Disclamer : Ils ne sont pas à moi. Quel dommage !
Couples : Wufei/Zechs – Quatre/Trowa et un début de Heero/Duo
Sujet : violences sur mineur et homophobie
Hlo, béta de Catirella :
Je peux être vulgaire ? Vrai, je peux ? PUT… DE BORD…. DE ME….. ! ça fait du bien…
Il va finir par avoir un mort, c'est pas possible !
Elle est de plus en plus dure ta fic, Cat… Heureusement que Heero est là maintenant.
Note de l'auteur : Je peux vous dire que lorsque j'ai écrit tout le début du texte j'avais le ventre très serré et j'ai presque pleuré. Mais j'ai commencé donc je dois m'y tenir. .. Aimerais pas être à la place de Dudule moi…
Remerciement(s) impossible(s) par mail :
Lou, Merci pour ta review. Je me demande ce que tu crois qu'il est arrivé à Solo. j'ai déjà eu une proposition de suicide... Mais on a encore quelques chapitres avant que Duo sorte indemne de tout cela et ... Non, il faut attendre la suite encore bien riche en rebondissements. Un grand merci à toi pour ce petit message. Bisous, Catirella
Cette fiction est beaucoup plus sérieuse que les autres.
Pourquoi ?
Chapitre 7
Vendredi.
Duo ne sourit pas ce matin, même si le baiser d'Heero l'a fait rêver toute la nuit.
Ce soir, il aura la première punition avec le fouet.
Heero voit bien que quelque chose ne va pas mais il ne peut rien faire, il lui a promis de ne pas l'approcher s'ils n'étaient pas seuls. Et ils ne sont pas seuls.
A l'heure du déjeuner, il arrive à s'éclipser et rejoint Duo au stade. Il met plus de cinq minutes à le trouver. Il s'approche de lui à grands pas.
« Duo ! Qui… »
« Parle en japonais Heero » En Japonais
« Quoi !… » En Français
« Tu es sourd… Je te demande de parler en Japonais, je ne veux pas que l'on suive notre conversation… » En Japonais
« Je ne savais pas que tu parlais Japonais… » En Japonais. La conversation se poursuivit dans cette langue.
« Je ne vois pas comment tu aurais pu le savoir puisque l'on ne se parlait pas il y a 4 jours… »
« Oui tu as raison… Tu parles drôlement bien ! Tu l'appends depuis combien d'années ? »
« Deux ans, mais j'avais acheté un an avant un manuel de langage courant… »
« SEULEMENT DEUX ANS… LA VACHE…. »
« Ne crie pas je ne suis pas encore sourd ! »
« Excuse-moi… T'as vraiment un don pour les langues. »
« Oui il semblerait… Que veux-tu Heero ? Nous ne sommes pas seuls là… »
« Excuse-moi… Je voulais savoir ce qui n'allait pas, j'ai bien vu que tu n'avait pas la forme depuis ce matin… Je sais que je t'ai promis de ne pas t'approcher mais… »
« Heero laisse tomber… Là, tu ne peux vraiment rien pour moi… »
Duo le regarde avec un petit sourire forcé.
« Ne t'inquiète pas ça va aller… Je te verrai lundi, d'accord ? Là, j'ai pas envie de parler… »
« Duo !… Je t'aime, mon ange… »
Duo lui rend son sourire, sans se forcer cette fois-ci.
« Moi aussi je t'aime, mais l'ange c'est toi Heero ! A lundi Heechan… »
Heero se retrouva seul dans les gradins du stade.
Pensée d'Heero : « Dans quel état va-t-il être lundi ? Mon dieu faites qu'il me revienne en entier. »
La journée passa trop vite au goût de Duo. Maintenant, dans sa chambre, il attendait avec le bout de sa natte dans sa main droite que son père vient le chercher. Son père finit plutôt le vendredi et lui aussi.
A 17 heures, la porte de sa chambre s'ouvre et il ferme les yeux. L'heure est arrivée.
« Duo… Je t'attends dans notre chambre »
« J'arrive papa »
Pensée de Duo : « Je ne dois pas pleurer avant sinon je risque de recevoir des coups supplémentaires. »
Duo sort de sa chambre en tee-shirt et boxer blanc et se dirige vers la chambre de ses parents.
« Allonge-toi en travers du lit… Duo n'ait pas peur mon fils. »
Duo n'a jamais fait ça, mais là il se blottit dans les bras de son père comme après sa première fessée.
« J'ai peur de la douleur papa… 30 coups c'est beaucoup, je sais les avoir mérités… J'ai peur… Je suis désolé papa… »
« Fais-moi confiance… Aller allonge-toi ! »
Duo obéit à son père et s'allonge en travers du lit de ses parents. Il a vraiment très peur de ce fouet.
Son père prend du recul, il est sur le côté gauche de Duo. Celui-ci ferme les yeux et serre les dents. Il entend le fouet dans l'air et il s'abat sur ses fesses.
La morsure du fouet et la douleur lui coupe le souffle. Il rejette sa tête en arrière et ouvre les yeux en grand. Il ne peut retenir un cri de douleur. Les larmes coulent d'elles même, il est impuissant. Ses mains se resserrent sur les contours du lit.
La main de son père tremble mais ça, Duo ne peut pas le voir.
Le deuxième coup tombe sur son dos. Un nouveau cri, Duo pleure à chaudes larmes.
Son père alterne entre son fessier et son dos. Les cris de Duo résonnent de plus en plus dans la chambre et il ne peut pas empêcher ses jambes de bouger depuis le neuvième coups. Mais il ne supplie pas son père de s'arrêter.
Le quinzième vient de tomber sur les fesses de Duo, il hurle en continu depuis le douzième. Son père s'approche du corps de son fils, qui n'est que spasmes et pleurs. Il soulève le tee-shirt de celui-ci, Duo se cambre le tissu qui bouge lui procure une douleur supplémentaire. Son père vérifie que son fils ne saigne pas, bien que le tissu blanc l'aurait tout de suite averti si cela avait été le cas.
7 marques de fouet ornent la largeur de son dos, elles sont rouge comme lorsque l'on tombe sur la moquette et que celle-ci nous a brûler la peau. Elles sont aussi boursouflées. Il rabaisse le tee-shirt et Duo ne peut se retenir dans ses pleurs de gémir de douleur. Il vérifie aussi l'état de ses fesses… 8 marques sont identiques, 5 plus rouges que les autres, à la limite de saigner. Il avait frappé plus fort à cinq reprises et Duo l'avait bien ressenti.
« Papa… reprends…. la… puni… tion… s'il… te… plaît… »
« Elle est finie Duo… »
Il lui caresse la nuque en disant ces mots pour calmer ses pleurs. Duo ne comprend pas, il a compté les coups, il en reste encore 15, soit la moitié. Elle ne peut pas être finie !
« Papa… »
« Shut… J'ai décidé que tu méritais une récompense au vu de tes résultats excellents et tu n'as pas désobéi depuis mardi. 15 coups sont suffisants… »
Duo continue de pleurer.
Son père reste à ses côtés le temps qu'il se calme, fait rare il ne l'avait jamais fait avant.
Après 20 bonnes minutes, Duo s'est entièrement calmer, mais il a besoin de réconfort. Son père a l'air de bonne humeur, il tente sa chance.
« Papa ?… »
« Oui ? »
« Je peux aller voir comment les cours d'athlétisme se déroulent ? »
« Duo ! Je viens de te frapper !… Tu ne peux pas sortir… »
« Je ferai attention… Je te promets de rester à distance, s'il te plaît… Je ne veux pas avoir l'air stupide lundi… Promis papa, je reviens avant 20h30 ! »
Duo, toujours allongé sur le lit, regarde son père qui réfléchit et pèse le pour et le contre.
« D'accord. Mais je veux que tu sois de retour au plus tard à 20 heures, tu ne commences que lundi donc à 19h45 au plus, tu reviens vers la maison… On est d'accord ? »
« Oui… Merci papa… »
Duo pousse sur ses bras avant pour se relever mais la douleur lui arrache un nouveau cri.
« Attends, je vais t'aider… »
Duo m'en revient pas ! Son père l'aide à se mettre debout. Pour le remercier, il lui fait un bisous sur la joue et à pas lents, se rend dans sa chambre pour passer un pantalon large noir et une chemise noir elle aussi. Le plus dur, les baskets… Au bout de 5 minutes, il abandonne et met des chaussures sans lacets, noires bien sûr. Sa natte est un peu défaite, pas grave.
A 18h05, il est à la porte et préviens ses parents qu'il a son portable et qu'il rentrera comme promis à 20 heures au plus tard.
Il met plus de 30 minutes pour arriver au stade où l'équipe d'athlétisme est en plein entraînement. Il se met à l'entrée des vestiaires dans l'espoir qu'Heero le remarque.
Comme si Heero avait senti quelque chose, son regard court un instant dans cette direction et, à la vue de Duo, il se dirige vers leur prof de sport, accessoirement leur entraîneur, pour lui donner une excuse quelconque pour quitter le stade. Le prof rentre dans son excuse improvisée et Heero se dirige rapidement vers l'intérieur des vestiaires où Duo doit se trouver maintenant.
Une fois à l'intérieur, il cherche Duo et se dirige par instinct vers les toilettes. Il y trouve son trésor qui a les yeux rouges et quelques larmes qui coulent sur ses joues, rouges elles aussi.
Heero ne le touche surtout pas.
« Duo !… Qui a-t-il ?… Il t'a encore battu !….Duo…. »
Duo se jette dans ses bras dans un cri de douleur.
Heero est pétrifié. Que doit-il faire ? Le toucher ? Non il risque de lui faire encore plus mal… Mais alors, quoi faire ?
« Heechan… J'ai si mal… »
« Je ne sais pas quoi faire Duo… Tu veux que je t'emmène au commissariat ?… »
« NON ! Ce n'est pas pour ça que je suis venu… Je veux juste te sentir près de moi… Serre-moi doucement… »
Pensée d'Heero : « Il protège encore ce salaud, mais pourquoi ? »
« Duo… Je n'ai pas besoin de toi pour porter plainte contre ton père, tu sais ! »
« Oui, je sais… »
Duo relève la tête et le regarde dans les yeux.
« Ne le fais pas… Pour moi… Ne porte pas plainte, s'il te plaît Heechan, fais-le pour moi… »
Heero soupire… Mais pourquoi ? Pourquoi ne veut-il pas d'aide ?
« Montre-moi ce qu'il t'a fait et je te promets de réfléchir à la question… »
« Tu promets… Mais si tu changes d'avis après ? »
Après un nouveau soupir.
« Je ne ferais rien… Là, tu es content ? »
« Voui… Viens, allons dans les toilettes pour handicapés… Je le suis un peu là… »
« Arrête de dire des bêtises, il n'y a pas à plaisanter avec ce qu'il vient de t'arriver !»
« Gomen, Heechan… »
Ils sont maintenant dans les toilettes et Duo retire sa chemise.
« Tu veux que je te refasse ta natte ?… »
« Non, surtout pas ! Ils sauront que j'ai parlé à quelqu'un ! Lundi, ce n'est pas pareil, là je serai avec vous, mais pas aujourd'hui… Par contre, il va falloir que tu relèves toi-même le tee-shirt. Fais gaffe, ça fait hyper mal !»
Duo pose ses deux mains sur le mur et Heero doucement relève son tee-shirt.
Une colère noire le submerge lorsqu'il voit les 7 marques en plus des anciennes marques de ceinture qui étaient encore bien visibles sur tout son dos.
«Avec quoi t'a-t-il fait ça ?»
La question est tranchante et n'accepte aucune objection de la part de Duo.
Duo baisse la tête, si c'est encore possible.
«Un fouet…»
«MAIS IL EST FOU!… LA CEINTURE QU'IL A DU UTILISER LUNDI AU VU DE L'ETAT DE TON DOS, NE LUI A PAS SUFFIT! »
Le ton d'Heero fait sursauter Duo.
«Je suppose qu'il t'a frappé ailleurs aussi ?»
«Oui…»
«Où ?»
«Heechan…»
«OU !»
«Aux fesses…»
«Montre-moi. »
«Non, tu as promis…»
«J'ai promis si tu me montrais, là je ne vois que la moitié de ce qu'il t'a fait. Alors montre-moi le reste!»
La mort dans l'âme, Duo retire ses mains du mur et descend son pantalon ainsi que son boxer. Il gémit de douleur et cela arrache le cœur à Heero.
A la vue des 8 marques sur un fessier déjà entièrement marqué par la ceinture, il donne un grand coup de poing dans la porte des toilettes, ce qui fait peur à Duo qui se retourne en grimaçant et avec un nouveau cri.
Son tee-shirt cache le principal et heureusement car à cette vue Heero devient encore plus rouge.
« Heechan, tu as promis… »
« Oui… Oui, j'ai promis… »
D'un coup, Heero a une idée.
« Attends-moi là, je reviens et ne te rhabille pas… »
Heero sort en courrant.
Pensée de Duo : « Où il va ? Pourquoi ne veut-il pas que je me rhabille ? »
Trois minutes plus tard, Heero est de retour avec un tube de pommade dans la main droite.
« C'est quoi ? »
« De la Biafine pour les coups de soleil, il y en a toujours dans la boîte à pharmacie du vestiaire... »
« Que veux-tu faire avec ça ? »
« Baka… T'en mettre sur les coups de fouet. Ça calmera la brûlure et la douleur…»
« T'es sûr ?… »
« Oui ! Enfin je crois… Ça ne peut pas être pire que maintenant… Allez, retourne-toi et remets tes mains contre le mur… Je vais faire le plus doucement possible, mais je vais te faire sûrement mal en la mettant… »
« Comme tu l'as dit : Ça ne peut pas être pire que lorsque je les ai reçus… »
Duo se retourne et Heero lui applique la crème qui donne un effet de fraîcheur.
Duo sert les poings contre le mur et les dents, mais la douleur est forte quand, avec ses doigts, Heero lui passe la crème.
Après coup, elle fait du bien.
Après 10 bonnes minutes, les 15 marques sont blanches de crème. Heero aide Duo à se rhabiller.
« Embrasse-moi Heechan et sers-moi tout doucement… »
Heero obéit… Comment ne pas lui donner ce qu'il demande après ce qu'il a subi ?
Il prend Duo dans ses bras avec toute la douceur dont il est capable et l'embrasse avec amour et passion. Ils s'embrassent encore et encore… jusqu'au moment où l'alarme du portable de Duo sonne pour lui rappeler qu'il doit rentrer.
Ils s'embrassent une dernière fois et Duo, le cœur léger, rentre chez lui.
A suivre…
Chapitre horrible à écrire. Mais la fin est belle non ?…
Catirella
