D'abord, un million d'excuses ne sauraient effacer votre attente, mais j'ai des circonstances atténuantes :
J'étais en pleine période de remise en question niveau études à cause des examens.
J'avais une imagination tellement débordante que j'imaginais déjà vos SOS dus à la logique de mon histoire donc j'ai quand même fait un plan.
Je suis une grosse fainéante qui pendant les quatre dernières semaines à été privée d'Internet pour d'usage abusif de clavier et négligence de mes travaux d'étudiante.
Malgré tout, après avoir récupéré mon ordi chéri, je répondrai à chaque merveilleux revieweurs personnellement grâce aux adresses email que vous avez laissé.
Alors voilà un nouveau chapitre,
Encore désolée,
XXX
Naca Malefoy! PDV de DRACO !
Moi, Draco Malefoy, héritier et chef des Serpentards de 1997, je suis allongé sur mon nouveau lit en tant que … GRYFFONDOR ! Eh oui, ça vous en bouche un coin, hein ? Et oui, le grand et sexy (nda: et modeste!) Malefoy chez les lions. Quoique ce n'est pas tout à fait cela, ici, je suis Hayden Granger, frère de miss-je-sais-tout-mieux-que-tout-le-monde, et accessoirement cause de notre arrivée. Je suis sûrement entrain de devenir cinglé, car j'ai consolé une gryffi, l'ai vue en sous-vêtements, lui ai donné un surnom qui est, je dois l'admettre, incroyablement sexy et j'ai réussi à l'embrasser le tout en moins de douze heures.
Ah, j'oubliais, je lui ai souhaité bonne nuit et, comme réponse, j'ai reçu un sourire éclatant et une bise sur la joue droite. Comment je m'en souviens me diriez-vous, simplement car je sens encore la chaleur de ses lèvres sur mes joues diaphanes.
Je me rappelle les courts moments passés dans la Salle Passe-Partout, elle est pas trop moche quand même Granger, grande et fine avec un visage un peu enfantin avec l'innocence en moins.
Je l'ai vu pleuré et je n'ai pas pu me retenir de vouloir la faire sourire, je l'ai vu rire, pas d'un rire sarcastique dans lequel j'excelle, non, un vrai, celui qui vous fait indubitablement envie de l'imiter.
Je l'ai chatouillé et je ne sais trop comment je me suis retrouvé au-dessus d'elle, mes mains posées sur ses hanches et les siennes agrippées à mon col, et son visage était tout proche, ses cheveux foncés en corolle tout au tour, je pouvais sentir son souffle s'accélérer et je n'ai pas résisté. Je l'ai embrassé, c'était…Wahou! Juste wahou.
Tiens, la porte du dortoir vient de grincer, les timbré de la Grande Salle doivent être de retour…
En effet, quatre garçons viennent d'entrer, Potter senior, Môsieur-je-drague-mia, Lupin, et l'autre, petit-gras ou un truc du genre. Ils ont l'air copains comme cochons.
Potter vient de me remarquer et me pointe. Black s'approche avec un air faussement innocent. Je me redresse par réflexe et le toise.
Granger, je peux te poser une question ? m'interroge-t-il
Tu viens de le faire.
Euh…Je peux te poser une autre question ?
Je ne sais pas pourquoi mais je sens que ce qui va suivre ne va pas du tout me plaire. Ce type sent le plan foireux à plein nez et je m'y connais.
Essaye toujours…
Est-ce que ta charmante sœur a un petit ami chez vous ?
Gasp ! J'avais prévu un plan foireux pas un cataclysme ! Bon de toute façon, ça ne me fait rien qu'il veuille sortir avec Mia, et puis si elle sors déjà avec un gryffi chez nous …Tant mieux ! Bon, on respire, on se détend:
Non, je ne crois pas, elle est toujours flanquée de ses meilleurs amis, mais sinon rien de spécial…
Ses meilleurs amis? Tu veux dire des "mecs" ?
Bah oui, quoique je doute de leurs capacités mentales, mais bon tu peux toujours voir si elle veut de toi au petit-déjeuner.
Le jeune Sirius a maintenant un sourire niais collé sur le visage, partant d'une oreille à l'autre.
Et MOI, je blanchis les jointures de mes poings pour ne pas faire un trou dans sa parfaite rangée de dents …
Bref je m'endors (après m'être changé) avec un début de rêve où Black se fait torturer par moi, Mia est entrain de me donner des conseils et est dans mes bras, ne me demandez pas comment j'accomplis cet exploit, c'est magique ! Niark Niark…
Le Lendemain
Les yeux encore fermés, je profite de mon lit de préfet en chef, j'étire un bras, tiens, du vide. J'étire l'autre, après tout c'est un lit double, et bizarrement il y a aussi du vide.
J'ouvre avec peine un œil et que vois-je, du rouge. Hum hum, on va tenter l'autre… Et ba non, encore du rouge mais cette fois avec du doré. Bon c'est quoi cette mauvaise blague, si j'attr…
Et merde, je suis un Gryffi. Allez, courage, comme dirait Mia, direction la salle de bain avec mon grrr nouvel uniforme. Je jette un œil à l'horloge murale : 7h06.
Largement le temps de se préparer. En entrant dans la salle d'eau, je regarde mon reflet… Cette fois c'est trop j'en peux plus :
AAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHH !
Mes cheveux ! C'est quoi cette p de couleur ? Et en penchant, je remarque mes yeux, ils me donnent l'air gentil, par Morgane, c'est la fin.
Je sors, j'ai réveillé les énergumènes qui me servent de camarades de chambre qui me font des sourires ensommeillés. Oups ! Niark.
Un autre cri se fait entendre, je pense que ma tendre soeurette vient de plaquer Morphée et le retour sur terre n'a pas été en douceur. Malgré tout je la comprends. J'enfile vite mon pantalon noir, ma chemise avec, hum, un lion dessus. J'attrape ma cape, ma baguette et descends.
La salle commune: trop rouge, trop de gentillesse et d'hypocrisie, ça me crispe.
Je m'approche de l'escalier des filles, sors ma baguette et touche les pierres en prononçant des mots étranges. Je tente un pas, rien ne se passe. Très bien, apparemment Salazar et Godric ont su se mettre d'accord sur quelque chose.
Je grimpe les marches quatre à quatre et une fois devant la septième porte, je toque.
Celle-ci s'ouvre pour laisser apparaître une petite blonde plantureuse à peine couverte, elle me fait un grand sourire, décidément c'est une manie ici, et hurle :
GRANGER ! IL Y A TON FREROT A LA PORTE !
Ça va, ça va, j'arrive…
En effet Hermione est maintenant dans l'encadrement de la porte et grogne à la blondasse:
C'est bon, je suis là Jarvis, tu peux gicler…
Et la Gryffondor gênante s'en va , ma laissant le loisir de détailler Mia qui apparemment n'es pas du matin. Elle a un chignon lâche sur la nuque et des petites traces bleues sous ses yeux, yeux qui bizarrement son chocolat.
Elle porte un T-shirt noir trop large avec inscrit dessus "ce qui ne tue pas rend plus fort" et un short bleu dévoilant ses jambes bronzées.
Elle se frotte les yeux et déclare :
Qu'est-tu veux ?
Bonne question, qu'est ce que je suis venu foutre ici. Je reprends contenance et lui fait mon fameux sourire:
Savoir si tu veux que je t'attende dans la salle commune pour aller déjeuner, et pourquoi je vois ton apparence habituelle…
C'est à son tour d'esquisser un sourire sarcastique :
Alors comme ça, même pas capable de lancer un sortilège d'apparence Malefoy ?
Hum, simple détail, qui peut te voir comme ça ?
Toi, Dumbledore et moi.
D'accord, c'est quoi la formule ?
Et le mot magique ? lance-t-elle en s'appuyant contre le cadre de la porte.
Je vois, elle veut jouer. Je m'approche d'elle et pose mes mains de chaque côté de son visage. Je me presse contre elle et les battements de mon cœur accélèrent malgré moi tout comme le souffle de Mia. J'avance ma bouche à côté de son oreille, Morgane, ses cheveux sentent trop bon, et murmure de ma voix la plus sensuelle :
- S'il te plaît, Mia.
Accio !
Je recule, interloqué, et écarquille les yeux. Sa baguette vient depuis son dortoir sagement se poser dans sa main tendue. Elle soutient mon regard effaré et sans ouvrir la bouche, elle lance le sortilège. Pour me prouver sa réussite elle murmure :
Veis ego.
Puis elle dessine un cercle avec son bout de bois. Le cercle se remplit d'une substance miroitante qui me présente ma véritable apparence. Décidemment, le rouge ne me va pas du tout qu'importe la couleur de mes cheveux.
Le miroir éphémère disparaît, tant dis que quelque chose me tracasse:
Pourquoi ?
Pourquoi quoi ?
Pourquoi tu ne m'as pas donné simplement la formule ?
Parce qu'après, tu …
Je ?
Elle hésite, pèse le pour et le contre, je le vois dans ses yeux, puis lâche les yeux baissés:
Parce qu'après tu n'auras plus besoin de moi.
Je ne sais pas quoi dire, après tout, je crois que j'aurai fait exactement pareil. Mia est comme moi en fait, on a tous les deux le besoin que les autres dépendent, ne serait-ce qu'un peu, de nous.
Alors, avec mon tact habituel, je brise le silence désagréable qui s'est installé :
Je t'attends en bas…
Et sans demander mon reste je descends les escaliers.
Une fois en bas, je me pose dans un des fauteuils, argh, encore ce rouge. J'accole ma tête dans un angle, pose mes mains sur les accoudoirs et écarte les jambes : pose de seigneur blasé.
Dix minutes plus tard, Hermione arrive, son chignon n'a pas bougé, mais elle porte sa tenue de parfaite écolière. J'ai oublié ma cravate, rouge hum, tant mieux.
Je me lève et on sors. Les tableaux murmurent à notre passage, les grandes portes sont closes.
Avec Mia, on les pousse dans un ensemble parfait, et le peu d'élèves qui s'y trouvent se taisent. Etrange. Je repère Fergusson, seule au milieu de la table. J'attrape la manche de Mia et l'entraîne jusqu'à la Gryffi. On s'assied en face d'elle et celle-ci nous observe bizarrement puis elle nous dit:
Je peux vous aider ?
Hein?
Je ne vous ai jamais vus, vous êtes nouveaux ?
Mais on s'est rencontré hier soir, on est les Granger, tu sais, Hayden et Hermione. Affirma Mia.
La jeune fille en face de nous semble troublée, elle nous scrute puis s'exclame:
Par Merlin ! Mais vous…Vous n'êtes pas comme avant ! Et vous n'êtes pas vraiment frère et soeur !
Dra…Hayden, je crois qu'on a un problème. Déclara Hermione qui palissait à vue d'œil.
Non? Tu es sûr ?
Vous, hum, pourriez peut-être m'expliquer…Dit Malicia timidement.
Plus tard, il y a le quator d'enfer qui arrive et ta copine derrière.
Les trois visages se tournent vers l'entrée de la Grande Salle que les maraudeurs venaient de passer avec Lily juste après. Remus était plongé dans un bouquin, Sirius scrutait la Salle (à la recherche de Mia ?) et James jetait des regards désespérés à la préfète qui l'ignorait royalement.
Malicia soupira d'agacement ce qui me fit me retourner ainsi qu'Hermione vers elle :
Qu'est ce qu'il y a ?
C'est Lily, elle est amoureuse de James, mais comme elle a peur de souffrir, elle l'évite.
Oh, mais James n'est pas comme ça.
Comment le sais-tu ? demande la jeune fille sceptique.
J'ai un ami qui lui ressemble…Beaucoup. Il préfère être seul s'il peut protéger ceux qu'il aime. Plutôt risquer sa vie que blesser ses proches.
Hermione avait posé son menton sur la paume de sa main et souriait, toujours aussi mignonne. Elle sortit brusque ment de sa transe quand une rose rouge apparaît devant elle. Un message était attaché à la tige. Je suis sûr que c'est un coup de Black qui est posté derrière elle sans que Mia ne le remarque. Elle détache le morceau de parchemin et grâce à un simple enchantement j'arrive à le lire :
Belle Demoiselle,
Permets- moi d'être heureux,
Accepterais-tu d'être ma cavalière,
Après-demain, au Bal de l'Hiver,
Tu aurais ma reconnaissance éternelle,
Je ne peux me passer de ton sourire lumineux,
Réponds jolie Hermione,
Je suis derrière toi.
Sirius B.
Morgane, plus gluant tu meurs, aucune originalité. Pff, c'est à croire que le talent à vraiment sauter une génération. Je suis certain que Mia ne va pas se faire embobiner, elle est trop intelligente. Elle se retourne et je ne peux pas m'empêcher de scruter son visage à la recherche d'un indice. Mais elle est plus impassible que Rogue. Mia fait un sourire –timide? Gêné?- à Black et je vois qu'il croit que c'est déjà dans le chaudron. Elle déclare simplement en lui remettant la rose dans les mains:
J'accepte à condition que tu ne me sortes plus jamais une phrase de ce genre de romantisme gluant. J'ai du mal à supporter.
cinq petites pages faites en toutes illégalité… ( j'ai toujours pas le droit d'utiliser Internet alors vive le Cedoc' de mon Lycée !)
biz
Naca
