Disclamer : Ils ne sont pas à moi. Quel dommage !
Couples : Wufei/Zechs – Quatre/Trowa et un début de Heero/Duo
Sujet : violences sur mineur et homophobie
Hlo, béta de Catirella :
Quel tournant dans l'histoire… Là, tu m'as sidérée Cat ! Et ça marche… C'est quand même magique l'écriture.
Note de l'auteur : Je pense que l'endroit où se rendent les parents de Duo, va en révolter plus d'un.(ne pas tuer l'auteur… J'ai toujours la chatte et ma fille qui ont besoin de moi pour manger). Par contre, je suis presque, j'ai bien dit presque, sûre que ce chapitre devrait beaucoup vous plaire pour une partie des questions que vous devez vous poser concernant l'aide que refuse Duo… Bonne lecture et Bisous. Catirella ……… Hé ! J'ai sidérée Hlo ! Whouaaaaa…… Cat
Cette fiction est beaucoup plus sérieuse que les autres.
Pourquoi ?
Chapitre 8
Dimanche matin 10h20.
« Duo ! Tu veux venir avec nous aujourd'hui ? »
« Non merci maman, je n'ai pas envie de venir… »
Duo regarde sa mère qui a l'air désolée qu'il ne vienne pas avec eux une fois de plus. Un des seuls refus que son père acceptait après avoir frappé Duo plus d'une fois pour avoir dit « NON ». Et Duo restait seul à la maison car il ne pouvait plus les accompagner au vu de l'état dans lequel il se trouvait par la suite.
« Bien… Sois sage mon chéri, papa t'aime et moi aussi… »
« Moi aussi je vous aime, à tout à l'heure maman. »
Sa mère rejoint son mari et ils prennent la voiture pour se rendre à la messe de 11 heures.
Duo attend 5 minutes, puis il regarde à travers les rideaux de sa chambre, une fois la vérification faite qu'ils étaient bien partis, il programme son portable pour qu'il sonne à 12h20 et il se rend dans la pièce quasi vide juste à côté de sa chambre.
Il ouvre la porte et pénètre dans ce lieu interdit.
Quelques cartons jonchent le sol. Aucun meuble, les volets sont fermés et n'ont jamais été ouverts depuis leur emménagement.
Duo s'approche d'un des cartons et en sort un doudou qui appartenait à son frère. Il le serre sur son cœur et se met a genoux sur le sol, son fessier le fait encore souffrir.
Il se souvient encore de la raclée reçus pour que toutes les affaires qu'il avait mis lui même dans ces cartons les suivent dans le déménagement.
Il avait arrêté de manger et, au bout de quatre jours, son père lui avait accordé cette nouvelle faveur pour qu'il se réalimente, ne voulant pas être obligé de devoir emmener Duo à l'hôpital. La condition était que ces cartons restent dans cette pièce et qu'il n'y touche sous aucun prétexte.
Duo, depuis leur arrivée dans cette nouvelle maison, avait refusé de se rendre à la messe avec eux le dimanche matin. En premier lieu pour le fait qu'il ne croyait plus en dieu et surtout parce qu'il pouvait rester plus d'une heure avec tous les souvenirs que Solo avait dû laisser en partant précipitamment.
Cette petite heure par semaine lui donnait la force de continuer d'espérer que son père accepte enfin Solo comme il était et que lorsque cela arriverait il puisse revenir à la maison, avec lui.
Duo avait pris soin des affaires de son frère.
Pour son retour futur, Duo avait tout prévu.
Si les meubles de sa chambre n'avaient pas suivi, toutes les choses laissées le jour où son père l'avait mis à la porte se trouvaient là, dans ces cartons.
Le doudou de solo.
Celui qu'il avait à l'orphelinat. Duo ferme les yeux.
Heero ne pouvait pas comprendre. Non.
S'il portait plainte, il perdrait tout.
Son père irait en prison, ainsi que sa mère pour non assistance à personne en danger.
Et lui, où irait-il ?
Si personne ne retrouvait Solo, où serait- il envoyé, puisqu'il n'avait pas encore 18 ans ? Dans un autre orphelinat ? Il pourrait y survivre. Mais toutes les affaires de son frère que deviendraient-elles ?
Il n'avait pas souffert sous les coups de ceintures pour que tout disparaisse du jour au lendemain.
Non.
Et puis… Peut-être que son père allait changer un jour ! Duo le désirait tant…
Malgré le mal qu'il lui faisait depuis deux ans, il ne pouvait s'empêcher de l'aimer.
Certaines des corrections reçu étaient méritées. Peu dans l'ensemble, mais comme tout ado il lui arrivait de faire des bêtises qui méritaient bien une punition.
Il huma l'odeur du doudou… L'odeur de Solo.
Duo se met à parler à Solo :
« Où es-tu en ce moment ? Je pense tous les jours à toi ! J'espère que tu es heureux avec Treize… Tu me manques, surtout quand je suis puni par papa, il frappe si fort ! Vendredi, j'ai reçu le fouet pour la première fois ! Je n'ai pas encore compris pourquoi les 30 coups prévus sont devenus 15… Je ne vais pas non plus m'en plaindre, 15 coups de fouet c'est terrible… Mais Heero m'a passé une crème sur les marques et elle m'a fait du bien… Oh Oui ! Je ne t'ai pas encore parlé d'Heechan ! »
Duo rougit.
« Je sais que papa il ne veut pas… Mais deux ans ! Pouff, c'est long deux ans tu sais… Il est beau et il est gentil… Je lui fait confiance un peu plus chaque jour ! … Oui, je sais, j'ai toujours eu tendance à faire confiance trop vite… Et c'est pour ça que je me suis coupé du monde pendant ces deux dernières années… Mais Solo, je n'en peux plus d'être seul ! Toi, tu as Treize et moi ? »
Duo sourit.
« Je suis sûr que vous vous entendriez bien quand vous allez vous rencontrer. Je te retrouverai dés que je peux, je te recherche par tous les moyens légaux sans que papa et maman ne le sachent ! »
Il fronce les sourcils.
« Dis ? … Tu ne m'as pas oublié, hein ? … Moi, je ne pourrais jamais, jamais t'oublier Solo, tu seras toujours mon grand frère et ça même si tu es parti sans moi… »
Des larmes coulent le long de ses joues.
« Boys don't cry… Mais c'est dur Solo, c'est trop dur et j'ai plus d'une fois enfreint la règle ! Tu ne m'en veux pas hein ? Je t'aime tant grand frère… »
Duo resserre le doudou et enfouit son visage sur celui-ci.
Son père avait dû faire demi tour, car il avait oublié son portefeuille.
Lorsqu'il entra dans la maison, il entendit des murmures. Il monte alors à l'étage sans faire de bruit et s'approche de la pièce interdite de laquelle la porte est entrouverte.
Il écoute.
« Je sais que papa il ne veut pas… Mais deux ans ! Pouff, c'est long deux ans tu sais… Il est beau et il est gentil… Je lui fait confiance un peu plus chaque jour ! … Oui, je sais, j'ai toujours eu tendance à faire confiance trop vite… Et c'est pour ça que je me suis coupé du monde pendant ces deux dernières années… Mais Solo, je n'en peux plus d'être seul ! Toi, tu as Treize et moi ? »
David ne fait rien.
« Je suis sûr que vous vous entendriez bien quand vous allez vous rencontrer. Je te retrouverai dés que je peux, je te recherche par tous les moyens légaux sans que papa et maman ne le sachent ! »
Il ferme les yeux.
« Dis ? … Tu ne m'as pas oublié, hein ? … Moi, je ne pourrais jamais, jamais t'oublier Solo, tu seras toujours mon grand frère et ça même si tu es parti sans moi… »
Des larmes s'échappent de celui-ci.
« Boys don't cry… Mais c'est dur Solo, c'est trop dur et j'ai plus d'une fois enfreint la règle ! Tu ne m'en veux pas hein ? Je t'aime tant grand frère… »
Il reste encore deux minutes, puis rejoint sa femme qui est restée dans leur voiture.
Il s'assoie et met ses mains sur le volant sans démarrer le véhicule.
Un silence s'installe.
« David ? … »
« Oui ! Excuse-moi… »
« Qui a-t-il David ? C'est Duo ? Il lui est arrivé quelque chose ? »
« Non, calme-toi… Il ne lui est rien arrivé. Ce que tu pensais était correct… »
« Il va dans la pièce ? »
« Oui… Et il lui parle ! »
« David… Il va falloir lui dire un jour… »
« Oui, je sais, mais… Il est trop tôt… Je dois déjà reprendre le contrôle en moi… Je veux changer pour lui, pour toi… Pour Solo… »
Sa femme se penche vers lui et pose sa tête sur son épaule.
« Tu veux que nous rentions le rejoindre ?… »
« Non… Je ne t'ai pas tout dit… »
« Qui a-t-il ? »
« Il est amoureux ! »
Hélène sourit. David pose à son tour sa tête sur celle d'Hélène.
« Je savais qu'un jour cela allait arriver… Mais je pensais… »
Il soupire.
« Je l'ai battu durant tous ces mois pour RIEN ! Son cœur n'a pas changé ! J'avais pourtant espéré, mais je ne veux plus… Non, je ne le perdrai pas lui aussi, Hélène ! »
« Oui mon amour ? »
« Tu savais pour Duo, n'est-ce pas ? »
« Que tu l'as toujours aimé plus que Solo, et ça dès que tu as vu sa petite frimousse à l'orphelinat ? »
David sourit.
« Oui. »
« Oui, j'ai toujours su que tu l'aimais plus que son frère, mais tu aimais aussi beaucoup notre fils aîné… »
« J'ai puni Duo car je ne pouvais pas punir Solo… Mais pourquoi, pourquoi ? Après deux ans… Je mériterais d'être à la place de Solo.. »
Hélène se redresse d'un coup est lui hurle :
« Je t'interdis de dire cela ! Tu n'es pas responsable, tu m'entends ! David ! Ne passe plus toutes tes colères sur lui… Il a besoin de liberté. Tu lui as pris deux ans de sa vie et rien n'a changé. Il ne changera jamais maintenant… »
« Il est beau et gentil ! »
« Qui ça ? De qui parles-tu ? »
David regarde sa femme et fait un petit sourire.
« Du garçon que Duo aime ! »
Hélène, elle lui fait un grand sourire.
« Nous devrions y aller sinon nous arriverons à la fin de la messe. »
« Oui, tu as raison… »
David met le contact.
« Chéri ? »
« Hum ? »
« Que vas-tu faire à Duo ? »
Hélène ferme les yeux en posant cette question.
« Rien… Il est trop tard. Comme il était trop tard pour Solo… »
Puis la voiture se dirigea vers l'église.
Duo sursaute, son portable sonne. Le temps a passé trop vite.
Il repose le doudou à sa place en le remettant exactement de la même façon que lorsqu'il l'a pris.
Il sort de la pièce et referme la porte après un dernier regard pour celle-ci. Puis il retourne dans sa chambre et reprend la lecture d'un livre en russe que sa mère lui avait offert pour ses 17 ans.
Dimanche soir en plein dîner chez les Yuy.
« Papa ! »
« Oui Heero ? »
« Je peux te demander un service ? »
Sa mère repose sa fourchette sur son assiette et regarde son fils.
Son père lui sourit.
« Dis-moi de quel service il s'agit et je te dirai si cela m'est possible. »
Pensée d'Heero : « Allez, je me lance… Si je peux rien faire quand son père le frappe, je peux au moins essayer de lui donner un peu d'aide. »
« Alors, je t'écoute. »
« Hn ! … Oh ! excuse-moi, je ne t'écoutait pas. Gomen papa… »
Ces parents se mettent à rire et lui sourient. Il avait vraiment de la chance d'avoir des parents comme eux.
« Vas-y, pose ta requête fiston ! »
« Papa ! »
« Scuse, je t'écoute… »
Heero se lance.
« Voilà. Je voulait savoir s'il t'était possible de faire des recherches sur une personne ? »
Odin regarde son fils sans rien dire, ainsi que sa mère.
« Il a disparu ? »
« Non. »
« Heero, tu sais bien que je ne peux pas faire un enquête sur les personnes comme bon me semble ! »
Heero soupir. Oui, il le savait bien.
« Papa… Je sais, mais un ami à moi n'a plus de nouvelles de son grand frère depuis deux ans et … »
« Ses parents en ont peut-être eux ? »
« Non papa, ils n'en ont pas… Papa ! Je ne te le demanderais pas, si ce n'était pas important pour lui. Il a besoins de revoir son grand frère, il lui manque ! »
Sa mère qui n'a rien dit jusque là intervient.
« Heero... »
« Oui maman ? »
« C'est important pour lui ou pour toi ? »
Heero baisse la tête. Sa mère l'avais toujours percé à jour et ça depuis tout petit.
« Heero, réponds-moi s'il te plaît mon cœur. »
« Pour moi… Mais je t'assure qu'il a besoin d'avoir de ses nouvelles, il… »
« Tu l'aimes ? »
« Maman ?... »
Heero a viré au rouge tomate très mure.
« Oui… Oui, je l'aime… »
Marina sourit.
« Je suis heureuse que tu ais enfin trouvé quelqu'un à aimer mon cœur… »
Elle regarde Odin.
« Tu sais ce qu'il te reste à faire demain matin mon amour. »
Odin regarde son fils qui, là, voudrait bien être dans une autre pièce.
« Merci Heero… »
Il soupire.
« Bien, je vais voir ce que je peux faire. Mais attention, je n'ai pas dit que j'aurais forcément une réponse pour ton petit copain. »
Heero est très heureux à cet instant.
« Merci papa. »
« Et quel est le nom du frère de ton petit copain ? »
« Solo. Solo Maxwell »
« Ok. Je te donnerai l'information lorsque j'aurai quelque chose et ne viens pas tous les jours me demander si j'ai du nouveau ! Sinon… »
Odin regarde en l'air, les yeux froncés en signe de grande réflexion et cela amuse beaucoup Heero et sa mère.
« Tu devras aller pendant deux mois tous les samedi après-midi et dimanche chez Melle Nagabanashi (1) pour lui tenir compagnie. »
Au nom d'une de leurs voisines, Heero devint tout pale. Ses yeux s'agrandirent et il resta la bouche ouverte.
Marine éclata de rire à la vue de la tête de son fils et Odin n'en était pas loin.
« Papa, tout sauf ça ! »
« A toi de ne pas poser la question tous les jours mon petit fiston à moi que j'aime de t… »
« PAPA ! »
Marine n'en peut plus et Odin l'a rejoint depuis qu'Heero l'a coupé dans sa magnifique tirade.
Heero les regarde se bidonner.
Oui il avait vraiment de la chance d'avoir des parents comme les siens et pour rien au monde il ne voudrait en changer.
Un père commissaire de police et une mère psychologue pour enfants qui travaillait pour la police elle aussi…
Que demander de plus à la vie ?
Que Duo soit enfin heureux comme il le mérite !
A suivre…
Alors, nous rentrons de plus en plus dans le mystère Solo ! Et Duo devrait avoir plus de libertés, mais sans le savoir !… (Pfffiuuuu, quel programme ! ça nous promet de bons petits chapitres tout ça ! Je me retiens de toutes mes forces de supplier de recevoir la suite, alors je compte sur vous lecteurs…. Hlo)
Catirella
(1) nagabanashi : En japonais suivant le net - longue discussion / parler longuement (palabrer) Vous comprenez le malaise d'Heero maintenant.
