. Il avait aimé ça, la sensation de ses lèvres froides contre les siennes. Et pourtant, il les avaient juste plaquées durement contre celles plus rouges, plus chaude du Gryffondor. Il l'avait... Aaaaaaarrrrrrrgggggggghhhhhhh.

" Arrête de te prendre la tête Draco ! Ca servira à rien sinon te donner un mal de crâne épouvantable."

Mais c'était impossible, tout ça était bien trop encré dans sa tête pour qu'il l'oublie ou même qu'il cesse d'y penser. Et pour couronner le tout, le jour même - il serait plus juste de dire la nuit même- il avait fait un rêve érotique avec lui et sa Némésis comme personnages principaux. Mais qu'est-ce qui collait pas chez lui ? Il était pas gay, c'était une chose certaine. Sinon, comment expliquer toutes ces jolies demoiselles qu'il ramenait dans sa chambre assez souvent ?

En plus, Potter l'évitait. Il pourrait trés bien se dire que c'était pas plus mal mais non ! Ce comportement l'énervait au plus haut point et il s'en était pris à la prof de Métamorphose qui lui avait retiré 20 points plus une retenue pour son comportement désagréable envers un professeur. Et tout ça à cause de Potter ! Quand il avait le malheur de croiser ses émeraudes, ce dernier détournait vite son regard. Quand il allaient se croiser dans un couloir, le Survivant faisait marche-arrière. Et pour preuve supplémentaire: il n'était pas venu à leur rencontre hebdomadaire de la veille. Quoi que lui non plus. Il avait juste observé par la fenêtre de la bibliothèque si le brun montrait le bout de son nez prés du lac.

Il n'y avait que les Gryffiys pour le faire tourner en bourrique comme ça. Et Potter battait les records. Saletés de Gryffys, toujours à lui pourrir l'existence. Mais pourquoi se prenait-til la tête avec eux, avec lui ? Il eut un rire amer. Pourquoi ? Trés simple: Parkinson le pékinois qui avait tout fait capoter en plus. Ben si Potter l'évitait lui, lui il évitait le chienchien de service. C'était bien fait pour sa gueule !

Putain, il devait à tout prix parler à Potter et régler le problème au plus vite pour avancer dans cette déliquate affaire. Il y avait une chose qu'il n'avait pas supporté non plus: c'était le rejet de sa Némésis. Ce sale con l'avait repoussé. Il ne comprenait pas. Potter était gay, et lui était le meilleur coup de toute l'école. Tout le monde disait qu'il embrassait comme un dieu. Alors pourquoi est-ce qu'il l'avait rejeté ? Potter aurait dû apprécier autant que lui sinon plus. Aaaaaarrrrrrgggggggghhhhhhh ! Pourquoi avait-il fallu qu'il apprécie en plus de ça ? Sa vie n'était-elle déjà pas assez compliquée ? Ben apparemment non, pas aux yeux de certains !

Le blond soupira. Il était complètement perdu mais des fois il se demandait si Potter ne l'était pas plus que lui. Surtout que désormais, le Gryffondor passait ses journées seuls: dans la Grande Salle, dans les couloirs, en classe... Comme il l'avait prévu, Granger et Weasley étaient toujours trop occupés à se bécoter pour lui donner ne serait-ce qu'une minute d'attention. Le brun était donc enfermé dans une solitude sans nom et Draco avait quartier libre. Mais il avait fallu que ce baiser vienne tout gâcher. Mais bon sang, pourquoi l'avait-il embrassé ?

Le Serpentard se figea. Ca y est, il l'avait dit. Il avait embrassé Harry Potter ! Etrangement, il se sentait mieux aprés cette révélation, voir même cette confession, faite à lui-même. Il était sur la bonne voie et il n'allait pas s'arrêtait en si bon chemin. Si ça pouvait le libérer d'un poids... Il avait embrassé Harry Potter et il avait aimé ça.

" Bravo Draco, continue, tu peux le faire !"

Il avait embrassé Harry Potter, il avait aimé ça et il avait fait un rêve érotique dans lequel il le faisait crier comme une bête. Et maintenant, il voulait parler au prince des Gryffondors. La question qu'il devait se poser maintenant, c'était: pourquoi l'avait-il embrassé ? Il n'était pas dupe, c'était pas seulement pour avoir le dernier mot. Non, ce qu'il s'était passé c'était que... c'était qu'il n'avait pas supporté de voir son ennemi personnel partir ainsi fâché contre lui.

Ben c'était déjà pas mal comme progrés, non ? Et puis comme ça ce serait plus facile. Il avait embrassé le jeune homme, il avait aimé ça et maintenant ce serait encore plus simple pour lui de le séduire. Maintenant qu'il savait que ça ne le répugnait pas tant que ça...

On frappa à sa porte mais il ignora tout simplement le coup porté. Il voulait rester seul. Mais quelques secondes plus tard, Blaise entrait dans la chambre. Le portrait pivota derrière lui pour se refermer et les laisser seuls tous les deux. L'attrapeur Serpentard grogna. Il n'aurait jamais dû donner le mot de passe donnant l'accés à sa chambre à ce traître. Il ne lui avait toujours pas pardonné son coup bas.

" Dis-moi Draco, tu comptes sortir un jour de ta chambre ? T'y es restée enfermé toute la journée."

L'appelé lui lança un regard assassin. Le noir soupira et vint s'assoir au bout du lit.

" Draco, arrête de faire la gueule, ok ? Je peux comprendre que tu m'en vueille pour Ginny mais... c'est une fille géniale, je t'assure. Tu verras quand tu la connaîtras..."

" Qui te dit que j'ai envie de la connaître ? lança-t-il froidement. Bon sang Blaise, tu te rends pas comptes ! Cest une Gryffondor, c'est la soeur à Weasmoche, c'est la cadette des belettes rousses, c'est..."

Il ne sut pas vraiment pourquoi mais son coeur se serra à cette pensée.

" C'est l'ex à Potter ! Et Thomas, hein ? Il est passé où celui-la ? Elle sortait pas avec ?"

Son meilleur ami eut un sourire machiavélique.

" Je l'ai mis hors jeu, répondit-il. Je l'ai séduite et j'ai gagné, c'est tout ! Elle n'a plus eu d'yeux que pour moi."

" Tout ça me répugne ! Comment-est-ce que tu peux l'embrasser ?"

A cette réplique, une partie de son cerveau lui souffla qu'il n'était pas gêné de dire ça puisque lui avait bien embrassé Potter. Il s'apprêtait à répliquer à sa conscience lorsque Blaise se leva, visiblement furieux.

" Va te faire voir Draco ! Est-ce que moi je te demande comment c'était d'embrasser Potter et comment tu as pu faire une chose pareille ? Non !"

Dracvo ouvrit des yeux ronds. Comment Blaise savait-il que...

" Quand tu seras décidé à accepter Ginny tu viendras me voir mais jusque là je t'emmerde !"

Puis il s'en alla à pas vifs et furieux, laissant un Draco tétanisé derrière lui. Il venait de s'engueuler avec son meilleur ami... Ca faisait combien de temps que c'était pas arrivé ? Peut-être 3 ans ? Et en plus... Blaise était au courant du baiser qu'il avait échangé avec sa Némésis... Enfin "échangé", c'était un bien grand mot. Volé à sa Némésis serait plus juste.

Vendredi 8 novembre, cours de Métamorphose, 14h32.

Draco regardait avec ennui la perruche qu'il était censé transformer en chaise. Elle piaillait fort et ce bruit incessant commençait à lui donner mal à la tête. Il savait qu'il était capable de la métamorphoser mais il n'arrivait pas à se concentrer, il avait l'esprit ailleurs. Et cela faisait plus d'une semaine que ça durait.

La bestiole criait de plus en plus fort et il devait faire un effort surhumain pour ne pas l'étrangler. Blaise était assis deux rang plus haut et l'ignorait totalement. Ils ne s'étaient pas parlés depuis le dimanche précédent et Draco ne ferait rien pour arranger les choses. C'était sûrement pas à lui de faire le premier pas. Il n'arrêtait déjà pas de le faire avec Potter depuis le début de l'année...

Potter ! Chaque fois qu'il avait pensé à lui cette semaine, l'image de leur baiser revenait au triple galop dans sa tête. Durant toute la semaine il avait cherché à lui parler pour régler le problème, mais il n'y avait stictement rien à faire. Potter avait décidé de l'éviter et il le ferait jusqu'au bout. Du moins, jusqu'à ce qu'il en ait marre. Il ne savait pas vraiment pourquoi il voulait absolument le revoir, lui parler. Certainement à cause de Parkinson-Tête-De-Pékinois. Tien en parlant d'elle... Elle était venue le voir la veille pour savoir où il en était avec Potter et si ça avançait. Mais lui s'était contenté de l'avada kédavriser du regard et de partir. Avery ne manquait pas de s'afficher devant lui avec des petits airs supèrieurs depuis qu'il avait eu ce qu'il voulait. Il ne cessait de le provoquer en lui rappelant sa nuit avec le pékinois la semaine passée. Et même cette semaine. Mais il avait beaucoup moins rit - même pas du tout- quand il avait été envoyé d'urgence à l'infirmerie aprés que Draco ait laissé tomber accidentellement une goutte de Mort Vivant dans son jus de citrouille. Merlin bénisse son parain de l'approvisionner en potions et en éléments indispensables pour leur préparation. Mais le préfet en chef avait vite regreté que Mrs Pomfresh ait en sa possession le contre-poison, même si la dose donnée n'était pas mortelle.

Inexpliquablement, il n'avait pas fait ça à cause de Parkinson mais plutôt à cause de Potter - bon d'accord, pour Potter. Il n'avait en effet pas supporté qu'Avery se fiche de sa gueule en cours de Potions. Le brun était sa Némésis à lui, et celle de personne d'autre. Il était trés possessif. Autrement dit: personne d'autre que lui n'avait le droit de se moquer de lui. Mais en ce moment, ses insultes ne le faisaient plus réagir. Comme dit plus haut, Potter était décidé à l'ignorer. Mais bon sang, il ne pouvait pas avoir si mal pris ce baiser au point de faire comme s'il n'existait plus ? En plus, il embrassait comme un dieu et beaucoup aimeraient savoir ce que c'est et ce que ça fait d'être embrassé par Draco Malfoy.

Le Serpentard se pris la tête entre les mains sous les cris stridents de son crétin de volatil. Finallement, n'y tenant plus, il pointa sa baguette sur l'objet de son mal de crâne.

" Autodébour !"

La perruche poussa un cri horrifié alors que ses magnifiques plumes de couleurs s'envolaient une à une, jusqu'à ce qu'il n'en reste plus qu'une, dressé sur le sommet de sa tête. Elle était totalement déplumée. Draco regarda son choef d'oeuvre, fier de lui, sous les rires des élèves de Serpentard et de Serdaigle présents.

" Mr Malfoy ! s'offusqua la directrice adjointe. Le but de cette leçon n'était pas de déplumer votre perruche mais de la changer en chaise !"

" Ouais ben elle n'avait qu'à arrêter de gueuler comme un putois votre perruche !"

" Trés bien Mr Malfoy, vous voulez faire le malin... Vous aurez un devoir supplémentaire à me rendre pour la semaine prochaine, concernant les propriétés du sortilège d'Avivas."

Vendredi 8 novembre, parc de Poudlard, 23h17.

Il faisait sa ronde de préfet comme chaque soir depuis le début de l'année. Le temps commençait à se faire frisqué comme le mois de décembre approchait et quelques flocons tombaient déjà, mais rien de quoi tenir. Draco reserra sa cape autour de ses épaules, reprenant le chemin du château. Il n'avait rien attrapé ce soir et il était d'une humeur légèrement exécrable à cause de ça. Il avait besoin, plus qu'autre chose, de se défouler.

Il avait encore passé sa journée à faire la chasse au Potter. A un moment, en fin d'aprés-midi, il avait débouché dans un couloir, appercevant sa Némésis à quelques malheureux petits mètres de lui; le brun s'était figé en l'appercevant. Draco avait sourit: cette fois il ne pourrait pas lui échapper. D'un pas décidé il avait avancé dans sa direction; mais il avait crié victoire trop tôt. Le Gryffondor avait profité que par miracle le professeur Flitwick passe par là pour l'arrêter et lui parler d'un quelconque devoir à rendre. Et il était parti en compagnie du petit sorcier, ignorant royalement le regard furieux et agacé du Prince des Serpentards.

Il pénétra dans le Grand Hall, ravie de recevoir un peu de chaleur. Les torches accrochées au mur diffusaient une lumière rouge tremblotante dans tout le hall. Draco se figea cependant en appercevant Potter assis tout en haut des marches, le regardant. Il n'arrivait pas à voir son expression et ça le dérangeait. Il aimait pouvoir lire dans les yeux de son ennemi personnel comme dans un livre ouvert. Mais là il était trop éloigné pour qu'il puisse y voir quelque chose. Il s'approcha et le rouge et or se leva. Mais avant même qu'il ait pu poser un pied sur la première marche, la voix de Potter séleva, sèche.

" Pourquoi tu m'as embrassé ?"

Ca c'était du direct, on pouvait dire qu'il n'y allait pas par quatre chemins. Le vert et argent s'arrêta mais resta stoïque malgré qu'il ne s'attendait pas à ça.

" Et toi, pourquoi tu m'évites ?" demanda-t-il calmement.

" Réponds à ma question Malfoy !"

" Mais que veux-tu que je te dise Potter ? J'en sais rien, je n'en ai aucune idée de pourquoi je t'ai embrassé. Maintenant que j'ai répondu à ta question tu vas peut-être pouvoir répondre à la mienne ?"

" Tu n'as pas répondu à ma question; ta réponse ne me satisfait pas !"

" Mais merde, putain Potter ! J'en sais rien je te dis ! Ca fait une semaine que je me pose exactement la même question et que moi-même je n'y trouve aucune réponse ! Alors comment veux-tu que je t'en donne une ?"

Le Gryffondor soupira.

" Je ne t'évite pas Malfoy." dit-il finallement.

" Arrête de te foutre de moi Potter ! Dés qu'on est sur le point de se croiser dans un couloir tu fuis du côté opposé. Ah, il est beau le courage des Gryffondors !"

Sa Némésis baissa les yeux, honteux.

" Et tu ne viens même plus à nos rencontres du samedi !"

" Toi non plus ! s'offusqua le Survivant en relevant la tête. Ne rejette pas sur moi la faute de ce qui arrive ! Tu m'as provoqué, tu m'as attrapé, tu m'as embrassé, tu es le responsable !"

" Et alors ? Le prude Harry Potter n'a pas supporté de se faire voler son premier baiser par son ennemi ?" rétorqua-t-il, hors de lui.

" Ce n'était pas mon premier baiser ! Tu veux que je te dise Malfoy ? Le problème c'est que tu n'as pas supporté que je te repousse !"

" Tu rêves debout Potter !"

" Oh non, je ne rêve pas ! Je t'ai blaissé dans ton orgueil, Malfoy ! Tu te croyais irrésistible et..."

" Miaou..."

Draco baissa les yeux sur la chatte du concierge qui les regardaient d'un air accusateur. Ils avaient peut-être parlé un peu trop fort... Le Serpentard reporta son attention sur le prince des Gryffondors. Il remettait sa cape d'invisibilité et, soucieux d'avoir le dernier mot, Draco lui lança avec un petit sourire mauvais:

" Et j'enlève 50 points à Gryffondor pour non respect du règlement, Potter !"

" Va te faire voir, Malfoy !"

Samedi 16 novembre, Grande Salle de Poudlard, 10h23.

Il en avait plus que marre de cette situation. Autant celle avec Potter que celle avec Blaise. Blaise qui avait jamais été le seul à le comprendre, Blaise avec qui il avait toujours été ami depuis qu'ils étaient gosses. Il soupira en touillant dans son lard. Il n'avait vraiment pas faim.

" Quelque chose ne va pas Draco ? demanda Crabbe à ses côtés. Tu ne manges pas ?"

" Tu devrais manger pour prendre des forces." ajouta Goyle.

" Waouh, bravo ! Ils ont réussi à faire une phrase complète avec sujet, verbe et complément."

" Tu dois être en pleine forme pour le match de tout à l'heure."

" Surtout qu'on joue contre les Gryffondors."

La phrase de trop.

" C'est pas parce que vous vous avez l'habitude de vous goinfrer comme des porcs que je dois en faire autant ! cingla-t-il. Et puis ça veut dire quoi surtout qu'on joue contre les Gryffondors ? Vous nous croyez incapables de vaincre cette équipe de nuls ? Seul Potter a du talent ! On met Potter hors jeu, on met toute l'équipe en difficulté !"

Il leur lança un regard meurtrier avant de se lever et de partir. Le temps d'un quart de seconde il croisa les yeux de son meilleur ami mais il l'ignora superbement, sortant de la Grande Salle pour se rendre à sa chambre et récupérer son équipement.

Draco l'admettait: en ce moment il était exécrable avec tout le monde. Aprés leur petite discussion dans le gand hall, il avait pensé que la situation avec Potter s'améliorerait. Mais ce n'était pas le cas, Potter continuait encore et toujours à l'éviter. Leur discussion plutôt houleuse avait tourné à la dispute, c'est vrai, mais Draco avait pensé que le problème était réglé. Il s'était foutu le doigt dans l'oeil, la situation était restée la même.

Arrivé à sa chambre, il attrapa sa robe et son matériel de Quidditch, posa son Nimbus 2001 sur l'épaule et pris la direction du stade. Il restait vingt cinq minutes avant le début du match et les joueurs devaient se rendre à leur vestiaire respectif pour se préparer. Lorsqu'il arriva sur le terrain, il vit les rouges et ors prendre la direction de leur propre vestiaire. Potter passa à ses côtés sans le voir mais les autres membres de l'équipe ne se gênèrent pas pour le regarder avec mépris.

" Alors Malfoy ? Prêt à perdre ?" lui lança Weasley avec un sourire moqueur.

" Weasmoche, quelle bonne surprise ! fit-il ironique. Tu as réussi à te decoller de ta sale Sang-de-Bourbe ? Et miracle, tu sais encore parler !"

Le rouquin essaya de se jeter sur lui mais Potter le retint.

" Ne l'insulte pas la fuine !"

Mais le blond ne l'écoutait pas. Il préférait de loin regarder sa Némésis qui tentait tant bien que mal de retenir son ami.

" Je ne te comprendrai jamais Potter !"

Le jeune homme fronça les sourcils en l'entendant s'adresser à lui.

" T'en as pas un peu marre de jouer les bons samaritains et de tenir la chandelle ?"

" De quoi tu parles la fuine ?"

Mais Draco ne répondit pas. Il savait que Potter, lui, avait compris où il voulait en venir. Il finit par tourner les talons mais se retourna une nouvelle fois vers le héros du monde sorcier aprés avoir fait deux pas.

" Au fait Potter, j'ai réfléchi à ta question. Et la réponse est: parce que j'en avais envie."

Il vit le brun cligner des yeux mais ne s'attarda pour déchiffrer son expression. Il entra dans son vestiaire en se disant qu'il avait certainement sorti la bonne réplique pour se faire pardonner et reprendre l'opération séduction là où il l'avait laissée. Son équipe l'attendait, déjà prête. Le match commençait dans un quart d'heure et il devait encore leur donner ses instructions d'avant match. Il enfila rapidement son équipement puis, une fois cela fait, se tourna vers ses coéquipiers.

" L'équipe de Gryffondors n'est composée que de nuls vous le savez aussi bien que moi. Weasmoche est aussi à l'aise à son poste qu'un troll dans une baignoire, sa..."

Il se força à ne pas insulter la nouvelle petite amie de son meilleur ami. Il ne ferait pas le premier pas mais il pouvait quand même faire un petit effort.

" Sa soeur est bien moins douée que vous car moins d'expèrience. Bell est peut-être douée mais elle s'est cassée le poignet la semaine dernière et reste donc quelque peu fragilisée. Et pour ce qui est des autres, ils sont tellement nuls que s'en est désolant. Seul Potter mérite réellement son poste d'attrapeur mais lui... j'en fais mon affaire."

Les verts et argents approuvèrent d'un bref signe de tête.

" Une seule règle aujourd'hui: casser la baraque !"

Au même moment, une petite explosion retentit dehors et Draco attrapa son balai.

" On y va !"

Ils sortirent sur le terrain où la foule hurlait à tout rompre. Draco apperçut immédiatement son ennemi qui sortait également de leur vestiaire. Les deux équipes s'approchèrent de Mrs Bibine qui arbitrait le match, au centre du terrain.

" J'attends le plus grand fairplay durant ce match ! les prévint-elle en regardant tour à tour Harry et Draco. Les capitaines, serrez-vous la main "

Le blond s'approcha de sa Némésis qui 'observait avec une lueur de défi dans les yeux. Comme l'avait demandé le professeur de vol, ils se serrèrent la main, puis...

" J'espère que tu as enfin remplie le formulaire d'inscription à l'infirmerie Potter !"

Le brun lui sourit sincèrement.

" Je n'en aurais pas besoin, mais je te remercie de t'en soucier Malfoy. Toi, en revanche, tu devrais signer un formulaire pour prendre des cours de Quidditch supplémentaires."

Draco le fusilla du regard alors qu'un feu ardent brillait dans les yeux de son rival. Une flamme rouge et vivante. Et il savait que la même dansait dans ses yeux à lui. C'étais comme ça à chaque fois qu'ils allaient s'affronter.

" Enfourchez vos balais !"

Ils obéirent tandis que l'enseignante se penchait sur la boîte contenant les balles. Et à peine les avait-elle lâchait que les joueurs s'élevaient dans les air pour débuter la partie. Draco monta haut dans le ciel et pris quelques instants à lui pour voir comment se déroulait ce début de match.

" La balle aux Gryffondors, s'éleva la voix magiquement emplifiée mais surtout trés calme de Luna Lovegood. Bell en possession du souaffle, elle vole vers les buts de Serpentard. Elle fait la passe à Weasley qui la réceptionne et continue sa route. Harper est devant elle, elle envoie la balle à Robins mais Urquhart l'intercepte. Les Serpentards à l'assaut. Urquhart évite un cognard envoyé par Jimmy Peakes, batteur des Gryffondors. Il envoie la balle à Harper. Il approche des buts, Ronald Weasley se prépare à recevoir le souaffle... Mais il est déconcentré par un cognard qui le frôle tout juste. Joli coup de Zabini. 10/0 en faveur de Serpentard."

Un sourire se dessina sur les lèvres de l'attrapeur Serpentard tandis que la majorité de la foule huait. Mais les cris de joie des Serpentards étaient plus puissants. Il cessa là sa contemplation et s'enquit à la recherche du vif. Plus loin, Potter faisait de même, restant sur place. Il se contentait d'un regard circulaire. N'y résistant pas, le Serpentard vola vers lui.

" Alors le balafré, tu ne trembles pas de ta future défaite ?"

" Non Malfoy ! Je tremble à l'idée que toi et tes copains allez encore perdre. Oui, ça me fait pitié."

Draco grogna.

" Je ne fais pas pitié Potter ! Je fais plaisir, je fais hurler de plaisir, je fais jouir, je fais même bander mais je ne fais pas pitié !"

Il sourit, fier de son effet. Potter était devenu aussi rouge que le souaffle qui circulait un peu plus bas. Décidant de continuer encore un peu le jeu, il ajouta.

" Si tu veux Potter un jour je te montrerais. S'il me prend l'envie comme..."

Il laissa là sa phrase en suspens et s'éloigna, partant à la rechercher de la petite balle dorée.

" Weasley marque ! dit Lovegood, toujours aussi posée. Les deux équipes sont à égalité, avec un score de 10 partout. Bell se dirige vers le centre du terrain, elle évite un cognard lancé par Zabini, elle fait la passe à Robins qui file vers les buts adverses, et fait la passe à Ginny Weasley... Aie, ça doit faire mal. Zabini lui a lancé un cognard en plein dans la face et elle a laissé achappé le souaffle qui se trouve désormais entre les mains de Harper."

Draco s'était arrêté. Blaise avait envoyé un cognard dans la gueule de sa petite amie ? Il eut un sourire mauvais: au moins la rivalité avec les Gryffondors étaient toujours là. Blaise n'avait pas hésité à " balancer" sa copine pour récupérer la balle et ça Draco lui en était reconnaissant.

La demi-heure qui suivit fut consacrée aux points, aux coups bas et aux coups des cognards. Ainsi, Harper avait eu le nez cassé à cause de Coote, Bell avait faillit tomber de son balais, Weasley avait traversé un des trois anneaux, propulsé par un cognard... Mais le match avait continué. Personne ne voulait abandonner cette partie. L'enjeu était trop important. Chacun voulait terminer ce match dans les règles: c'est à dire avec la saisie du vif d'or. Le score était à présent de 90 partout.

" Le match est serré ! annonça Lovegood. Nous assistons à une véritable lutte du pouvoir. Chaque équipe veut prouver sa supèriorité et enchaîne coup sur coup. Aucune ne semble prendre l'avantage plus de 5 minutes. Comment cette partie va-t-elle se terminer ? Qui prendra l'avantage ? Qui gagnera ? Que de questions sans réponse chers téléspectateurs ! Les deux attrapeurs seront certainement les seuls à pouvoir régler ce problème et ainsi répondre à cette question."

Draco dardait l'ensemble du terrain. Le vif était nul part en vue et ça commençait à l'agacer. Il commençait à croire que ce match se déroulerait jusqu'au lendemain si le vif n'était pas vite attrapé. Potter tournait en cercle autour du terrain, cherchant la minuscule balle des yeux, qui s'était fait la malle. Un énième cognard envoyé par Blaise frôla le Survivant et le blond ne put s'empêcher de penser que son meilleur ami était déchaîné aujourd'hui.

Un éclat doré au pied d'un des buts adverses atira son attention. Le vif batifolait plus bas et personne ne l'avait encore vu. Pas même Potter; c'était le moment où jamais et Draco était bien plus proche que sa Némésis. Il pencha sur son balai et fonça à toute allure en direction de la minuscule balle dorée. Potter avait vu son geste et se lançait à sa poursuite mais Draco était plus proche. La balle se rapprochait et il était toujours en tête. Elle continuait de batiffoler. Plus que quelques mètres... Il y était presque. Potter le rattrapait, la vitesse de son Eclair de Feu étant nettement supèrieure à celle de Nimbus 2001 mais il ne le dépasserait pas, il ne gagnerait pas. Foi de Draco Malfoy !

Samedi 16 novembre, vestiaire des Serpentards, 11h55:

" Putain de Potter à la con !"

" Tut tut tut ! Draco c'est pas bien de jurer devant devant les plus jeunes !" le sermona Blaise en montrant les deux plus jeunes de l'équipe.

Le jeune homme fronça des sourcils. Depuis quand Blaise lui adressait-il de nouveau la parole ? Il avait dû manquer un épisode. Pas qu'il s'en plaignait mais... il se demandait plutôt à quoi était dû ce changement de comportement.

" Je jure si je veux Blaise ! Ce balafré à la con me le paiera ! J'y étais presque !"

Le blond était furieux. Le vif était là, devant lui, à quelques centimètres à peine, il avait juste à tendre le bras. Mais bien sûr il avait fallu que ce crétin d'Harry Potter fasse encore le malin. Du coin de l'oeil, Draco l'avait vu ralentir et monter en flèche. Pourquoi ? Telle était la question qu'il s'était posée à l'instant. La petite balle était toujours devant lui alors pourquoi ? Ce geste plus que curieux de sa Némésis l'avait bien entendu déconcentré et le vif en avait profiter pour prendre de la vitesse et s'éloigner. Il avait alors accéléré pour récupérer son avance et le vif se rapprochait à nouveau: il faisait des pirouettes bizarres et Draco aurait presque juré qu'il se foutait royalement de lui. Mais l'important c'était qu'il allait gagner, il avait tendu la main, il allait la refermer sur la petite paire d'elle quand... Surgissant de nulle part le Survivant s'était retrouvé devant lui, le vif entre les mains. Et pour courroner le tout, le Serpentard avait fait une violente embadée pour éviter de se vautrer dans le brun et à la place... il s'était vautré dans une grosse marre de gadoue, vestige de la pluie de la veille.

" Ggggggggrrrrrrrrr ! Potter je vais te faire bouffer tes lunettes !"

" C'est pas ta faute Draco ! C'est le vif qui s'est jeté dans ses mains, t'y pouvais rien !" tenta de le consoler Urquhart.

" Ouais, on se vengera contre les Poufsouffle !" ajouta Harper.

" Mais j'en ai rien à foutre des Poufsouffle ! s'énerva-t-il. Moi c'est Potter que je veux !"

La totalité de l'équipe le regarda bizarrement. Enfin, tous sauf Blaise. Blaise qui avait un sourire en coin. Qu'est-ce qu'il avait bien pu dire qui suscite une telle réaction ? Il ouvrit des yeux ronds.

" Non, mais vous êtes tous une bande d'obsédés c'est pas possible ! Je voulais dire que je voulais faire la peau à Potter ! Je suis pas gay, merde !"

Ils soupirèrent de soulagement mais le sourire de son meilleur ami s'élargit.

" Blaise, fais-moi disparaître ce sourire ridicule de ta tête de con !"

Mais le noir sourit d'avantage et Draco se prit la tête dans mains. Qu'est-ce qu'il avait fait pour avoir un ami aussi pervers ? Il doutait fort que belette fille apprécie ce comportement.

Samedi 16 novembre, chambre de Draco Malfoy, 03h47.

Il avait enfin eu une petite discussion avec Blaise et ils avaient décidé, d'un commun accord, d'ignorer leur dispute du début du mois. Draco avait même fait la promesse de faire un effort et d'essayer de ne plus insulter Weasley fille. C'était pour dire qu'il tenait quand même à son amitié avec Blaise. Mais il l'avait prévenu: ce ne serait pas facile. C'était un peu le même genre de situation qu'il avait ces derniers temps avec Potter; il devait s'empêcher de l'insulter et, des fois - trés souvent en réalité-, les mots franchissaient ses lèvres sans qu'il ait eu le temps de les retenir.

Potter... Aaaaarrrrrgggggghhhhhhh ! Draco enrageait rien qu'en pensant à lui. Il avait encore réussit à le rouler dans la farine. Il avait perdu ce putain de match à cause de Mr le balafré et ce dernier n'avait pas perdu l'occasion de s'en venter. Quand il était passé à côté de lui aprés leur défaite... Il lui avait mis de force un parchemin entre les mains et avant que le blond ait pu le lire...

" Un petit cadeau, Malfoy ! Je suis sûr que ça te fera plaisir." avait-il dit.

Puis il était parti avec tous ses amis et la totalité de sa maison qui l'acclamait. Draco avait alors posé ses yeux sur le parchemin.

Formulaire d'inscription:

Vous êtes nul en Qudditch et vous en avez marre de perdre et d'être la risée des Gryffondors ? Vous voulez battre votre plus grand rival ? Votre but dans la vie et de battre Harry Potter ? Vous vous appelez Draco Malfoy ? Alors remplissez et signez ce formulaire pour des cours de balais supplémentaire. Vous avez l'air d'une fuine sur votre balais, ce n'est pas votre faute, c'est comme ça. Nous ne vous garantissons pas que vous parviendrez à battre le jeune Potter mais une chose est sûr: vous ferez de nets progrés... grâce à Quidfly Madgic.

Inutile de dire que le parchemin avait fini brûlé dans sa cheminée.

" Fouts-toi bien de moi Potter et profites en parce que, bientôt, tu me supplieras de t'aimer et de ne pas te laisser tomber comme la vielle chaussette puante que tu es."

Draco se tourna dans son lit. Il n'arrivait pas à trouver le sommeil et à cause de qui ? Tout juste: Harry-Potter-j'ai-la-tête-aussi-enflée-que-celle-d'un-noueux ! Il faudrait peut-être d'ailleurs qu'il dise à Lovegood que cette créature avait disparu depuis plus de 2 siècles. Il se tourna de l'autre côté en envoyant valdinguer ses couvertures. Il faisait trop chaud - beaucoup trop chaud. Mais en se retournant, il croisa un regard amusé qui l'observait dans le noir grâce aux reflets de la lune. Il se redressa brutalement.

" Potter ! Qu'est-ce que tu fiches ici ?"

Le Gryffondor parut encore plus amusé et s'approcha d'un démarche... féline. Le Serpentard déglutit. Plus il s'approchait et plus ses yeux devenaient sombre de... dés... colère. Oui, c'est ça, colère. Mais...

" J'espère que mon petit cadeau de cette aprés-midi t'as fait plaisir, Draco !"

Sa voix était chaude et légèrement rauque. Et son prénom avait était prononcé d'une manière tellement sensuelle... Il déglutit en se reculant dans son lit. Il commençait à faire encore plus chaud. Le rouge et or monta à quatre pattes sur son lit en se pourléchant les lèvres.

" Po... Potter... descend de mon lit tout... tout de suite..."

Mais pourquoi baigaillait-il ?

" Non ! Pas avant que je me sois assuré que se soit vrai." répondit le jeune homme brun d'une voix de plus en plus chaude.

" De... de quoi ?"

Le Survivant sourit en se collant légèrement à lui. Et il se sentit réagir à sa proximité avec horreur. Mais pire encore: Potter était tout aussi excité que lui, sinon plus. Son érection frottait doucement contre sa jambe. Et en plus, il avait rejeté les couvertures, et il était en boxer... Il se retouva bien vite plaqué contre le matelas avec un Potter tout chaud tout bouillant au dessus de lui, une jambe de chaque côté. Ses bras étaient prisonniés au dessus de sa tête par la forte poigne de sa Némésis dont les yeux s'étaient étrangement obscurcis. Leur désir se touchait au travers de leurs vêtements et Draco ne put empêcher le gémissement qu'il tentait désespérément de retenir de venir franchir ses lèvres.

" Tu m'as dit tout à l'heure, sur le terrain de Quidditch, que tu savais faire plein de choses intéressantes. Pour le moment une seule s'est vue justifier: tu fais en effet bander Draco. Mais sais-tu réellement faire plaisir et faire jouir ?"

La respiration du blond se coupa. Il était incapable de faire quoi que ce soit: ni bouger, ni parler, ni penser. Une seule chose lui torturer l'esprit: Harry Potter était au-dessus de lui, plus excité que jamais, encore plus beau que d'habitude avec cette lueur affamée dans le regard, et il voulait tester ses capacités sexuelles. Lueur affamée... En cet instant, Draco avait l'étrange impression de n'être qu'une petite souris qui ferait le merveilleux repas d'un chat trés - mais alors trés- gourmand.

Potter se pencha sur son corps et pourlécha ses lèvres, le faisant gémir de nouveau.

" Montre-moi Draco ! Montre-moi si c'est vrai !"

Il fit glisser sa main jusqu'à l'entre-jambe de sa pauvre victime qui était complètement perdu, et poussa sa langue dans l'antre chaude du blond. S'en était finit des dernières barrières de lucidité du Serpentard: la bouche de sa Némésis faisait des choses merveilleuses et sa main le masturbait au travers de son boxer. Il répondit au baiser et un combat acharné commença pour savoir qui prendrait le dessus. Leur langue se touchaient, se caressaient, se faisaient l'amour presque désespérément. Et la main d'Harry continuait ses lents vas et vients et Draco se vit dans l'obligation de donner un léger coup de rein pour augmenter la cadence. Le brun s'éloigna en souriant, laissant un Draco trés frustré.

" T'arrêtes pas... continue..."

" Mon petit dragon serait-il pressé ? Il faut être patient dans la vie Draco."

" Tu parles trop mais tu n'agis pas !"

Il aurait voulu sa voix plus froide mais les sensations de la langue de son ennemi dans sa bouche, et de sa main sur son sexe tendu étaient encore présentes.

" Mais c'est toi que je veux voir agir Draco. C'est toi qui m'as dit que tu pouvais me faire voir monts et merveilles."

Il lui lança un regard noir et parvint à dégager l'une des ses mains prisonnières de la poigne du brun. Puis il l'attrapa par la nuque et glissa sa langue entre les lèvres de son amant pour trouver sa jumelle; et cette fois ce fut au tour du Gryffondor de gémir de bien être.

" Hmmmm... Montre-m... montre-moi Draco... souffla Harry entre deux baisers en libérant sa deuxième main. Montre-moi ce que tu sais faire."

Draco récupéra les lèvres de son amant pour un baiser enflammé qui ne l'excita que d'avantage. Potter s'était mis à onduler des hanches contre son bassin et Draco gémissait de plaisir. Il fit glisser ses mains le long de son corps, l'une le long de ses côtes, l'autre tout le long de l'héchine de son dos. Frustré, et voulant plus que tout sentir la peau du Gryffondor contre la sienne, il lui enleva son T-shirt et l'envoya valdinguer à l'autre bout de la chambre. D'un mouvement de hanche trés habile, il parvint à inverser les positions et à se retrouver dessus. Il se pencha sur le corps de sa Némésis et lui susura, tout contre ses lèvres:

" On me cherche, on me trouve Potter !"

Il attrapa de nouveau ses douces lèvres tandis que ses mains partaient à la découverte du corps tendu sous le sien. La peau de Potter était douce et dégageait une agréable odeur de pêche. Il lança un regard gourmand au brun qui gémissait sous ses caresses et descendit dans son cou, le marquant come sien. Le Gryffondor gémissait, criait, et en redemandait plus à chaque fois qu'il le touchait. Draco, lui, continuait son parcours avec ses lèvres, s'arrêtant sur les tétons qu'il lécha et mordilla tour à tour. Le rouge et or se cambrait et donnait des coups de reins, ce qui attisait encore plus le désir du blond. Il n'aurait jamais cru pouvoir être aussi excité un jour. Encore moins par un homme et bien encore moins par Potter.

" Draco... viens... prends-moi..."

Cette supplique le rendit presque fou et, d'un geste rapide il retira le pantalon et le boxer gênant. Potter se trouvait à présent nu, offert, et il était dur. Dur pour lui. Souriant malicieusement, Draco remonta donner un baiser fiévreux au Survivant.

" Alors Potter ? On est pressé ? Je croyais que la patience était une vertue que tu voulais m'enseigner !"

Le sourire diabolique qui lui fut renvoyé ne le rassura pas le moins du monde et Draco aurait été prés à s'excuser sur le coup tant se sourire lui fit peur. Mais il n'en eut pas le temps: déjà le jeune homme brun se retrouvait sur lui.

" Il fallait le dire plutôt que tu voulais que je te l'enseigne maintenant. Mais ne vient pas te plaindre aprés."

Draco se contortionna sous le toucher plus qu'agréable. Potter le caressait, le léchait, le mordait, le suçait. Mais tout ça avec une lenteur insupportable. C'était bon mais ça faisait atrocement mal. Il se contentait seulement de frôler sa peau et seul ce geste le rendait fou.

" Arrêtes ça... arrêtes !" murmura-t-il dans un souffle rauque.

" Tu es sûr que tu veux que j'arrête ?"

Des doigts frôlèrent la bosse que formait son boxer et il se cambra.

" Non, t'arrêtes pas !"

Son tortionnaire rit.

" Il faudrait savoir ce que tu veux Draco. Un coup tu me dis d'arrêter, et l'autre tu veux que je continue. Décide-toi enfin !"

" Touche-moi, merde Potter !"

" C'est demandé si gentillement..."

Sa voix était ironique et... joueuse. Il fit remonter sa main jusqu'à l'eslastique du dernier rempart avec lequel elle joua quelques instant, faisant grogner le blond de frustration.

" Il faudra qu'on travaille ce cours plus serieusement la prochaine fois." dit-il d'une voix amusée.

" Arrêtes de parler et agis !"

" A vos ordres, Sire Dragon !"

Lentement et sensuellement, il fit glisser le boxer, plongeant ses orbes vertes dans celles couleur acier de sa victime, ses léchant sensuellement les lèvres. Draco déglutit alors que les yeux verts se posaient sur son membre éveillé depuis un moment déjà. S'en était trop pour Draco; cette vision était trop érotique pour être supportable à voir. Et surtout, elle était trop lente. Il bascula la tête en arrière, un long gémissement s'échappant de ses lèvres entre-ouvertes en sentant une langue mutine venir taquiner son gland rougit.

Il baissa les yeux sur celui qui lui faisait vivre de tels sensations. Sa bouche s'approchait de son membre durcit.

TUTUTUTUTUTUTUTUTUTUTUTUTUTUT

Draco se réveilla en sursaut et ses yeux se posèrent sur son réveil vif d'or qui sonnait bruyament. Il indiquait: 7h00. Se redressant et pestant, il repoussa violemment ses couvertures... pour lui montrer que le rêve qu'il venait de faire ne l'avait pas laisser de marbre. D'un geste de rage, il balança le réveil contre son mur, faisant éclater la petite balle volante en mille éclats. Ce n'était pas contre elle qu'il était en colère pourtant mais contre Potter. Et surtout contre lui-même. Maugréant contre ce Gryffondor qui lui pourrissait la vie même jusque dans ses rêves il se leva et pris la direction de la salle de bain. Il aurait besoin d'une bonne douche froide.

Mercredi 20 novembre, couloir des cachots, 23h27.

Appuyé non-chalament contre le mur, bras croisés contre sa poitrine, la tête légèrement affaissée et les yeux fermés, Draco attendait. Il attendait que sa Némésis veuille bien enfin sortir de sa retenue avec Rogue pour le coincer et lui parler. Il voulait à tout pris régler leur problème; il ne savait pas vraiment pourquoi mais cette histoire le tracassait. Et bien entendu, le rêve érotique qu'il avait fait le samedi précédent n'avait absolument rien à voir avec son état d'esprit du moment.. Du moins, c'est ce dont il essayait de se convaincre.

Il avait encore beaucoup de mal à accepter qu'il puisse rêver de son ennemi de cette manière: nu, offert, séducteur, aguicheur, gémissant... Les images de son rêve revinrent avec force dans sa tête et il sentit avec désespoir son membre se réveiller. Mais pourquoi réagissait-il ainsi ? Cependant, ces rêves étranges avec Potter n'étaient peut-être pas ce qu'il y avait de pire dans les évènements nouveaux de sa vie. Non, le pire c'était les sentiments et les pensées coquaces qu'il avait en voyant le brun. Il le suivait du regard partout où il allait, il se surprenait de plus en plus souvent à les détailler lui et les courbes gracieuses de son corps, il avait même envie de le toucher par moment - même trés souvent. Rien qu'en trois jours il n'avait pas eu moins de 7 érections: la première c'était pendant le cours de potion. Mr Harry Potter qui détestait les potions presque autant que le maître qui les enseignait lui-même avait la fâcheuse manie de caresser les fioles qu'il prenait en mains. Si si, il les caressait, les prenait avec délicatesse...; ensuite à la Grande Salle, ce sale petit séducteur léchait et reléchait la petite cuillère qui lui avait servie à manger son yaourt au chocolat: il aurait pu en rester là mais non, il fallait qu'il se mette du chocolat partout autour des lèvres, et dans un geste d'un érotisme à faire s'évanouir Salazar il s'était pourléché les lèvres pour récupérer le chocolat fautif. Draco aurait tout donné à ce moment pour être le chocolat en question, ou même pour venir le lécher en personne. Un autre fois, il avait eu le malheur - ça tirait plus du bonheur et de la jouissance pour son entre-jambe et son esprit tordu- d'entrer dans le vestiaire des Gryffondors au moment même où le brun y prenait sa douche. Potter ne l'avait pas vu, et c'était bien heureux. Il avait pu retourner saint et sauf dans sa chambre pour accomplir les quatre volonté de son sexe tendu.

Tout cela rendait le Serpentard d'une humeur massacrante et beaucoup en avaient fait les frais - les 1ères années de sa maison notament. Il ne comprenait vraiment pas pourquoi il avait de tels réactions face à Potter ou rien qu'en pensant à lui. Cette envie de l'embrasser qui lui tiraillait le ventre depuis l'accident du mois dernier. Il n'aurait jamais dû l'embrasser. S'il ne l'avait pas fait il n'en serait pas là maintenant. Et le hic dans l'histoire... Il n'était pas gay. Il-n'était-pas-gay ! Il devait se mettre ça non pas dans le crâne mais dans le membre qui faisait de lui un homme. Un-Homme ! Et les hommes ça fantasmait sur les filles et pas sur les gars. Et encore moins sur Potter !

" Ggggggggrrrrrrr ! Potter, tu m'auras vraiment bousillé l'existence jusqu'au bout !"

Peut-être que... Il était hétéro, ça c'était une chose sûre, net, claire et précise. Mais pourtant, depuis quelque temps, il fantasmait sur son ennemi de toujours - depuis qu'il avait commis l'erreur de l'embrasser en fait. Alors peut-être... Qu'il était juste avide de nouvelles expèriences ? Mais c'était pas une raison pour bander pour un mec, merde à la fin ! Ou alors... Tout venait du baiser. Alors peut-être que... que s'il l'embrassait de nouveau il serait dégoûté à tout jamais de lui et de ses lèvres et de son corps... ? Et alors... Adieu rêves érotique, adieu Potter, bonjour jolies filles. Oui, ce serait la meilleure chose à faire.

" J'embrasse de nouveau Potter et comme ça je vais être dégoûté de ce pecnaud à vie ! Et pendant que j'y suis j'y met la langue comme ça ce sera encore plus dégueulasse ! Ah, moi et mes idées merveilleuses ! Je m'aime des fois. Enfin... rectification: je m'aime toujours !"

Mais une petite voix raisonna dans sa tête, lui rappelant un certain ultimatum posé par une garce de chienne au nom déplorable de Pansy Parkinson, aussi appelée le pékinois. Il devrait continuer à... à l'embrasser... pour cette peste. Un air déterminé et résigné s'installa sur son beau visage. Pas de problème ! Il le ferait ! Il le ferait pour gagner, pour montrer à cette crétine de Parkinson qu'il était tout à fait capable de séduire Harry Potter et de le rendre fou amoureux de lui. C'était lui le meilleur et il le lui prouvrait.

Il fut sorti de ses pensées par l'arrivée de sa Némésis qui sortait de la salle de classe, se frottant la nuque dans un geste de détente. Il s'arrêta en voyant le Serpentard tapis dans l'ombre et fronça les sourcils. Il s'approcha de lui.

" Qu'est-ce que tu fais là ?" l'interrogea-t-il d'une voix calme et curieuse.

" Je t'attendais !"

" Ca je le vois bien. Mais... pourquoi ?"

" Peut-être parce que le seul moyen que j'ai trouvé pour te parler sans que tu me fuies c'est de te prendre par surprise."

Le brun soupira.

" Je ne te fuie pas, Malfoy. Enfin... plus."

" Bien sûr que si tu me fuies Potter ! Mais ça sert à rien de discuter là-dessus sinon ça va se terminer comme l'autre soir."

" ... Tu as raison."

Le Gryffondor avança dans le couloir et Draco le rattrapa par le bras, le forçant à se tourner vers lui.

" Ne t'en vas pas ! On a pas fini de discuter !"

Le rouge et or sourit.

" C'est sûr: on a même pas commencé; je ne vois donc pas ce qu'il y a à terminer."

Le blond cligna des yeux.

" Je cherche juste à m'éloigner de Rogue, Malfoy ! lui dit-il alors. Il n'est qu'à quelques mètres seulement et je n'ai pas envie de repasser 4 heures à frotter ses chaudrons qui puent. En plus, ça grouille de Serpentards dans le coin..."

" Qu'est-ce que tu insinues par là ?"

" Que je suis aussi bien venu ici qu'une colonie de cafards."

" Mouais... Viens !"

Il lui attrapa la main et le tira vers le Grand Hall. Il faisait trop sombre et il était trop concentré à la recherche d'un endroit calme où parler pour se rendre compte que ce simple geste avait mis le feu au joues du Survivant. Finallement, il l'amena dans le couloir qui menait à sa chambre. Il savait que Rusard ne venait jamais dans le coin puisqu'il était censé y faire sa ronde normalement. Logique, puisque c'était son couloir. Il finit par se tourner vers sa Némésis.

" C'est bon ? Tu es assez loin de Mr-Tête-de-Vampire ?"

" Minute... Je croyais que Rogue était ton enseignant favori !"

" C'est le cas Potter !"

" Dans ce cas, pourquoi tu l'insultes ?"

" Tu connais l'expression Qui aime bien châtie bien ? La vérité c'est que Rogue est aussi mon parrain alors... c'est un peu normal que je le casse, non ?"

L'attrapeur des rouges et or se contenta de l'observer quand il remarqua que leurs mains étaient toujours liées. Draco fit presque un bond en arrière pour s'éloigner: cette simple constatation l'avait fait réagir. Cependant, Potter, lui, s'était contenté de prendre une teinte cramoisie. Le Serpentard se reprit en mains.

" De toute façon on est pas là pour parler de Rogue, Potter ! Mais de notre problème ! Je t'ai dit que... c'était pas ce que j'avais voulu - tu sais le baiser... Enfin si, c'est ce que... C'est compliqué... J'ai pas su me contrôler. En fait, je crois que j'ai pas apprécié de te voir partir fâché contre-moi."

" Heu... Malfoy ! On a l'habitude de s'engueuler tous les deux !"

" Oui mais là c'était... Oh, putain Potter, complique pas les choses plus qu'elles ne le sont déjà, ok ! Ce baiser, c'était con et je suis désolé mais..."

Il s'arrêta de parler. Il avait encore fait des excuses. Potter ne lui réussissait pas du tout.

" Ca n'a rien à voir avec le baiser..." marmonna le Gryffondor.

Le blond le toisa un instant.

" Ah bon ? Pourtant c'est depuis lors que tu me fais la gueule et que tu m'évites !"

" Je ne t'évites pas !"

" Là n'est pas la question ! ... Si, là est en grande partie la question. J'en ai marre Potter ! Marre de me prendre la tête pour toi ! J'essaie de faire des efforts pour que toi et moi on arrête nos chamailleries et..."

" Et tu t'es dis qu'un baiser c'était le meilleur moyen ? demanda l'autre en élevant la voix. Quelle joie ça a dû te faire alors d'apprendre que j'étais gay. Tu t'es dis: puisqu'il est gay peut-être qu'un baiser arrangera les choses, non ? Le problème Malfoy c'est que je ne suis pas dupe ! Tu veux autre chose que l'entente entre les maisons de Poudlard ! Je ne sais pas encore quoi mais je sais que tu attends quelque chose de moi."

" Ce que je veux de toi ? Tu te fous de ma gueule, Potter ! On en a déjà parlé: je veux qu'on essaie d'être amis ! C'est pas moi qui ais refusé ta main en 1ère année."

Il y eut un lourd silence qu'aucun des deux n'osa rompre. Puis, finallement, Potter se mit à parler.

" Je savais pas que ça t'avait tant touché que ça !"

" Ca ne m'a pas touché plus que ça ! Seulement... La guerre est terminée, Potter !"

" Je sais."

" Je ne parle pas uniquement de la guerre entre Voldemort et ses partisans contre l'Ordre !"

" Je sais où tu veux en venir, Malfoy. ... Je... Je ne t'ai pas évité à cause du baiser. J'ai beaucoup réfléchi ses derniers temps - surtout depuis samedi en réalité, depuis que tu m'as dit..."

" Depuis que je t'ai dit ?"

" Depuis que tu m'as dit... que tu m'as dit que... que tu en avais envie."

Draco ne dit rien à celà, comprenant parfaitement où il voulait en venir.

" J'aurais pas dû le prendre aussi mal et te frapper, c'est vrai. Mais en fait... j'étais plus gêné qu'en colère contre toi."

" Comment ça gêné ?"

" Ben... Gêné comme gêné."

" Tu es trés claire quand tu veux Potter !"

" Merci du compliment."

Le vert et argent soupira.

" On fait quoi alors ?"

" On oublie tout et on fait comme si ce qu'il s'est passé au mois d'octobre n'avait jamais eu lieu !"

" Tu ne m'éviteras plus ?"

" Je ne téviterai plus !"

" Parfait ! Maintenant... j'attend des excuses pour mon entre-jambe, Potter ! Il a beaucoup souffert par ta faute !"

" S'il savait à quel point c'est vrai. Et pas seulement à cause du coup..."

Le brun sourit.

" Tu l'auras quand même un peu mérité."

" Quoi ? Et en quoi ?"

" Pour toutes les fois où tu m'as pourri l'existence !"

" Et la mienne Potter, tu l'oublie ? Tu l'as bousillée aussi ! Ca veut dire que j'ai le droit de te donner un coup à charge de revanche ?"

" Non non, c'est bon ! De toute façon... il faut que j'aille me coucher, Malfoy !"

Il s'éloigna alors que Draco lui criait de revenir pour recevoir son dû.

" A Samedi Malfoy !"

Draco resta interloqué. Comment ça à samedi ? Qu'est-ce qu'il y avait samedi ? Un éclait lui traversa l'esprit: le samedi c'était le jour de leurs rencontres hebdomadaires. Ca voulait dire que l'Opération Séduction reprenait.

Samedi 23 novembre, au pied du chêne de Poudlard, 14h15.

Draco repéra le brun assis au pied du chêne sous lequel ils avaient pris l'habitude de s'installer. Il était couché dans l'herbe verte, bras croisés sous la tête, et avait un air blasé, presque triste sur le visage. Les yeux dans le vague il contemplait les nuages. Le temps s'était légèrement réchauffé ces derniers temps et ce n'était pas lui qui allait s'en plaindre. S'il y avait bien une chose qu'il détestait aprés noël c'était bien le temps frisqué qui allait avec. Le froid ne lui allait pas du tout et avait tendance à lui rougir ses pommettes blanches en tant normal.

Il jeta un coup d'oeil autour de lui, tout en s'approchant de sa Némésis. Les élèves avaient profité du soleil et de la tièdeur peu habituel de ce jour de novembre pour sortir prendre l'air. Certain le regardaient, voyant qui était la personne vers laquelle il avançait. Beaucoup avaient trouvés étrange de voir les deux plus grands ennemis de Poudlard se voir fréquemment dans le parc. D'ailleurs, Draco avait entendu certaines conversations ces derniers temps qui ne l'avaient guère enchanté et qui avait même empiré son état d'énervement. Des conversations dans le genre: " Je savais que leur semblant d'amitié ne durerait pas longtemps." avait dit Patricia Glebs de Serdaigle; ou alors: " Ces deux là sont fait pour se haïr pas pour s'entendre. Ca cahait quelque chose. Heureusement que c'est terminé." Ernie McMillan; " Potter et Malfoy ? Amis ? On aurait tout vu ! Mais maintenant c'est du passé. Ouf !" Susan Bones. Ca l'avait énervé parce qu'il faisait tout pour racheter sa connerie du mois précédent quand ces potins à la con avaient circulé. Mais mantenant, il s'était réconcilé avec Potter, donc tout allait bien. Et il voyait déjà la mine déconfite des étudiants qui comprenaient que leurs rencontres du samedi allaient reprendre.

Il s'assit à côté du brun sans lui jeter un regard. Le silence qui s'en suivit fut lourd et le Serpentard en profita pour observer sa Némésis. Il n'avait pas imaginé le regard triste, il l'avait réellement vu. Le Gryffondor soupira.

" On révasse, Potter ?"

L'appelé ne le regarda même pas et lui répondit simplement:

" Bonjour à toi aussi, Malfoy !"

Draco haussa les épaules et leva la tête, regardant les nuages qui parsemaient le ciel bleu, tout comme le rouge et or allongé à ses côtés. C'était toujours comme ça de toute façon: ils s'enfermaient chacun dans un mutisme jusqu'à ce que la conversation ne vienne d'elle-même. Ce fut le rire de Potter qui le rappela à la réalité.

" Je viens de voir ton jumeau, Malfoy !"

Il haussa un sourcil interrogateur et sceptique en se tournant vers lui.

" Regarde les nuages !"

" ..."

" Allez, Malfoy ! Fais pas ta tête de mule et regarde les nuages !"

" Et pourquoi je le ferais ?"

" T'es pas drôle."

" Je suis pas payé pour être drôle."

Le Survivant ne répondit rien et Draco finit par soupirer. Il leva les yeux au ciel.

" Et que veux-tu que j'y vois ?" demanda-t-il.

" Tu vois le nuage qui ressemble à un lapin ?"

Le blond chercha un nuage en forme de lapin mais il ne voyait absolument pas où le brun en voyait un.

" Regarde bien ! On dirait une boule avec avec de grandes oreilles. Et juste derière il y en a tout petit comme pour former la queue."

Il le repéra finallement.

" Mouais... Ca ressemble plus à un escargot qu'autre chose." dit-il.

" T'es nul ! Je préfère l'image du lapin."

" Et moi celle de l'escargot !"

" Tu es désespérant !"

" Je te retourne le compliment."

" Enfin bref... Tu vois donc l'image du lapin. Reg..."

" Escargot, Potter ! Escargot !"

" Me casse pas les pieds avec ton escargot !"

" J'y tiens à mon image d'escargot."

" Bon bon d'accord ! C'est un escargot ! Même si c'est un lapin."

" Potter !"

" On va pas s'engueuler pour une histoire de lapin et d'escargot quand même !"

Draco soupira de lassitude.

" N'empêche que ça ressemble plus à un es..."

" Un escargot, j'avais compris. Bon ! Maintenant, regarde le nuage juste au-dessus."

" Ouais... Et alors ?"

" Et bien c'est ton jumeau."

" Mon jumeau ?"

" Ouais ! Tu trouves pas qu'il ressemble à une fuine !"

Draco faillit s'étouffer avec sa propre salive. Il lança un regard assassin à sa Némésis qui s'était mis à rire.

" Je trouve pas ça drôle, Potter !"

" Moi si ! Je te trouvais trop mignon en fuine."

Des rayons lasers étaient presque prêts à lui sortir des yeux.

" Allez, Malfoy ! Le prend pas si mal. C'était pour rire."

" Ouais, ben je goûte pas à la plaisanterie."

" Excuse-moi, c'était vraiment pas pour te vexer. C'est juste que ces derniers temps, j'ai pas mal besoin de rire."

" ? J'avais remarqué que tu avais pas trop le moral depuis quelques jours."

" Depuis quelques jours ?"

" Enfin, pour être franc depuis le début du moins."

Un nouveau silence s'abattit entre eux puis le blond reprit.

" C'est pas seulement à cause du baiser, hein ? Je me trompe si je dis que Granger et Weasley y sont aussi pour quelque chose ?"

" Tu me connais un peu trop bien, Malfoy."

" Tu sais ce qu'on dit ? Sois proche de ton ennemi plus que de tes amis !"

" C'est vrai..."

" Alors ? De quoi est-il question ?"

" Comme si tu ne le savais ! Tout le collège le sait !"

" Que ces deux là sont ensembles ? Bien sûr que je suis au courrant. Mais, je croyais que ça te rendait heureux." feint-il de ne pas comprendre.

Bien entendu, il savait ce qu'il se passait dans la tête du brun puisque c'était lui qui avait tout organisé.

" Au début, oui. Mais maintenant... J'ai comme l'impression de ne plus exister pour eux. Ils sont tout le temps ensembles et passent leur temps à se bécoter. En fait je tiens la chandelle, comme tu l'as si bien dit toi-même samedi dernier... Je ne sais même pas pourquoi je te dis ça à toi en plus."

" Tu as besoin d'en parler."

" Hum... Mais tu seras le premier à aller te foutre de moi auprés des Serpentards."

" C'est vrai !"

" Tu vois, tu ne nies même pas."

" Je suis un Serpentard, Potter ! Mais si ça peut te rassurer, j'irais juste profiter de l'occasion auprés de Blaise."

Le Gryffondor sourit.

" C'est ça que j'apprécie chez toi, mine de rien. Tu es toujours fidèle à toi-même."

" Je ne me moquerais pas - même si j'en ai envie. Je sais ce que c'est de s'engueuler avec son meilleur ami. Même si dans ton cas, vous vous êtes pas vraiment engueulés."

" Tu t'es engueulé avec Zabini ?"

" Ouais, au début du mois. Et on se reparle que depuis la semaine dernière."

" Je peux te demander pourquoi ou bien c'est indiscret ?"

Le vert et argent eut un sourire goguenard.

" Prépare-toi bien, Potter, parce que tu vas tomber des nues. Mais il faut que tu m'assures que tu ne diras rien à personne sinon je vais en prendre pour mon grade."

" Pas de problème."

" Bien ! Blaise et Weasley fille sortent ensembles !"

Sa Némésis se releva brutalement, le dardant avec des yeux ronds, ouverts comme des soucoupes.

" Je n'te crois pas ! Ginny sort avec Dean."

" Ouais, c'est ce que je coyais aussi mais c'est plus le cas. C'est d'ailleurs pour ça que je lui ai fait la gueule."

Potter resta interloqué pendant un moment.

" Mais pourquoi elle ne nous l'a pas dit ?"

" Pour la même raison que Blaise n'a pas voulu me le dire."

" Mais... je... je suis son ami et Ron est quand même son fr..."

" Justement, Potter ! Fais un peu marcher ta cervelle ! Comment Weasley aurait réagit en apprenant qu'elle sortait avec un Serpentard ?"

" ... Bon, d'accord, il l'aurait tuée sur le champs. Mais, et moi ?"

" Tu es le meilleur ami de son frère, je pense que c'était suffisant pour elle pour ne rien te dire."

" Et Hermionne ?"

" C'est la petite amie de son frère."

Le rouge et or bougonna.

" Mouais, on en revient à mon problème. Je suis content qu'ils soient ensembles, c'est vrai. Mais de là à m'oublier et à me laisser en plan..."

" Bah... T'en fais pas ! Moi je suis là !"

Le Survivant fronça les sourcils.

" Toi ?"

" Ouais ! On est amis, non ?"

" On est amis ?"

" Du moins, c'est qu'on essaie de faire et c'est ce que je souhaite."

Il reçut un sourire en échange.

" D'accord, Malfoy ! On est amis ! Mais... les amis ça s'appellent par leurs prénoms."

" Potter, on en a déjà discuté le mois dernier !"

" Je sais ! Mais si tu veux réellement qu'on le devienne, tu vas devoir faire un effort de ce côté."

Draco secoua la tête désespérément.

" Bon d'accord ! Je vais essayer de t'appeler par ton prénon, Harry !"

" C'est parfait, Draco !"

Ils passèrent le reste de la journée à parler ainsi, à l'ombre du chêne. Ils sentaient les regards curieux des autres posés sur eux et ça agaçait grandement Draco qui dû se retenir d'aller agresser tous ceux qui les dévisageaient. Finallement, à la fin de la journée, il se séparèrent: Potter retournant dans sa salle commune, Draco dans sa chambre. Il était assez fier de lui: tout avait marché comme prévu. Potter se sentait abandonné et il était là pour lui. En plus, il était vraiment fier de son don de commédien. Il devait peut-être remercier son paternel pour ça, non ? Non, il ne le méritait pas ! Lucius Malfoy pouvait rester dans sa cellule, lui il n'en avait strictement rien à faire.

Samedi 23 novembre, salle commune des Serpentards, 22h00.

Il était tranquillement assis sur le canapé, contemplant le feu vert qui brûlait dans la cheminée. La salle commune était bruillante: des élèves de 4ème et 5ème année discutaient avec une joie malsaine d'une farce qu'ils avaient préparée aux Gryffondors pour le lendemain, les 6ème et 7ème année parlaient avec enthousiasme de Quidditch. Seuls les élèves de 1ère et 2ème retaient calmes, travaillant silencieusement dans un coin de la salle. Draco, lui, parlait avec Blaise. Seulement, le sujet - et surtout la réponse à une question qui l'interessait- ne semblait pas vouloir être mise sur le tapis. Et le blond commençait sérieusement à s'énerver.

" Blaise ! le coupa-t-il dans son discours sur ce qu'il pensait de changer de coupe de cheveux. Maintenant, dis-moi comment tu es au courant de - il jeta un coup d'oeil autour pour s'assurer que personne ne faisait attention à eux- comment tu es au courant de ce qu'il s'est passé le mois dernier avec tu sais qui ?"

Un sourire moqueur s'étala sur les lèvres de son meilleur ami.

" Je ne vois pas de quoi tu veux parler, Draco."

" Blaise, te fous pas de ma gueule ! Tu sais que j'ai horreur de ça !"

" Mais je t'assure que je ne sais pas ce qu'il s'est passé le mois dernier avec tu sais qui. Je ne sais rien du tout de ce fameux jour d'Halloween. Je ne sais encore moins que tu as fait quelque chose avec tu sais qui... non, je n'ai pas utilisé le bon mot... Je ne sais pas du tout ce que tu as fait à tu sais qui."

" Blaise !"

Sa voix était froide et elle le prévenait qu'il avait tout intérêt à parler.

" En fait, je dirais juste que la prochaine fois que ce genre de pulsion te prend, assure-toi de ne pas te trouver dehors, à la vue."

" Il n'y a que toi, n'est-ce pas ?"

" Qui vous ai vus ? Oui, ne t'inquiètes pas. J'étais seulement en retard pour Prés-au-Lard quand je vous ai... surpris."

Le blond soupia de soulagement.

" Mais, apparemment tu sais qui ne l'a pas bien pris."

" C'est bon, ok ! Mon entre-jambe s'en souvient déjà assez sans qu'en plus tu viennes en rajouter."

Le noir éclata de rire.

" Mais bon, le problème est réglé maintenant."

" Oui, on a pu voir ça. Je t'ai vu avec lui prés du lac tout à l'heure. D'ailleurs, beaucoup se posent des quetions. Mais personne n'ose venir te demander dans la maison, donc..."

" Tant mieux ! Le premier qui viens me demander je l'envoie sur les roses !"

Un poids se posa alors sur ses genoux et il coisa le regard noisette de Parkinson.

" Dis-moi, Drakichou, je sais toujours pas comment ça avance avec Potter !"

Il l'avda kédavrisa du regard.
" Pansy, dégage de sur mes genoux ! Et tout de suite !"

" Oh, mais Drake serait-il en colère ? Je t'ai vu avec le balafré tout à l'heure. Ca à l'air de marcher entre vous deux. J'espère que tu auras bientôt terminé parce que... nos petites scéances me manquent."

Il eut un petit rire ironique pendant que Blaise la regardait avec dégoût.

" T'es vraiment qu'une pov' conne Pansy !"

Puis, sans prévenir, il se leva et elle se retrouva les fesses par terre. Les regards s'étaient tournés vers eux en voyant la brune se rétamer.

" Je vais me coucher ! J'ai mieux à faire que de supporter ta stupidité ce soir !"

" Mais... Draco..."

Mais il ne répondit rien et sortit de la salle commune, direction sa chambre.

Vendredi 29 novembre, parc de Poudlard, 15h02.

Il avança vers le brun qui était en train de jeter des cailloux dans le lac dans des gestes de rage. Il l'avait apperçut d'une fenêtre du troisième étage et tout de suite il s'était interrogé. Le Gryffondor avait l'air furieux. Pris par sa curiosité, il avait alors planté ses deux gardes du corps et son meilleur ami pour sortir dans le parc. Heureusement que le vendredi aprés-midi il n'avait pas cours.

" On a les nerfs, Pot... Harry ?"

Il avait encore quelques difficultés à prononcer son prénom tout simplement, automatiquement. Sa Némésis s'arrêta et se tourna vers lui, surpris.

" Tu lis en moi comme dans un livre ouvert, dis-moi !"

" C'est pas compliqué de lire en toi, Potter ! Tu laisses trop resortir tes émotions."

" Tu as peut-être raison... Et c'est Harry, Draco !"

" Ouais, désolé !"

" Faudra bien que tu t'y fasses un jour."

" Je sais."

Il s'assit par terre et le brun en fit tout autant.

" Alors ! Qu'est-ce qui te met autant en colère ?"

" A ton avis ?"

" Laisse-moi deviner... Le premier est roux, c'est un Gryffondor et c'est aussi ton meilleur ami. Et le second serait plutôt une seconde, serait brune avec les cheveux en broussaille, Gryffondor- cela va de soit- et est aussi ta meilleure amie."

" Bravo ! 10 points pour Serpentard !"

" Je te trouve vache ! Tu pourrais en donner plus !"

" On est en compétission je te signale !"

" C'est vrai ! Mais ça méritte quand même 20 points !"

Le Gryffondor rit et Draco lui demanda.

" Qu'est-ce qu'ils ont fait cette fois ?"

" Ce qu'ils ont fait ? La même chose que d'habitude ! Sauf que cette fois ils ne se lâchaient plus la bouche et j'avais comme l'impression de parler dans le vide. Pour preuve, ils n'ont même pas capté que j'atais parti ! C'était comme si leurs bouches étaient collées l'une à l'autre, c'est vraiment désolant."

Draco sourit et se laissa tomber mollement dans l'herbe fraîche.

" Je les comprends." dit-il.

" Quoi ? s'offusqua le Survivant. Me dis pas que tu es de leur côté ?"

" Non, ça va pas ! Ce que je veux dire c'est qu'à leur place je ferais la même chose. Toujours embrasser la personne que j'aime. Je crois que ça me plairait. L'embrasser sensuellement... Mais pas seulement un frôlement de lèvres: je voudrais connaître ses lèvres par coeur, découvrir chaque recoin de sa bouche. Mais aussi de son corps. La caresser, la toucher, la découvrir tous les jours et toutes les nuits. La connaître par coeur, toute entière. Parce que je suis sûr que c'est impossible. Tu as beau parcourir sa peau et son corps de baisers enflammés, de douces caresses manuelles, tu as beau respirer l'odeur de sa peau, l'odeur de ses cheveux... Rien ne reste. Tu finis par oublier, même si tu ne le souhaites pas, même si tu veux te rappeler toutes ces choses qui font que cette personne est spéciale pour toi."

Le rouge et or se laissa tomber à son tour.

" Hum... Je ne sais pas..."

Le Serpentard se laissa aller et soupira d'aise. Le soleil venait caresser son visage de ses doux rayons chaleureux.

" Il fait bon aujourd'hui."

" Quoi ?"

" Je dis qu'il fait bon aujourd'hui. C'est agréable."

" Huhum..."

Il entendit un petit rire à ses côtés qui ne dura que quelques secondes... pour reprendre quelques secondes plus tard dans une crise de fou rire. Draco se redressa et se tourna vers celui qui se foutait ouvertement de sa gueule.

" Je peux savoir ce qui te fait rire comme ça ?"

Le brun se calma.

" Toi !"

" Moi ?"

" Mouais, toi ! Je n'aurais jamais cru parler de la pluie et du beau temps avec toi un jour."

" Si je lis entre les lignes, tu te fous ouvertement de ma gueule ?"

Le Gryffondor se remit à rire tout en lançant un " C'est à peu prés ça." Le vert et argent lui lança un regard sadique.

" Sache Potter, que jamais personne ne s'est foutu de ma gueule comme ça sans en sortir vivant !"

Puis il se jeta sur lui et le jeune homme, trop surpris par cette réaction pour réagir, se retrouva bloqué entre le blond et le sol.

" Excuse-toi, Potter !"

" Tu peux toujours courrir !"

" Mauvaise réponse !"

Il lui attrapa les poignets qu'il immobilisa d'une main et entreprit de le chatouiller. L'adolescent se mit à gigoter dans tous les sens, explosant de rire sous la torture.

" Arr... Arrête ça, Malfoy !"

" Tu t'excuses ?"

" Dans tes rêves !"

" Trés bien !"

Et la scéance de chatouilles repartit de plus belle. Le Survivant était tellement hilare qu'il avait du mal à respirer.

" T'as... t'as pas le droit... tu... triches..."

" On n'a pas instauré de règles, Potter !"

" Arrêtes... ça chat... ça chatouille..."

" C'est le but en effet !"

" Je crains les... les chatouilles..."

" Ca je crois que j'avais remarqué."

Il le tortura ainsi quelques minutes avant de s'immobiliser et de le regarder dans les yeux. Le Survivant avaient les joues rouges à force de rire, le souffle légèrement saccadé. Il avait les larmes aux yeux et un sourire sur les lèvres.

" Alors le balafré ? Tu te rends ?"

Le sourire s'effaça pour prendre un air sérieux.

" A une seule condition."

Le Serpentard fronça les sourcils.

" Embrasse-moi."

Et ne réfléchissant pas une seconde, Draco posa ses lèvres sur celles du Gryffondor.

Fin du chapitre 4.

Je me suis donnée à fond dans ce chapitre et j'espère qu'il vous plaira. J'ai hésité pendant un temps à arrêter ce chapitre là ou bien à décrire le baiser. Mais finallement j'ai trouvé que ça le ferait moins. Kiss à tous et n'oubliez pas de laisser un petit message pour me dire ce que vous en avez pensé. Désolée pour les fautes s'il y en a ( ce qui est quasi sûr) mais j'ai la flemme de me relire.