Disclamer : Ils ne sont pas à moi. Quel dommage !
Couples : Heero/Duo - Wufei/Zechs - Trowa/Quatre
Sujet : Violences sur mineur et homophobie
Hlo, béta de Catirella :
Je les aime ces petits bishonen… Il n'y a rien à faire… Je ne peux pas m'empêcher de me mettre à leur place quand je lis et corrige tes chapitres Cat. C'est parfois douloureux (tu as l'art de faire ressortir mon côté petite nature), c'est parfois drôle (toujours jouissif un foutage de g… en règle de Dudule !), c'est parfois excitant (haaaaa…. Tes lemons…) et c'est parfois tout doux et tout câlin (ça c'est mon côté fleur bleue ). En tout cas, je ne suis jamais indifférente.
Sur ces justes paroles… bonne lecture….
Note de l'auteur :
Attention ! Il reste encore peu de chapitres. Bientôt la fin de cette fiction.
Dans ce nouveau chapitre, pas de violence… Juste du bonheur à l'état pur…
NOTE
Alors Hlo aura moins de disponibilités durant les mois de mai et juin, donc les chapitres arriveront plus doucement.
Les One-Shot aussi se feront rares, voir inexistants.
Aucune nouvelle fiction à chapitre ne débutera non plus. Même si certaines touchent à leur fin d'ici quelques chapitres.
Merci de votre obligeance.
Je tiens aussi à remercier toutes les personnes qui la lisent et tout particulièrement :
Andromeda Aries, Babou, didilove37, ElangelCaido, greynono, Hlo, JohannaYaoi, Justshadows, L'ange gardien, Lou, lun, Lynshan, miline, Moonfree, ookami, seddy, Shali Maxwell, siashini, Takara-sama, yami ni hikari.
Vous avez laissé une ou plusieurs reviews, voir une à chaque chapitre. Un grand merci à vous tous d'être aussi fidèles.
Gros Bisous, Catirella
Cette fiction est beaucoup plus sérieuse que les autres.
Pourquoi ?
Chapitre 13
Le début de semaine se passa sans problème majeur. Jusqu'au cours supplémentaire du jeudi en Littérature Etrangère.
Leur article en allemand avait énormément plus à leur professeur et elle leur donna un rôle auquel ni l'un ni l'autre n'étaient préparés.
Rédacteurs en chef.
Le fait était qu'ils maîtrisaient toutes les langues, donc ils chapoteraient tous les articles des élèves de leur classe, en plus d'un article en russe à leur charge, section « Découvrire une langue » pour le premier mois.
Heero et Duo avaient un peu râlé sur le principe, mais le professeur avait fait remarquer que de tous les articles rapportés, le leur valait tous les autres réunis.
Et puis, il y avait toujours de toute façons deux élèves qui devaient avoir ce rôle. Pour une fois que ceux-ci avaient un tel tallent, il fallait l'exploiter. Et comme en plus, elle avait appris que ses deux meilleurs élèves connaissaient le japonais et le russe, cela allait de soit que la section « Découvrire une langue » était faite pour eux.
Le troisième mois, le finnois (1). Ils avaient donc trois mois pour pondre un article dans une langue qui leur était totalement inconnue.
Le travail était énorme. Car il y avait aussi la mise en page à préparer. Deux courriers pour leurs parents respectifs leur fut remis pour que ceux-ci soient au courant des heures de travail qu'ils devront faire ensemble hors temps scolaire.
Ils n'ont pas pu en discuter à la sortie des cours car Duo devait directement rentrer chez lui. Le soir venu, lorsque son père arriva Duo lui donna la lettre avec la peur au ventre car malgré l'accalmie de ces derniers jours voir semaines, des événements de plus en plus sujet à punition venaient en s'ajoutant à son quotidien.
Après lecture de celle-ci, David ne dit rien.
Il était sur le point d'exploser ces derniers jours : problème au barreau et savoir son fils avec ce garçon, aussi gentil soit-il. Ça, il avait encore du mal à le digérer.
Ne voyant aucune réponse venir, Duo prit les devants avec beaucoup de risques.
« Papa… Je vais pouvoir travailler avec lui ? »
Duo sourit en demandant cela pour ne pas monter la peur qui devait transparaître de tout son corps.
« Hum ! Combien de temps crois-tu devoir passer sur tout ceci ? »
« Avec lui ? »
David ferme les yeux. Duo regrette ses deux derniers mots.
« Papa… »
« Ne dis plus rien. »
Le ton était sans appel. Duo se tut.
Le silence se fait de plus en plus lourd et Duo commence à trembler légèrement. Son père rouvre enfin les yeux. Il a l'air plus calme.
« Avec et sans lui ! »
« Je… Je pense que sans lui deux à trois heures par semaine et avec lui plus de 10 heures. Il y a beaucoup à faire. »
« 10 heures ! … Quand ! Tu n'es libre que les samedis après-midi et dimanches matin. Je tiens à ce que tu passes les dimanches après-midi avec nous. Duo ! Comment vas-tu faire ? Il y a aussi les devoirs ! … Tu peux toujours travailler avec lui à la bibliothèque pendant les deux heures de battement le vendredi ! »
« NON. »
David regarde sévèrement Duo. Celui-ci se mord la lèvre. Il vient d'élever la voix sur son père.
« Il me faut mon PC pour travailler et je ne veux pas prendre le risque de me faire voler celui-ci. »
Son père se radoucit.
« Oui. Je comprends… Que veux-tu que je te dise ! Fais au mieux ! … Tes notes ne doivent pas en pâtir et si tu n'arrives pas à tenir le rythme, je ferai une lettre à ton professeur pour qu'elle te dégage de cette charge de travail. Nous sommes d'accord. Rien le dimanche après-midi ! »
Duo a repris des couleurs aux joues et c'est avec un magnifique sourire qu'il répond à son père.
« Oui, papa ! Je vais m'organiser avec Heero pour que rien ne soit fait le dimanche après-midi et je te dirai si je dois travailler un peu avec lui le mercredi après le sport, juste 2 heures et je rentrerai directement ensuite je te le promets. Nous travaillerons uniquement sur son PC ce jour-là et il m'enverra via mail ce que nous avons fait. Je suppose que je dois aller travailler chez lui. Il ne peut pas venir à la maison. Je comprends très bien que depuis que j'ai fait la bêtise de fumer, tu ne veux plus que je demande à quelqu'un de venir. En même temps, ce n'est pas le nombre d'amis et… »
David éclate de rire. Duo lui le regarde sans comprendre pourquoi son père vient subitement de partir à rire. Après quelques instants, David se calme. Le visage de Duo est trop mignon. Il a pris le même petit air que la première fois où il a rencontré son futur fils. Il l'aime tant et en même temps il lui en veut encore de quelque chose qu'il n'a pas fait.
« Tu n'avais pas parlé autant d'un coup depuis tellement longtemps, que j'avais oublié à quel point tu pouvais être une vraie pipelette. »
Duo est rouge de honte. C'est vrai que cela ne lui était pas arrivé depuis le départ de Solo. Même avec Heero, il n'avait pas encore parlé autant en une seule fois.
David se lève et prend Duo dans ses bras. Celui-ci fixait le bout de ses chaussures et fut surprit lorsque deux bras puissants le prennent avec douceur. Duo ferma les yeux de contentement. Encore un câlin. Et cette odeur d'après-rasage qu'il aimait tant quand il était petit. Ces moments lui manquaient tellement… Il passa à son tour ses bras dans le dos de son père et se cala encore plus contre son torse. Puis il lui murmura un :
« Merci papa ! Je t'aime tellement ! »
David ne sut quoi répondre. Lui qui le frappe depuis deux ans est aimé d'un être si fragile et pur. Mérite-t-il cet amour ?
Ils restent ainsi jusqu'à l'arrivée d'Hélène qui, après leur avoir dit que le dîner était bientôt prêt, les observe avec tendresse.
Le week-end et la semaine qui passa se déroulèrent sans incident. Duo avait réussi à tout faire. Pas sans difficulté. Mais pour le moment tout était gérable.
Les premiers articles préparés en ébauche pour la prochaine parution du journal qui avait lieu dans trois semaines, ne firent pas le bonheur du professeur. Pas assez structurés. Sujet stupide pour certains. « Les soutiens gorges de ces dames » en italien. Ce qui valut une tape à l'arrière du crâne d'un certain Zechs qui regarda Heero d'un air penaud et fit rigoler Howard peu de temps car le regard d'Heero le fit plutôt déglutir après coup. Duo lui aidait deux filles pour leur article en anglais sur « La reproduction des Pandas »
Les sujets étaient divers et dans l'ensemble intéressants sauf pour les deux idiots de services.
Beaucoup de travail pour eux qui devaient revoir tous les articles finis lors de ce premier cours en plus des autres du cours précédent qui avaient été retenus pour figurer dans le journal. Celui-ci avait dans les 35 à 45 pages suivant les mois.
Le week-end à venir promettait d'être très occupé. Mettre en page les articles et faire en sorte que la même langue ne se suive pas. Plus les petites annonces du lycée remis par les bons soins de la secrétaire du proviseur, seuls textes en français d'ailleurs. Histoire d'être sûr que tous comprennent bien et que l'excuse bidon « Je n'ai pas compris la langue » ne soit dite, si les élèves faisaient semblant de ne pas les avoir vues ou lues.
Chaque élève recevait un exemplaire en fin de mois. Impossible de dire qu'ils n'étaient pas au fait des manifestations ou autres du lycée.
Au bout de deux semaines, le rythme était pris.
Et ce samedi après-midi, Duo se rendit chez Heero le cœur léger car il n'avait presque rien à faire. Donc il allait pouvoir lui demander quelques câlins qui lui manquaient depuis plusieurs jours. Comme ils n'avaient pas assez de travail le dimanche à venir, ils avaient convenu qu'ils ne se verraient pas.
Le père de Duo était heureux lorsque son fils lui avait annoncé cela le vendredi soir. Il allait être présent toute la journée du dimanche, même si celui-ci ne venait pas avec eux à la messe.
C'est donc vers 14 heures que Duo arriva chez Heero ce samedi après-midi.
A peine rentré cher celui-ci qu'Heero le plaque contre la porte d'entrée et l'embrasse avec beaucoup de passion. Duo est un peu pris de court et se laisse aller au baiser fruité que lui offre l'amour de sa vie. Puis il prend conscience qu'ils ne sont pas encore dans la chambre d'Heero. Il le repousse au plus vite et Heero lui lance un regard d'incompréhension.
« Tes parents ? »
Heero lui sourit avec malice et plonge dans son cou. Duo pousse un petit cri et ferme les yeux. Heero lui annonce entre deux baisers.
« Sortis ! … Ils ne rentreront qu'en fin de soirée. »
Cela mit du temps avant que l'information ne se rendre jusqu'au cerveau de Duo qui était trop occupé à réagir aux attentions qu'Heero portait à son cou. Mais lorsque celle-ci y arriva finalement, un immense sourire se forma sur son visage.
« Nous sommes donc seuls ? »
« Oui. »
« Tout l'après-midi ? »
« Oui. »
« Je vais pouvoir avoir tout plein de câlins ? »
Heero délaisse le cou de son amour et prend son visage entre ses mains.
« Oui mon ange, et même plus encore. »
Puis il lui capture les lèvres et passe ses deux mains dans les cheveux encore nattés.
Duo en a des frissons dans tout le corps. Le grand jour était enfin arrivé. Il en lâcha son sac à dos où son PC se trouvait. Heureusement que celui-ci était bien protégé.
Heero le prit dans ses bras comme une jeune mariée et l'emporta jusqu'à sa chambre où il avait tout préparé depuis une demi-heure. Duo enfouit son visage dans le cou de son futur amant.
Lorsqu'ils pénétrèrent dans la chambre, Duo releva la tête aussitôt et ouvrit la bouche d'où aucun son ne réussit à sortir.
La pièce était plongée dans le noir dû aux volets fermés. Une multitude de bougies était allumée de ci de là et illuminait de mille feux ce lieux de Paradis au yeux de Duo. Le lit était entièrement blanc, la couette pliée soigneusement à ses pieds. Sur le bureau, de l'encens aux senteurs enivrantes parfumait la pièce. Duo sentit des larmes lui monter aux yeux et enfouit de nouveau son visage dans le cou d'Heero.
« Mon amour ! Tu n'aimes pas ? Tu pleures ? »
Doucement, Duo relève la tête et l'embrasse en lui effleurant les lèvres. Des larmes salées se perdent dans les lèvres d'Heero qu'il avait entrouvertes.
« Oh, non ! J'aime ! Et je suis tellement heureux que ce sont des larmes de joie que je verse Heechan… Je t'aime tant ! Oh, oui ! Je t'aime tant mon amour. »
Heero le dépose délicatement au milieu du grand lit, lui ôte ses chaussures puis se couche sur lui. Ils s'embrassent. Leurs langues jouent l'une avec l'autre. Ces deux dernières semaines, Duo avait beaucoup appris dans l'art des baisers.
Heero libère les lèvres de Duo qui gémit de mécontentement. Il se redresse et lui tend la main droite. Duo la lui prend et se redresse à son tour.
Heero commence à lui ôter ses vêtements avec douceur et lenteur. A chaque effleurement des doigts d'Heero sur sa peau, Duo se mord la lèvre. Heero se penche au creux de son oreille.
« Ne te retiens pas mon ange… Personne ne viendra nous déranger. Gémis si tu en as envie et ne te retiens pas de faire ressortir le plaisir que tu éprouves. »
Il ponctue ses mots par un baiser sur la tempe et lui lèche le lobe le l'oreille. Duo gémit plus fort cette fois-ci.
Duo ne porte plus que pantalon, sous-vêtement et chaussettes. A son tour, il dévêtit Heero. Il prend le temps d'apprécier chaque parcelle de son corps et fait glisser ses doigts fins sur les tablettes de chocolat qu'il aime tant caresser dés que l'occasion se présente. Trop rarement à son goût.
Ils sont maintenant face à face. Torse nu.
Duo entame les hostilités et caresse le torse d'Heero. S'en suit de multiples caresses et baisers, chacun découvrant le corps de l'autre par une sensation de toucher doux et lent. Les mains de Duo se perdent dans le pantalon d'Heero au niveau de ses fesses.
Les fesses d'Heero… Il en a tant rêvé. Douces et fermes. Heero sait ce que veut Duo qui se mord la lèvre inférieure en le regardant comme un enfant qui veut obtenir quelque chose. Heero lui donne son accord en lui déposant un léger baiser sur le nez puis dans le cou.
Duo s'attaque donc aux derniers remparts entre lui et le corps nu d'Heero. Celui-ci ne reste pas inactif et lui aussi s'affaire à découvrir son ange.
Puis Heero, avant que Duo ne lui saute dessus, lui pose un doigt sur les lèvres. Il ne comprend pas. Heero passe derrière lui, puis lui dénatte les cheveux. Il attrape une brosse qu'il avait posée sur sa table de nuit et se met à brosser les cheveux de son futur amant. Duo en ferme les yeux et ronronne de bonheur.
Enfin… Enfin torse contre torse à s'embrasser avec leurs mains respectives qui ne se lassent pas de se caresser. Les cheveux de Duo cascadent le long de son dos et lui chatouillent les mollets.
Heero est le plus heureux des hommes de pouvoir donner ce moment de rêves et d'amour à l'ange qui hante ses journées et ses nuits depuis ce matin où il l'avait trouvé dans les toilettes pleurant sa douleur et sa solitude.
Duo, lui, ne remerciera jamais assez la providence d'avoir mis Heero sur sa route. Ses journées n'étaient que bonheur et joie depuis qu'il l'avait écouté. Son amour pour Heero n'avait pas de limites. Il donnerait sa vie s'il le fallait, pour lui, tellement il l'aimait.
Puis Heero invita Duo à s'allonger sur le lit. Un petit oreiller sous la nuque. Duo lui sourit avec des yeux brillants de désir. Il commença par l'embrasser dans le cou et redescendit lentement jusqu'à son téton droit, durcit par le plaisir. Il lui mordille et Duo passe ses doigts fins dans la chevelure en bataille d'Heero. Son désir gonfle encore.
Heero continua pour arriver au niveau de son nombril. Il lui lèche celui-ci et le chatouille par la même occasion. Duo rigole.
Il pousse un cri lorsque Heero prend en bouche son désir. Il se cambre quand Heero monte et descend sur celui-ci. Avec sa main gauche, Heero le plaque un peu sur le lit et Duo grogne. Heero sans arrêter sa tâche sourit et remonte jusqu'à son gland qu'il lèche comme une sucette. Duo devient fou.
« Heechannnnnnn… Hum… C'est… Ahhhhhhhh… Heechannnnnnn… »
Heero repend entièrement la verge en bouche et Duo pousse un cri plus fort que les autres. Après quelques jeux de la part d'Heero, Duo n'en pouvant plus se déverse dans la bouche de son doux bourreau. Heero avale le nectar, se lèche les lèvres puis remonte embrasser Duo pour lui faire partager son goût amer et brûlant.
Le baiser prend fin. Duo veut parler mais Heero lui pose à nouveau un doigt sur la bouche en lui disant :
« Chuuuuuuuuut ! Je t'aime mon ange! Le meilleur reste à venir. »
Les yeux de Duo brillent encore plus et ses lèvres gorgées de plaisir, se mordent d'impatience.
Heero prend dans la table de nuit un préservatif et un tube de lubrifiant achetés pas les bons soins de son père. Qu'il aimait son père. Il avait même pensé au lubrifiant pour ne pas qu'il blesse Duo.
Heero commence par mettre le préservatif. Une fois fait, malgré le fait que celui-ci soit déjà lubrifié, il remet du lubrifiant pour que cela glisse mieux lors de la pénétration. Pas besoin d'en remettre sur ses doigts, il y en a bien assez.
Heero soulève la jambe gauche de Duo et la pose sur son épaule. Puis doucement il fait pénétrer un premier doigt.
Duo grimace un peu. Mais sourit vite à son futur amant pour le rassurer. Heero fait alors pénétrer le deuxième doigt. Là, Duo gémit et se mord la lèvre. Heero bouge ces deux premiers doigts dans un mouvement de ciseaux. Lorsqu'il voit le visage de Duo reprendre un expression de plénitude, il insère le troisième et dernier doigt.
Malgré le lubrifiant, Duo a mal… Mais serre les dents. Les trois doigts bougent, et très vite le plaisir fait place. Heero retire ceux-ci dans une plainte de Duo.
Il relève l'autre jambe de son ange et se positionne pour son entrée. Duo le regarde droit dans les yeux. Heero glisse en lui. Duo se cambre et des larmes perlent aux yeux qui ne se sont pas fermés et qui fixent toujours son amant. Un cri de douleur retentit. Heero est jusqu'à la garde et ne bouge plus. Il attend que Duo s'habitue à cette intrusion.
Dans un regard, Duo donne la permission à Heero de bouger. Il agrippe le drap lorsque celui-ci se retire entièrement pour le repénétrer avec douceur. Il se détend et pousse un cri de jouissance. Heero vient de toucher son point sensible du premier coup.
Heero va et vient en Duo à un rythme régulier. Duo veut plus. Heero lui sourit et dans un mouvement de rentrée, se penche sur lui et le relève. Lui se laisse tomber en arrière. La tête sur la couette.
Duo est rouge de confusion et se mord un doigt comme un enfant qui a fait une bêtise. Heero lui sourit toujours.
« Ça ne va pas mon ange ? »
« Je… Je ne sais pas quoi faire Heechan ! »
Les deniers mots n'étaient que murmures et gêne de son amour.
Heero, après avoir ramené ses jambes sous les fesses de Duo, pose ses deux mains sur ses hanches et le soulève à la force de ses bras et le redescend.
Duo bascule la tête en arrière dans un cri de jouissance pure, en agrippant les avant-bras d'Heero. Duo a bien compris le principe et pousse sur ses jambes pour continuer l'action. Heero gémit en même temps que lui. Le plaisir et fort et intense, mais Heero n'en peut plus car il veut plus profond et plus vite.
Il se relève d'un coup faisant crier Duo de surprise et le rebascule sur son oreiller. Ils sont en sueur tous les deux.
« Passe tes jambes autour de ma taille mon amour.»
Duo lui sourit en reprenant son souffle, puis passe ses deux jambes autour de celle-ci pour lui emprisonner.
« Serre-moi ! »
Duo s'exécute et rapproche Heero de lui et se fond encore plus en lui. Il ouvre la bouche dans un « Oh ! » et halète difficilement.
« Heechan ! »
« Tu as aimé ? »
« Oui. »
« Alors accroche-toi bien, car je vais te faire découvrir le Paradis mon ange ! »
Duo est rouge d'effort.
« Oui… Fais-moi monter vers lui ! … AHHHHHHHHH… »
Le coup d'envoi a été donné.
La douceur et la lenteur font place à la passion et la puissance. Très vite, Duo hurle entre chaque coup de rein de plus en plus fort. Il agrippe les draps. Seule chose qu'il ait réussi à agripper. Sa conscience ne sait plus rien en cet instant. Sauf que le Paradis est magnifique…
Le plaisir ne peut plus être contenu. Dans un dernier puissant coup de rein, Heero jouit en Duo en criant son prénom. Celui-ci s'est déversé sur lui en jouissant aussi et en cirant « Heechan »
Leurs échos avaient résonné à l'unisson.
Heero se retire doucement de Duo et quitte le lit pour se diriger vers la salle de bain de sa chambre.
Duo se sent abandonné, mais moins de 30 secondes plus tard, Heero revient avec du papier toilette dans la main et vient essuyer le ventre de son ange. Duo lui sourit. Non. Il ne l'abandonnerait jamais. Il le savait maintenant.
Heero retourne jeter le papier puis revient auprès de son amant sans oublier de prendre au passage la couette.
Il les recouvre tous les deux et Duo vient immédiatement se blottir dans les bras d'Heero.
« J'ai cru que tu n'allais pas revenir ! »
« Pourquoi ? »
« Je sais pas… Tu es parti tout de suite après ! »
« Excuse-moi ! Je voulais juste enlever et jeter la capote et venir te nettoyer. Gomen mon ange ! Je n'ai pas pensé que tu te sentirais abandonné ! »
« Nan. Maintenant je sais ! »
« Tu sais quoi mon ange ? »
« Je sais que tu ne me laisseras plus jamais seul. »
Heero lui sourit et l'embrasse tendrement.
« Non ! Jamais je ne te laisserai. Je t'aime beaucoup trop. »
Ils restèrent quelques minutes sans rien dire. Duo, après s'être bien installé contre son amant, ce qui fit sourire Heero, demanda enfin :
« C'est toi qui a fait ce magnifique décor dans ta chambre ? »
« Oui. Et j'ai acheté toutes les bougies ! »
« C'est sublime et l'encens est très agréable…. Heechan ? »
« Oui mon amour ? »
« Tes parents ! Ils te l'ont dit quand qu'ils seraient absents tout cette après-midi ? »
Heero sourit.
« Il y a une semaine ! »
« Une semaine ! Pourquoi ne m'as-tu rien dit ? »
« Je voulais te faire la surprise et si je te l'avais dit tu aurais angoisser. »
« Oui. Tu as raison… Merci mon amour ! Tes parents sont formidables Heechan ! »
« Oui, je sais ! Et encore tu ne sais pas tout ! »
Duo se redresse légèrement et regarde Heero dans les yeux.
« Quoi ? Dis-moi steuplaît ! »
Heero rigole. On dirait un petit enfant.
« C'est mon père qui m'a acheté les préservatifs et le lubrifiant. »
Pour le coup, Duo est rouge de honte et enfouit aussitôt son visage dans le cou d'Heero.
Heero lui éclate de rire, alors que Duo dit :
« La honte ! »
Après ce moment de grande honte pour Duo, ils décident de rester encore un peu enlacés avant d'aller prendre une douche et de faire le peu de travail qu'ils avaient à faire. Sans penser à rien d'autre…
A suivre…
Chapitre 13 et le seul et unique lemon de la fiction.
Le Paradis avant l'Enfer vient de prendre place.
Que dire de plus ! (Rien, ça fait suffisamment peur… Hlo)
Catirella
1 – Commentaire de Hlo uniquement : Le finnois est une des langue les plus difficile au monde. C'est une langue dite « orpheline » car elle n'a aucune étymologie en commun avec les autres langues, elle est à part. En plus elle est comme Dieu, 3 en . Il y a la langue écrite qui n'a rien à voir avec la langue orale, ils ne disent pas une partie du mot écrit, et l'argot qui change à chaque génération, ce qui fait qu'entre génération ils peuvent ne pas se comprendre. Ils sont fous ces Finlandais !
