Disclamer : Ils ne sont pas à moi. Quel dommage !
Couples : Pas de couple pour l'instant
Sujet : Violence sur mineur et homophobie
Note : Annette, ma meilleure amie de passage chez moi, à eu la gentillesse de corriger ce chapitre. Donc un grand merci à toi. Bisous, Catirella.
Je tiens encore à m'excuser auprès d'une personne, avec qui il y a eu une confusion. Il ou elle se reconnaîtra. Si bien sur, il ou elle lit la suite.
Je n'ai pas les moyens de remercier les personnes suivantes par mail donc : ookami et Andromenda Aries. Je vous remercie pour vos reviews et j'espère que ce chapitre vous plaira aussi.
Cette fiction est beaucoup plus sérieuse que les autres.
Pourquoi ?
Chapitre 2
Duo arriva le lendemain matin au lycée avec peine. Il était rare que son père le frappait en pleine semaine. Il attendait toujours le vendredi soir comme, ça il y avait deux jours pour que les marques s'estompent et que Duo puisse se déplacer sans grimacer. Il ne fallait surtout pas que les autres saches que Duo était battu. D'où la précaution de lui laisser un T-shirt et son sous-vêtement. Il ne fallait pas non plus qu'il en garde des traces sur le corps.
C 'est donc en grimaçant, que Duo rentra en cours de Physique ce mardi matin.
« T'as vu la tête de Maxwell. Il a fait du sport toute la nuit ou quoi ! Moi je veux bien lui tenir compagnie, il est plutôt beau gosse »
« Ta gueule Zechs. Je te rappelle que tu as déjà un petit copain »
« T 'es pas drôle Yuy. Dérides-toi un peu, sinon tu seras encore puceau dans dix ans »
« Qui, te dis que je suis encore puceau ! »
« Quoi ! Eh ! Tu m'as caché ça ! Quand, où et avec qui ? »
« Ta gueule Zechs »
« Tu m'aimes pas, sniff.. »
« Tu es pire que Quatre »
« Ouais, mais en attendent le Maxwell il a du mal a s'y assoire sur sa chaise. Tu devrais peut être aller l'aider. Hum… »
« Tu as raison. Je vais aller l'aider, il a l'air de souffrir »
« Hein ! »
Heero s'approche de Duo, qui ne le voit pas trop concentré, pour ne pas hurler tellement il a mal. Heero arrive à sa droite.
« Maxwell. Tout va bien ? »
Duo sursaute. Il lui avait fait peur.
« Oui, oui, tout va bien. »
« Tu es sûr ! Tu n'as pas l'air d'aller bien. »
« Si tout va bien, alors laisses-moi maintenant, tu veux bien »
« Pas la peine de t'énerver, je voulais juste t'aider c'est tout »
« J'ai pas besoin de ton aide alors tires-toi »
Sur ces dernières paroles, Heero retourne à sa place en se disant que c'était bien la dernière fois, qu'il proposait son aide à quelqu'un. Puis le professeur de Physique entra, les élèves encore debout se mirent à leur place et le cours commença.
A 10 heures Duo n'en pouvait plus. La douleur ne s'estompait pas et il fallait qu'il pleure, pour évacuer toute la souffrance de son corps. Oui, mais aller où ! Les toilettes du stade à cette heure ci, il n'y avait personne et en plus le mardi matin aucune classe n'avait sport, donc c'était le lieu idéal. Et c'est d'une part difficile qu'il se dirige vers les vestiaires du stade.
« Alors Heero, il paraît que tu l'ai fait rembarrer par Maxwell ce matin »
« ZECHS »
« Il n'a torturé pour que je parle »
« Mais bien sûr. En te mettant sa langue dans ta bouche peut-être»
« Ben, oui ! Comment t'as deviné ! »
Je le crois pas, c'est pas possible il n'arrête jamais, je me demande comment fait Wufei pour le supporter hors cours.
« Alors ! Tu n'as toujours pas répondu à ma question »
« Oui, Wufei il m'a envoyé promener et c'est bien la dernière fois que je propose mon aide »
« C'était aussi la première je crois. Que ce qui t'as pris de vouloir lui apporter t'on aide ? C'est pourtant pas ton genre ! Je dis par, que t'as pas de cœur. Mais c'est pas toi ça ! »
« Je sais. Je sais pas ce qui m'a pris. Ça m'a rappelé la petite Yoko qui était dans notre classe en CE1. Tu t'en souviens ? »
« Comment veux-tu que je l'oublis ! Elle est morte sous les coups de son père ivre. Je ne peux pas oublier ça, elle était si petite »
« Ouais. Et personne n'avait vu que son père la battait car elle ne disait jamais rien »
« Où veux-tu en venir ! »
« Je sais pas. Mais ce matin Maxwell m'a rappelé Yoko et j'ai voulu faire pour lui ce que nous n'avions pas fait pour elle »
« Heero, nous avions 7 ans, que voulais-tu que l'on fasse ? »
« J'en sais rien, juste lui donner un peu d'amour pour qu'elle souffre moins. Elle est morte toute seule. Personne ne la prise dans ces bras quand elle à rendu son dernier souffle. J'entends encore les mots de mon père. Non Wufei, personne ne doit mourir sous les coups et surtout pas sous les coups de son propre père »
« Tu n'aurais jamais dû écouter la conversation de tes parents. Tu étais trop jeune encore pour entendre tes parents, qui étaient inconscients de discuter de leurs jobs respectifs dans leur salon, avec toi qui étais sensé dormir. Mais qui ne dormais pas »
« Ils n'ont plus jamais ramené de boulot à la maison après cet incident »
« Pour cause. Tu as fait une crise, qui t'a conduit à l'hôpital et depuis, tu es un peu plus ouvert aux autres. Mais il y a encore du travail. C'est pas gagner d'avance »
« Baka »
« Reste polis je te pris ou sinon je le dis à ta maman »
Et Heero partit dans un fou rire suivie de Wufei et Zechs.
« Zut ! »
« Quoi ? »
« J'ai oublié ma montre hier au vestiaire et j'ai promis à ma mère, que j'irais la récupérer ce matin »
« Ben, alors fonce, il te reste 10 minutes. ET NE TRAINE PAS EN ROUTE YUY »
« Et après, c'est moi qu'il traite de baka »
« Mais moi je t'aime mon baka »
« Zechs, appelles-moi encore une fois baka. Et c'est risette pendant un mois »
« Hein ! Mais non tu peux pas me faire ça, je tiendrai jamais, ça fait déjà deux semaines. Non t'es méchant toi aussi, tu m'aimes pas »
« Baka »
Wufei passe sa main gauche, derrière la nuque de Zechs et l'embrasse à l'abri des regards indiscrets, derrière un des arbres de la cour.
Pendant ce temps, Heero était arrivé au vestiaire et il se dirigeât vers le casier ou il avait oublié sa montre la veille. Heureusement elle était encore là. Il la remit à son poignet, mais au moment de repartir, des pleures attira son attention et la curiosité l'emporta. Il se dirigea donc vers la source de ceux-ci.
Les pleurs le mena dans les toilettes des vestiaires. Et un fois proche du toilette, d'où provenaient les sanglots, des paroles les accompagnaient.
« Pourquoi ? J'en peux plus, ça fait trop mal. Il a frappé trop fort, je veux plus qu'il frappe si fort. Non. Je veux plus. Solo revient. J'en peux plus, revient. Je tiendrais pas encore 2 ans. Je t'en supplie. S'il y a vraiment un dieu, faites qu'il te guide vers moi. Pour que tu viennes me chercher ? Grand frère, vient me chercher. J'ai trop mal, trop mal »
Heero devint blanc. Alors, il avait vu juste. Il était battu. Malgré les sanglots, il avait reconnu la voie de Maxwell. Sais pas qu'il l'avait entendu souvent. Mais en Littérature, allez savoir pourquoi, la prof demandait 7 fois sur 10 à Maxwell de lire. Et il faut avouer, qu'il était un parfait orateur.
Il devait agir. Pour Yoko. L'histoire ne devait pas se répéter.
Heero (ces pensés) T'en pis je vais lui tendre à nouveau la main. Il ne doit pas rester seul.
Heero tenta sa chance et poussa la porte. Et elle s'ouvrit……
A suivre…
Que dire de plus !
Catirella