Merci, merci et encore merci pour vos reviews.

HamJess : pas de morts, juste de la torture

Saschka : c'est vrai qu'on lui en fait voir de toutes les couleurs à notre roro

Rieval : pas de slash en perspective mais pi têt qu'à la toute fin…et non ce n'est pas par remord, c'est juste que roro est un torturé… bon ok je suis une torturée

Bayas : hé oui encore une adepte

Idrill : patience, ça vient…

Alhénorr : sur le coup j'avoue être allée un peu fort sur le passé de roro

NOTE 1 : j'ai oublié de préciser la saison alors je le fais maintenant.C'est la saison deux comme vous l'aurez deviné, et plus précisément cette fic se situe à environ six mois après l'épisode « conversion »

NOTE 2 : autre petite précision, je n'aime pas du tout la réaction de John et Elisabeth suite à l'affaire de DORANDAN, Rodney ne leur a pas mis d'arme sur la tempe pour qu'ils acceptent la mission, je trouve leur réaction exagérée ; j'ai donc pris la liberté de donner quelques remords à John sur cette fameuse réflexion sur la confiance à la fin de l'épisode.

NOTE 3 : à la base ce chapitre devait être on ne peut plus basique. Il devait parler de ce qui c'était passé sur la planète avant que Ronon et Teyla ne reviennent sur Atlantis avec le fameux traité donc avant que ça tourne mal pour nos deux héros. Donc j'ai commencé à écrire et au bout d'un moment, je me suis rendu compte que je venais de m'étaler sur les pensées de John. J'ai donc décidé de faire un chapitre sur les pensées de John puis un autre sur celles de Rodney.

Et après l'histoire reprendra son cours.

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Chacun se dit ami ; mais fou qui s'y repose :

Rien n'est plus commun que ce nom,

Rien n'est plus rare que la chose.

Jean de La Fontaine, Parole de Socrate.

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P3X 457 six heures avant

- Ca y est, Mr le génie est prêt ? On peut enfin aller explorer cette planète ?

- Très drôle colonel, je prends mes précautions moi. Dois-je vous rappeler comment nos missions d'explorations se terminent en général…

- Et à qui la faute ? rétorqua SHEPPARD sur un ton amusé

- Quoi, à qui la faute… vous ne pensez tout de même pas que c'est moi qui fais tout rater à chaque fois ? répondit McKAY la tête enfoncée dans ses épaules, il reprit un sourire aux lèvres : c'est pas moi qui tire dans le tas pour discuter après ; puis sur un ton victorieux : hum … quelque chose à redire CO-LO-NEL

- Une toute petite phrase : interdiction de rentrer dans un temple avant d'y être invité…

Et voilà, c'était repartit. Teyla et Ronon observaient mi-amusés, mi-perplexes leur deux coéquipiers se lancer dans une nouvelle joute verbale. D'un côté, Teyla était heureuse de voir les deux hommes se chamailler à nouveau. Cela prouvait que l'affaire DORANDAN n'était plus qu'un mauvais souvenir.

Mais, en même temps, comment faisait elle pour les supporter tous les deux. Elle avait l'impression de voir deux gamins se disputer un jouet (1).

Quant à Ronon, lui, il essayait de ne pas y penser « ils font ce qu'ils veulent »

- Mais j'avais vu une signature énergétique, j'savais pas que c'était un temple leur espèce de ruines

- McKAY, rappelez-moi ce que le chef du village nous dit en parlant de ces ruines ?

Teyla se décida à intervenir ; elle ne savait jamais combien de temps pouvaient durer ces joutes verbales et ils étaient relativement pressés.

- Hum hum … colonel, pouvons nous reprendre notre route ? Je vous rappelle que le Dr WEIR a spécifié que cette mission avait pour but de ramener des vivres, voire plus, sur Atlantis.

- Merci Teyla, répondit le colonel ; puis se tournant vers le scientifique, alors en route McKAY !

C'est ainsi que SGA-1 repris son exploration.

Teyla et Ronon ouvraient la marche. L'athosienne observait le paysage, les arbres florissants, la terre semblait cultivable sur cette planète. Ronon, lui, scrutait les alentours, buissons, arbres, en fait il scrutait tout endroit susceptible de cacher un éventuel ennemi.

En seconde ligne, Rodney ne quittait pas des yeux son capteur de vie des anciens.

John, quant à lui, était légèrement en retrait derrière Rodney. Il jetait de temps en temps un coup d'œil derrière lui mais il était principalement concentré sur le scientifique.

Quelque chose avait changé chez le canadien depuis DORANDAN.

Pas du point de vue du travail, non grand dieu non, sur ce point, le Dr McKAY était resté fidèle à lui-même : il était le génie autoproclamé de la galaxie de PEGASE et il avait toujours son air supérieur quand il tentait d'expliquer ses calculs à ses collègues scientifiques. Non, sur ce point là, il était le même sauf avec le Dr ZELENKA qu'il laissait de plus en plus parler à sa place lors des réunions inter service. Radek était devenu un véritable bras droit pour McKAY.

Non ce changement était d'ordre personnel ; Rodney n'avait plus le même comportement avec ses amis.

Amis. John sourit à cette pensée. Si on lui avait dit un jour qu'il serait l'ami d'un scientifique égocentrique, arrogant, hypocondriaque, râleur, hypoglycémique et sujet à diverses allergies, il aurait éclaté de rire en jurant que jamais il n'aurait un tel ami.

Mais c'était le cas. Ils étaient amis ; bon OK Rodney lui tapait sur le système de temps en temps mais il faisait avec car, en contre partie, John y avait gagné beaucoup dans cette amitié, notamment le fait d'être encore en vie.

Malgré ce que beaucoup semblaient penser sur Atlantis, Rodney avait des amis dans la cité : Carson, Elisabeth, Radek, Teyla, Ronon semblait l'accepter peu à peu ou du moins il ne le détestait pas. Même certains militaires l'appréciaient : MARKHAME, CADMAN, lui-même bien sûr et il semblerait même qu'une botaniste avait le béguin pour lui. En fait, pour quelqu'un qui se targue d'être un solitaire, Rodney était bien entouré en fin de compte.

Mais depuis DORANDAN, Rodney avait appris, ou plutôt s'était souvenu, trois petits mots « bonjour », « s'il vous plait » et « merci » (2) et il ne se forçait même pas en les prononçant.

Il n'y avait pas que ça. Rodney avait perdu son sens de la répartie. Rectification, il n'utilisait ce sens de la répartie qu'à petite dose et faisait attention aux personnes à qui ces répliques étaient destinées. Généralement, elles étaient réservées au Dr KAVANAGH et au colonel CALDWELL ; ce qui n'était pas pour déplaire à John.

Mais avec ses amis, Rodney ne faisait plus de remarques si … McKayenne.

Carson était redevenu le « roi des seringues », exit le « sorcier vaudou ». Rodney ne lui demandait même plus de venir au laboratoire pour initialiser des objets anciens et le taquiner par la même occasion.

Radek avait, enfin, le droit d'aller jusqu'au bout de ses explications, prenant même parfois la parole à la place de Rodney.

Cadman ne s'envoyait plus faire bouler quand elle le croisait dans les couloirs et lui demandait de parler de leur expérience … unique.

Le plus flagrant était les nouvelles conversations qu'ils avaient tous les deux : plus de vannes sur l'unique neurone des militaires, plus de réflexions sur le football américains, plus d'allusions au capitaine KIRK. Même leurs petites chamailleries avaient mis du temps à revenir. Il y a quelques temps encore, John indiquait la direction à prendre : Rodney s'y engouffrait ; il donnait un ordre : Rodney obéissait sans broncher.

Heureusement, leurs relations se normalisaient petit à petit, mais John ne pouvait s'empêcher de penser que ce changement chez Rodney était de sa faute à lui.

Mais, qu'est ce qui lui avait prit de dire à Rodney qu'en faisant des efforts, ce dernier regagnerait sa confiance.

Bien sûr qu'il avait confiance en Rodney.

Combien de scientifiques d'Atlantis prendraient le risque de courir dans un désert sous un soleil de plomb, muni d'un simple Beretta pour l'aider à en découdre avec un Wraith affamé et bloqué sur une planète déserte depuis des millions d'années. Hein combien ? Peu, trop peu ; Rodney l'avait fait lui. Lui qui déteste les armes à feu, avait vidé son chargeur sur le Wraith.

Alors pourquoi lui avoir craché cette stupide phrase.

Bon, c'est vrai que Rodney avait joué sur leur amitié pour lui faire accepter cette mission. Mais c'était légitime, Rodney y croyait en cette arme. Tout le monde y croyait d'ailleurs, moi, Elisabeth et même le colonel CALDWELL qui ne se sont pas trop fait prier pour nous accorder cette mission.

Alors, pourquoi en vouloir à Rodney, même les anciens n'avaient pas su la maîtriser.

Alors, pourquoi tu t'es comporté comme un véritable crétin, hein John ?

C'était si difficile que de dire à ton ami que tu acceptais ses excuses, sans conditions et que tu avais encore confiance en lui.

Mais non, il a fallu que tu te mettes dans le rôle du donneur de leçon ; et regardes où ça t'as mené : ton ami, non, ton meilleur ami, tu peux le dire, s'est refermé dans sa bulle. Bulle, je te rappelle, dont tu as mis presque une année à rendre plus « flexible ». Et hop, en une seconde, une phrase, cette bulle est devenue plus dure que de la pierre. Bravo John, quel ami tu fais…

Remarque, tout n'est pas perdu, tu peux peut être réparer ton erreur.

Allez, courage. Inspire, expire, inspire, expire…

- Rodney ?

- Hum… oui quoi ?

Huhuhu, ça ne sera peu être pas aussi simple que tu le pensais, il n'a même pas levé les yeux de son capteur de vie.

Inspire, expire…

John posa sa main sur le bras de Rodney et arrêta de marcher.

Rodney se retourna et John vit un sourire qu'il ne connaissait pas ; un sourire gêné mais un vrai sourire.

- Rodney, je voudrais que l'on reparle de…

- Colonel, regardez, il semble avoir des habitations au loin…

TBC

Mais qui ose perturber nos héros à moins que ce soit Rodney qui parle…

Prochain chapitre les pensées de Rodney

1 : je sais pas si les athosiens ont des jouets je suppose que oui

2 : je sais ce n'est pas vraiment trois petits mots, mais bon…